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vendredi, 03 avril 2015

Qu’est-ce qu’une lagune ?

Une lagune est une étendue d’eau peu profonde, isolée de la mer par une barrière littorale, située en un point de rencontre des eaux fluviales et des courants marins. Généralement, un cordon de sable barre l’entrée de la lagune, résultat des actions contraires des fleuves et des courants marins : Les fleuves y déposent des alluvions et ont tendance à obstruer la lagune. Les courants marins ont tendance à raviner la lagune. C’est donc une zone parfaitement instable, et à l’échelle géologique, destinée à disparaitre. Mais, c’est une zone très riche, renfermant un écosystème complexe : milieu marin, prés de la mer, milieu constitué d’eau douce, prés de l’embouchure des fleuves et milieu intermédiaire d’eau plus ou moins saumâtre. D’où souvent, une flore et une faune spécifiques remarquables.

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La lagune de Venise est une partie de l’ancien delta du Pô et l’embouchure également du Piave et de la Brenta. Depuis quelques siècles, cet équilibre fragile entre les 2 opposés naturels que sont les fleuves et les courants marins, doit aussi compter avec une troisième composante : l’homme.
Ces fleuves étaient trés chargés en alluvions, la lagune avait tendance à se combler.. La Brenta, trop riche en alluvions, menaçait de combler la lagune. La Brenta fut donc détournée au Sud de la lagune.
A l’inverse, la mer érodait la partie centrale des îles. Au 18e siècle, on renforça donc la barrière littorale par des défenses en pierre. Le développement économique induisit le creusement de chenaux de grande profondeur (jusqu’à 15m) à l’intérieur de la lagune, pour permettre aux bateaux de forts tonnages de remonter, depuis la mer jusqu’au port maritime de Venise. Ces « autoroutes » pour les courants marins, et notamment lors des fortes marées, ont profondément déséquilibré l’écosystème fragile, provocant des inondations de plus en plus fréquentes. Ce phénomène est connu sous le nom de l’acqua alta.

Source : venise1.com

dimanche, 08 février 2015

La forêt sous la Manche

L’océanographe Dawn Watson, a découvert par hasard les vestiges d’une forêt engloutie, vieille de 6000 ans, dans la Mer du Nord. Cette forêt qui reliait la France à l’Angleterre date d’environ 6000 ans. C’est une tempête qui a touché la côte du Norfolk en 2013 qui a rendu cette forêt sous les eaux visible.


Une forêt engloutie sous la Manche découverte... par LePoint
Cette forêt appelée Doggerland n’est pas inconnue des géologues. Elle se trouvait entre la France et l’Angleterre durant une ère glaciaire, lorsque le niveau des mers était 100 mètres plus bas qu’aujourd’hui. Elle a ensuite été engloutie lors de la dernière fonte des glaces, il y a 6000 ans, ce qui a permis à la Grande-Bretagne de devenir une île.

mardi, 27 janvier 2015

Le mont Blanc est une ruine

A l’occasion du bicentenaire de sa naissance, Viollet-le-Duc, ce chaînon manquant entre Victor Hugo et Jules Verne, est célébré à la Cité de l’architecture, à Paris. L’architecte autodidacte ne fut pas seulement le restaurateur très créatif de Notre-Dame-de-Paris et de la Sainte-Chapelle : il imagina aussi de restaurer le massif du Mont-Blanc dans son état primitif. A partir de 1868, l’architecte se met à sillonner le massif du Mont-Blanc. C’est un passionné de montagne et de géologie. Il dessine, fait des mesures, imagine. Cela va durer des années. Il tient des propos ébouriffants : «Le mont Blanc est une ruine ; on peut en retrouver la forme primitive en se dirigeant d’après des idées analogues à celles qui sont appliquées à la restauration d’un monument», comme le rapporte le géologue suisse Alphonse Favre.

