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jeudi, 06 mars 2014

Le littoral aquitain touché par les fortes houles

Le littoral aquitain a été le plus touché par les fortes houles de l’hiver. Essentiellement constitué de plages et de dunes sableuses, 238 km sur 270, il est particulièrement vulnérable au phénomène de l’érosion côtière comme au risque de submersion. Selon le chef de projet littoral au Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM, la côte sableuse recule en moyenne d’un à trois mètres par an, avec des pointes de six à dix mètres. Mais, depuis le début de l’hiver, on a mesuré une érosion sur la côte aquitaine de cinq mètres, avec localement des reculs de vingt mètres. Les plages se sont abaissées, avec des différences d’altitude de deux mètres entre les relevés de 2013 et ceux de janvier 2014. L’impact de ces tempêtes a été supérieur à celui de la tempête Xynthia en février 2010.

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L’érosion marine du littoral est un phénomène naturel : les plages sont rabotées en hiver lorsque les vagues montent à l’assaut des dunes. Au printemps et en été, elles ont tendance à «engraisser» avec le retour progressif du sable ou des galets. La différence entre ablation et gain mesure le recul du trait de côte. Le premier des facteurs qui contribuent à l’érosion est le réchauffement climatique de la planète, en cours depuis la dernière glaciation, entre 80 000 et 10 000 ans avant aujourd’hui. La dilatation thermique des océans engendre une élévation de leur niveau qui est aujourd’hui accentuée par la fonte des glaces polaires et continentales. L’érosion est aussi accentuée par la pénurie des sédiments charriés dans la mer par les fleuves. Un déficit provoqué par l’extraction des granulats marins et de galets sur les plages, et par la construction de barrages sur les fleuves qui retiennent les alluvions en amont.

Source : liberation.fr

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