jeudi, 06 mars 2014
Le littoral aquitain touché par les fortes houles
L’érosion marine du littoral est un phénomène naturel : les plages sont rabotées en hiver lorsque les vagues montent à l’assaut des dunes. Au printemps et en été, elles ont tendance à «engraisser» avec le retour progressif du sable ou des galets. La différence entre ablation et gain mesure le recul du trait de côte. Le premier des facteurs qui contribuent à l’érosion est le réchauffement climatique de la planète, en cours depuis la dernière glaciation, entre 80 000 et 10 000 ans avant aujourd’hui. La dilatation thermique des océans engendre une élévation de leur niveau qui est aujourd’hui accentuée par la fonte des glaces polaires et continentales. L’érosion est aussi accentuée par la pénurie des sédiments charriés dans la mer par les fleuves. Un déficit provoqué par l’extraction des granulats marins et de galets sur les plages, et par la construction de barrages sur les fleuves qui retiennent les alluvions en amont.
Source : liberation.fr
05:33 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : aquitaine, érosion, marées, environnement, gironde, inondation, plage, géologie, changements climatiques
samedi, 08 février 2014
New York sous l'eau
La situation la plus délicate concerne des villes comme Shanghai, Osaka, Manille, Tokyo car le niveau de la mer pourrait monter de 4,3m alors que le sol ne cesse de s'affaisser à cause de l'urbanisation. La moitié de la conurbation de Shangaï sera exposée au risque inondation en cas de forte tempête. Une réalité qui touchera également le delta de la Rivière Rouge au Vietnam et le delta du Mississippi aux Etats-Unis. Avec un mètre d'augmentation du niveau de la mer, la ville de New York sera exposée à de graves inondations tous les 3 à 20 ans, au lieu d'une fois par siècle.
Source : notre-planete.info
05:50 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : new york, inondation, changements climatiques, océan, co2, gaz à effets de serre, giec, climat
lundi, 07 décembre 2009
A la rencontre des premiers réfugiés climatiques
D'ici à 2050, selon l’ONU, ils seront 150 millions, chassés de chez eux par le réchauffement climatique. Parce que leurs terres auront été inondées et seront devenues inhabitables et/ou inexploitables. Parce que ces terres auront purement et simplement disparu, recouvertes par l’océan. Ou encore, à l’inverse, parce que l’eau s’en sera retirée, condamnant les sols à l’aridité totale.
A l’heure où l’on parle de « réfugiés » climatiques, terme optimiste qui laisse entendre que ces populations pourraient trouver un accueil décent sous d’autres cieux, n’est-il pas plus conforme à la réalité prévisible de parler d’ « exilés », partis sous la contrainte des éléments, et qui risquent – tout en perdant leur identité - de n’être les bienvenus nulle part ?
Pour mieux comprendre les conséquences envisageables du réchauffement climatique, on peut lire le livre du Collectif Argos, Jean Jouzel, Donatien Garnier Réfugiés climatique Infolio - 2007
Pendant quatre ans, le collectif Argos est allé à la rencontre des premiers "réfugiés climatiques". De l'Alaska où se pose le problème du dégel des sols arctiques, aux îles Tuvalu, Maldives et Halligen pour illustrer la montée du niveau des océans, en passant par le Tchad et la Chine gagnés par la désertification, le Bangladesh qui subit l'inondation des deltas, le Népal victime de la fonte des glaciers, enfin les Etats-Unis où les cyclones sont de plus en plus violents. Soit, au terme de ce périple : neuf escales afin d'éveiller les consciences sur l'ampleur prévisible des mouvements de population et la perte d'une pluralité ethnique et culturelle.
Pour en savoir plus on peut consulter la bibliographie mise en ligne après l'émission "Tout un Monde" diffusée sur France Culture ce dimanche 6 décembre 2009.
06:05 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : copenhague, réchauffement climatique, monde, planète, réfugiés, environnement, inondation
dimanche, 24 août 2008
Le sol s'appauvrit
Le sol est vivant mais il s'appauvrit, interview de Claude Bourguignon qui déjà en 1986, alertait l'opinion sur les conséquences écologiques prévisibles.
Vidéo extraite du film " Alerte à Babylone " de Jean Druon au éditions Voir et Agir : http://www.voiretagir.com/
08:16 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : écologie, biologie, inondation, environnement, agriculture