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vendredi, 27 mars 2015

La beauté se cache en toute chose

La beauté se cache en toute chose, pour peu qu’on y prête attention. Même dans la moisissure. Cette sorte de poudre humide se révèle splendide lorsqu’elle est filmée en gros plan. La preuve, avec ce superbe time-lapse réalisé par le photographe russe Nick Lariontsev, où l’on découvre le développement de la moisissure cultivée dans une boîte de Petri. Ne croirait-on pas assister à la naissance d’un nouveau monde, filmée en accéléré depuis l’apparition des premiers végétaux, jusqu’à l’émergence des premières formes de vie animales ?


Source : labosvj.fr

vendredi, 13 mars 2015

Spilimbergo, ville de la mosaïque

Spilimbergo, dans le Frioul en Italie, est connue comme la ville de la mosaïque car elle possède une école de mosaïque, la Scuola Mosaicisti del Friuli, active officiellement depuis janvier 1922, héritière de l’ancienne tradition artistique de Rome et Byzance et donc d’Aquilée et de Venise. Spilimbergo est aujourd’hui la capitale de la mosaïque décorative, murale ou pariétale, comme peuvent le démontrer les oeuvres grandioses et précieuses sorties de l’Ecole et des ateliers de la ville, qui ornent les aéroports, les universités, les palais royaux, les résidences publiques et privés, les stades, les cathédrales et les mosquées du monde entier. Sous la direction d’une équipe expérimentée de maîtres hautement qualifiés, dans l’Ecole toutes sortes de réalisations sont exécutées, d’après les esquisses de quelques uns des plus éminents artistes contemporains.

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Une forêt : motifs de la cathédrale de Montreale (Sicile) revisités par Evelina della Vedova, maître mosaïste et enseignante à l'école de mosaïque, la Scuola Mosaicisti del Friuli.

Pour voir d'autres mosaïques : mosaiquesetcie.com

lundi, 19 janvier 2015

Beach art à Royan

Webdesigner dans le civil, Jehan-Benjamin Tarain dit "J.ben" a pratiqué à l'adolescence la sculpture sur sable. C'est ainsi tout naturellement qu'il passe au beach art. Avec un rateau pour pinceau et la plage comme toile, il crée des oeuvres monumentales uniquement visibles depuis le ciel. Des fresques éphémères qu'il rend éternelles en les filmant grâce à un drône.
Ces images, il les partage ensuite sur son site internet. Car pour lui, le beach art n'est pas uniquement un moyen de se recentrer comme on le ferait dans un jardin zen, c'est aussi et surtout le moyen de rencontrer des gens et d'engager la conversation.

mercredi, 07 janvier 2015

11111011111

1024 + 512 + 256 + 128 + 64 + 16 + 8 + 4 + 2 + 1 = 2015, il manque 32 dans la liste des puissances de deux pour qu'elle soit complète jusqu'à 1024.
La formule élégante aurait comporté toutes les puissances de deux : 1024 + 512 + 256 + 128 + 64 + 32 + 16 + 8 + 4 + 2 + 1 = 2047, plus que 32 ans à attendre, 2047 sera THE real year.

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L'écriture en puissances de deux donnée ci-dessus conduit à l'écriture binaire suivante pour 2015 :
11111011111
Et là, merveille, c'est justement parce qu'il manque 32, l'épine dorsale du milieu, cruel manque se traduisant par un zéro unique — laissant cinq chiffres 1 à sa droite (les puissances de deux de 0 à 4) et cinq autres à sa gauche (les puissances de deux de 6 à 10) —, que l'écriture binaire de 2015 est un palindrome.

Source : moatti.blogs.sciencesetavenir.fr

jeudi, 04 décembre 2014

L'art ne serait pas né en Europe il y a 40000 ans

On vient de découvrir en Indonésie 7 grottes ornées dont 14 motifs sont contemporains des premières représentations artistiques européennes, jusqu'à aujourd'hui les plus vieilles connues. 2 animaux âgés de plus de 35000 ans comme dans la grotte Chauvet et parmi les 12 mains négatives, l'une remonte à 39900 ans, soit 2000 ans de plus que la main négative la plus ancienne localisée en Espagne.