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Viollet pressent des rapports intimes entre la géologie et l’architecture. Il se met à chercher dans les massifs des structures cachées. Mieux : il voit la montagne comme «une immense usine». Il écrit en 1875 : «Cette usine fournit l’eau de nos rivières, c’est-à-dire la vie. L’usine est en mauvais état, elle a besoin d’être revue et réparée ; elle périclite par notre faute surtout, et par l’action du temps. Et nous gémissons sur les conséquences de cet état des choses, en essayant des palliatifs qui prêteraient à rire, si on pouvait rire en présence de tant de ruines.» En puisant dans les ressources de la géométrie, de la minéralogie et de la plus pure fantaisie, Viollet entreprend par exemple la reconstruction sur le papier des états successifs de la chaîne des aiguilles de Chamonix. Dès ses 18 ans, le jeune Eugène avait noté dans son Journal : «Je crois qu’il est dans ma destinée de tailler mon chemin dans le roc ; car je ne pourrais suivre celui pratiqué par les autres.» A la fin de sa vie, ses années d’excursions montagnardes vont se traduire par la production d’une carte très détaillée du massif du Mont-Blanc dans laquelle les critiques verront une œuvre d’art plus que de science, ainsi qu’un livre, le Massif du Mont-Blanc (1876) où entrent en collision les productions de ses hémisphères gauche et droit, le romantisme et le rationnel, le désir et le constat.
Source: l'article d'Edouard LAUNET sur le site next.liberation.fr



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samedi, 20 décembre 2014

Les lacs martiens ont existé durant des millions d'années

Depuis 2012, le robot Curiosity de la Nasa arpente l'intérieur du cratère Gale. L'examen des roches que le rover a rencontrées sur les quelques 9 kilomètres de son parcours a permis d'en savoir plus sur le passé de cette zone et plus généralement sur les conditions climatiques qui régnaient sur la planète Rouge, il y a plusieurs milliards d'années. Les premières observations des échantillons pris à la base du Mont Sharp par Curiosity révèlent une accumulation de sédiments stratifiés. Pour que les lacs puissent exister et que le mont Sharp se forme, il faut que les conditions autorisant la présence d'eau liquide à la surface de la planète soient restées constantes plusieurs millions d'années.

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La nature exacte du climat qui a alimenté sur une période les lacs martiens il y a plusieurs milliards d'années est encore mal définie. Les scientifiques attendent les nouvelles observations des couches sédimentaires du mont Sharp que le robot Curiosity est en train d'effectuer, des forages sont notamment en cours.

Source : sciencesetavenir.fr

mardi, 01 juillet 2014

De l'eau à 500 km sous la surface de la Terre

De colossales quantités d’eau sont-elles présentes à 500 km sous la surface de la Terre ? L’analyse d'un, diamant, découvert au Brésil en 2009, a révélé qu’il contenait un minéral formé dans cette zone de transition, constitué de 1% d’eau.

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Selon le géochimiste canadien Graham Pearson de l'Université de l’Alberta à Edmonton au Canada et son équipe, qui ont étudié ce diamant au cours de ces dernières années, la quantité d’eau présente dans la zone de transition pourrait être plus importante que l’eau de tous les océans actuels réunis. Si ces quantités d’eau existent dans la zone de transition, elles sont intégrées à l’intérieur des minéraux. En analysant par diffraction aux rayons X la nature d’un fragment de minéral inclus dans ce diamant, Graham Pearson et ses collègues découvrent qu’il s’agit d’un fragment de ringwoodite, un minéral dont l’existence était prédite depuis longtemps par les scientifiques, mais qui n’avait pas réellement été mise en évidence concrètement jusqu’ici. La ringwoodite est une forme d’olivine, un minéral qui abonde dans le manteau supérieur terrestre, mais qui s’est constituée dans des conditions de pression très supérieures à celles qui président habituellement à sa formation. Les scientifiques ont découvert qu’il contenait 1% d’eau. Ils pensent que la ringwoodite est très répandue dans la zone de transition et cela suggère que cette région du manteau terrestre regorge d’eau.

