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mercredi, 04 mars 2015

Ah! ces Romains

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Cliquer sur l'image pour visualiser une vidéo du CNRS
absolument sidérante pour…
1) Le travail des archéologues.
2) La qualité pédagogique de la reconstruction visuelle et des explications.
3) Le niveau de sophistication atteint par les architectes romains.
4) L’idée même de cette salle à manger tournante au sommet du Palatin matérialisant la position de l’empereur au centre du monde.
Merci Roger de Chinon pour cette info

mardi, 27 janvier 2015

Le mont Blanc est une ruine

A l’occasion du bicentenaire de sa naissance, Viollet-le-Duc, ce chaînon manquant entre Victor Hugo et Jules Verne, est célébré à la Cité de l’architecture, à Paris. L’architecte autodidacte ne fut pas seulement le restaurateur très créatif de Notre-Dame-de-Paris et de la Sainte-Chapelle : il imagina aussi de restaurer le massif du Mont-Blanc dans son état primitif. A partir de 1868, l’architecte se met à sillonner le massif du Mont-Blanc. C’est un passionné de montagne et de géologie. Il dessine, fait des mesures, imagine. Cela va durer des années. Il tient des propos ébouriffants : «Le mont Blanc est une ruine ; on peut en retrouver la forme primitive en se dirigeant d’après des idées analogues à celles qui sont appliquées à la restauration d’un monument», comme le rapporte le géologue suisse Alphonse Favre.

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Viollet pressent des rapports intimes entre la géologie et l’architecture. Il se met à chercher dans les massifs des structures cachées. Mieux : il voit la montagne comme «une immense usine». Il écrit en 1875 : «Cette usine fournit l’eau de nos rivières, c’est-à-dire la vie. L’usine est en mauvais état, elle a besoin d’être revue et réparée ; elle périclite par notre faute surtout, et par l’action du temps. Et nous gémissons sur les conséquences de cet état des choses, en essayant des palliatifs qui prêteraient à rire, si on pouvait rire en présence de tant de ruines.» En puisant dans les ressources de la géométrie, de la minéralogie et de la plus pure fantaisie, Viollet entreprend par exemple la reconstruction sur le papier des états successifs de la chaîne des aiguilles de Chamonix. Dès ses 18 ans, le jeune Eugène avait noté dans son Journal : «Je crois qu’il est dans ma destinée de tailler mon chemin dans le roc ; car je ne pourrais suivre celui pratiqué par les autres.» A la fin de sa vie, ses années d’excursions montagnardes vont se traduire par la production d’une carte très détaillée du massif du Mont-Blanc dans laquelle les critiques verront une œuvre d’art plus que de science, ainsi qu’un livre, le Massif du Mont-Blanc (1876) où entrent en collision les productions de ses hémisphères gauche et droit, le romantisme et le rationnel, le désir et le constat.
Source: l'article d'Edouard LAUNET sur le site next.liberation.fr



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samedi, 04 janvier 2014

Habiter les toits de Bordeaux

En 2006, avec l’appel à idées « échoppes », la Ville de Bordeaux a ouvert la réflexion sur l’évolution de son patrimoine architectural et urbain en s’intéressant essentiellement à la petite unité d’habitation typiquement bordelaise qu’est l’échoppe.
En 2008, l’appel à idées « Coeur d’îlot » concernait la reconversion de grandes emprises en cohérence avec le contexte résidentiel de la ville de pierre.
En 2010, avec le questionnement "Quels paysages urbains pour Bordeaux demain ?", ce sont les modalités de transformation et d’évolution du grand paysage pour une métropole millionnaire qui ont été soumises aux réflexions des candidats.
En 2012, « Habiter les chais », ultime appel à idées qui soulève les questions liées à l’habitabilité de bâtiments conçus pour conserver le vin.
En 2014, la Ville de Bordeaux souhaite poursuivre cette réflexion sur les modalités de transformation des habitations en proposant un appel à idées intitulé « Habiter les toits de Bordeaux ».

