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mardi, 09 avril 2013

Champs électromagnétiques et équilibre énergétique

Paris, 3 avril 2013 – L’équipe mixte Péritox « Périnatalité et Risques Toxiques » de l’INERIS et de l’UPJV mène des recherches sur les effets biologiques des radiofréquences sur les fonctions de l’équilibre énergétique. Les premiers résultats obtenus montrent que les champs électromagnétiques de type antenne-relais déclencheraient des mécanismes d’économie d’énergie et un effet de fractionnement du sommeil paradoxal.

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L’étude a porté sur les effets d’une exposition aux radiofréquences sur les fonctions de l’équilibre énergétique du jeune rat : le sommeil, la régulation thermique et la prise alimentaire. Le niveau d’exposition simulé correspondait à celui rencontré à proximité des antennes-relais. Les effets biologiques apparaissent quand la température ambiante augmente, induisent chez les animaux exposés un maintien de la vasoconstriction
périphérique. Ce phénomène a pour conséquence de déclencher chez l’animal des processus d’économie d’énergie, comme s’il avait des besoins énergétiques accrus. Des études complémentaires seraient nécessaires pour vérifier si ces mécanismes d’économie d’énergie ont un impact sur la santé. En ce qui concerne la thermorégulation, le comportement des animaux exposés indique que leur thermosensibilité au froid est différente des animaux témoins. On observe également une prise alimentaire plus importante de la part des animaux exposés. L’étude permet de confirmer un autre effet des radiofréquences, le fractionnement du sommeil
paradoxal. L’impact de cet effet sur la santé est encore mal connu mais on peut supposer, en l’état actuel des connaissances scientifiques, qu’il peut être à l’origine de difficultés de mémorisation et de troubles de l’humeur.

Pour en savoir plus, on peut consulter le document publié sur le site ineris.fr

jeudi, 14 mars 2013

Que ton alimentation soit ta première médecine

Extraits de l'article d'Anthony Berthou, Pourquoi s’intéresser à la micronutrition ? ,publié sur son blog sante-et-nutrition.com :

« Que ton alimentation soit ta première médecine » : 400 ans av. JC, Hippocrate mettait en évidence le rôle de la nutrition sur la santé. Aujourd’hui, les études lui donnant raison se comptent par milliers et la place occupée par l’alimentation dans les programmes de santé publique devient de plus en plus centrale.

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L’alimentation moderne se caractérise aussi par des modes de production, de conservation, de préparation et de cuisson appauvrissant la valeur nutritionnelle des aliments. Les besoins nutritionnels sont définis de manière statistique et à partir de référentiels : aussi pertinentes soient-elles, ces valeurs de référence ne demeurent que des moyennes méritant d’être nuancées selon les individus, les situations physiologiques (stress, activité physique accrue, grossesse, âge, maladies…). Il est donc aujourd’hui difficile – pour ne pas dire impossible – de définir à partir du contenu de notre assiette quel est notre état nutritionnel intracellulaire. A l’inverse, la mise en évidence des liens étroits existant entre les déficits en micronutriments et les troubles fonctionnels, synonymes d’une altération de la qualité de vie, ne cessent de s’accroitre : perte de vitalité, troubles du sommeil, stress, blessures ou infections à répétition, inconfort digestif, prise de poids…

Et c’est là où intervient la Micronutrition. Elle permet d’identifier et d’analyser l’ensemble des troubles fonctionnels en rapport avec ces déficits, afin de proposer grâce à l’alimentation une solution globale à des problèmes de santé ponctuels ou récurrents... J’espère ainsi – sans prétention – participer à cette prise de conscience : ce que nous mettons dans notre assiette nourrit les cellules qui nous constituent, si celles-ci ne disposent pas des nutriments dont elles ont besoin, l’apparition de troubles fonctionnels apparaît comme une manifestation logique de ce déséquilibre nutritionnel. Intégrer la nutrition dans une vision holistique et conviviale de la santé. Tout simplement. Bonne lecture à tous et n’hésitez pas à me faire part de vos commentaires ou questionnements : ce blog est votre lieu d’échanges autour de la nutrition !