Source : science-et-vie.com

lundi, 14 avril 2014

38000 événements sismiques

Le Bureau central sismologique français (BCSF) a mis à la disposition du public le 12 mars 2014 sur son site franceseisme.fr le "Catalogue de la sismicité instrumentale de l'hexagone 1962-2009", ainsi que la carte correspondante. Copropriété du CNRS et du CEA, ce catalogue apporte une précision inégalée dans la localisation et la magnitude de plus de 38000 événements sismiques d'origine tectonique sur le territoire métropolitain et la zone maritime française pour la période 1962-2009. Fruit du projet SI-Hex, associant sept laboratoires CNRS-Université et le Laboratoire de détection et de géophysique du CEA de 2010 à 2013, il devient de fait la référence pour l'étude de l'aléa et du risque sismiques en France.

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Le catalogue "BCSF-LDG" couvre le territoire métropolitain et la zone économique exclusive en mer (ZEE) élargis d’une bande de 20 km pour tenir compte des plus grandes incertitudes de localisation des épicentres. Pour la première fois, la magnitude de moment "Mw" a été calculée pour l’ensemble des données. Cette magnitude permet notamment d'estimer de façon plus précise que les autres échelles de magnitude l'énergie libérée sous forme d'ondes sismiques.

jeudi, 06 mars 2014

Le littoral aquitain touché par les fortes houles

Le littoral aquitain a été le plus touché par les fortes houles de l’hiver. Essentiellement constitué de plages et de dunes sableuses, 238 km sur 270, il est particulièrement vulnérable au phénomène de l’érosion côtière comme au risque de submersion. Selon le chef de projet littoral au Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM, la côte sableuse recule en moyenne d’un à trois mètres par an, avec des pointes de six à dix mètres. Mais, depuis le début de l’hiver, on a mesuré une érosion sur la côte aquitaine de cinq mètres, avec localement des reculs de vingt mètres. Les plages se sont abaissées, avec des différences d’altitude de deux mètres entre les relevés de 2013 et ceux de janvier 2014. L’impact de ces tempêtes a été supérieur à celui de la tempête Xynthia en février 2010.

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L’érosion marine du littoral est un phénomène naturel : les plages sont rabotées en hiver lorsque les vagues montent à l’assaut des dunes. Au printemps et en été, elles ont tendance à «engraisser» avec le retour progressif du sable ou des galets. La différence entre ablation et gain mesure le recul du trait de côte. Le premier des facteurs qui contribuent à l’érosion est le réchauffement climatique de la planète, en cours depuis la dernière glaciation, entre 80 000 et 10 000 ans avant aujourd’hui. La dilatation thermique des océans engendre une élévation de leur niveau qui est aujourd’hui accentuée par la fonte des glaces polaires et continentales. L’érosion est aussi accentuée par la pénurie des sédiments charriés dans la mer par les fleuves. Un déficit provoqué par l’extraction des granulats marins et de galets sur les plages, et par la construction de barrages sur les fleuves qui retiennent les alluvions en amont.

Source : liberation.fr

mercredi, 12 février 2014

Sur les épaules de Darwin

Selon Jean Claude Ameisen, Darwin est le Newton des sciences du vivant, son influence a été colossale, d'où l'altitude de ses épaules qui permet de voir plus loin. Darwin a pulvérisé le vieux mythe d'une nature vivante immuable depuis la création, alors que cette nature n'avait jamais cessé de se métamorphoser sur des périodes très longues.

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L'idée du changement perpétuel, devenue grâce à Darwin un mode de pensée universel, s'est imposé peu à peu à de nombreuses autres sciences, depuis la linguistique jusqu'à l'économie, en passant par la géologie et la cosmologie. Grâce à Darwin,on sait que nous sommes des cousins très éloignés des arbres et des cousins très proches des bonobos. Désormais qu'on sait qu'on est aussi des cousins vraiment très lointains des étoiles dans lesquelles, il y a des milliards d'années, ont été synthétisés les éléments chimiques qui nous constituent.