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L'Australie et Bornéo abritent des peintures similaires mal datées. Les archéologues souhaiteraient rechercher d'éventuelles traces de cet art des origines le long de la route par laquelle les hommes ont colonisé le monde depuis l'Afrique où l'art a vraisemblablement pu naître...

Pour en savoir plus, on peut lire le numéro de Sciences et Vie de novembre

samedi, 01 novembre 2014

La vie insulaire sur l'île de Ré en 1840

Employé des Douanes, Félix Sainton est en poste à Rivedoux en 1840 et il consigne l’observation de la population rétaise dans un petit cahier agrémenté de vigoureux dessins à la plume. Félix Sainton est un voisin et ami de jeunesse d’Eugène Fromentin, qui a appris le dessin avec le père de l’artiste. Il manifeste sa curiosité pour le mode de vie insulaire : cueillette du varech que les femmes effectuent troussées jusqu’à mi-cuisse et même plus haut, vêtements et coiffures qu’il juge étranges mais dont il retrace la provenance pour comprendre ce que révèlent ces chétives défroques prises au hasard chez quelques fripiers mal assortis comme ils sont presque tous dans l’île de Ré.

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Félix Sainton ajoute sur la toilette féminine : en voyant les femmes avec des jupons rouges, je me croyais autorisé à croire que c’était à Rochefort qu’elles s’étaient fait approvisionner de cet ajustement, au moment où l’on a donné des pantalons garance aux militaires et qu’on l’a ôté aux forçats. On m’a retiré de l’erreur profonde dans laquelle j’étais plongé ; on m‘a dit que ce drap rouge s’achetait à la pièce et que c’est la vraie mode du pays. Ces jupons sont toujours très courts afin de laisser voir des jambes couleur de pain d’épice, ce qui est encore la mode : et moi qui vous parle, et qui ne suivais guère les modes à La Rochelle, je possède une paire de pattes semblables; l’eau de mer, le soleil et les chagrins en sont la cause.

vendredi, 31 octobre 2014

Street Art nature

On pourrait voir prochainement des tags en mousse naturelle sur les murs des villes qui deviendraient "green". Des street artists taguent les murs avec de la mousse 100% naturelle bien différente des bombes de peintures.

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Les oeuvres d'Anna Garforth, Edina Tokodi et Hugo Rojas, un peu de verdure au milieu du béton urbain.

Des oeuvres visibles sur annagarforth.co.uk

lundi, 30 juin 2014

Les orchidées sont suprenantes

Les orchidées sont surprenantes par leur beauté, leurs couleurs vives, leurs pétales délicats mais aussi leurs formes insolites. Certaines orchidées ressemblent à de petits bonshommes nus comme l'orchidée Orchis Italica.

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De nombreuses autres variétés semblent s'être inspirées de la nature : oiseaux majestueux, petits insectes farceurs, anges, danseuses que de formes artistiques.

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L’orchidée Phalaenopsis ressemblant à un oiseau

Source : planet.fr

mercredi, 18 juin 2014

La photo empêcherait la mémorisation

Une recherche de l’université de Fairfield du Connecticut aux USA montre que lorsque des personnes prennent des photos, elles ont plus de difficultés à se souvenir des objets fixés sur la pellicule. Si on prend des photos, c’est pour se souvenir des moments importants de la vie. Une étude parue dans Psychological Science semble montrer que le fait de prendre des photos empêche d’enregistrer correctement des détails dans sa mémoire. Pour Linda Henkel, auteure de l'article, « les gens sortent si souvent leur appareil photo presque sans réfléchir. Quand ils comptent sur la technologie pour se souvenir à leur place, cela peut avoir un impact négatif sur la façon dont ils se rappellent leurs expériences ».

