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vendredi, 14 mars 2014

Retour du soleil et ... de la pollution

Avec le retour de soleil et du beau temps, retour aussi cette semaine de la pollution de l'air. L’Ile-de-France traverse une période de chaleur et d’ensoleillement qui favorise un taux élevé de particules fines dans l’air. Cet épisode de pollution dépasse le seuil d’information. En Aquitaine, l'air a été médiocre ce week-end dernier dans plusieurs zones de la région Aquitaine dont Bordeaux. La situation, moins grave qu'en Ile-de-France, ne doit pas faire oublier que les grandes zones urbaines de la région dépassent elles aussi régulièrement les seuils de pollution autorisés par l'Europe.

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France info a annoncé en début de semaine que trois associations écologiques, Ecologie sans frontière, Respire et le Rassemblement pour la Planète ont décidé de déposer plainte contre X au pénal, pour mise en danger d'autrui. Une telle mobilisation judiciaire d'associations écologistes pour que les magistrats se penchent sur les responsables du scandale sanitaire qu'elles dénoncent, est une première en France.

Source : maplanete.blogs.sudouest.fr

mercredi, 08 août 2012

Pollution importante dans les gares souterraines

Les mesures réalisées sur le réseau RATP indiquent des concentrations moyennes en PM10 pour l'année 2010 comprises entre 80 et 200 µg/m3, tandis que les concentrations horaires maximales peuvent dépasser 1000 µg/m3. Sur l'année 2010, la concentration en particules (PM10) dans l'air extérieur de l'agglomération parisienne était d'environ 26 µg/m3 avec des concentrations horaires maximales de 171 µg/m3. Même au niveau des stations de surveillance de la qualité de l'air placées à proximité du trafic routier, la concentration moyenne en PM10 est de 52 µg/m3 avec des maximums de 268 µg/m3, sachant que les valeurs limites à ne pas dépasser en moyenne annuelle sont de 50 µg/m3 et que l'OMS recommande de ne pas dépasser 20 µg/m3 sur l'année.

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Une étude de l'Observatoire Régional de Santé île-de-France précise que « la surveillance des polluants dans les enceintes ferroviaires souterraines ne bénéficie, pour le moment, d'aucun protocole standardisé à l'échelle internationale comme nationale. Ainsi, les méthodes de mesure peuvent varier d'un opérateur à l'autre, de même que les protocoles d'échantillonnage. Ainsi, ces valeurs sont à comparer avec prudence. » Toutefois, la comparaison est inévitable, d'autant plus que le niveau des concentrations, dans un espace confiné, bien que ventilé, reste alarmant. Ainsi, les concentrations moyennes en particules dans les enceintes souterraines des transports en commun dépassent jusqu'à quatre fois les valeurs limites françaises et jusqu'à 10 fois les recommandations de l'OMS.

Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site notre-planete.info

vendredi, 30 mars 2012

Les particules fines sont des polluants atmosphériques

Les particules respirables ou « fines, ultrafines » sont aussi appelées PM, abréviation du terme anglais particulate matter . Les particules fines sont un mélange hétéroclite de particules liquides ou solides qui sont en suspension dans l’air. Elles sont classées en fonction de leur taille : les plus petites sont les plus nocives et dangereuses car elles pénètrent encore plus profond dans le système respiratoire. Elles peuvent même atteindre le système cardiovasculaire.
* PM10 : particule de diamètre inférieur à 10 micromètres soit bien moins qu’un cheveu (de 50 à 150 micromètres),
* PM2,5 : dont le diamètre est inférieur à 2,5 microns c’est-à-dire moins de 2,5 micromètres, elles sont les plus toxiques.

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Cette semaine, la région d'Ile de france a connu plusieurs jours de pollution dus à l'émission des particules fines par les moteurs fonctionnant au diesel. Les émanations du pot d’échappements sont composées de monoxyde de carbone, CO2 (dioxyde de carbone), hydrocarbures imbrûlés pour l’essence ; oxyde d’azote et surtout particules fines pour le diesel : des cocktails toxiques pour la santé. Les particules fines, émises par les moteurs diesel, sont les plus dangereuses. Les plus petites sont les plus nocives car elles pénètrent encore plus profond dans le système respiratoire. Elles peuvent même atteindre le système cardiovasculaire.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site encyclo-ecolo.com