Source : NouvelObs 02228

mardi, 21 janvier 2014

La chaleur de la Terre provient de la radioactivité

L'essentiel de la chaleur dégagée par la Terre provient de la radioactivité. C'est l'énergie nucléaire produite par la désintégration de l'uranium, du thorium et du potassium. Ce flux géothermique est si faible à la surface du globe qu'il ne peut être directement capté. En fait, on exploite la chaleur accumulée, stockée dans certaines parties du sous-sol via des nappes d'eau. Cette eau est alors captée au moyen de forages. Les caractéristiques du fluide géothermique extrait, température et composition, dépendent de celles de la formation géologique. Il en résulte une multiplicité de techniques et de modes de valorisation. C'est pourquoi on distingue plusieurs types de géothermie et de filières en fonction des technologies utilisées et de leurs applications.

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Les ressources géothermales dites de "basse énergie" se caractérisent par une température comprise entre 30 et 150 °C. Elles se rencontrent normalement à une profondeur moyenne de 1 000 à 2 500 m dans des formations rocheuses et perméables remplies d'eau, situées principalement dans des bassins sédimentaires de très grandes dimensions. C'est le cas de l'aquifère du "Dogger" présent à 1 700 m sous le bassin parisien, qui présente une température variant entre 60 et 85°C. D'autres nappes sont situées à moins de 100 mètres de profondeur mais leur température n'excède alors guère 30°C. Dans ce cas, l'eau chaude peut être envoyée directement dans les radiateurs lorsqu'elle est suffisamment pure et à des conditions de températures adéquates, sinon on utilise des pompes à chaleur géothermales (PACG). On distingue également : la géothermie sur nappe, avec deux forages sur une nappe phréatique à 8-10 m de profondeur ou le système rateau : des câbles sont enterrés horizontalement à faible profondeur (0,6 à 1,2 m) pour capter le rayonnement solaire qui chauffe le sol. On estime la surface nécessaire de 1,5 à 2 fois la surface habitable pour chauffer sa maison individuelle, ce qui implique donc un grand terrain. Enfin, les coûts de fonctionnement sont extrêmement bas : de 0,3 à 0,6 centimes d'euros le kw par heure.


Source : notre-planete.info

jeudi, 27 juin 2013

L'eau piégée sous terre depuis 1,5 milliard d'années

A 2,4km de profondeur, dans la mine de cuivre de Timmins dans l'Ontario au Canada, des chercheurs britanniques et canadiens se sont penchés sur une réserve d'eau restée totalement isolée du monde extérieur depuis le Précambrien et découverte par des mineurs. Cette eau s'écoule très lentement, avec un débit de 2 litres par minute, dans un trou de forage.


Selon les premières analyses, cette eau est riche en gaz dissous, comme l'hydrogène et le méthane ainsi qu'en isotopes stables de gaz rares (Xénon, Krypton, Hélium, Argon, Néon). Ce qui permet aux chercheurs d'estimer l'âge de cette eau piégée sous terre à au moins 1,5 milliard d'années. Mais d'autres indices laissent penser qu'elle pourrait être vieille de près de 2,7 milliards d'années, un âge proche des roches qui la retiennent prisonnière. Ce qui suscite l'intérêt des chercheurs c'est la présence de ces gaz et isotopes qui ont le potentiel pour fournir l'énergie nécessaire à la vie pour des micro-organismes tenus à l'écart du Soleil durant des milliards d'années. C'est en partie le cas dans les sources d'eau chaude situées au fond des océans qui sont riches en vie microscopique.


