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jeudi, 19 février 2015

La génération Z, les aptitudes changent

La génération Z (12-24 ans), qui a grandi avec les jeux vidéo et les téléphones portables, a gagné des aptitudes cérébrales en termes de vitesse et d’automatismes, au détriment parfois du raisonnement et de la maîtrise de soi, explique le professeur de psychologie Olivier Houdé. Dans cet entretien accordé à l'AFP, le directeur du Laboratoire de psychologie du développement et de l’éducation de l’enfant du CNRS-La Sorbonne (LaPsyDé) et auteur du livre "Apprendre à résister" (Le Pommier), il préconise un apprentissage adapté à ces mutations.

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Le cerveau reste le même, mais ce sont les circuits utilisés qui changent. Face aux écrans, et du coup dans la vie, les natifs du numérique ont une sorte de TGV cérébral, qui va de l’œil jusqu’au pouce sur l'écran. Ils utilisent surtout une zone du cerveau, le cortex préfrontal, pour améliorer cette rapidité de décision, en lien avec les émotions. Mais cela se fait au détriment d’une autre fonction de cette zone, plus lente, de prise de recul, de synthèse personnelle et de résistance cognitive.

Pour lire la suite de l'interview : sciencesetavenir.fr

mercredi, 18 février 2015

Méditer pour garder sa matière grise

Passé la vingtaine, le cerveau affiche déjà des signes de vieillissement. Son volume et son poids commencent, par exemple, à diminuer. De précédentes recherches ont démontré que chez les adeptes de la méditation, la dégradation de la substance grise liée au vieillissement était moindre.

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Une méditation de 20 minutes par jour pendant huit semaines suffirait pour que les premiers bénéfices concrets deviennent vraiment visibles. © Alice Popkorn


L'équipe de chercheurs de l'UCLA (University of California, Los Angeles) a publié ses résultats dans la revue Frontiers in Psychology. « Nous pensions observer des effets limités à certaines régions cérébrales associées à la méditation, explique le docteur Florian Kurth, de l'UCLA Brain Mapping Center, coauteur de l'article. Au lieu de cela, nous avons observé un effet étendu bien au-delà de ces régions, dans tout le cerveau à vrai dire. »

Pour en savoir plus: consulter l'article publié sur le site defutura-sciences.com

jeudi, 15 janvier 2015

L'ADN transmet le savoir des générations précédentes

Des chercheurs ont appris à des souris mâles à avoir peur de l’odeur spécifique d’une molécule chimique. Ils ont associé plusieurs fois de suite cette odeur à un choc électrique. Dans les 10 jours qui ont suivi, ces mâles se sont reproduits avec des femelles qui n'avaient, elles, jamais été exposées à cette odeur. La descendance, élevée par les femelles, a instinctivement sursauté lors de sa première exposition à cette molécule chimique. Beaucoup plus que les descendants de souris qui n'avaient pas appris à la craindre, ou même qui avaient appris à craindre une autre odeur. Un comportement qui pouvait être transmis par les mères et qui persistait à la 3e génération. Conclusion : les souris avaient, à leur naissance, hérité d’une forme de souvenir appartenant à leurs parents, indépendamment de tout apprentissage. Elles savaient ce que leurs parents avaient, eux, dû apprendre par eux-mêmes.

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Le secret de cette transmission mémorielle s’appelle l’épigénétique, ensemble des processus biologiques qui modifient l’ADN au cours de la vie. Là où la séquence des gènes ne change qu’au gré de mutations rares et aléatoires, les modifications épigénétiques sont régulièrement provoquées par les expériences que nous vivons et changent la façon dont s’exprime l’information contenue dans les gènes.

Source : planete.gaia.free.fr

mardi, 18 novembre 2014

Bon pour le moral, bon pour la mémoire

Bon pour le moral, peut-être, bon pour la mémoire, certainement. Consommer du chocolat freine le déclin cognitif lié à l’âge, indique une étude parue dans Nature Neuroscience. Plus précisément, ce sont les flavanols de cacao, des substances naturellement présentes dans les fèves (un sous-groupe des flavonoïdes), qui peuvent ralentir la détérioration due à la vieillesse d’une région spécifique du cerveau appelée gyrus denté. Cette zone étant considérée jouer un rôle possible dans la mémoire, la préserver protégerait la fonction intellectuelle.