jeudi, 29 septembre 2011

Planter une forêt en Ile de France

En accord avec les agriculteurs concernés, le département du Val d'Oise prévoit de commencer à planter, en 2017, un millier d'hectares de forêt. Aucune forêt de cette envergure n'a été plantée depuis Colbert. Elle permettra de dépolluer la plaine de Pierrelaye gorgée de métaux lourds pour avoir été utilisée comme déversoir pour les eaux usées de la capitale. Elle participera à la lutte contre le réchauffement climatique et constituera un maillon de la ceinture verte de l’Ile-de-France entre les forêts domaniales de Saint-Germain dans les Yvelines et de Montmorency dans le Val d’Oise.

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Aux franges de la forêt seront construits près de 8 000 logements. Il faudra surmonter de nombreux obstacles, dépenser 20 millions d'euros et attendre 30 ans pour obtenir cette forêt au nord-ouest de Paris.

Pour en savoir plus, on peut lire l'interview du maire de Saint Ouen l'Aumône sur vonews.fr

mardi, 20 juillet 2010

Aujourd'hui, alerte à la pollution à l'ozone

Airparif prévoit un dépassement du premier seuil d'alerte pour l'ozone ce mardi en Ile-de-France, du fait d'une météo au beau fixe et de circulations de masses d'air chargées de pollutions.
La température devrait grimper mardi à 31 degrés et atteindre 33 degrés le lendemain, avec une dégradation attendue de la qualité de l'air, résultant de l'action du soleil sur certains polluants automobiles et industriels.

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La combinaison de températures élevées à un vent faible ne favorise pas la dispersion des polluants pour les deux journées à venir. En conséquence, la préfecture de police recommande aux automobilistes d'adopter une conduite souple et de réduire leur vitesse.
Lorsque le seuil d'information est dépassé, les personnes les plus fragiles et les enfants sont invités à éviter les efforts physiques intenses.

D'après un article de Christian MEYZE/AFP

 

lundi, 10 mai 2010

Les vergers de l'Ile de France, l'approvisionnement en fruits locaux

Les vergers de l'Ile de France ont, comme les légumes de la ceinture maraîchère, une vocation traditionnelle d'approvisionnement direct de la capitale en produits frais de qualité. Leur origine est donc ancienne, même si des migrations vers des zones moins urbanisées de l'Ile de France se sont produites au cours des dernières décennies.

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Ces exploitations sont essentiellement situées dans les Yvelines et dans le Val d'Oise, où l'on trouve les sites traditionnels de Chambourcy-Orgeval et Groslay. La part du Val d'Oise a tendance à s'accroître, à la faveur de réimplantations en zone de plateau, sur le Vexin notamment. Les cultures fruitières occupaient 942 ha en Ile de France en 2002. Les pommiers et poiriers y tiennent de loin la première place, mais les fruits rouges ont connu un certain développement récent. L'arboriculture fruitière n'occupe qu'une part réduite de la superficie agricole, à peu près 0,4%, et cette part tend à se réduire. De l'ordre de 60% des arboriculteurs ont disparu entre 1988 et 2000, après un recul de l'ordre de 50% entre 1979 et 1988. Les surfaces en vergers ont, elles aussi, considérablement diminué : elles étaient presque trois fois plus importantes en 1988.

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Les principales variétés de poires produites sont Doyenné du Comice et Conférence.
Pour les pommes, la Golden représentait en 1995 près de 32 % des surfaces, elle n’en représente plus que 19 % en 2000. Les Reinettes évoluent de la même manière. Des variétés plus récentes comme Elstar, Jonagold, Chantecler, Braeburn, Fuji, ont été introduites progressivement au vu de leur grande qualité gustative. Une gamme plus large est ainsi proposée aux consommateurs en matière de diversité, de coloration et de saveur.

samedi, 13 février 2010

Les villages d'île-de-France avant la Révolution

Les campagnes parisiennes sous l’Ancien Régime

Que connaît-on de la population des villages d’Ile-de-France des XVIIe et XVIIIe siècles ? Depuis une dizaine d’années, les historiens de l’Université Paris 13 étudient, à l’aide des documents déposés aux Archives départementales, à Cergy et à Bobigny, les grands traits de la civilisation matérielle de l’époque. Pour se documenter, on peut lire le livre collectif d'enseignants de l’Université Paris 13, paru en 2009 : Histoire du grand Paris , de la Renaissance à la Révolution.