Ainsi, si des bactéries sont découvertes dans l'eau de la mine de Timmins, leur étude pourrait éclairer les scientifiques sur leur évolution phylogénétique de leurs descendants jusqu'à notre époque. De plus, cette découverte devrait éclairer les scientifiques sur les limites de la vie et les conditions nécessaires à son maintien. Enfin, cette étude relance les espoirs de trouver de la vie sur d'autres planètes comme Mars où elle aurait pu se développer de manière totalement indépendante des conditions de surface. Les analyses microbiologiques devraient prendre encore un an avant de pouvoir délivrer des conclusions définitives.

Source : notre-planete.info

samedi, 18 mai 2013

Des réacteurs de centrale sur des failles sismiques

À ce jour, au Japon, en raison du durcissement des dispositions faisant suite à l'accident de Fukushima en mars 2011, seulement deux réacteurs sur un parc de 50 sont en service. Les autres étant maintenus à l'arrêt par mesure de précaution et dans l'attente des nouvelles normes de sûreté en phase finale d'élaboration. Celles-ci devraient entrer en application en juillet prochain. En attendant, aucun réacteur ne peut redémarrer sans le feu vert de la nouvelle autorité nucléaire créée en septembre 2012.

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Dans la centrale de Tsuruga sur la côte ouest japonaise, un des réacteurs actuellement stoppé est situé sur une faille sismique active. En effet les experts mandatés par l'Autorité de régulation nucléaire (NRA) ont procédé à des examens sous le site. Et leurs études indiquent que les derniers mouvements de la faille identifiée sont suffisamment proches pour considérer qu'elle est encore active.

Source : sciencesetavenir.nouvelobs.com

samedi, 11 mai 2013

En quoi consiste la fracturation hydraulique

Rappel du point de vue de Séverin Pistre, hydrogéologue à l'université Montpellier II, sur l'exploitation du gaz de schiste, qu'il avait exposé en décembre 2012 devant le parlement européen. Il explique comment cet hydrocarbure, soit liquide, soit gazeux, s'est formé et en quoi consiste la fracturation hydraulique. L'hydrogéologue émet des doutes sur cette méthode et fait part de ses craintes quant à l'avenir des générations futures.

lundi, 18 mars 2013

Une collision souterraine dans le pacifique

Des chercheurs de l'Université d'Utah aux Etats-Unis ont détecté des comportements anormaux dans les ondes sismiques qui frappent régulièrement le cœur de la Terre. Selon le sismologue Michael Thorne, ce qui a pu être détecté est le début de l'un de ces évènements éruptifs qui, si jamais il survenait, pourrait engendrer une destruction massive sur Terre. Des piles de roches d'environ 2900 km de diamètre, formeraient par leur collision un bloc colossal de 5800 km de diamètre, au-dessus du noyau de la Terre de l'Australie à l'Amérique du Sud. Ces deux blocs n'auraient pas encore complètement fusionné et il subsisterait une dépression entre les deux située au niveau du point chaud des îles Samoa.

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Cette collision souterraine pourrait bien déclencher deux types d'éruptions volcaniques massives d'ici 100 à 200 millions d'années : des éruptions de supervolcans de type point chaud comme les trois éruptions qui ont eu lieu lors des deux derniers millions d'années dans la région de Yellowstone et qui ont recouvert de cendres l'Amérique du Nord ou de gigantesques éruptions basaltiques avec des écoulements tellement conséquents qu'ils ont formé « de grandes provinces ignées », comme le plateau basaltique de Columbia river en Amérique du Nord (il y a 15 à 17 millions d'années), les célèbres trapps du Deccan en Inde (65 millions d'années) et l'imposant plateau océanique d'Ontong Java (il y a 199 à 125 millions d'années). Ces types d'éruptions colossales ont été à l'origine de la plupart des extinctions massives de la biodiversité.

Source : notre-planete.info

samedi, 01 septembre 2012

Curiosity poursuit son exploration de Mars

Le robot Curiosity lui poursuit sans encombre son exploration de Mars. Après avoir effectué ses premier pas sur la planète rouge, le robot a transmis des images de l'environnement martien. Des clichés en couleur d'une précision encore plus grande et capturés par la Mast Camera du rover. Néanmoins, les équipes ont quelque peu forcé les couleurs pour donner un aperçu du paysage martien comme s'il était soumis aux conditions de luminosité présentes sur Terre. Une amélioration qui permet de mieux analyser les détails des clichés, expliquent les chercheurs.