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Les chercheurs ont réalisé deux expériences. Dans la première, 27 étudiants ont fait une visite dans un musée d'art afin de voir 30 objets, dont 15 devaient être photographiés et 15 simplement observés. Les participants avaient 30 secondes pour observer l’objet ou 20 secondes pour l’observer et 10 secondes pour le photographier. Le lendemain, ils devaient noter les noms des objets dont ils se souvenaient et répondre à des questions sur des détails. Le taux de réponses correctes sur les détails des objets photographiés était de 55 % contre 64 % pour les objets seulement observés : les participants se souvenaient moins bien des objets photographiés que de ceux qu’ils avaient uniquement regardés.
Dans la deuxième expérience, la possibilité de zoomer protégeait la mémoire des détails, indépendamment du détail grossi : même les détails non zoomés étaient mieux retenus si le participant avait photographié une autre partie de l’objet. La manière dont la photographie était prise avait donc un effet sur le processus de mémorisation.

Source : futura-sciences.com

dimanche, 01 juin 2014

Nasa Global Selfie

La Nasa dévoile son "selfie global", une mosaïque de la Terre faite d'autoportraits.

06:18 Publié dans vidéo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nasa, photographie, photos, terre, arts

dimanche, 25 mai 2014

Idée déconcertante pour les non-mathématiciens

L’idée qu’il puisse exister un lien profond entre l’activité d’un mathématicien et celle d’un artiste est généralement déconcertante pour les non-mathématiciens. Nombreux sont ceux qui ne retiennent des mathématiques que l’idée d’une pratique technique et aride, où le raisonnement logique domine. Cela semble n’avoir rien en commun avec l’émotion, la créativité et la beauté, toutes choses que le poète, le musicien, le peintre ou d’autres artistes mettent en avant quand ils parlent de leurs travaux.


Pourtant, les mathématiciens témoignent d’expériences émotionnelles intenses parfaitement comparables à celles qu’éprouve un artiste. Le besoin de faire des mathématiques, la fascination esthétique qu’elles engendrent, qu’elles soient pures ou appliquées aux sciences comme la physique théorique, sont aussi impérieux et irrésistibles que ceux à l’origine des œuvres d’artistes comme Hölderlin, Léonard de Vinci ou Bach.

Source : futura-sciences.com

mercredi, 14 mai 2014

Ernest Pignon-Ernest

Ernest Pignon-Ernest change les rues du monde en œuvres d'art éphémère. Son Rimbaud vagabond a été reproduit à des centaines de milliers d'exemplaires, pour devenir une véritable icône des temps modernes. Précurseur, dès 1966, du «street art», ses interventions métamorphosent, perturbent, révèlent les lieux et les événements qu'il a précisément choisis. Inscrits de nuit dans des contextes pour lesquels ils ont été conçus, ses dessins s'apparentent à des fictions surgissant par effraction dans le champ du réel et qui en bouleversent autant l'appréhension que les perspectives et les habitudes. Ce sont des actions qui dépassent la simple exposition en extérieur et entendent susciter, à la manière d'un anthropologue, des relations oubliées, parfois censurées.

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La monographie, éditée chez Gallimard, ce 6 mars 2014, retrace l'ensemble d'un parcours qui témoigne d'une création qui exalte la mémoire, les mythes, les révoltes, les personnalités hors norme. Une création toujours en prise sur le qui-vive.

Source : gallimard.fr

jeudi, 08 mai 2014

La Sagrada Familia, c'est tout un symbole

Aux cinémas Utopia, GAUDI, LE MYSTÈRE DE LA SAGRADA FAMILIA, documentaire de Stephan HAUPT est programmé ces jours-ci.
La Sagrada Familia, c'est tout un symbole, celui d'une formidable aventure collective, humaine. Une sorte de tour de Babel qui rassemblerait des hommes d'horizons et de langues multiples. Ça sort des cadres de l'architecture, de l'art, de la spiritualité…

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Photo prise le 25 avril 2014 à partir de la place à la gloire de la Catalogne