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La transformation des toits représente une opportunité pour l'amélioration de la qualité de vie dans le centre de Bordeaux. L’objectif de l'appel à idées pour 2014 n’est pas d’inventer de nouvelles formes de surélévation mais de s’interroger sur le potentiel que peuvent représenter les espaces construits existants en termes de volumes potentiellement habitables sous les toits et sur les toits. La réflexion concerne les modalités de conservation et de transformation des toits.
L’appel à idées est ouvert aux architectes, urbanistes, aux paysagistes diplômés, aux ingénieurs spécialisés dans les domaines liés au développement durable (thermique, énergie, gestion de l’eau) et aux étudiants régulièrement inscrits en master dans ces disciplines.
On peut s'inscrire en se connectant sur le site bordeaux2030.fr

samedi, 25 mai 2013

Revenons, s'il vous plaît, à Bordeaux

Revenons, s'il vous plaît, à Bordeaux.
La double physionomie de Bordeaux est curieuse ; c'est le temps et le hasard qui l'ont faite ; il ne faut point que les hommes la gâtent. Or on ne peut se dissimuler que la manie des rues " bien percées ", comme on dit, et des constructions " de bon goût " gagne chaque jour du terrain et va effaçant du sol peu à peu la vieille cité historique. En d'autres termes, le Bordeaux-Versailles tend à dévorer le Bordeaux Anvers. Que les Bordelais y prennent garde, Anvers, à tout prendre, est plus intéressant pour l'art, l'histoire et la pensée que Versailles. Versailles ne représente qu'un homme et un règne ; Anvers représente tout un peuple, et plusieurs siècles. Maintenez donc l'équilibre entre les deux cités ; mettez le holà entre Anvers et Versailles ; embellissez la ville nouvelle, conservez la ville ancienne.

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Vous avez eu une histoire, vous avez été une nation, souvenez-vous-en, soyez-en fiers. Rien de plus funeste et de plus amoindrissant que le goût des démolitions. Qui démolit sa maison, démolit sa famille, qui démolit sa ville, démolit sa patrie ; qui détruit sa demeure, détruit son nom. C'est le vieil honneur qui est dans ces vieilles pierres. Toutes ces masures dédaignées sont des masures illustres ; elles parlent, elles ont une voix ; elles attestent ce que vos pères ont fait.

Pour lire la suite du plaidoyer de Victor Hugo

vendredi, 14 septembre 2012

Trop de patrimoine ankylose une société

Trop de patrimoine ankylose une société, pas assez la pousse vers l'éclatement. C'est bien dans la tension entre une attitude qui consisterait à vénérer l'héritage du passé, soit à le conserver tel quel, et la nécessaire analyse critique de cet héritage qu'il faut engager pour le maintenir vivant, que se joue le futur. Un futur antérieur fait de continuités et de ruptures qui pourrait donner au patrimoine une définition ouverte et opérationnelle pour aujourd'hui : Le patrimoine, c'est ce qui est disponible. Pas de patrimoine sans projet.

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D'après l'architecte marc Barani : Je ne vais pas expliquer le patrimoine classé de Bordeaux aux Bordelais ! Là aussi, il faut regarder l’archéogéographie. C’est un port, comme une ville balnéaire sans mer. Le fleuve est une infrastructure naturelle, les tracés se sont greffés dessus. Il faut projeter Bordeaux à partir de son sol. On a sauvegardé, classé ce qu’il fallait garder, c’est bien, mais ne doit-on pas se poser d’autres questions ? L’échelle des bâtiments n’est pas l’unique sujet du patrimoine, la trame urbaine est fondamentale. On peut se tromper sur les bâtiments, mais pas sur les infrastructures. Il ne faut pas les laisser aux seuls ingénieurs. Je travaille un peu contre mon camp d’architecte ! Mais à Agora, il faut ouvrir ce débat.


Pour en savoir plus, on peut lire l'interview de Marc Barani sur le site next.liberation.fr et on peut visiter l'exposition Héritage / Hérésie de l'Agora 2012 de Bordeaux du 13 au 16 septembre 2012

mercredi, 04 juillet 2012

Une zone industrielle au patrimoine mondial de l'Unesco

C'est une première pour une zone industrielle. Ce dimanche 1er juillet 2012, le bassin minier du Nord-Pas-de-Calais a eu le privilège d'intégrer le Patrimoine mondial de l'Unesco, en raison de l'hommage social, industriel et culturel qu'il rend au monde de la mine.