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Selon Michael Malin, principal investigateur de la Mastcam au Malin Space Science Systems de San Diego, Curiosity va aller dans une région du mont Sharp. Ces couches sont l'ultime objectif avec des champ de dunes sombres à franchir. En face du sable sombre, on voit du sable plus rouge, avec une composition différente suggérée par des couleurs différentes. Les roches au premier plan montrent de la diversité, certaines sont arrondies, d'autres angulaires, avec des histoires différentes. C'est un site géologique très riche à examiner et éventuellement à travers lequel se promener.

mardi, 03 avril 2012

18 à 60 cm pour 2100

Une nouvelle étude, publiée dans la revue Geology, se basant sur des relevés géologiques passés, montre que le niveau des océans devrait considérablement augmenter dans les années à venir. En effet, dans l'histoire géologique de la Terre, le niveau des océans n'est pas stable. Il y a 100 millions d'années, au temps des dinosaures, il était environ 300 m au-dessus du niveau actuel. Et il y a seulement 18 000 ans, lors de la dernière glaciation, il était inférieur d'environ 120 mètres.

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Selon le Groupe Intergouvernemental sur l'Evolution du Climat (GIEC), le réchauffement climatique devrait conduire à une augmentation du niveau moyen des océans de 18 à 60 cm environ pour 2100. Selon une nouvelle recherche effectuée sous la direction du professeur Kenneth Miller de l'université de Rutgers au New Jersey (USA), les estimations affinées et complétées sont bien plus alarmantes pour les siècles à venir.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site notre-planete.info

jeudi, 27 octobre 2011

La pierre de Bordeaux

Une équipe de France 3 Aquitaine a rencontré la géologue Michèle Caro, dans la carrière de Frontenac, la dernière de l'Entre-deux-Mers encore en activité. selon la géologue, cet endroit est le dernier encore en activité dans l'Entre-deux-Mer. On appelle ça la pierre de Bordeaux, mais le véritable nom de cette roche, c'est le calcaire à astéries, que l'on trouve entre la Garonne et la Dordogne. Il y a quelques millions d'années, l'océan recouvrait les terres, ce qui explique la richesse du sous-sol. A partir du XVIe siècle, de nombreuses carrières ont exploité cette pierre si caractéristique, et dont l'histoire est intimement liée à celle de Bordeaux. Aujourd'hui, elles ont presque toutes fermé. On s'en sert encore pour des rénovations, mais la quantité produite est infime. Par contre, tout le Bordeaux historique a été bâti avec cette pierre.

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Une promenade dans les quartiers bordelais, de Nansouty à la Bastide, permet de se rendre compte de l'omniprésence du calcaire à astéries. À partir de la fin du XIXe siècle, on lui a préféré la pierre des Charentes, moins coûteuse à extraire. Cette période marque le déclin des carrières de l'Entre-deux-Mer. Avec l'association Cap-Terre, Michèle Caro participe cependant à l'effort de vulgarisation des sciences telles que la géologie auprès du grand public. Elle a rédigé une publication intitulée « Promenade géologique à Bordeaux », qui permet de retracer l'histoire de la ville à travers l'histoire de ses pierres. L'émission de France 3 Aquitaine sera diffusée en novembre 2011.

Pour en savoir plus, on peut relire l'article publié dans Sud-Ouest

samedi, 28 mai 2011

Comment se rechargent les nappes souterraines ?

