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mercredi, 17 juin 2015

Un compagnon intelligent

Pour se prémunir contre les particules fines et les différents composants qui infectent l’air, la start-up Plume Labs a conçu un prototype de capteur personnel de la pollution. Les pics de particules fines se succèdent et le dernier en avril avait abouti à la mise en place de la circulation alternée sur Paris. La Conférence mondiale sur le climat qui se déroulera en fin d’année remet ce sujet au cœur des débats.

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En étant mieux informé, on peut le mieux se protéger de la pollution. Quatre polluants parmi les plus présents en intérieur comme en extérieur seront détectés par les capteurs portatifs : les composés organiques volatils, l’ozone, le dioxyde d’azote et les particules fines. Pour mettre au point leur invention, les fondateurs de la start-up ont fait appel au docteur Jean-François Toussaint, délégué scientifique du Centre national de la recherche scientifique, qui estime que le déploiement de ces capteurs ouvre des perspectives intéressantes pour l’information et l’éducation du public. Au-delà des données fournies, l’innovation de Plume Labs a vocation à devenir un compagnon intelligent en apportant des conseils, pour savoir par exemple si l’on peut aller courir dans la rue. La commercialisation de ces capteurs pourrait débuter l’an prochain.

Source : leparisien.fr

mardi, 12 mai 2015

Green is good, blue is better

Créer des villes flottantes pour résoudre les problèmes de démographie, ­inventer une autre société, expérimenter un autre rapport à l'environnement. Un mouvement architectural cherche à édifier des ­cités écologiques sur des îles nouvelles. Né dans l’urgence de la menace environnementale, ce courant qui a gagné l’architecture et l’urbanisme interpelle, depuis dix ans, économistes, institutions internationales et gouvernements.

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Ce mouvement a un drapeau – bleu, couleur des océans – et un pays pionnier : les Pays-Bas. Elu en 2007 parmi les personnes les plus influentes de l’année par le magazine Time, l’architecte Koen Olthuis, cofondateur de l’agence Waterstudio, à Ryswick, est l’un de ses praticiens et théoriciens. Il signe ses mails Green is good, blue is better (« le vert [le souci écologique], c’est bien, le bleu, c’est mieux ») et avance plusieurs arguments pour expliquer pourquoi construire sur les mers est une idée d’avenir : « D’ici à 2050, 70 % de la population mondiale ­vivra dans des zones urbanisées. Or, les trois quarts des plus grandes villes sont situées en bord de mer, alors que le niveau des océans s’élève.


Source : lemonde.fr

vendredi, 17 avril 2015

Un peu d'oxygène

Maux de tête, gorge irritée, yeux rouges, difficultés respiratoires, les pics de pollution atmosphérique se succèdent. Le ministère de l'Écologie chiffre le coût sanitaire entre 20 et 30 milliards d'euros par an, l'enjeu est aussi économique et financier. C'est sur cet aspect que planche depuis quelques jours une commission d'enquête sénatoriale. Celle-ci appelle les citoyens à participer à ses travaux en posant leurs questions aux personnalités auditées jusqu'en juin prochain.

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Dans les faits, les alertes se succèdent et les maires, aujourd'hui, ne peuvent prendre que des mesures relatives à la vitesse de circulation et au stationnement. Un emplâtre sur une jambe de bois qui n'a pas d'effet perceptible sur les concentrations de particules observées. La municipalité parisienne, particulièrement touchée, a demandé à l'État de mettre en œuvre la circulation alternée, comme il l'avait fait, il y a un an, après douze jours de dépassements. avec la future loi de transition énergétique, les élus disposeront de marges de manœuvre supplémentaires. Ainsi, la vallée de Chamonix prévoit d'interdire progressivement les véhicules les plus polluants, tout comme la Ville de Paris, qui poursuit l'ambition de devenir une zone à basses émissions. La feuille de route issue de la Conférence environnementale a prévu avant l'été le retour de la pastille verte. Ce système d'identification des véhicules en fonction de leurs émissions polluantes devrait faciliter la mise en place de zones de circulation restreinte dès que la loi sur la transition énergétique l'autorisera. Suffisant ? Certainement pas. Le transport routier n'est pas le principal émetteur de particules ; le résidentiel, l'industrie et l'agriculture le précèdent. Et, là aussi, la transition est longue...
Extrait du magazine : environnement-magazine.fr

mercredi, 15 avril 2015

La gestion des eaux de pluie

L'urbanisation galopante et l'augmentation des surfaces imperméables sont les principaux freins à l'infiltration naturelle des eaux de pluie. Environ 85% des eaux de pluie doivent être canalisées pour prévenir inondations et pollutions. Les risques d'inondation et de déversement d'eaux polluées (métaux lourds, carburant…) en milieu naturel sont des défis sévères auxquels doivent faire face les collectivités.