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Planet.fr propose des images de cette zone industrielle.

jeudi, 29 mars 2012

Gardiens des Iles

Hier soir sur France 3, dans le cadre de l'émission "Des racines et des ailes, on a pu assister à la diffusion du reportage "Gardiens des îles" du Journaliste Jacques Plaisant et JRI Damien Augerolles. (Production : Tournez s’il vous plaît).

L'île d'Aix, ancrée dans les courants des Pertuis à quelques kilomètres de la côte, est la dernière île non reliée au continent par un pont.

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Après le départ des derniers touristes qui ont regagné le continent, la vie des îliens reprend son cours. Bruno Toison, responsable du Conservatoire du littoral, aux côtés des habitants, se mobilise jour après jour pour sauvegarder les côtes soumises à la pression de milliers de visiteurs.

Pour mieux connaître l'île d'Aix, on peut lire Guide « Partir sur l’île d’Aix » de Christophe Pincemaille aux Editions : Geste, 2011 et «  Petite histoire de l’île d’Aix à travers le temps »
d'Elie Garnier aux Editions : PyréMonde, 2008.

samedi, 01 octobre 2011

Le devenir des cabanes de résiniers

Les cabanes de résiniers sont localisées sur les communes de La Teste, Gujan, Cazaux, Mimizan, Léon, dans les départements de la Gironde et des Landes. L’histoire de ces cabanes est étroitement liée au département des Landes.
La forêt de pin existait déjà en Aquitaine au XIXème siècle, mais elle était limitée à quelques massifs disséminés au milieu de zones marécageuses ou très humides. A cette époque, les cabanes ou bordes étaient construites et occupées par les bergers. Puis, la forêt fut peu a peu habitée par les résiniers, et les rapports entre ces derniers et les bergers se sont altérés ; les moutons faisant trop de dégâts aux semis de pins. Les pâturages ont disparu au profit de la culture du pin et certains bergers ont dû se reconvertir en résiniers.

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Au début du développement du gemmage, les résiniers ont occupé les bergeries qui avaient été construites et utilisées par les bergers. Plus tard, des cabanes en bois furent édifiées par les bénéficiaires des terres des forêts domaniales et mises gratuitement à disposition des gemmeurs. Le gemmeur ne résidait pas toujours dans la même cabane ; cela dépendait du lot qui lui avait été attribué avant la campagne de gemmage. Les déplacements du résinier étaient nombreux : pour se rendre sur le lieu de travail et pour se rendre au bourg, la cabane constituant le point central de ses actions.

Pour en savoir plus sur ce sujet, on peut consulter le site cabanes.u-bordeaux3.fr

mercredi, 28 septembre 2011

L'abattage des platanes du Canal du Midi

Il est prévu d'abattre, chaque année, 4000 platanes sur les 42000 qui bordent le Canal du Midi. En cause, une maladie, le chancre coloré provoqué par un champignon particulièrement virulent qui pénètre dans l’arbre par les blessures causées par des outils infestés. Une fois installé, plus rien ne peut l’arrêter. L’arbre dépérit dans les 3 à 5 ans. Cette maladie a été importée des Etats-Unis lors du débarquement de 1944, les caisses de munitions étant faites de bois de platanes infesté. On a détecté les premiers cas dans le parc Borely à Marseille. Depuis, cette maladie a décimé des milliers de platanes dans le sud de l’Europe. Un climat trop froid n'est pas propice à l'installation de ce champignon.

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On envisage de remplacer ces platanes par une espèce plus résistante et surtout une diversité d'arbres dont des frênes. Il faudra cependant 30 ans pour reconstituer la voûte du Canal du Midi, en espérant éviter le déclassement de L'Unesco au patrimoine mondial.

samedi, 17 septembre 2011

Le patrimoine industriel à sauvegarder

La passerelle Eiffel de Bordeaux est un ancien pont métallique ferroviaire situé sur la Garonne. Elle a été conçue par Stanislas de la Laroche-Tolay et construite de 1858 à 1860 par l'ingénieur Paul Régnauld. Son jeune collaborateur Gustave Eiffel, âgé de 26 ans, assura la conduite des travaux.

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Cette passerelle a permis de relier les réseaux de deux compagnies ferroviaires : la Compagnie des Chemins de fer du Midi et la Compagnie du Chemin de fer de Paris à Orléans. Elle comportait seulement deux voies et créait un goulet d'étranglement responsable de la saturation du trafic à destination ou en provenance du Nord de la France. Un deuxième pont à 4 voies a été réalisé par Réseau ferré de France. Il a été ouvert à la circulation ferroviaire le 11 mai 2008 et permet le passage des TGV. Il a alors été envisagé de détruire la passerelle Eiffel devenue obsolète.

