vendredi, 09 mai 2014
L'informatique dans les nuages
L'intérêt du cloud computing est double. Il constitue une forme de sauvegarde de fichiers et permet de travailler sur un même document depuis plusieurs postes de travail, par plusieurs personnes ou à l'aide de différents supports (ordinateur portable ou fixe, tablette voire smartphone). Le risque principal de l'informatique dans les nuages est l'absence de contrôle du stockage des documents par le propriétaire et la non-connaissance de la localisation géographique du serveur qui les héberge.
05:56 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : informatique, internet, nuages, web
lundi, 02 janvier 2012
L'année 2012 sera-t-elle aussi douce ?
Selon Météo France, la douceur de ce début d'année 2012 s'explique par l'arrivée d'un air océanique très doux venant du sud-ouest et un ciel resté complètement couvert durant la nuit, empêchant les températures de chuter. Dans la journée de dimanche à Paris ce sont aussi les nuages qui ont empêché la température de remonter alors que dans le sud du pays, le soleil a permis d'établir de nouveaux records de chaleurs pour un premier de l'an.
Dimanche, le record national a été battu à Nîmes où le thermomètre affichait 19,8 degrés à 16h. Selon Météo France, le précédent record avait été établi le 1er janvier 1987 avec 18,3 degrés, L'année 2012 sera-t-elle aussi douce que les températures de sa première journée ?
L’année 2011 présente un nouveau record : celui de l’année la plus chaude depuis le début du siècle dernier. A l’échelle nationale, les températures affichent 13,6°C, soit 1,5°C de plus que la normale. Ce score supplante ainsi celui de 2003, l’année de la canicule, qui avait dépassé la normale de 1,3°C.
09:48 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : météo, écologie, nuages
jeudi, 25 août 2011
Les orages de l'été
Les orages ont habituellement lieu à la fin d'une chaude journée d'été, quand les cumulonimbus ont atteint leur développement maximal. L'été, le soleil brille plus longtemps et plus fortement en réchauffant l'air. Plus l'air est chaud, plus il monte vite et haut, rencontrant des zones de plus en plus froides qui tentent de les repousser. Ces violents courants d'air verticaux créent des frottements et une séparation des charges électriques. Les particules les plus fines, chargées d'électricité positive, se dirigent vers le sommet. Les plus lourdes chargées d'électricité négative vont vers la base. À cause des mouvements verticaux très violents et puissants, il y a déséquilibre entre les charges électriques à l'intérieur du nuage ainsi qu'à l'extérieur, entre la base négative du nuage et le sol positif. Quand les charges accumulées deviennent trop importantes, et surtout lorsqu'il y a opposition directe entre ces charges, il y a décharge électrique sous forme d'éclair et un orage éclate.
On voit d'abord l'éclair avant d'entendre le tonnerre car la lumière voyage environ 1 million de fois plus vite que le son. En effet la vitesse du son est de 337 m/s alors que la vitesse de la lumière est de 300000 km/s. En comptant le nombre de secondes qui séparent la vision de l'éclair et le bruit du tonnerre et en divisant ce nombre par 3, on peut estimer la distance qui nous séparant de l'orage en kilomètres. Si 9 secondes séparent l'éclair du tonnerre, l'orage est situé à 3 km du lieu où l'on est.
Pour en savoir plus, on peut consulter le site meteo.org
06:04 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : été, météo, nuages, sciences
mercredi, 22 décembre 2010
La luminothérapie pour prévenir la dépression saisonnière
L'application de la luminothérapie, la mieux documentée scientifiquement, concerne la dépression saisonnière. Ce syndrome apparaît à l’approche de l’hiver, à mesure que diminue la clarté extérieure, et a un effet néfaste sur l’horloge biologique interne de certaines personnes et principalement des femmes.
Dans les pays nordiques, jusqu’à 10 % de la population souffre de dépression saisonnière. Les symptômes sont : une humeur dépressive, un besoin exagéré de sommeil, des réveils difficiles, des crises de boulimie ou un appétit anormalement grand pour le sucre, le chocolat, le pain, les pâtes, les pommes de terre...
On emploie également la luminothérapie pour combattre les problèmes attribuables au décalage horaire ou au travail de nuit ou la dépression non saisonnière chez les personnes âgées.