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La gestion des eaux de pluie par les collectivités locales doit être couplé avec des techniques alternatives qui permettent à l'eau de retrouver son phénomène naturel d'infiltration : chaussées drainantes, toitures végétalisées, noues enherbées etc. Ces dispositifs doivent permettre une limitation du ruissellement et une régulation des eaux de pluie en amont et dans la durée afin d'éviter de surcharger le réseau d'assainissement. D'autant que la réglementation oblige les collectivités à diminuer la quantité des eaux de pluie arrivant vers les stations d'épuration.

Source : actu-environnement.com

lundi, 16 mars 2015

Capitale verte de l’Europe

Ljubljana, capitale de la Slovénie, a été désignée « Capitale verte de l’Europe pour 2016 ». Elle était en compétition dans la dernière ligne droite avec Essen en Allemagne, Nimègue aux Pays-Bas, Oslo en Norvège, Umea en Suède. Douze villes avaient au départ postulé pour décrocher ce titre.
Cité de 283 000 habitants, Ljubljana s’est particulièrement illustrée en matière de mobilités durables et de protection de l’environnement. Alors qu’elle tendait de plus en plus à être dominée par la voiture, la capitale slovène s’est donné les moyens de renverser cette tendance en restreignant la circulation automobile et en donnant la priorité aux transports en commun, aux cyclistes et aux piétons. Le centre-ville a été fermé au trafic et de nombreuses pistes cyclables et de voies piétonnes ont été développées. Le réseau de transports en commun a été fortement renforcé. Et depuis 2011, un service de vélos partagés, « BicikelJ », est proposé.

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Ljubljana cherche à promouvoir l’usage des voitures propres, électriques et au gaz. D’ici à 2020, 1 400 bornes de recharge électrique doivent être installées et des stations-service de gaz naturel seront ouvertes. Dans le cadre de sa politique d’amélioration de la qualité de l’air, visant notamment à réduire la pollution aux particules fines PM10, Ljubljana a également mis l’accent sur la réduction des émissions provenant des chauffages individuels. L’utilisation de combustibles solides tel le bois est désormais interdit dans les quartiers équipés d’un chauffage urbain ou bénéficiant d’un accès au réseau de gaz naturel. Une plus grande végétalisation de la ville entend améliorer la qualité de son air. Au cours des trois dernières années, plus de 2 000 arbres supplémentaires ont été plantés le long des principales artères de la ville et dans les jardins publics. 5 parcs, représentant quelque 40 hectares d’espaces verts supplémentaires, ont été créés. Et les rives de la Save qui traverse la ville ont été aménagées.


En savoir plus sur lemonde.fr

vendredi, 20 février 2015

Isolation par l'extérieur et patrimoine

Deux dispositions inquiétaient notamment les associations dans le projet de loi sur la transition énergétique : celle empêchant les maires de s’opposer par leurs documents d’urbanisme à une isolation par l’extérieur (art. 3) et celle rendant obligatoire une telle isolation, sauf cas de « disproportion manifeste » (art. 5).

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La SPPEF (Société pour la protection des paysages et de l'esthétique de la France) et les associations du « G8 Patrimoine » demandaient, s’agissant de l’impossibilité pour les maires de s’opposer à une isolation par l’extérieur, une exception pour les « bâtiments construits avant 1948« . Ce 12 février 2014, elles obtiennent du Sénat, d’une part, que les communes conservent la maîtrise de leurs documents d’urbanisme en la matière avec simple possibilité pour le maire d’y déroger par une « décision motivée » et, d’autre part, que cette dérogation ne soit pas applicable aux bâtiments « construits en matériaux traditionnels », à qui les dispositions protectrices des documents d’urbanisme continueront donc à s’appliquer, si le texte reste en l’état. Le Sénat a, par ailleurs, voté le compromis obtenu par les associations à la Commission de l’économie ne rendant obligatoire qu’une « isolation » et non plus nécessairement une « isolation par l’extérieur » en cas de « travaux de ravalement importants« . Il pourra donc s’agir notamment d’une isolation par les combles.

samedi, 24 janvier 2015

Usure des pneus, freins, route...