C'est une quête de sens, un monument qui questionne notre monde contemporain. C'est là que réside la force de ce film : la caméra ne se contente pas de survoler l'édifice incroyablement disparate, de le valoriser par des images vertigineuses, magnifiques. Elle va puiser profondément dans ses entrailles pour y dénicher ces hommes qui œuvrent le plus souvent dans l'anonymat, fiers d'apporter leur contribution, si infime soit-elle, à ce grand œuvre dont ils ne verront pas l'achèvement. Irrémédiablement la cathédrale semble les modeler autant qu'ils la modèlent. Qu'ils soient ouvrier, artiste, chercheur, chef de chantier, architecte… l'œuvre titanesque ramène chacun à sa condition d'humble rouage, de passeur, le force à se poser des questions essentielles, existentielles. Des questions dont on ne sort pas indemne, qui bousculent et bouleversent parfois une vie. Celles de la transmission, par exemple, du respect de l'état d'esprit initial auquel chacun essaie d'apporter sa touche personnelle sans trahir ses prédécesseurs et principalement Gaudi.

Pour en savoir plus : cinemas-utopia.org

samedi, 15 mars 2014

Sur la même ligne de mire la tête, l’oeil et le coeur

« Photographier c’est mettre sur la même ligne de mire la tête, l’oeil et le coeur » disait Henri Cartier-Bresson. De la fin des années 1920 à l’orée du 21e siècle, le photographe s'est évertué à respecter ce principe de vie et de vue.

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Exposition, réalisée avec le concours de la Fondation Henri Cartier-Bresson, au Centre Pompidou à Paris, du 12 février au 9 juin 2014 : la première partie de l'exposition, retraçant les années 1926 à 1935, est marquée par la fréquentation du groupe surréaliste, les débuts photographiques et les grands voyages à travers l'Europe, le Mexique et les États-Unis.
La deuxième période, qui commence en 1936, au retour des États-Unis et se clôt en 1946 avec un nouveau départ pour New York, est celle de l'engagement politique.
Enfin, le troisième temps commence avec la création de l'agence Magnum en 1947 et se termine au début des années 1970, au moment où Henri Cartier-Bresson arrête le reportage. Du surréalisme à Mai 68, en passant par le conflit espagnol, la Seconde Guerre mondiale, la décolonisation, la guerre froide et les Trente glorieuses, la rétrospective du Centre Pompidou propose, loin des mythes et des raccourcis, une nouvelle lecture de l'oeuvre du plus célèbre des photographes français.

Source : centrepompidou.fr

dimanche, 09 mars 2014

Snowtime

Les flocons de neige sont l'une des belles créations de la nature. Vyacheslav Ivanov, vidéaste russe, a filmé en temps réel la formation d'un flocon de neige et a utilisé les images pour réaliser une vidéo time-lapse intitulée "Snowtime". Une particule de glace peu à peu forme des branches et des ramifications jusqu'à créer un flocon complet. Aperçu poétique d'un phénomène remarquable.

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Cliquer sur ce flocon pour voir la vidéo


Les flocons de neige sont des agrégats de milliers de cristaux de glace microscopiques exposés à des températures glaciales. Ils ont une structure de base hexagonale commune, liée aux molécules d'eau qui constituent les cristaux. Du fait des atomes d'hydrogène et d'oxygène qui les composent, ces molécules interagissent entre elles en formant naturellement cette structure hexagonale. Mais ils peuvent présenter une variété de formes et de taille, en fonction de deux conditions, le taux de vapeur d'eau et la température.
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Source: maxisciences.com

mardi, 31 décembre 2013

Bordeaux vue par vous

Images de la ville de Bordeaux vue par des photographes amateurs ou professionnels en décembre 2013. Les photos, créations graphiques, montages téléchargés chaque mois alimentent ces pages. Pour apprécier ces images, on peut consulter le site bordeaux.fr

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Regarder Bordeaux et proposer sa vision personnelle de la ville

05:40 Publié dans photo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bordeaux, photographie, ville, arts

dimanche, 22 décembre 2013

Au cœur de la Station Spatiale Internationale

Au cœur de l'ISS, chaque vue de la Terre est impressionnante. De nombreuses images sont capturées quotidiennement du haut de ces 370 kilomètres d’altitude. Certaines d’entre elles terminent sur les réseaux sociaux des astronautes qui se trouvent à bord, au plus grand bonheur de leurs admirateurs. Les autres finissent généralement dans l’immense base de données de la NASA.