Anthony Berthou

mercredi, 22 décembre 2010

La luminothérapie pour prévenir la dépression saisonnière

L'application de la luminothérapie, la mieux documentée scientifiquement, concerne la dépression saisonnière. Ce syndrome apparaît à l’approche de l’hiver, à mesure que diminue la clarté extérieure, et a un effet néfaste sur l’horloge biologique interne de certaines personnes et principalement des femmes.

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Dans les pays nordiques, jusqu’à 10 % de la population souffre de dépression saisonnière. Les symptômes sont : une humeur dépressive, un besoin exagéré de sommeil, des réveils difficiles, des crises de boulimie ou un appétit anormalement grand pour le sucre, le chocolat, le pain, les pâtes, les pommes de terre...

On emploie également la luminothérapie pour combattre les problèmes attribuables au décalage horaire ou au travail de nuit ou la dépression non saisonnière chez les personnes âgées.

La luminothérapie pourrait aussi avoir des vertus préventives contre ces mêmes problèmes. Elle pourrait notamment profiter aux personnes qui travaillent toute la journée sans voir la lumière du jour, que ce soit dans un bureau ou une usine.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site passeportsante.net

Professeur adjoint en ophtalmologie, Université Laval et Chercheur au Centre de Recherche Université Laval Robert-Giffard à QUÉBEC (Canada), Marc HÉBERT dirige une équipe de recherche en photobiologie soit l'étude des effets biologiques de la lumière. Ses principaux champs d'intérêts sont l'étude du mécanisme d'action de la luminothérapie dans le traitement de la dépression hivernale et le contrôle spectrale de la lumière pour favoriser l'adaptation au travail de nuit. Ses recherches lui ont permis de développer des lunettes colorés qui lorsques portées le matin lors du retour à la maison après le quart de nuit, favorisent un meilleur sommeil diurne du travailleur.

vendredi, 27 août 2010

Grasse matinée ou sieste ?

La sieste est préférable à la grasse matinée pour éviter de dérégler l'horloge biologique. La sieste est un besoin naturel qu'on ressent juste après le repas, en début d'après-midi. Il est prouvé scientifiquement qu'un micro-somme améliore la concentration, la vigilance, la mémorisation et évite l'irritabilité, la dépression.

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Quelle doit-être la durée d'une sieste ? Il est prouvé qu'il ne faut pas atteindre un cycle de repos complet d'une heure et demie. La sieste doit juste s'arrêter quand les muscles se relâchent. Comment déterminer cette durée en pleine sieste ? Il faut éviter l'alarme de son téléphone portable. Voici la méthode utilisée par Dali : s'endormir dans un fauteuil avec une petite cuillère dans chaque main et se réveiller quand les cuillères tombent sur le sol, juste au moment où la pression musculaire est devenue insuffisante.

"J'ai souvent imaginé et représenté le monstre du sommeil comme une lourde tête géante avec un corps filiforme soutenu en équilibre par les béquilles de la réalité. Lorsque ces béquilles se brisent, nous avons la sensation de "tomber". Salvator Dali, Le Sommeil 1937.

mercredi, 16 juin 2010

Le dialogue entre l'hippocampe et le cortex

Les phases de sommeil paradoxal ont des effets facilitateurs de l’apprentissage. Durant la nuit qui suit un apprentissage, les informations encodées et traitées durant la journée sont consolidées.
L'équipe « Mémoire et navigation spatiale » du Laboratoire de physiologie de la perception et de l'action (LPPA) a publié deux articles dans Nature Neuroscience qui aident à mieux comprendre les mécanismes de la mémorisation durant le sommeil.