41 % des particules polluantes émises par le trafic routier en Ile-de-France proviennent des pneus, des plaquettes de frein et de l’abrasion des routes – juste après le diesel (qui compte pour 55 %). Tel est l’enseignement principal du dernier rapport de l’association Airparif de surveillance de la qualité de l’air en région Ile-de-France (qui prend en compte l’année 2012). A l’heure où Paris est une fois de plus victime d’un sévère pic de pollution, ces trois nouveaux venus dans le club des pollueurs ont surpris plus d’un spécialiste.

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Le Périphérique parisien est un des grands émetteurs de particules fines (Ph. Vincent Desjardins via Flickr CC BY 2.0)


La mise en évidence de l’importance prise par cette source de pollution aux PM10, lié au phénomène général d’abrasion, devrait déboucher sur de nouvelles normes antipollution requérant une modification des produits utilisés dans la fabrication de ces matériaux ou la conception de systèmes pour les absorber à la source. L’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) et l’Union européenne y travaillent.

Source : science-et-vie.com

samedi, 17 janvier 2015

Les villes du futur

Chaque semaine, 1 million de personnes fuient les campagnes déshéritées pour s’installer en zone urbaine. Les mégalopoles se densifient et les candidats à la vie citadine s’y entassent dans des quartiers sans âme. Dans tous les pays, des chercheurs imaginent des solutions pour créer des villes vertes, hyper-connectées et économes en énergie. Certaines ont déjà vu le jour : Tianjin Eco-city en Chine, Songdo en Corée du Sud, King Abdullah Economic City en Arabie saoudite. Trois documentaires, diffusés mardi prochain sur Arte, alternent reportages et interventions d’experts. Ils font un tour d’horizon des innovations urbaines, encore utopiques pour certaines ou déjà effectives.


Le premier volet, réalisé par Frédéric Castaignède, est consacré aux villes nouvelles. Quand, entre les années 1950 et 1960, les cités étaient conçues de toutes pièces sur un principe d’unicité (regroupement de logements, commerces, loisirs… dans un même espace) par Le Corbusier à Chandigarh, en Inde, ou Oscar Niemeyer à Brasília, au Brésil, les projets actuels, eux, intègrent également les installations industrielles et de production aux zones de résidence et d’activités.
Le troisième sujet, réalisé par Benoît Laborde, fait découvrir ce que sera peut-être l’agriculture de demain. Imaginée au début des années 2000 par Dickson Despommier, professeur à l’université Columbia de New York, le concept de fermes verticales a fait des émules. Sur les toits de New York et de Montréal, des « ageekulteurs » exploitent les nouvelles technologies pour produire des primeurs. Leur livraison quotidienne, et à proximité, évite le coût de longs transports et les pertes alimentaires inhérentes. Le projet le plus abouti en ce domaine se situe à Singapour. En 2012, l’ingénieur Jack Ng y a lancé le premier système de production à la verticale. Celui-ci repose sur un mécanisme hydraulique permettant d’étager les cultures sur six mètres de haut. Grâce à un mouvement de rotation, chaque plant bénéficie de la même quantité de lumière.
L’obstacle aux fermes verticales que posait jusque-là la lourdeur de la terre est résolu par l’hydroponie. Une culture sur substrat. Deuxième problème de taille éliminé : l’eau, dont l’utilisation est ici divisée par dix. Reste celui de l’énergie nécessaire pour obtenir lumière et chaleur dans les contrées les plus froides. La récente invention des diodes électroluminescentes, ou LED, serait à terme la solution.

