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mardi, 09 juin 2015

Tour de France alternatif

Dix cyclistes se sont lancés depuis Bayonne dans un tour de France alternatif à destination de Paris, en passant par Toulouse, Marseille, Lyon, Strasbourg, Lille, Lorient et Bordeaux, prévu pour durer plus de trois mois.

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Ce défi s’inscrit dans le «Tour Alternatiba», un mouvement visant à sensibiliser sur l’urgence à trouver des solutions au dérèglement climatique, en promouvant notamment les modes de déplacement doux et l’économie sociale et solidaire. l'objectif : peser sur la COP21, la conférence sur le climat organisée à Paris mi-décembre. 5000 kilomètres, 40 cyclistes au total pour se relayer en selle durant de 187 étapes, de 30 à 40 kilomètres chacune. Arrivée prévue dans la capitale le 26 septembre, le vélo symbolisant à la fois la transition écologique, l’effort collectif et la solidarité.

jeudi, 21 mai 2015

En l'an 2100

En l'an 2100, avec une 8,5 watts supplémentaires par mètres carrés, la température augmentera de 2,8° en hiver et 4,1° en été. La fonte des glaces s'accompagnera d'une hausse des océans de 60 à 80 cm sachant que le niveau a déjà augmenté de 20cm en un siècle. La côte sableuse d'Aquitaine sera grignotée par les tempêtes successives. Les étés trop chauds et les périodes de sécheresse feront disparaître le Bordeaux, remplacé par d'autres cépages permettant de vendanger 30 ou 40 jours plus tôt. Le chêne vert qui ne poussait qu'en Méditerranée avance déjà chaque année de 100m vers le nord, le pin parasol, l'olivier et le cyprès remonteront au nord de la Loire.

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Les oiseaux migrateurs se sédentariseront. Des milliers de cigognes blanches contre une dizaine en 1980, resteront en Alsace. Les périodes de reproduction seront plus longues ce qui entraînera une forte augmentation de leur démographie. Le moustique-tigre s'installera en métropole. Certains animaux ne pourront pas s'adapter à une évolution aussi rapide. Les chevreuils continuent à faire naître leurs petits 15 jours trop tôt par rapport à la pousse des bourgeons, le mérou grandira trop vite, le saumon de l'Atlantique trouvera des rivières à sec...

Source : le Nouvel Obs 2636

jeudi, 07 mai 2015

Le gulf Stream s'essouffle, s'arrêtera-t-il ?

La circulation méridienne de retournement (CMT), également appelée « circulation thermohaline », est l'un des principaux systèmes de circulation de la chaleur terrestre : il distribue l'eau chaude des océans vers le nord et l'eau froide vers le sud, c'est aussi ce qu'on appelle la dérive nord-atlantique et par extension, le Gulf Stream. Elle est, en partie, à l'origine du climat tempéré que l'on connait dans l'ouest de l'Europe du nord. Or, des scientifiques viennent de confirmer que cette circulation s'essouffle bien. Des observations multiples et concordantes montrent que depuis les dernières décennies, ce système de courants s'affaiblit comme jamais au cours du siècle voire même du millénaire passé. En cause : la fonte graduelle, et qui s'accélère, de la calotte glacière du Groenland, engendrée par le réchauffement climatique. C'est un facteur clé pouvant contribuer au ralentissement de cette circulation méridienne de retournement. S'il s'affaiblissait encore, les écosystèmes marins seraient impactés tout comme le niveau de la mer et les systèmes climatiques d'Amérique et d'Europe.

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Si la circulation s'affaiblit trop, elle peut même complétement s'arrêter, or la dérive nord-atlantique est considéré comme un élément possible du basculement du système terrestre. Cela se traduirait par un changement relativement rapide et difficile à enrayer. Les derniers rapports du Intergovernmental Panel on climate Change (IPCC) estiment qu'il y a une chance sur dix pour que cela se produise déjà au cours de ce siècle.


Source : notre-planete.info

lundi, 13 avril 2015

Le débat sur les gaz de schiste refait surface

Un rapport de 2012 vante une technique d’exploitation alternative à la très polluante fracturation hydraulique, interdite en France par la loi de 2011. Et promet la création de 120 000 à 225 000 emplois sur trente ans, ainsi qu’une relance de la croissance. Le gouvernement a estimé que le rapport «n’apporte pas de solution», pourquoi resurgit-il aujourd’hui, tente-t-on d’habituer le public à l’idée qu’il existerait des alternatives à la fracturation hydraulique ?