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Dans ce livre on étudie la question, qui se pose depuis des siècles, des rapports entre Paris et sa région.
Avant la Révolution, l'île-de-France se compose de petits ou de gros villages, et de rares petites villes comme Pontoise et Saint-Denis. Chacun y joue son rôle : Gonesse livre le pain à Paris trois fois par semaine ; Argenteuil, le vin de sa vigne ; Montreuil, ses fruits, notamment ses pêches réputées pour leur qualité ; Montmorency, ses cerises. Villiers-le-Bel fournit la dentelle fabriquée par sa communauté protestante ; Boulogne, le linge lavé et blanchi, etc.
En fin de semaine, les Parisiens vont s'aérer dans le joli village de Villiers-le-Bel, l'un de leurs préférés, ou à Montreuil, Ecouen, mais aussi Versailles ou Chantilly. La vie y est douce, moins bruyante, plus saine qu'à Paris, gigantesque métropole très sale et polluée. Au XVIIe siècle, l'ombre de Paris s'étend sur l'Île-de-France. Pour nourrir une population qui double en un siècle, la capitale joue un rôle essentiel dans l'arbitrage de l'offre et de la demande, imposant ses exigences absolues à tous les acteurs régionaux.
Robert Muchembled, dans cet ouvrage collectif novateur, parle ainsi d'une véritable colonisation économique et humaine au siècle des Lumières. Attirés par les mirages parisiens, Franciliens et Provinciaux fuyant la pauvreté ou la famine viennent vivre au rythme de cette économie à plusieurs vitesses. Archives à l'appui, le livre fait revivre un monde aujourd'hui révolu et témoigne de l'engouement pour la vie aux champs en île-de-France, ainsi que de l'extraordinaire rayonnement de Paris tant par son influence sur le goût, le confort, le luxe, la sociabilité, qu'en matière de civilisation des murs.

Une conférence d’Hervé Bennezon, enseignant de l’Université Paris 13, est programmée pour aujourd'hui 13 février à 15h, à la Médiathèque Maurice Genevoix  place du 11 novembre à Eaubonne. Cette conférence est gratuite mais il faut réserver au 01 39 59 96 23

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Annonce de la conférence lue dans la dernière lettre d'information du "Journal de François"

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lundi, 16 février 2009

Agriculture biologique: tripler la surface en Ile de France

Avec ses 6.100 exploitations couvrant la moitié du territoire francilien, l’agriculture représente un enjeu environnemental et économique. Pour maintenir et promouvoir l'agriculture en Ile de France, la Région propose une aide à la diversification ou à la modernisation des activités agricoles, aux bonnes pratiques environnementales, une aide à l’installation, sécurisation foncière, un accompagnement de l’agriculture biologique et un soutien à l’agriculture périurbaine. La Région agit aussi pour la sécurité alimentaire et pour la promotion des produits locaux.

agriculture-bio-idf03.jpgL’impact de l’agriculture biologique sur le territoire francilien est faible. L’agriculture des plaines et plateaux franciliens est globalement constituée d’exploitations spécialisées en grandes cultures intensives ,céréales et oléoprotéagineux. On constate une grande défiance de ces producteurs conventionnels autour de la technique bio. Les chambres d'agriculture mettent l’accent sur la mise en oeuvre de l’agriculture raisonnée ou intégrée pour répondre aux enjeux de préservation de l’environnement. L’aide à la conversion n'est pas assez incitative pour couvrir les risques et l’ampleur des changements à l’oeuvre sur une exploitation. La filière pain « bio d’Ile de France »® représente une première tentative de valoriser collectivement les produits biologiques régionaux.

