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jeudi, 12 avril 2012

La technique traditionnelle des quatre façons

Le Château La Caderie est un domaine viticole situé à Saint Martin du Bois à 25 km à l'Est de Bordeaux, sur un coteau constitué de terres d'argile et de calcaire, bénéficiant d'un bon ensoleillement, au Nord l'estuaire de la Gironde. La Caderie vient du terme cade unité de mesure de 1.000 litres utilisée sous la Révolution. La Caderie était le lieu où l'on stockait les cades. A La Caderie, on y travaille 2 appellations Bordeaux et Bordeaux Supérieur en 3 couleurs: Blanc, Rouge et Rosé. Sur les 20 hectares, le Merlot en représente plus de la moitié. On y trouve aussi 1,5 hectare de Malbec et de Petit Verdot qui apportent aux vins ses notes épicées et 3 hectares de Cabernet Franc connu pour sa finesse aromatique.

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Les sols sont travaillés selon la technique traditionnelle des quatre façons : deux chaussages et deux déchaussages. L'effeuillage et les vendanges sont réalisés manuellement. Les amendements sont faits à base de broyats de fonds marins riches en éléments nutritifs et stabilisant de la matière organique. L'exploitation a été converti en Agriculture Biologique en 2001 et a obtenu la certification en 2005. Les vins bénéficient d'un élevage barrique de 24 mois pour des gardes longues. Les blancs fermentés en barrique sont vinifiés dans l'objectif de préserver la complexité aromatique obtenue grâce au vignoble. Ils sont particulièrement gras et longs en bouche.

vendredi, 23 mars 2012

Blanquefort décrochera-t-elle le label Cittaslow ?

Le week-end dernier, les premières pierres de la création d'une filiale active de Cittaslow, déjà organisée dans vingt-quatre pays du monde avec un total de quelques 150 communes adhérentes. Segonzac a été la première ville de l'hexagone à solliciter et obtenir, en mai 2010, le logo de l'escargot. Deux communes girondines, Créon, fraîchement labellisée, et Blanquefort, en passe de l'être, sont déjà intéressées. Elles étaient représentées ce week-end dernier à Segonzac. Des missionnaires de diverses villes sont aussi venus se renseigner.

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Blanquefort décrochera-t-elle le label Cittaslow ? Le projet semblait en bonne voie, le week-end dernier, lors de la visite d'une délégation italienne émanant du mouvement Cittaslow né en Toscane en 1999 pour promouvoir une certaine idée du bien vivre. Différents paramètres sont examinés dans la gestion des collectivités locales. Cittaslow, c'est aussi un état d'esprit : préserver l'environnement, de privilégier les produits locaux, la concertation, la solidarité ou encore l'hospitalité (parkings, signalétique). Les infrastructures (pistes cyclables, transports en commun, voies vertes), l'urbanisme sont aussi pris en compte.

lundi, 10 mai 2010

Les vergers de l'Ile de France, l'approvisionnement en fruits locaux

Les vergers de l'Ile de France ont, comme les légumes de la ceinture maraîchère, une vocation traditionnelle d'approvisionnement direct de la capitale en produits frais de qualité. Leur origine est donc ancienne, même si des migrations vers des zones moins urbanisées de l'Ile de France se sont produites au cours des dernières décennies.

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Ces exploitations sont essentiellement situées dans les Yvelines et dans le Val d'Oise, où l'on trouve les sites traditionnels de Chambourcy-Orgeval et Groslay. La part du Val d'Oise a tendance à s'accroître, à la faveur de réimplantations en zone de plateau, sur le Vexin notamment. Les cultures fruitières occupaient 942 ha en Ile de France en 2002. Les pommiers et poiriers y tiennent de loin la première place, mais les fruits rouges ont connu un certain développement récent. L'arboriculture fruitière n'occupe qu'une part réduite de la superficie agricole, à peu près 0,4%, et cette part tend à se réduire. De l'ordre de 60% des arboriculteurs ont disparu entre 1988 et 2000, après un recul de l'ordre de 50% entre 1979 et 1988. Les surfaces en vergers ont, elles aussi, considérablement diminué : elles étaient presque trois fois plus importantes en 1988.

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Les principales variétés de poires produites sont Doyenné du Comice et Conférence.
Pour les pommes, la Golden représentait en 1995 près de 32 % des surfaces, elle n’en représente plus que 19 % en 2000. Les Reinettes évoluent de la même manière. Des variétés plus récentes comme Elstar, Jonagold, Chantecler, Braeburn, Fuji, ont été introduites progressivement au vu de leur grande qualité gustative. Une gamme plus large est ainsi proposée aux consommateurs en matière de diversité, de coloration et de saveur.

samedi, 17 octobre 2009

O'Papilles présent dans le journal Soir3 du vendredi 16 octobre

O'Papilles présent dans le journal Soir3 National du vendredi 16 octobre 2009

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Le reportage est consultable en ligne durant toute la semaine à l'adresse jt.france3.fr/soir3/ à partir de la 6ième minute du début du JT.

 

Présentateur: Francis Letellier

L'agriculture bio reste marginale mais de plus en plus de consommateurs sont demandeurs de produits naturels. Localement, des circuits de distribution se mettent en place comme nous le montre cet exemple dans le Val d'Oise, le reportage de Laetitia Fernandez et Julien Gaspararutto.

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Commentaire de Laetitia Fernandez

Le défi est original, deux fois par semaine, Damien arpente les routes du val d'Oise au volant de sa fourgonnette frigorifique, des rêves de nourriture saine plein la tête. Ce matin, il récupère une quinzaine de paniers chez un maraîcher bio. Au menu, blettes, laitues, betteraves et brocolis tout juste sortis de terre. Le rythme est soutenu, Damien est seul et ses clients l'attendent.