Source : teleobs.nouvelobs.com

samedi, 03 janvier 2015

Comme un arbre

Comme un arbre dans la ville
Je suis né dans le béton
Coincé entre deux maisons
Sans abri sans domicile
Comme un arbre dans la ville



Comme un arbre dans la ville
Ami, fais après ma mort
Barricades de mon corps
Et du feu de mes brindilles
Comme un arbre dans la ville

06:06 Publié dans vidéo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : arbre, chanson, video, bèton, ville

samedi, 06 décembre 2014

C'est la fin des feux de cheminée

Au 1er janvier 2015, faire du feu de bois dans les cheminées classiques, hors poêle à bois et inserts sera interdit à Paris et 435 communes d'Ile-de-France. Jusqu'à aujourd'hui, il était autorisé de faire un feu d'agrément dans sa cheminée, à condition que ce ne soit pas le principal moyen de chauffage. Mais ces feux polluent beaucoup. Les fumées dégagent une grande quantité de particules fines dans l'atmosphère. Selon la DRIEFF IF ( Direction régionale et interdépartementale de l'environnement et de l'énergie d'Ile-de-France), le chauffage au bois représente 23 % des émissions de ces particules en Ile-de-France, soit autant que l'échappement des véhicules routiers. La sécurité sanitaire va donc primer sur la convivialité des soirées au coin du feu ! A titre d'image, une demi-journée au coin du feu émet autant de particules fines qu'une voiture diesel qui roulerait pendant 3.500 kms.

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A Paris même, il sera interdit de faire du feu de bois, à compter du 1er janvier 2015, quel que soit son dispositif (cheminée, poêle, etc...). A conditions d'avoir des appareils récentes, les boulangers ou pizzaïolos pourront avoir une dérogation. Dans le reste de l' Île-de-France, l'utilisation d'une chaudière à bois, un poêle ou un foyer fermé, type insert, restera autorisée. Le bois est une des énergies les moins chères et renouvelable. Le kilowatt coûte environ 12 à 13 centimes pour l'électricité, 9 centimes pour le fioul domestique, 7 centimes pour le gaz naturel et 4 à 5 centimes pour le bois.

On peut aussi l'article de lanouvellerepublique.fr

vendredi, 05 décembre 2014

Fin de la pub à Grenoble

Place Gustave-Rivet, près du centre-ville de Grenoble, six espaces d’affichages commerciaux occupent les positions stratégiques. On y vante de grandes enseignes de distribution et de fast-food mais aussi la dernière exposition du musée de Grenoble ou le marché de Noël, autant d’événements dont la ville est partenaire ou organisatrice. Ces rendez-vous locaux sont néanmoins souvent affichés à l’arrière des panneaux, sur la face la moins visible.

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Ces six espaces vont disparaître du paysage urbain au début de l’année prochaine pour libérer l’espace public grenoblois. Cette perspective divise les habitants. Certains sont ravis de supprimer cette pollution visuelle. Mais une bonne moitié des Grenoblois se disent agacés, c’est une perte de rentrées financières alors que ces panneaux ne sont pas du tout choquants. Les associations se disent satisfaites de l’autre versant de l’annonce municipale, la multiplication par deux des espaces d’affichages libres et associatifs dans la ville. Le président national de l’association Paysages de France salue «l’amélioration du bien-être et du cadre de vie urbain» portée par cette décision et s’indigne de la réaction virulente de l’opposition et en particulier de ses arguments économiques. Pour son association, la décision «exemplaire» de la municipalité grenobloise va constituer «un levier» de sa bataille antipub auprès des autres grandes villes.

Source : liberation.fr

lundi, 01 décembre 2014

Le cadenas sera le vélo en lui-même

Le projet Yerka part d'un principe simple : le cadenas sera le vélo en lui-même. Pour verrouiller son vélo, il suffira de démonter le tube inférieur du cadre et de le fixer au tube de la selle. Celui qui chercherait à s'emparer du vélo, le rendrait inutilisable.


Trois ingénieurs créent un vélo impossible à voler par buzger
Ce nouveau système de sécurité développé par trois étudiants ingénieur devrait être commercialisé d'ici deux ans.

mardi, 25 novembre 2014

Respirer l'air parisien comparable au tabagisme passif

Déambuler dans Paris en plein pic de pollution est aussi néfaste que de se trouver dans une pièce de 20m² où huit cigarettes seraient allumées en même temps. Les chercheurs du CNRS ont choisi cette comparaison pour illustrer la gravité de la situation dans une étude publiée en début de semaine.