 

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Voici quelques-unes des 20 propositions issues du rapport pour réussir l'agriculture biologique en Ile de france :

* Relayer l’appel à épargne populaire lancé par l’association Terres de Liens pour l’acquisition collective de terres agricoles et leur mise à disposition à des agriculteurs bio.
* Pour les agriculteurs candidats à l’installation ou à la conversion, consolider un réseau d’accompagnement des projets autour du Groupement des Agriculteurs Biologiques d'Ile de France
* Mettre en place des formations dédiées et accroître le nombre de stagiaires en agriculture biologique dans les établissements professionnels agricoles franciliens, bénéficiant du lien avec les producteurs.
* Mettre en place une plateforme de recherche en agriculture biologique associant chercheurs, producteurs et techniciens, selon des modes participatifs et mobilisant davantage les sciences écologiques

Pour connaître les autres propositions, télécharger la synthèse du rapport

lundi, 24 novembre 2008

Lu dans Paris Gourmand

Les pains proposés sur le site opapilles.com sont des pains biologiques de la boulangerie Patibio. Ils sont tous élaborés à partir de farines et produits biologiques ainsi que de levain naturel.
pain-paris-gourmand_.jpgDans Paris Gourmand, on parle de Patibio et du pain Bio Ile de France. Toutes les farines utilisées par Patibio ainsi que l'ensemble des ingrédients utilisés sont certifiés de culture biologique. Le levain au naturel, impliquant un temps de repos plus long pour la pâte, donne au pain un léger goût acidulé et des saveurs subtiles. Patibio travaille toutes sortes de farines des plus classiques aux plus originales comme l'épeautre.
Patibio propose la boule Ile de France. Le concept de pain Bio Ile de France a été développé par le GAB, le groupement des agriculteurs bio de la région francilienne, afin de favoriser la fabrication, la promotion et donc la consommation de pain traditionnel semi-complet produit localement. Le blé biologique est cultivé en Ile-de-France. La farine est ensuite moulue sur une meule de pierre de deux moulins franciliens agréés. La meule de pierre préserve le germe de blé et donc ses vitamines et micronutriments. Cela rend la farine plus riche en fibres alimentaires et en magnésium, d'autant que l'on conserve ici l'enveloppe du grain de blé. Le pain est ensuite pétri de façon traditionnelle. Et comme tout cela se fait dans la région, les transports sont peu importants.

Pour commander ce livre dans la petite librairie d'O'Papilles, cliquer ici.

Autres articles déjà parus sur ce sujet :
Le 30 octobre 2007 : Le pain Bio d'Ile de France
Le 6 avril 2008 : Plaisir d'un bon pain le dimanche matin
Le 20 avril 2008 : Le pain Kamut, un délicieux goût de beurre noisette

Le 8 octobre 2008 : Le pain Bio, un aliment complet

vendredi, 29 août 2008

En juillet, les feuilles de marronniers ont bruni

marronnier05.png La teigne minière du marronnier ou Cameraria ohridella, un petit papillon de 3 mm de long, est responsable de cette situation. Ses chenilles ont été découvertes pour la première fois en Suisse en 1998 sur des feuilles du marronnier (Aesculus hippocastanum). Elles dévorent l'intérieur des feuilles qu'elles évident presque entièrement.

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Les feuilles fortement minées brunissent et tombent prématurément. Deux ans seulement après l'apparition de cette teigne en Suisse, les premiers marronniers ont subi une attaque massive. Leur houppier ont pris des couleurs automnales dès le mois de juillet. Cette teigne se répand rapidement en Europe et a atteint l'Ile de France particulièrement cet été.

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A part la chute prématurée des feuilles, aucun dommage important n'a été constaté jusqu'à ce jour. La seule mesure actuellement recommandable consiste à rassembler les feuilles tombées et à les éliminer, en les brûlant si possible, afin de diminuer le nombre d'insectes qui hiberneront au sol. Des recherches sont actuellement en cours afin de trouver des ennemis naturels capables de réguler les populations de teignes minières.

Pour en savoir plus télécharger le document du Service phytosanitaire d'observation et d'information (SPOI) de Suisse

jeudi, 13 mars 2008

L'abeille, sentinelle de l'environnement

1831426393.jpgLa Région Ile-de-France agit pour un développement durable et devenir la première « écorégion » européenne. Composée à 80% de forêts, de terres agricoles et d’espaces naturels, malgré une urbanisation soutenue, l’Ile-de-France abrite une biodiversité rare et essentielle. Il lui importe donc de défendre les abeilles, l’apiculture régionale et à travers elles l’environnement, tant cette espèce est centrale dans la conservation de la biodiversité sur le territoire régional. Sentinelles de l’Environnement, les abeilles ont plus que jamais, un rôle à jouer de sensibilisation et d’alerte, aux côtés des institutions et du grand public tant à Paris que dans nos campagnes.

Source: Nicomiel