Toutefois l'intervention du directeur du Centre du Patrimoine Mondial de l'UNESCO, Francesco Bandarin, a permis d'interrompre le projet de démolition prévu pendant l'été 2008. La passerelle a finalement été classée au titre des monuments historiques par arrêté du 22 février 2010.

samedi, 24 octobre 2009

Le marais de Stors classé Réserve Naturelle Régionale

Quatre nouveaux espaces de l'Ile de France ont été classés Réserves Naturelles Régionales: la boucle de Moisson (78), le domaine des Seiglats (77), le bassin de la Bièvre (92) et le marais de Stors dans le Val d'Oise. Situé sur la commune de Mériel, le Marais de Stors est en bordure de la forêt de L'Isle-Adam.

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Ce site se trouve dans une petite vallée occupée par le ru du Vieux Moûtiers bordé d'une pelouse calcicole sur le coteau calcaire et d'une tourbière neutro-alcaline dans le vallon. Ces milieux sont considérés comme très sensibles en Ile de France. L'altitude varie de 35 à 70 m.

 

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marais-stors4.jpgC’est à partir du 12è siècle, avec l’installation de l’Abbaye cistercienne de Notre-Dame du Val en amont du ru du Vieux Moûtiers, que sont aménagés les étangs servant de viviers et des seuils pour permettre aux moulins d’être alimentés en eau de manière régulière.

Le marais a été particulièrement drainé à la fin du 19ème siècle et au début du 20ème siècle pour créer des prairies.

Le marais a été abandonné à la fin des années 1970, entraînant une recolonisation rapide par la végétation naturelle.

 

marais-stors-flore.jpgLa flore du Marais de Stors se caractérise par sa grande diversité et la rareté de certaines espèces qui la composent.

350 espèces végétales sont répertoriées dont 35 sont rares en Ile de France. Celle du Coteau présente un intérêt particulier avec des pelouses calcicoles riches en orchidées.

 

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En 2001, l’inventaire réalisé par le Cendre Ornithologique d’Ile de France (CORIF) rend compte de 66 espèces dont 11 remarquables.

6 de ces espèces sont en déclin à l’échelon européen : Bécasse des bois, Pic vert, Faucon crécerelle, Rougequeue à front blanc, Hirondelle rustique et Tourterelle des bois.

5 autres sont en déclin à l’échelon régional : Gorgebleue à miroir, Pic noir, Hibou moyen-duc, Râle d’eau et Phragmite des joncs.

dimanche, 20 septembre 2009

Le musée de la Nacre de Méru perpétue un savoir faire

Le musée de la Nacre de Méru perpétue un savoir faire qui fit de la ville la capitale mondiale de la Nacre.

nacre-meru-atelier.jpgOn peut découvrir un musée vivant des machines du début 20ème siècle en fonctionnement dans une ancienne usine reconstituée.
La visite permet de découvrir les différentes étapes de la fabrication de dominos et de boutons, ainsi que les nombreuses pièces de collection et les matières premières.
Ces objets constituent un véritable patrimoine qui témoigne des savoir-faire des tabletiers mais aussi d’une époque où le luxe résidait dans l’emploi de matières naturelles et dans la finesse de leur transformation.
Dans ce musée, une imposante machine à vapeur fournit l'énergie pour toutes les machines. Tous les ateliers fonctionnent et des démonstrations sont effectuées à chaque visite.

 

nacre-meru-expo.jpgMusée de la Nacre et de la Tabletterie


51 rue Roger Salengro
60110 Méru
Tél.: 03.44.22.61.74
Fax.: 03.44.22.07.52

 

Accueil tous les jours, sauf le mardi, de 14h30 à 18h30

visite guidée à 15h, 16h et 17h (durée 1h30)


Pour en savoir plus sur le musée de la nacre de Méru, on peut consulter le site: www.musee-nacre.com

 

 

 

samedi, 19 septembre 2009

Le moulin et la vigne du Mont Trouillet

Après quelques mois de restauration, le Moulin de Sannois fonctionne comme autrefois et a été de nouveau ouvert au public à partir du 5 avril 2009.
Durant ce week-end, dans le cadre des journées du Patrimoine, les visites sont libres de 14h à 18h.