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Principal danger de cette forte pollution : les particules fines, qui ont atteint des taux nettement plus élevés qu'en temps normal à Paris. Jusqu'à 30 fois plus, précisément, le 13 décembre 2013, selon les données récoltées grâce au ballon de Paris pendant dix-huit mois, au-dessus du parc André-Citroën.


En savoir plus sur lexpress.fr

vendredi, 31 octobre 2014

Street Art nature

On pourrait voir prochainement des tags en mousse naturelle sur les murs des villes qui deviendraient "green". Des street artists taguent les murs avec de la mousse 100% naturelle bien différente des bombes de peintures.

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Les oeuvres d'Anna Garforth, Edina Tokodi et Hugo Rojas, un peu de verdure au milieu du béton urbain.

Des oeuvres visibles sur annagarforth.co.uk

jeudi, 30 octobre 2014

A l'abri sous un parapluie invisible

Air Umbrella, le parapluie invisible, pourrait modifier notre comportement sous les averses. Air Umbrella protège de la pluie grâce à un bouclier invisible par la diffusion d'un flux d'air circulaire qui repousse les gouttes et nous maintient au sec. Air Umbrella a été mis au point par des ingénieurs chinois.

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Le plus petit modèle mesure une trentaine de centimètres et pèse 500 grammes. La batterie offre une autonomie d'environ 15 minutes pour le petit modèle et une demi heure pour le plus grand. On pourrait voir ce parapluie dans les rues à la fin de l'année 2015.


Pour en savoir plus, on peut consulter le site kickstarter.com

samedi, 18 octobre 2014

Intérêts de la technologie des LED

Les physiciens japonais Isamu Akasaki, Hiroshi Amano et le physicien américain d'origine japonaise Shuji Nakamura sont les prix Nobel de physique 2014. Au début des années 1990, ces trois chercheurs ont en effet réussi à obtenir par leur persévérance des diodes électroluminescentes bleues. Beaucoup avaient échoué avant eux durant près de 30 ans malgré des efforts soutenus. Ce n'est pas une simple question de couleur. Ces trois scientifiques ont initié une révolution technologique dont toutes les conséquences ne se sont pas encore fait sentir, mais qui pourrait être pour le XXIe siècle ce que l’ampoule d’Edison fut pour le XXe siècle.

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L’un de ses intérêts majeurs de la technologie des diodes électroluminescentes (Light-Emitting Diode, LED) est sa faible consommation en électricité. Contrairement aux lampes à incandescence, qui produisent beaucoup de chaleur, l’utilisation de semi-conducteurs dans les Led permet une conversion quasiment directe de l’électricité en lumière. On pouvait donc imaginer, par exemple, remplacer l’éclairage des villes par des Led. Mais il fallait pour cela pouvoir produire de la lumière blanche. Or, pendant longtemps, les Led ne permettaient de produire que de la lumière rouge ou verte. Une solution pour obtenir de la lumière blanche était bien sûr évidente : utiliser conjointement des Led rouges, vertes et bleues. Plus facile à dire qu'à faire. La mise au point de ces Led bleues s’est en effet révélée très ardue. Akasaki, Amano et Nakamura y sont finalement parvenus en utilisant du nitrure de gallium-indium.

Source : futura-sciences.com

samedi, 11 octobre 2014

Tram-train du Médoc ou simple ligne de Tram D ?

Ce mercredi 9 octobre, le rapporteur public a conclu à l'annulation de deux arrêtés préfectoraux portant sur la déclaration d'utilité publique de la future ligne D du tramway de Bordeaux et le tram-train du Médoc. Le magistrat représentant le ministère public a pointé des « incertitudes », des « lacunes » et constaté une certaine « opacité » dans le dossier d'enquête publique de la ligne D qui doit relier la place des Quinconces au quartier de Cantinolle à Eysines, en 2017.