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Pour vérifier cette hypothèse, les chercheurs ont procédé à l’expérience suivante : après avoir été soumis à des tests de la mémoire et à de l’imagerie cérébrale, 37 volontaires sains, âgés de 50 à 69 ans et sélectionnés au hasard, ont consommé quotidiennement, pendant trois mois, une boisson riche en flavanols (900 mg par jour) ou à faible teneur (10 mg par jour). Passé le trimestre, une nouvelle série de tests a mesuré chez ces personnes le volume sanguin du gyrus denté, le métabolisme, la reconnaissance de motifs visuels pour caractériser le type de mémoire contrôlée par le gyrus denté.
Résultats : les buveurs de la boisson riche en flavanols présentent une amélioration notable de la fonction du gyrus denté. Ils se révèlent aussi meilleurs au test de mémoire. « Si un participant avait le niveau d’un soixantenaire au début de l’étude, explique Scott Small, chercheur à l’université Columbia, à New York, aux États-Unis, et co-auteur de l’étude, passé trois mois, il obtenait la mémoire d’une personne de trente ou quarante ans. »

mercredi, 18 juin 2014

La photo empêcherait la mémorisation

Une recherche de l’université de Fairfield du Connecticut aux USA montre que lorsque des personnes prennent des photos, elles ont plus de difficultés à se souvenir des objets fixés sur la pellicule. Si on prend des photos, c’est pour se souvenir des moments importants de la vie. Une étude parue dans Psychological Science semble montrer que le fait de prendre des photos empêche d’enregistrer correctement des détails dans sa mémoire. Pour Linda Henkel, auteure de l'article, « les gens sortent si souvent leur appareil photo presque sans réfléchir. Quand ils comptent sur la technologie pour se souvenir à leur place, cela peut avoir un impact négatif sur la façon dont ils se rappellent leurs expériences ».

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Les chercheurs ont réalisé deux expériences. Dans la première, 27 étudiants ont fait une visite dans un musée d'art afin de voir 30 objets, dont 15 devaient être photographiés et 15 simplement observés. Les participants avaient 30 secondes pour observer l’objet ou 20 secondes pour l’observer et 10 secondes pour le photographier. Le lendemain, ils devaient noter les noms des objets dont ils se souvenaient et répondre à des questions sur des détails. Le taux de réponses correctes sur les détails des objets photographiés était de 55 % contre 64 % pour les objets seulement observés : les participants se souvenaient moins bien des objets photographiés que de ceux qu’ils avaient uniquement regardés.
Dans la deuxième expérience, la possibilité de zoomer protégeait la mémoire des détails, indépendamment du détail grossi : même les détails non zoomés étaient mieux retenus si le participant avait photographié une autre partie de l’objet. La manière dont la photographie était prise avait donc un effet sur le processus de mémorisation.

Source : futura-sciences.com

vendredi, 20 décembre 2013

Difficile de se souvenir d'un objet photographié

Selon une étude américaine, publiée dans la revue Psychological Science, prendre des photos ne serait pas la meilleure solution pour garder des souvenirs précis d'un évènement. Cette étude suggère qu'il serait plus difficile de se souvenir d'un objet dans le détail dès lors qu'on le photographie plutôt que de l'observer.

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Linda Henkel, l'une des auteurs des travaux et spécialiste en psychologie à l'université de Fairfield dans le Connecticut (USA), a convié 28 étudiants à visiter le musée d'art de l'université. Ils avaient pour consigne de photographier 15 oeuvres au hasard et d'en observer 15 autres. Le lendemain, ces étudiants ont dû se soumettre à des tests de mémoire (questionnaires sur les oeuvres, épreuve d'identification des photographies...). Les résultats prouvent que la mémoire a plus de difficultés à se remémorer un objet photographié. Le spectateur se sert alors de la technologie comme d'une béquille, pour se souvenir à sa place d'une expérience vécue. Ce phénomène, appelé "effet de dépréciation", pourrait en revanche être évité si seul un détail de l'objet est photographié.