moulin-vigne-sannois01.png

Le Moulin de Sannois est situé à 162m d'altitude, en haut de la colline du Mont Trouillet qui offre un large panorama. La colline surplombe, au Sud, la vallée de la Seine qui s'étend jusqu'à Paris et au Nord, la vallée de Montmorency qui est bordée jusqu'à Saint-Leu par une crête de collines boisées. A proximité du Moulin, on trouve la Maison du Meunier. L’ensemble est protégé au titre de "site de caractère artistique ou pittoresque" par arrêté du 5 février 1934. Le Moulin est inscrit à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques depuis le 12 mai 1975.

Au XVIIIème siècle, il existait trois moulins sur le Mont Trouillet : le premier édifié, en 1625 que l’on appelle le Moulin du Docteur Roux, fut démoli en 1927 ; le second fut construit en 1790 mais brûla à la fin du XIXème siècle. La construction du moulin actuel remonterait à 1759-1760. Bâti par François Roger, vigneron à Franconville, il aurait été utilisé jusqu’en 1866. A partir de cette époque, les surfaces de vignobles diminuent tandis que l’arboriculture se développe et les meuniers disparaîtront progressivement. La Maison du Meunier sera transformée en guinguette et le moulin aura une fonction décorative.

moulin-vigne-sannois02.pngEn novembre 2003, 2049 pieds de vigne ont été plantés au pied du Moulin sur un terrain régional de 3000m² orienté au sud, à l'emplacement d'un vignoble historique. Ce site s'inscrit dans l'Espace Naturel Sensible des Buttes du Parisis qui a vocation à mettre en valeur la ceinture verte du Nord-Ouest de Paris. Le projet intègre la prise en compte du souci environnemental en excluant le traitement chimique. Il est procédé mécaniquement au traitement de la vigne (désherbage et débrousaillage) en respectant l’entomofaune (partie de la faune constituée par les insectes) pour lutter contre les prédateurs.

La commune de Sannois envisage de produire chaque année un vin blanc sec aromatique (75 % de Chardonnay et 25 % de Pinot gris). Une production d’environ 2000 litres de vin soit 4000 bouteilles de 50 cl par an est prévue en privilégiant la qualité à la quantité. En mars 2007, la première mise en bouteille a fourni 485 bouteilles de 50 cl. Cette production sera destinée à des dégustations lors d’activités organisées par la Ville, aux présents d’usage de la Municipalité, à des récompenses et à des ventes aux enchères pour les oeuvres sociales de la Ville. Dans le val d'Oise, plusieurs vignes ont été replantées, mais aucun vin n'est commercialisé.

Dans le cadre des 4èmes Vendanges Festives, samedi 26 septembre à partir de 11h, sur le site de la vigne et du Moulin, les Sannoisiens pourront déguster la cuvée 2008 et partager une omelette géante.

dimanche, 12 avril 2009

L'Ile de Pâques et ses mystères

L’île de Pâques (Rapa Nui en langue maori) est une île isolée, la plus à l'est de toute l’Océanie. Elle fut découverte par le premier Européen, le navigateur néerlandais Roggeveen, le jour de Pâques, le 5 avril 1722. L’île de Pâques est célèbre pour ses vestiges mégalithiques 900 statues de pierre, les moais, de 4m de hauteur moyenne, et 300 terrasses empierrées au pied de ces statues, les ahû. Depuis 1995, le patrimoine exceptionnel de l’île est protégé et inscrit au Patrimoine mondial de l'Humanité par l'UNESCO. La communauté rapanui veille jalousement sur les traces de son histoire.