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Cette nouvelle technique utilise de l’heptafluoropropane ou NFP (non flammable propane), un liquide employé comme propulseur dans des inhalateurs contre l’asthme ou dans les extincteurs. Il est notamment produit par le chimiste franco-belge Solvay. Mais cette technique n’a jamais été testée pour fracturer la roche en conditions réelles. De toute façon, pour limiter l'augmentation de température à +2C° par rapport à l’ère pré-industrielle, il faudra laisser dans le sol une grande partie des réserves en combustibles fossiles. Plus précisément, un tiers de nos réserves de pétrole, la moitié de nos réserves de gaz et plus de 80% de nos réserves de charbon devront rester sous terre pour atteindre cet objectif, selon une étude britannique publiée le 7 janvier dans la revue Nature.

Source : l'aticle de Coralie SCHAUB publié sur liberation.fr

lundi, 12 janvier 2015

La disparition de la civilisation Maya

En analysant les sédiments situés dans le Grand Trou Bleu, un gouffre sous-marin situé au large de la monarchie du Belize (Amérique centrale), des chercheurs ont vraisemblablement réussi à confirmer la théorie qui prévalait jusqu'ici pour expliquer la disparition de la civilisation Maya, laquelle avance que des vagues de sècheresse sont à l'origine de la disparition de cette ancienne civilisation.

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Lorsque de fortes pluies s'abattent dans la région, les roches volcaniques sont pour ainsi dire « laver » du titane qu'elles contiennent, lequel se déverse alors dans le Grand Trou Bleu. En analysant la composition chimique des sédiments situés à l'intérieur de ce gouffre sous-marin, les géologues se sont aperçus que les pluies avaient été particulièrement peu importantes entre l'an 800 et 1100 de notre ère. Ce qui renforce donc considérablement l'hypothèse selon laquelle la sécheresse serait à l'origine du déclin des Mayas. Ces périodes de sécheresse auraient en effet entraîné d'importantes famines, provoquant la disparition de cette civilisation.

Source : journaldelascience.fr

mardi, 16 décembre 2014

Arrêtons de faire l'autruche

"Arrêtons de faire l'autruche". Quelques 400 Australiens se sont enfoui la tête dans le sable à la mi-novembre, à Sydney, pour alerter le G20 sur les questions climatiques et railler le Premier ministre australien, célèbre climato-sceptique. Il est critiqué pour avoir aboli une "taxe carbone" qui s'appliquait aux entreprises les plus polluantes. Il a également refusé de mettre le climat au sommaire du G20, dont l'Australie avait été l'hôtesse.

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Source : lexpress.fr

mardi, 02 décembre 2014

Laisser les réserves fossiles dans le sol

190 délégations du monde entier se réunissent à Lima au Pérou pour 2 semaines afin de poser les jalons d'un accord multilatéral et engager l'ensemble de la communauté internationale à lutter contre le réchauffement climatique lors de la Conférence de Paris, en décembre 2015. Il y a urgence à agir à une échelle beaucoup plus ambitieuse car les émissions de gaz à effet de serre ne cessent de croître (+2,2% par an). À ce rythme, la planète se dirige vers une hausse des températures d'environ 4°C d'ici la fin du siècle par rapport à l'ère pré-industrielle.

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Ce sont près de deux tiers des réserves fossiles connues qu'il faudrait laisser dans le sol, selon l'Agence internationale de l'énergie (AIE), une perspective à laquelle sont réticents les pays producteurs et les multinationales du secteur. Pour remplacer pétrole, charbon et gaz, il faudrait investir massivement à l'échelle mondiale dans les énergies non émettrices de CO2. D'après le Giec, les investissements dans ces énergies doivent tripler, voire quadrupler entre 2010 et 2050. Il faut également poursuivre les progrès déjà réalisés en matière d'efficacité énergétique des bâtiments, des transports et des processus industriels, et stopper la déforestation.