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Selon le rapporteur public, « le point le plus délicat » concerne l'évaluation socio-économique « qui ne permet pas à la population d'apprécier l'utilité publique du projet ». Il a examiné les chiffres de projection de la fréquentation et craint que les hypothèses indiquées ne soient « surévaluées ». Il s'interroge aussi sur les recettes et les conditions de financement de la ligne. « Il est très difficile d'apprécier où se trouve le taux de rentabilité interne exacte du projet. Il présente des lacunes qui ne sont pas anecdotiques concernant son évaluation économique ». Selon lui dans un premier temps, le tram-train du Médoc doit en fait se présenter sous la forme d'une simple ligne de tramway.

Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié dans Sud-Ouest

jeudi, 05 juin 2014

Des espaces verts sans pesticides

La France s’est dotée d’une loi interdisant les pesticides dans les espaces verts publics à partir de 2020. Le texte bannit les produits phytosanitaires pour l’entretien des espaces verts, promenades, forêts. L’entretien de la voirie, des terrains de sports et des cimetières n’est pas concerné par cette loi.

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Selon l’agence chargée de la biodiversité en Ile-de-France, Natureparif, près de 10% des communes franciliennes ont déjà totalement renoncé à l’usage de pesticides, soit plus de 120 communes. Une interdiction des épandages de produits phytosanitaires à moins de 200 mètres des écoles est en préparation. Début mai, une vingtaine d’enfants et une enseignante d’une école primaire de Gironde avaient été pris de malaises après l’épandage d’un fongicide sur des vignes situées à proximité de l’établissement. La préfecture du département a relevé une utilisation du produit dans des conditions inappropriées.

Source AFP

mercredi, 14 mai 2014

Ernest Pignon-Ernest

Ernest Pignon-Ernest change les rues du monde en œuvres d'art éphémère. Son Rimbaud vagabond a été reproduit à des centaines de milliers d'exemplaires, pour devenir une véritable icône des temps modernes. Précurseur, dès 1966, du «street art», ses interventions métamorphosent, perturbent, révèlent les lieux et les événements qu'il a précisément choisis. Inscrits de nuit dans des contextes pour lesquels ils ont été conçus, ses dessins s'apparentent à des fictions surgissant par effraction dans le champ du réel et qui en bouleversent autant l'appréhension que les perspectives et les habitudes. Ce sont des actions qui dépassent la simple exposition en extérieur et entendent susciter, à la manière d'un anthropologue, des relations oubliées, parfois censurées.

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La monographie, éditée chez Gallimard, ce 6 mars 2014, retrace l'ensemble d'un parcours qui témoigne d'une création qui exalte la mémoire, les mythes, les révoltes, les personnalités hors norme. Une création toujours en prise sur le qui-vive.

Source : gallimard.fr

jeudi, 08 mai 2014

La Sagrada Familia, c'est tout un symbole

Aux cinémas Utopia, GAUDI, LE MYSTÈRE DE LA SAGRADA FAMILIA, documentaire de Stephan HAUPT est programmé ces jours-ci.
La Sagrada Familia, c'est tout un symbole, celui d'une formidable aventure collective, humaine. Une sorte de tour de Babel qui rassemblerait des hommes d'horizons et de langues multiples. Ça sort des cadres de l'architecture, de l'art, de la spiritualité…

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Photo prise le 25 avril 2014 à partir de la place à la gloire de la Catalogne

C'est une quête de sens, un monument qui questionne notre monde contemporain. C'est là que réside la force de ce film : la caméra ne se contente pas de survoler l'édifice incroyablement disparate, de le valoriser par des images vertigineuses, magnifiques. Elle va puiser profondément dans ses entrailles pour y dénicher ces hommes qui œuvrent le plus souvent dans l'anonymat, fiers d'apporter leur contribution, si infime soit-elle, à ce grand œuvre dont ils ne verront pas l'achèvement. Irrémédiablement la cathédrale semble les modeler autant qu'ils la modèlent. Qu'ils soient ouvrier, artiste, chercheur, chef de chantier, architecte… l'œuvre titanesque ramène chacun à sa condition d'humble rouage, de passeur, le force à se poser des questions essentielles, existentielles. Des questions dont on ne sort pas indemne, qui bousculent et bouleversent parfois une vie. Celles de la transmission, par exemple, du respect de l'état d'esprit initial auquel chacun essaie d'apporter sa touche personnelle sans trahir ses prédécesseurs et principalement Gaudi.

Pour en savoir plus : cinemas-utopia.org