mercredi, 04 juin 2008

La cuisine en famille

1116678974.jpg Faire la cuisine le dimanche ou le mercredi avec ses parents ou ses grands-parents, c’est transmettre un patrimoine familial, conserver les bonnes traditions. Cueillir les fruits et les légumes du jardin ou découvrir les paniers d’Opapilles, éplucher les asperges, écosser les petits pois, préparer les fraises… des moments magiques pour les enfants.
Les nouvelles générations ont moins le temps de faire la cuisine et consomment de plus en plus de plats préparés. On risque d’oublier les recettes transmises depuis des générations. Chaque famille a ses recettes, ses petits plats favoris, ces préparations culinaires maison souvent liées aux origines familiales. Ce savoir culinaire va au-delà des recettes. Il s’agit aussi des tours de main et conseils qui vont permettre de personnaliser les plats. Sans oublier la transmission de ces savoirs: vivre avec les saisons, diversifier et équilibrer son alimentation, choisir les fruits et légumes, composer les bouquets aromatiques, accomoder les restes... le plaisir de se mettre à table. La redécouverte des traditions culinaires riches et variées permet d'entretenir ou de recréer un lien générationnel constructif avec ses parents ou ses grands-parents.

samedi, 31 mai 2008

L'asperge d'Argenteuil

Asperges au gratin

586494189.jpgPour 6 à 8 personnes , 30mn de préparation et 25mn de cuisson. Il faut prévoir en plus des 500g d’asperges du panier, 1 boîte de maïs doux (500g), 100g de gruyère râpé, de la sauce béchamel (1l de lait, 100g de beurre et 100g de farine), beurre, sel et poivre.


1700088381.jpgEplucher les asperges, les ébouillanter 15mn puis les égoutter soigneusement. Pendant ce temps préparer la sauce béchamel. Faire fondre 100g de beurre dans une casserole, ajouter les 100g de farine et tourner rapidement avec une cuillère en bois. Dès que le mélange blondit, ajouter progressivement le lait tout en continuant de tourner. Saler, poivrer et faire cuire à feu très doux 10mn.
367673443.jpg Incorporer la moitié du gruyère râpé à la sauce béchamel et ajouter le maïs égoutté et les asperges coupées en morceaux. Bien mélanger et étaler dans un plat à gratin. Parsemer le restant du gruyère râpé et déposer quelques morceaux de beurre sur la préparation, enfourner et faire gratiner 25 mn à four moyen (Th 6). On peut aussi disposer la préparation dans de petits ramequins individuels, les faire dorer au four et les présenter en les accompagnant d'une salade.

 

Histoire de l'asperge d'Argenteuil, début de l’article lu dans le journal « La Nature » paru en 1875.

77388639.png« Parmi les légumes qui figurent le plus avantageusement sur nos tables, dans la saison printanière, il faut citer en première ligne l’asperge, qui par sa saveur agréable et ses propriétés médicinales se recommande à tous les amateurs de primeurs gastronomiques. La culture de l’asperge est toute parisienne dès le dix-huitième siècle, elle avait déjà acquis une certaine importance dans les environs d’Argenteuil, qui est son principal lieu de production… »

 Pour lire la suite de l'article consulter Le Conservatoire numérique des Arts et Métiers (inscrire Argenteuil dans l'espace de recherche)

 

mercredi, 12 mars 2008

Sauvons nos fruits locaux

2136507660.jpg Les variétés locales de fruits sont intéressantes à plus d'un titre : adaptées aux conditions naturelles locales, souvent savoureuses et robustes , de maturités échelonnées , destinées à de multiples emplois (table, cuisson, boisson, pollinisation…) Elles conviennent particulièrement à l'amateur.  Il existait naguère, dans chaque terroir, des dizaines de variétés différentes pour chaque saison, pour chaque usage. Cette richesse constitue un patrimoine bio-génétique, culturel et technique d'une grande valeur. Hélas ces variétés savoureuses et méconnues disparaissent très vite. Les croqueurs de pommes en sont les gardiens. Avec eux, nous pouvons les retrouver, les sauvegarder et diffuser les plus intéressantes.

Pour en savoir plus: les croqueurs de pommes

lundi, 10 mars 2008

Le célèbre marronnier suisse

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Le rôle du marronnier "officiel" du Canton de Genève est fondamental : en effet, il sert à annoncer le printemps. Ce qui fait foi, c’est l’éclosion de la première feuille. En voici la preuve : la photo officielle prise cette année, le 19 février 2008. Peu importe que le marronnier soit en avance, c’est lui qui a raison, et c’est le printemps du calendrier qui est en retard en Suisse. On ne peut rien en déduire sur le réchauffement climatique mais avec 190 ans d'observations consignées sur un parchemin les évolutions climatiques sont spectaculaires. Par exemple en 2006 le marronnier a bourgeonné 2 fois dans l'année.

En savoir plus : le marronnier officiel bourgeonne