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jeudi, 15 janvier 2015

L'ADN transmet le savoir des générations précédentes

Des chercheurs ont appris à des souris mâles à avoir peur de l’odeur spécifique d’une molécule chimique. Ils ont associé plusieurs fois de suite cette odeur à un choc électrique. Dans les 10 jours qui ont suivi, ces mâles se sont reproduits avec des femelles qui n'avaient, elles, jamais été exposées à cette odeur. La descendance, élevée par les femelles, a instinctivement sursauté lors de sa première exposition à cette molécule chimique. Beaucoup plus que les descendants de souris qui n'avaient pas appris à la craindre, ou même qui avaient appris à craindre une autre odeur. Un comportement qui pouvait être transmis par les mères et qui persistait à la 3e génération. Conclusion : les souris avaient, à leur naissance, hérité d’une forme de souvenir appartenant à leurs parents, indépendamment de tout apprentissage. Elles savaient ce que leurs parents avaient, eux, dû apprendre par eux-mêmes.

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Le secret de cette transmission mémorielle s’appelle l’épigénétique, ensemble des processus biologiques qui modifient l’ADN au cours de la vie. Là où la séquence des gènes ne change qu’au gré de mutations rares et aléatoires, les modifications épigénétiques sont régulièrement provoquées par les expériences que nous vivons et changent la façon dont s’exprime l’information contenue dans les gènes.

Source : planete.gaia.free.fr

jeudi, 20 août 2009

Le sommeil favorise la mémorisation d'une information

Le sommeil favorise la consolidation d'un souvenir en permettant la réactivation des neurones sollicités lors de l'acquisition de l'information. La qualité du sommeil est essentielle à la mémorisation à long terme de ce souvenir.
La mémoire se développe en trois étapes. Un apprentissage laisse dans le cerveau sa trace mnésique qui se traduit par une modification du fonctionnement et de la structure du tissu cérébral. Le nombre de récepteurs et de synapses, les connexions entre neurones, augmentent ainsi que les réponses des neurones. Cette trace mnésique, pour être utilisable à long terme, doit subir une consolidation qui inclut des phénomènes moléculaires, cellulaires et cérébraux. Au terme de cette phase de consolidation, l'apprentissage est transformé en souvenir accessible de façon fiable. La dernière étape correspond à la phase de rappel, c'est l'étape principale de la mémoire.

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La phase de consolidation prend du temps et le sommeil est une situation idéale pour la consolidation des traces mnésiques. Le cerveau isolé du monde extérieur peut travailler sur les acquis récents. De nombreuses expériences présentées dans l'article du magazine « Cerveau et Psycho » d'août 2008, écrit par Pierre Maquet, mettent en évidence l'importance d'une sieste dans la consolidation des souvenirs acquis.