Les différents niveaux du sol au sous-sol se comportent comme des réservoirs successifs. Le sol recueille les pluies, le proche sous-sol s'humecte pendant qu'une large part retourne vers l'atmosphère par l'évaporation et par les plantes, c'est ce que l'on appelle l'évapotranspiration. En France, près des 2/3 des pluies repartent ainsi vers l'atmosphère. Si les pluies sont abondantes et suivies, une part enfin s'infiltre définitivement : les nappes sont ainsi alimentées par l'infiltration.

L'infiltration n'est pas continue sur l'année. Une pluie d'automne, sur un sol labouré, va humecter le réservoir superficiel qui va se recharger. Avec de nouvelles pluies, le taux d'humidité va croître jusqu'à ce que la terre contienne, selon sa nature, 50 à 150 l d'eau au mètre carré. C'est la réserve facilement utilisable par les plantes qui se développent au printemps et l'épuisent progressivement, s'il ne pleut pas de nouveau. Une fois que cette réserve facilement utilisable est saturée, l'infiltration vers des réservoirs plus profonds peut avoir lieu. Elle s'opère statistiquement de la fin de l'automne au début du printemps.

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Sous l'effet de la recharge, le niveau des nappes commence à monter, avec toutefois un retard. Le décalage entre le début de l'infiltration et la réaction du niveau de la nappe va de quelques jours à plusieurs mois.

Les pluies qui surviennent alors que la végétation est très active, ne profitent pour ainsi dire jamais aux nappes. De même, de très violentes pluies de fin d'été sur sol très sec n'ont pas le temps de ré humidifier le sol et de s'infiltrer.

Pour en savoir plus, on peut se connecter sur le site brgm.fr

mercredi, 20 avril 2011

Sismos pour un centre de ressources sismiques

edusismo.org, un site pour mettre en œuvre le projet éducatif « SISMOS à l’ECOLE » à l’échelle nationale et internationale. Le principe global de ce projet est de mettre en réseau des établissements scolaires équipés de sismomètres.

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Des jeunes de 13 à 18 ans sont chargés d'installer, dans leur établissement, un capteur sismique. Les signaux dus à l'activité sismique alimentent une base de données en ligne, véritable centre de ressources sismiques, et point de départ d'activités scientifiques utilisant les nouvelles technologies de l'information et de la communication.

mardi, 19 avril 2011

Chaque point sur la carte est un séisme

On peut consulter sur le site franceseisme.fr les alertes sismiques de ces 12 derniers mois en France.

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Chaque point sur la carte est un séisme. Sur le site, en survolant un point avec la souris, un résumé des informations du séisme apparaît.

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On peut participer à la collecte des informations sur la zone touchée par un séisme, en renseignant les enquêtes macrosismiques.
L'enquête macrosismique consiste à traduire en termes "concrets" ou qualitatifs, les dommages occasionnés et la perception de l'événement de façon à établir une intensité ressentie.
Même sans dommage, un séisme est généralement perceptible par tous. Les dégâts peuvent aller de la simple fissure à la destruction totale d'un bâtiment. Le séisme est généralement descriptible à partir de l'agitation des animaux, du tremblement des objets suspendus, des liquides dans les récipients, des bruits émis lors du passage des ondes.

dimanche, 27 mars 2011

Le réveil des volcans du Japon

Le tremblement de terre de magnitude 9 du 11 mars peut-il engendrer le réveil des volcans situés plus à l'est ? Une étude préliminaire de l'Institut de Physique du Globe de Paris (IPGP) montre que ce séisme exceptionnel a modifié les contraintes tectoniques de la région et que le risque d'éruptions sur l'archipel japonais doit être pris en compte.

Deux jours après le tremblement de terre du 11 mars, le volcan Shinmoedake, situé sur l'île de Kyushu dans le sud du Japon, est entré en éruption. Cependant, ce volcan est relativement actif (sa dernière éruption datait seulement du 26 janvier 2011), situé à environ 1500 km de l'épicentre du séisme et les changements de pression ont été très faibles. Les causes de l'éruption seraient donc plus dynamiques que liées aux modifications des contraintes.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site notre-planete.info