Source : sciencesetavenir.fr

dimanche, 16 novembre 2014

Préparer la COP 21

Préparer la Conférence mondiale Paris Climat 2015 :
Les Nations Unies organisent chaque année une « conférence des parties » sur les questions climatiques. La plus connue est celle de Kyoto (1997), nom du protocole signé par de nombreux pays sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Les conférences les plus récentes furent celles de Copenhague, Doha et Varsovie en décembre 2013. Des représentants des Etats du monde entier y viennent pour négocier un accord. Sont aussi présents des représentants non étatiques, que l’on appelle la société civile : ONG, entreprises, villes et pouvoirs locaux, citoyens engagés.

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La France a été choisie pour organiser la Conférence qui se tiendra en décembre 2015, dite « COP21 ». Elle accueillera près de 50 000 acteurs et délégués internationaux. Ce sera une échéance importante car en 2015 devront être pris les engagements pour 2020 lorsque le protocole de Kyoto ne sera plus opérant. Au-delà de la négociation multilatérale à mener et réussir entre 194 pays, cette grande conférence Paris Climat 2015 sera une exceptionnelle opportunité de mettre en valeur toutes les solutions et initiatives mises en œuvre sur l’énergie, la mobilité, le bâtiment… en France et ailleurs, par les entreprises, comme par les institutions, les collectivités territoriales, les divers organismes et centres de recherche et d’innovation.

vendredi, 14 novembre 2014

Un accord historique

Avant hier, le 12 novembre, en marge du sommet de coopération économique de l'Asie-Pacifique, ont annoncé qu'ils se fixaient des objectifs respectifs dans le but de limiter leurs émissions de gaz à effet de serre. A plus d'un an de la conférence de Paris sur le climat (COP 21), les Etats-Unis s'engagent à réduire leurs émissions de 26 à 28% en 2025 par rapport au niveau de 2005. La Chine entend atteindre le pic de ses émissions "autour de 2030" et augmenter la part des combustibles non fossiles à 20% de la consommation d'énergie primaire d'ici 2030.

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Les présidents américains et chinois ont réaffirmé "l'importance de renforcer la coopération bilatérale sur le changement climatique et leur volonté de travailler ensemble, et avec d'autres pays, pour adopter un protocole, un autre instrument juridique ou une solution concertée ayant force de loi" lors du sommet de Paris. Les deux puissances représentent près de 45% des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Un accord historique à quatorze mois de la COP 21. A la différence du sommet de Copenhague où les engagements étaient intervenus en dernière minute, à quatorze mois du sommet de Paris, trois acteurs majeurs des négociations jouent cartes sur table". les Etats Unis, la Chine et l'Union européenne qui s'est engagée fin octobre sur des objectifs climatiques à horizon 2030.

Source : actu-environnement.com

jeudi, 19 juin 2014

Plan de réduction des émissions de CO2

Les Etats-Unis ont proposé début juin, la mise en place d'un plan de réduction des émissions de CO2 des centrales électriques existantes à travers le pays avec un objectif de baisse de 30% des émissions d’ici à 2030 par rapport à 2005. Ce plan d’action sur le climat va créer une économie fondée sur une énergie propre. L’idée est d’instaurer un plafond d’émissions de carbone au niveau national et de laisser chacun des 50 Etats américains décider comment atteindre ces objectifs, via le recours aux énergies renouvelables, et au besoin en instaurant un marché du carbone où s’échangent des « permis de polluer » accordés par l’Etat.

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Selon le laboratoire américain des énergies renouvelables, il serait possible, d'ici à 2050, de déployer 80 % d'électricité d'origine renouvelable, dont 50 % d'énergies intermittentes, sans déstabiliser l'équilibre offre-demande. Ce plan risque toutefois de se heurter à l’hostilité des autorités locales contrôlées par les républicains. Mais, sur le plan international, il peut stimuler les négociations internationales, avant le grand sommet pour le climat prévu en France en 2015 qui s'annonce comme le rendez-vous politique majeur de l'année à venir.

Source : maplanete.blogs.sudouest.fr

vendredi, 06 juin 2014

Année internationale des petits Etats insulaires

« Au sein d’une communauté internationale se basant sur l’État de droit, ainsi que sur les valeurs universelles d’égalité, des droits de l’homme et de dignité, il est certainement injuste pour de petites communautés vulnérables de souffrir des actions d’autres pays riches en ressources et plus puissants, actions sur lesquelles ils n’ont aucun contrôle et peu ou pas de protection. » Maumoon Abdul Gayroom, ancien président de la République des Maldives.