Source : sante.planet.fr

jeudi, 26 septembre 2013

Les plus sportifs ont une mémoire plus performante

Une étude des chercheurs de l’université de l'Illinois à Urbana-Champaign aux États-Unis, publiée dans la revue Plos One, montre que le sport a des vertus sur le cerveau et favorise la mémoire des enfants. Les scientifiques ont sélectionné 48 individus âgés de 9 à 10 ans, plus ou moins sportifs, pour une expérience qui s’est déroulée sur deux journées. Le premier jour, les auteurs ont demandé aux participants de retenir des noms de régions sur une carte. Le second, ils ont testé leur mémoire en réalisant différents exercices. Les résultats sont sans appel. Les enfants les plus sportifs ont une mémoire plus performante que les autres.

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Une étude menée au Danemark avait aussi montré que les enfants se rendant à l’école en vélo ou à pied étaient plus concentrés que les autres. Ces études mettent en lumière le lien entre les activités physique et mentale. Elles renforcent l’idée que la pratique d’un sport est essentielle pour se sentir bien dans son corps et dans sa tête.

Source : futura-sciences.com

mardi, 09 avril 2013

Champs électromagnétiques et équilibre énergétique

Paris, 3 avril 2013 – L’équipe mixte Péritox « Périnatalité et Risques Toxiques » de l’INERIS et de l’UPJV mène des recherches sur les effets biologiques des radiofréquences sur les fonctions de l’équilibre énergétique. Les premiers résultats obtenus montrent que les champs électromagnétiques de type antenne-relais déclencheraient des mécanismes d’économie d’énergie et un effet de fractionnement du sommeil paradoxal.

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L’étude a porté sur les effets d’une exposition aux radiofréquences sur les fonctions de l’équilibre énergétique du jeune rat : le sommeil, la régulation thermique et la prise alimentaire. Le niveau d’exposition simulé correspondait à celui rencontré à proximité des antennes-relais. Les effets biologiques apparaissent quand la température ambiante augmente, induisent chez les animaux exposés un maintien de la vasoconstriction
périphérique. Ce phénomène a pour conséquence de déclencher chez l’animal des processus d’économie d’énergie, comme s’il avait des besoins énergétiques accrus. Des études complémentaires seraient nécessaires pour vérifier si ces mécanismes d’économie d’énergie ont un impact sur la santé. En ce qui concerne la thermorégulation, le comportement des animaux exposés indique que leur thermosensibilité au froid est différente des animaux témoins. On observe également une prise alimentaire plus importante de la part des animaux exposés. L’étude permet de confirmer un autre effet des radiofréquences, le fractionnement du sommeil
paradoxal. L’impact de cet effet sur la santé est encore mal connu mais on peut supposer, en l’état actuel des connaissances scientifiques, qu’il peut être à l’origine de difficultés de mémorisation et de troubles de l’humeur.

Pour en savoir plus, on peut consulter le document publié sur le site ineris.fr

lundi, 07 novembre 2011

Vivre avec ses émotions

Les émotions, on les vit parfois sans les comprendre. dans le cadre de l'exposition "Petites et grandes émotions" à CAP Sciences Bordeaux, les spécialistes du cerveau et de la psychologie s’associent pour offrir une redécouverte des émotions. Du cerveau aux manifestations du corps, ils explorent tous les comportements.

Les émotions nous aident à nous adapter au quotidien. Elles sont le meilleur des outils pour communiquer avec les autres et ont une grande influence sur notre perception du monde, notre mémoire, nos prises de décision et nos jugements. Nous sommes nos émotions.

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Voici l'invitation de cette exposition :

Décodez vos émotions, apprenez à les respecter. Venez réfléchir à trouver l’équilibre, à se connaître et à s’aimer, à comprendre et à accepter les autres également, à ne pas se laisser envahir par des sentiments destructeurs, à ne pas faire semblant et souffrir en silence, mais s’autoriser à être soi avec justesse.

Pour en savoir plus, on peut se connecter sur le site de l'exposition expos.cap-sciences.net/petitesetgrandesemotions/

vendredi, 27 août 2010

Grasse matinée ou sieste ?

La sieste est préférable à la grasse matinée pour éviter de dérégler l'horloge biologique. La sieste est un besoin naturel qu'on ressent juste après le repas, en début d'après-midi. Il est prouvé scientifiquement qu'un micro-somme améliore la concentration, la vigilance, la mémorisation et évite l'irritabilité, la dépression.