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Ces photographies à haute définition peuvent alors être utilisées librement. David Peterson a profité de ce service pour réaliser une nouvelle vidéo impressionnante. Il a sélectionné des images dans la vaste bibliothèque multimédia pour leur valeur esthétique. Les clichés choisis ont fait l’objet d’une séquence montée en accélérée présentant de manière animée différentes vues de la planète.


Pour en savoir plus: maxisciences.com

samedi, 30 novembre 2013

Swimming Cities of Serenissima

Des artistes naviguent sur les mers à bord d'embarcations flottantes faites de déchets. Un collectif qui fera rêver les jeunes artistes en quête d'espace pour laisser parler leur inspiration. La Swimming Cities of Serenissima. C'est l’artiste américaine Swoon qui a initié ce projet en 2008 en créant une flotte qui naviguerait sur les fleuves de l'Amérique. Depuis 2009, ce collectif a décidé d'aller explorer la diversité des eaux européennes.

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Réalisées à partir de produits entièrement recyclés (vieux meubles et autres déchets trouvés sur leur route), ces embarcations insolites offrent un spectacle saisissant pour les habitants des villages locaux qui peuvent le soir assister à des spectacles de la troupe.

Pour voir les photos de ce projets

dimanche, 24 novembre 2013

Picture of an Exhibition

Film de Chris Maker, 2008 - 8'57'' - Couleur
Picture of an Exhibition consiste en une visite virtuelle d'un musée imaginaire, dans lequel Chris Marker expose des chefs-d'oeuvres de l'art occidental qu'il a revisités avec humour, ironie ou transformés par simple jeu. Sous le pseudonyme de Kosinki, Chris Marker propose des courts métrages ou diaporamas, fruits de l'actualité, sur le site Youtube. Ces films sont visionnables gratuitement et librement. Ils ne sont pas distribués.

Artiste éclectique, Chris Marker est à la fois cinéaste, photographe, caméraman, technicien, poète, journaliste, artiste multimédia, créateur, et baroudeur. Après avoir suivi les cours de Philosophie de Jean-Paul Sartre, il rejoint la Résistance comme parachutiste pendant la Seconde guerre mondiale. Employé ensuite par l'Unesco, il parcourt le monde et rend compte de ses observations dans ses films et les revues auxquelles il collabore.
Source : allocine.fr

samedi, 23 novembre 2013

Histoire des formes de demain

Histoire des formes de demain, exposition à la cité du design de saint Etienne du 11 juillet 2013 au 16 mars 2014. Quelques mots de la commissaire :
Les racines du design s'ancrent dans la révolution industrielle, et dans la nécessité, ressentie face à la diffusion d'une esthétique historiciste et passéiste, de trouver la juste forme des objets issus de la production mécanisée. Dès le début cette ambition est liée ou porte également celle d'une évolution de la société par le design lui-même : rêves d'une société plus égalitaire, plus saine, plus honnête, plus libre...

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Chaise n°14 de Thonet (© domaine public)

C'est que le design, par sa nature - un dessin, un dessein, dit-on souvent - a pour tâche (et pour lourde responsabilité) de donner forme à ce qui vient ; il construit, à travers les objets qu'il modèle, « la cathédrale de l'avenir », dans un dialogue avec le progrès et l'idéal qui, pour évoluer avec le temps, n'en reste pas moins l'un des principaux moteurs dans l'histoire de la discipline. Pour le dire autrement, et plus prosaïquement, le design prépare les formes de demain, et pose en conséquence la question de ce que les designers, et à travers eux une certaine époque, voient, et font, à-venir et ad-venir.
L'histoire du design nous donne ainsi accès, non seulement aux objets d'un passé vécu, et qui continue de s'y incarner, mais également aux aspirations utopiques qui en constituent la source.