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Dans sa résolution A/RES/67/206 du 21 décembre 2012, l’Organisation des Nations unies (ONU) a proclamé 2014 « Année internationale des petits Etats insulaires en développement (PEID) ». Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) est l’un de ceux qui ont démontré scientifiquement la vulnérabilité des PEID aux effets des changements climatiques (1). Les spécialistes des migrations estiment par ailleurs que l’environnement et le climat sont parmi les facteurs déterminants de déplacements massifs de populations dans le monde.

Source : monde-diplomatique.fr

vendredi, 14 mars 2014

Retour du soleil et ... de la pollution

Avec le retour de soleil et du beau temps, retour aussi cette semaine de la pollution de l'air. L’Ile-de-France traverse une période de chaleur et d’ensoleillement qui favorise un taux élevé de particules fines dans l’air. Cet épisode de pollution dépasse le seuil d’information. En Aquitaine, l'air a été médiocre ce week-end dernier dans plusieurs zones de la région Aquitaine dont Bordeaux. La situation, moins grave qu'en Ile-de-France, ne doit pas faire oublier que les grandes zones urbaines de la région dépassent elles aussi régulièrement les seuils de pollution autorisés par l'Europe.

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France info a annoncé en début de semaine que trois associations écologiques, Ecologie sans frontière, Respire et le Rassemblement pour la Planète ont décidé de déposer plainte contre X au pénal, pour mise en danger d'autrui. Une telle mobilisation judiciaire d'associations écologistes pour que les magistrats se penchent sur les responsables du scandale sanitaire qu'elles dénoncent, est une première en France.

Source : maplanete.blogs.sudouest.fr

dimanche, 09 mars 2014

Snowtime

Les flocons de neige sont l'une des belles créations de la nature. Vyacheslav Ivanov, vidéaste russe, a filmé en temps réel la formation d'un flocon de neige et a utilisé les images pour réaliser une vidéo time-lapse intitulée "Snowtime". Une particule de glace peu à peu forme des branches et des ramifications jusqu'à créer un flocon complet. Aperçu poétique d'un phénomène remarquable.

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Cliquer sur ce flocon pour voir la vidéo


Les flocons de neige sont des agrégats de milliers de cristaux de glace microscopiques exposés à des températures glaciales. Ils ont une structure de base hexagonale commune, liée aux molécules d'eau qui constituent les cristaux. Du fait des atomes d'hydrogène et d'oxygène qui les composent, ces molécules interagissent entre elles en formant naturellement cette structure hexagonale. Mais ils peuvent présenter une variété de formes et de taille, en fonction de deux conditions, le taux de vapeur d'eau et la température.
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Source: maxisciences.com

mercredi, 26 février 2014

Les éoliennes brassent l'atmosphère

Alors que plusieurs études récentes avaient révélé que la circulation atmosphérique pouvait être modifiée par les éoliennes, tout comme les températures et les précipitations, les conséquences d'un déploiement massif d'installations de production d'énergie éolienne (souvent appelées fermes éoliennes) viennent d'être estimées. En Europe, cette question est particulièrement importante car conformément aux engagements des pays européens, la production d'énergie éolienne devrait doubler entre 2012 et 2020.

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Des chercheurs du CNRS, du CEA et de l'UVSQ, en collaboration avec l'INERIS et l'ENEA, l'agence italienne pour les nouvelles technologies, l'énergie et le développement durable ont réalisé des scénarios idéalisés de déploiement de fermes éoliennes géantes. À proximité des fermes éoliennes, on enregistre une augmentation significative des températures, en particulier la nuit. En effet, à ce moment-là, les éoliennes brassent davantage l'atmosphère que pendant la journée, ce qui réchauffe l'air et limite donc le refroidissement nocturne près du sol. Dans cette étude, les scientifiques ont comparé des simulations climatiques réalisées sans et avec l'effet des éoliennes, selon une hypothèse réaliste de déploiement de ce type de production en 2020 sur l'ensemble du continent européen. Conclusion de cette étude : les différences introduites par les éoliennes restent très faibles par rapport à la variabilité naturelle du climat, cette différence atteint au maximum 0,3°C en température et on observe une baisse de quelques pourcents des cumuls de précipitations saisonnières, uniquement significatives en hiver).