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D'après l'hypothèse la plus acceptée, pendant le sommeil, il s'établit entre deux structures du cerveau, , un dialogue qui permet la mémorisation à long terme des informations dans le cortex. Pour mettre en évidence ce dialogue, les chercheurs ont implanté dans le cerveau de rats des électrodes permettant d'observer l'activité des neurones. Les rongeurs, placés dans un labyrinthe ont alors dû apprendre une tâche spécifique avant d’être autorisés à dormir.
Les chercheurs ont comparé l'activité des neurones du rat au moment où il effectue sa tâche et pendant le sommeil. On observe que les mêmes schémas d'activité se reproduisent en veille comme durant le sommeil. Des assemblées de neurones s'activent simultanément dans le cortex et l'hippocampe. Durant son sommeil, le rat rêve du labyrinthe : le cortex et l'hippocampe rejouent de concert les évènements que le rat vient de vivre. Ce qui permettrait l'assimilation de nouvelles connaissances. De plus, on a observé que le cerveau ne rejoue que les épisodes où le comportement du rat a été le plus efficace.
Le dialogue entre le cortex et l'hippocampe a lieu spécifiquement lorsque ce dernier émet des oscillations électriques très rapides. Pendant le sommeil des rats, les chercheurs ont envoyé à l'aide d'électrodes, de très faibles pulsations électriques vers leur hippocampe qui bloquaient spécifiquement  les oscillations nécessaires au dialogue entre l’hippocampe et le cortex. Durant les 15 jours d'expérience, ces rats ont montré des difficultés pour mémoriser les chemins du labyrinthe conduisant à la nourriture alors que des  rats témoins se révélèrent très performants à ce jeu. Ces oscillations jouent un rôle fondamental dans la consolidation de la mémoire, en faisant passer les informations vers le cortex.

Pour plus d’infos on peut lire l’article publié sur le site du CNRS

jeudi, 20 août 2009

Le sommeil favorise la mémorisation d'une information

Le sommeil favorise la consolidation d'un souvenir en permettant la réactivation des neurones sollicités lors de l'acquisition de l'information. La qualité du sommeil est essentielle à la mémorisation à long terme de ce souvenir.
La mémoire se développe en trois étapes. Un apprentissage laisse dans le cerveau sa trace mnésique qui se traduit par une modification du fonctionnement et de la structure du tissu cérébral. Le nombre de récepteurs et de synapses, les connexions entre neurones, augmentent ainsi que les réponses des neurones. Cette trace mnésique, pour être utilisable à long terme, doit subir une consolidation qui inclut des phénomènes moléculaires, cellulaires et cérébraux. Au terme de cette phase de consolidation, l'apprentissage est transformé en souvenir accessible de façon fiable. La dernière étape correspond à la phase de rappel, c'est l'étape principale de la mémoire.

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La phase de consolidation prend du temps et le sommeil est une situation idéale pour la consolidation des traces mnésiques. Le cerveau isolé du monde extérieur peut travailler sur les acquis récents. De nombreuses expériences présentées dans l'article du magazine « Cerveau et Psycho » d'août 2008, écrit par Pierre Maquet, mettent en évidence l'importance d'une sieste dans la consolidation des souvenirs acquis.

lundi, 07 juillet 2008

Les bienfaits d'une micro-sieste

La sixième heure du jour, la sieste ou "sixta" en latin, désigne le repos pris en milieu de journée vers la sixième heure du jour. Les vacances sont l’occasion de réapprendre à pratiquer une sieste par jour pour  respecter nos rythmes biologiques fondamentaux.
Bruno Comby est l'auteur du livre Eloge de la sieste dans lequel il présente des exercices pour bien faire la sieste.
sieste.jpgPour s'endormir assis ou allongé : s’installer confortablement, décroiser bras et jambes, contracter l'une après l'autre les différentes parties du corps sans pour autant les bouger, fermer les yeux, respirer lentement, décontracter les muscles et ralentir le rythme de ses pensées. Derrière les paupières fermées, faire des cercles avec les yeux dans un sens, puis dans l'autre et laisser les yeux partir vers le haut. Passer en revue chaque partie du corps et "dynamiser" mentalement chacune d’elle. La décontraction entraîne une meilleure perception de la lourdeur et de la chaleur de son corps et favorise la descente vers le sommeil.
Pour se réveiller, le corps restant immobile, prendre la décision mentalement et surtout progressivement : inspirer profondément en commençant à bouger le bout des doigts puis étirer les bras et les jambes et enfin l'ensemble du corps, ouvrir les yeux et regarder autour de soi pour se remettre dans l’ambiance environnante.
Le simple fait de fermer les yeux en ralentissant la respiration aide à récupérer et  à se relaxer. Dans un premier temps, s’endormir n’est pas indispensable. L’important est de s’entraîner régulièrement pour apprendre à mieux contrôler son sommeil et à se reposer de plus en plus rapidement et de plus en plus profondément.
Une courte sieste diminue le stress et augmente les performances physiques et psychiques. A condition qu'elle ne soit pas trop longue, elle ne provoque pas d'insomnie le soir,.

Pour en savoir plus, consulter le site de L'Institut Bruno Comby