 

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Avec sa petite entreprise, joliment nommée O'Papilles, il s'est fixé une règle d'or :

Damien : Avoir des produits locaux, c'est à dire des produits du Val d'Oise, pour les Valdoisiens. Ils ont été cueillis la veille pour certains ou le jour même. En terme de fraîcheur et de qualité, on est vraiment au maximum. Les gens ont le sentiment de manger un peu les produits de leur potager.

 

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La formule est séduisante, pas d'engagement à long terme, le contenu varie chaque semaine et les paniers gourmands sont livrés sur le lieu de travail ou à domicile. Toutes les commandes se font par internet et les clients s'acquittent d'une somme allant de 14 à 25 euros.

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Madame Gourand, une cliente : Pour nous il faut des produits locaux et bio pour éviter justement les transports, ces camions interminables qui polluent les autoroutes... Plus ils sont frais, plus c'est incomparable, ça change tout.

 

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Les distances dans le Val d'Oise sont importantes et l'entreprise n'est pas encore rentable mais l'appétit croissant des consommateurs pour le bio produit localement pourrait bien faire des émules.

 

lundi, 07 septembre 2009

Importation du bio et respect de l'environnement

agence-bio.jpgLa filière bio est obligée d'importer 30% des produits distribués pour suivre la demande croissante des consommateurs. On assiste à un paradoxe car un des objectifs du mode de production Bio est le respect de l'environnement. Pourtant le transport de marchandises sur de longues distances est contraire à ce principe.
Le marché français manque de produits bio, lait, céréales et surtout fruits et légumes. Il faut de 2 à 3 ans pour convertir une exploitation au Bio alors que la croissance du marché bio en 2008 a été de 25%. Comment assurer dans ces conditions une consommation durable ?
Peu à peu l'agriculture biologique s'intègre dans le monde agricole et les lycées agricoles assurent des formations aux techniques du bio. On apprend à se passer des pesticides pour les végétaux et des antibiotiques pour le bétail. Ce n'est pas simple car il faut apprendre à prévenir les maladies avant qu'elles ne se déclarent.
Pour en savoir plus, on peut relire l'article du Monde paru en début de semaine dernière.

 

jeudi, 12 mars 2009

Chaque semaine, un panier de produits 100% locaux

Voici un des paniers de produits 100% locaux distribué cette semaine :

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Des légumes cultivés selon les principes de l'agriculture biologique dans la zone maraîchère de Cergy : 1kg de poireaux d'hiver Saint Victor, 750g de carottes de Colmar Hansi, 300g de betteraves, 500g de jeunes pousses d'épinard, 1kg de pommes de terre, 250g de mâche, un bocal de 40cl de caviar de courgettes préparé cet été,
Un pain Bio de 650g élaboré à Eragny,
Des fruits des vergers de Groslay cultivés selon les principes de l'agriculture raisonnée, 2 kg de pommes Royal Gala et Starking, 2kg de poires Conférence,
Des produits de l'huilerie d'Avernes, une bouteille de 50cl d'huile de tournesol et une bouteille de 50cl de vinaigre de cidre.

Voici un panier sur mesure que l'on peut composer cette semaine, celui-ci revient à environ 42 euros. Ce panier est accompagné d'une fiche de 5 recettes pour cuisiner ces différents produits locaux.

Bonne cuisine, damien.

 

mardi, 08 avril 2008

Consommer BIO, mode d'emploi

Consommer bio ? Oui, mais comment...
Quelles sont les garanties que m'apporte le label bio ? Comment reconnaître un produit bio ? Quels avantages et inconvénients ? Suivez le guide !
Consommer Bio peut-être couteux en carburant. Il faut privilégier au maximum les produits locaux et soutenir les agriculteurs qui se sont engagés dans la conversion Bio ou dans une agriculture plus respectueuse de l'environnement. Je prépare un article sur les différents labels car il est parfois difficile de s'y retrouver.

 

mercredi, 26 mars 2008

Ouverture du site Opapilles le 7 avril

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Je vous confirme l'ouverture de mon site web opapilles.com le 7 avril 2008.

Ces jours ci je contacte les producteurs du Val d'Oise pour constituer un catalogue de produits. Vous pourrez le consulter dès le 7 avril et faire vos achats en ligne.

Tous les produits seront issus de l'agriculture biologique ou raisonnée. Dans tous les cas je vous assurerai une traçabilité complète. Je recherche pour vous les produits disponibles de meilleure qualité.

Mes démarches sont fructueuses, les producteurs du Val d'Oise proposent de très bons produits.
à très bientôt,
n'hésitez pas à me contacter, Damien.

Opapilles.com : vente en ligne et livraison de paniers, de produits alimentaires BIO et du terroir, issus exclusivement de producteurs locaux Val d'Oisiens(95)

Et n'oubliez pas :"consommons autrement et pensons à nos producteurs locaux!"

vendredi, 14 mars 2008

Moins de jus d'orange, plus de jus de pomme

"Le jus d’orange" est le treizième épisode de la série "Les apprentis Z’écolos", sur une idée originale de Terra Economica, en coproduction avec Telenantes et Six Monstres.
La production du jus d'orange a un fort coût écologique car les oranges utilisées viennent essentiellement du Brésil sous forme de jus concentré congelé. Essayons de consommer davantage de jus de fruits produits localement. Pensons entre autre au jus de pomme.

Source : planète terra-TV