Source : notre-planete.info

Off-shore en France : consoglobe.com

lundi, 10 février 2014

2013 année très pluvieuse

En 2013, l’hydroélectricité a été un outil majeur pour répondre à la consommation électrique française et assurer la stabilité du réseau. Grâce à une année très pluvieuse, les édifices hydrauliques ont accru leur production de 18,7 % par rapport à 2012 pour atteindre 75,7 TWh, sur les 550,9 TWh produits en 2013 (dont 403,7 TWh nucléaires). L’hydroélectricité compte pour 13,8 % du mix électrique français (73,3% pour le nucléaire), et représente trois quarts de la production d’électricité d’origine renouvelable de la France.

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L'année 2014 sera-t-elle aussi favorable ? Si on fait le bilan de ce premier mois de janvier, on peut-être optimiste, façon de parler.

Source : usinenouvelle.com

samedi, 08 février 2014

New York sous l'eau

Les chercheurs de l'université de Rutgers aux Etats Unis ont conduit une enquête associant 90 experts internationaux dans 18 pays sur les conséquences du réchauffement climatique et la hausse des niveaux des océans. Les résultats de cette enquête révèlent que la plupart des experts sont plus pessimistes que le GIEC dont les projections sont de 28 à 98 centimètres d'augmentation du niveau de la mer d'ici à l'an 2100. Deux tiers des experts ont proposé des résultats plus hauts que les plus hautes estimations du GIEC, confirmant ainsi que l'organisation internationale a tendance à être plutôt modéré dans ses évaluations. A l'horizon de 2100, le pronostic est une hausse située entre 1,5m et 2m si les émissions de CO2 ne diminuent pas.

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La situation la plus délicate concerne des villes comme Shanghai, Osaka, Manille, Tokyo car le niveau de la mer pourrait monter de 4,3m alors que le sol ne cesse de s'affaisser à cause de l'urbanisation. La moitié de la conurbation de Shangaï sera exposée au risque inondation en cas de forte tempête. Une réalité qui touchera également le delta de la Rivière Rouge au Vietnam et le delta du Mississippi aux Etats-Unis. Avec un mètre d'augmentation du niveau de la mer, la ville de New York sera exposée à de graves inondations tous les 3 à 20 ans, au lieu d'une fois par siècle.


Source : notre-planete.info

mercredi, 08 janvier 2014

L'incertitude n'est pas l'ignorance

L'atmosphère comme les océans sont des fluides en mouvement, imprévisibles au-delà d'une certaine échéance. Mais les incertitudes climatiques sont aussi étroitement liées aux choix des sociétés, à la manière dont elles vont réagir au changement. Ces incertitudes définissent une échelle de risques qui croît avec le temps et le réchauffement.

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L'incertitude n'est pas l'ignorance. On a appris beaucoup sur le climat en quelques décennies, même si n ous ne savons pas encore prédire avec exactitude ce qu'il va se passer, de la stabilité des grandes forêts au recul du Gulf Stream, dont on ne sait s'il peut se produire brutalement ou de manière progressive.

D'après l'article d'Hervé Le Treut, directeur de l'Institut Pierre-Simon-Laplace publié dans l'Express n°3230

lundi, 30 décembre 2013

2013, l'année des extrêmes

Climat: 2013 a été l'année des extrêmes, selon les chiffres provisoires publiés par l'Organisation météorologique mondiale (OMM), une agence spécialisée de l'ONU, 2013 est en passe de devenir l'une des dix années les plus chaudes depuis le début des relevés modernes, en 1850. Par ailleurs, «le niveau moyen de la mer a atteint un nouveau record en mars 2013», indiquent les experts. Les neuf premiers mois de l'année se situent, à égalité avec 2003, au septième rang des plus chauds à ce jour. La plupart des régions ont connu des températures supérieures à la moyenne, en particulier l'Australie, le nord de l'Amérique du Nord, le nord-est de l'Amérique du Sud, l'Afrique du Nord et une grande partie de l'Eurasie. La période janvier-septembre 2013 a été plus chaude que celle correspondante de 2011 et de 2012, où le phénomène climatique La Niña avait provoqué un refroidissement.