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Quelle doit-être la durée d'une sieste ? Il est prouvé qu'il ne faut pas atteindre un cycle de repos complet d'une heure et demie. La sieste doit juste s'arrêter quand les muscles se relâchent. Comment déterminer cette durée en pleine sieste ? Il faut éviter l'alarme de son téléphone portable. Voici la méthode utilisée par Dali : s'endormir dans un fauteuil avec une petite cuillère dans chaque main et se réveiller quand les cuillères tombent sur le sol, juste au moment où la pression musculaire est devenue insuffisante.

"J'ai souvent imaginé et représenté le monstre du sommeil comme une lourde tête géante avec un corps filiforme soutenu en équilibre par les béquilles de la réalité. Lorsque ces béquilles se brisent, nous avons la sensation de "tomber". Salvator Dali, Le Sommeil 1937.

mercredi, 16 juin 2010

Le dialogue entre l'hippocampe et le cortex

Les phases de sommeil paradoxal ont des effets facilitateurs de l’apprentissage. Durant la nuit qui suit un apprentissage, les informations encodées et traitées durant la journée sont consolidées.
L'équipe « Mémoire et navigation spatiale » du Laboratoire de physiologie de la perception et de l'action (LPPA) a publié deux articles dans Nature Neuroscience qui aident à mieux comprendre les mécanismes de la mémorisation durant le sommeil.

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D'après l'hypothèse la plus acceptée, pendant le sommeil, il s'établit entre deux structures du cerveau, , un dialogue qui permet la mémorisation à long terme des informations dans le cortex. Pour mettre en évidence ce dialogue, les chercheurs ont implanté dans le cerveau de rats des électrodes permettant d'observer l'activité des neurones. Les rongeurs, placés dans un labyrinthe ont alors dû apprendre une tâche spécifique avant d’être autorisés à dormir.
Les chercheurs ont comparé l'activité des neurones du rat au moment où il effectue sa tâche et pendant le sommeil. On observe que les mêmes schémas d'activité se reproduisent en veille comme durant le sommeil. Des assemblées de neurones s'activent simultanément dans le cortex et l'hippocampe. Durant son sommeil, le rat rêve du labyrinthe : le cortex et l'hippocampe rejouent de concert les évènements que le rat vient de vivre. Ce qui permettrait l'assimilation de nouvelles connaissances. De plus, on a observé que le cerveau ne rejoue que les épisodes où le comportement du rat a été le plus efficace.
Le dialogue entre le cortex et l'hippocampe a lieu spécifiquement lorsque ce dernier émet des oscillations électriques très rapides. Pendant le sommeil des rats, les chercheurs ont envoyé à l'aide d'électrodes, de très faibles pulsations électriques vers leur hippocampe qui bloquaient spécifiquement  les oscillations nécessaires au dialogue entre l’hippocampe et le cortex. Durant les 15 jours d'expérience, ces rats ont montré des difficultés pour mémoriser les chemins du labyrinthe conduisant à la nourriture alors que des  rats témoins se révélèrent très performants à ce jeu. Ces oscillations jouent un rôle fondamental dans la consolidation de la mémoire, en faisant passer les informations vers le cortex.

Pour plus d’infos on peut lire l’article publié sur le site du CNRS

jeudi, 20 août 2009

Le sommeil favorise la mémorisation d'une information

Le sommeil favorise la consolidation d'un souvenir en permettant la réactivation des neurones sollicités lors de l'acquisition de l'information. La qualité du sommeil est essentielle à la mémorisation à long terme de ce souvenir.
La mémoire se développe en trois étapes. Un apprentissage laisse dans le cerveau sa trace mnésique qui se traduit par une modification du fonctionnement et de la structure du tissu cérébral. Le nombre de récepteurs et de synapses, les connexions entre neurones, augmentent ainsi que les réponses des neurones. Cette trace mnésique, pour être utilisable à long terme, doit subir une consolidation qui inclut des phénomènes moléculaires, cellulaires et cérébraux. Au terme de cette phase de consolidation, l'apprentissage est transformé en souvenir accessible de façon fiable. La dernière étape correspond à la phase de rappel, c'est l'étape principale de la mémoire.

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La phase de consolidation prend du temps et le sommeil est une situation idéale pour la consolidation des traces mnésiques. Le cerveau isolé du monde extérieur peut travailler sur les acquis récents. De nombreuses expériences présentées dans l'article du magazine « Cerveau et Psycho » d'août 2008, écrit par Pierre Maquet, mettent en évidence l'importance d'une sieste dans la consolidation des souvenirs acquis.