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Le niveau des mers s'est élevé à un rythme moyen de 3,2 millimètres par an, ce qui est proche du rythme d'environ 3 mm/an observé pendant la décennie 2001-2010 et correspond au double de celui enregistré au XXe siècle, qui est de 1,6 mm/an. D'après le Secrétaire général de l'OMM, Michel Jarraud, «le niveau de la mer va continuer de s'élever en raison de la fonte des calottes glaciaires et des glaciers. Plus de 90% de la chaleur supplémentaire issue des gaz à effet de serre est absorbée par les océans, qui vont continuer de se réchauffer et de se dilater pendant des centaines d'années.»

Source : lapresse.ca

jeudi, 31 octobre 2013

SAM, responsable du climat estival de l’Afrique australe

En conditions moyennes, il existe un puissant courant-jet autour de l’Antarctique. Il s’agit d’un vent d’ouest étroitement lié à la présence d’anticyclones subtropicaux, et de dépressions polaires. Durant le printemps austral, l’appauvrissement de la couche d’ozone est à son maximum et aurait pour effet de rapprocher le courant-jet du pôle. Causant le renforcement de la phase positive du Southern Annular Mode (SAM), mode d’oscillation qui caractérise les variations des centres d’action atmosphériques entre les moyennes et les hautes latitudes. Les anticyclones subtropicaux se renforcent aux moyennes latitudes, et les centres dépressionnaires s’activent d’autant plus aux pôles. Ce renforcement du SAM joue un rôle sur le climat estival de l’Afrique australe.

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Chaque année, au démarrage de l’été austral, il se forme juste au-dessus de l’Angola un système dépressionnaire nommé Angola Low. Il est le centre d’action dominant la température estivale de toute la région sud-africaine. La nouvelle étude, parue dans Nature Geoscience et menée par l’équipe du chercheur Desmond Manatsa, suggère que l’intensification du trou de la couche d’ozone estival amplifie ce système dépressionnaire, qui transporte de l’air humide et chaud des basses latitudes vers l’Afrique australe. L’équipe a utilisé des réanalyses pour comparer la variabilité du SAM, de la température et de l’appauvrissement de la couche d’ozone. Ils ont découpé leur étude en deux périodes : les périodes 1970-1993 et 1993-2011. L’année 1993 caractérise l’année du renforcement du trou de l’ozone. Ils ont ainsi trouvé une corrélation (avec 90 % de confiance) entre l’augmentation du trou de l’ozone et du système dépressionnaire Angola Low.


Le trou de l’ozone, à son maximum, s’étend sur 28.5 millions de km2. Il résulte principalement de l’émission des CFC, dont l’utilisation est aujourd’hui interdite. Si l’on en croit les modèles de prévision climatique, ce trou pourrait complètement se dissiper à l’horizon de 2065. En attendant, il est toujours présent, et domine la variabilité saisonnière du climat.

Source : futura-sciences.com

mardi, 24 septembre 2013

Les sciences du climat

Les climatologues du GIEC se réunissent cette semaine à Stockholm autour d'un document de travail de 2014 pages et porte sur les sciences du climat. C’est une revue de toutes les connaissances en matière de climat et de son évolution accumulées depuis le précédent rapport paru en 2007.

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Hausse du niveau des mers, fonte des calottes glaciaires et des glaciers, températures globales des terres et des océans, archives paléo-climatiques font partis des sujets abordés. Les modèles climatiques sont aujourd’hui beaucoup plus sûrs et leurs résultats ont permis d’élaborer quatre scénarios d’évolution du climat pour construire des simulations pour chaque région du monde sur des périodes de dix ans. Le GIEC évalue 9200 études menées dans le monde entier et publiées dans les revues scientifiques. Après le groupe de travail 1 sur les sciences du climat, deux autres rapports sont prévus pour 2014. Le groupe de travail 2 sur la vulnérabilité des activités humaines et leur adaptation au changement climatique rendra son rapport du 25 au 29 mars 2014 à Yokohama au Japon. Le groupe de travail 3 sur les mesures à prendre pour atténuer les impacts du réchauffement climatique rendra son rapport du 7 au 11 avril 2014 à Berlin en Allemagne. Le rapport global de synthèse sera publié fin octobre 2014 à Copenhague au Danemark.

Source : sciencesetavenir.nouvelobs.com