La luminothérapie pourrait aussi avoir des vertus préventives contre ces mêmes problèmes. Elle pourrait notamment profiter aux personnes qui travaillent toute la journée sans voir la lumière du jour, que ce soit dans un bureau ou une usine.
Pour en savoir plus, on peut consulter le site passeportsante.net
Professeur adjoint en ophtalmologie, Université Laval et Chercheur au Centre de Recherche Université Laval Robert-Giffard à QUÉBEC (Canada), Marc HÉBERT dirige une équipe de recherche en photobiologie soit l'étude des effets biologiques de la lumière. Ses principaux champs d'intérêts sont l'étude du mécanisme d'action de la luminothérapie dans le traitement de la dépression hivernale et le contrôle spectrale de la lumière pour favoriser l'adaptation au travail de nuit. Ses recherches lui ont permis de développer des lunettes colorés qui lorsques portées le matin lors du retour à la maison après le quart de nuit, favorisent un meilleur sommeil diurne du travailleur.
05:41 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : nuages, ciel, santé, luminotherapie, sciences, sommeil
vendredi, 16 avril 2010
Le nuage de cendres du volcan islandais d'Eyjafjallajokull
Les images prises par la télévision islandaise montrent la fumée émanant du volcan islandais d'Eyjafjallajokull.
Il s'agit de la deuxième éruption en moins d'un mois de ce volcan. Les secours et les scientifiques affirment que celle-ci est 10 à 20 fois moins puissante que le mois dernier. (Sipa) | |
Une photo du glacier Eyjafjallajokull qui a en partie fondu suite à l'éruption volcanique qui a touché l'Islande. (AFP) | |
La fonte du glacier a causé une lourde inondation en augmentant fortement le débit de la rivière glaciaire Markarfljot située à l'ouest du glacier Eyjafjallajskull. (AFP) |
Le petit âge glaciaire est une période climatique froide survenue en Europe et en Amérique du Nord, de 1550 à 1850. Elle se caractérise par des avancées des glaciers et plusieurs minimums de températures moyennes très nets.
Plusieurs théories ont été avancées pour expliquer l'existence et surtout la persistance du petit âge glaciaire. La première relie le petit âge glaciaire des années 1800 à l'éruption très violente de plusieurs volcans, dont le Tambora. En effet les cendres et nuages de poussières expulsés par un certain type de volcan peuvent nettement diminuer l'efficacité du rayonnement solaire. Mais le petit âge glaciaire a débuté bien avant ces éruptions. La seconde explication, pas contradictoire avec la première, serait l'activité du soleil particulièrement faible pendant une bonne partie de la période du petit âge glaciaire.
06:02 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : écologie, environnement, nuages, météo
mardi, 04 août 2009
Maîtriser les aléas de la météo
Avec le changement climatique prévisible, maîtriser les aléas de la météo est un objectif pour de nombreux pays. Des techniques de modification de la météo pour faire tomber la pluie sur des terres asséchées, empêcher la grêle de détruire une récolte ou détourner un orage sont mises au point en laboratoire avec succès mais leurs applications en situations réelles semblent moins efficaces que prévu.
L'ensemencement par avion des nuages à l'aide d'une solution d'iodure d'argent est une des techniques utilisées. Ceci revient à introduire dans les nuages des noyaux de condensation pour favoriser la formation de cristaux de glace de petites tailles et éviter les grêlons trop volumineux mais aussi pour augmenter le volume des précipitations. Une autre technique, non autorisée en France, consiste à tirer dans les nuages pour répandre cette solution d'iodure d'argent. En Chine, on utilise même des lance-roquettes. Dans le Sud-Ouest, cette solution est diffusée à partir de générateurs antigrêle constitués de cylindres métalliques allumés dès qu'un orage de grêle menace les cultures. L'efficacité de ces méthodes a pu être parfois constatée mais jamais vraiment prouvée par les scientifiques. De nombreuses études de microphysique des nuages sont actuellement menées à travers le monde. Pour contrôler les précipitations, il est nécessaire de mieux comprendre la structure des nuages et d'être capable de prévoir leurs transformations. Les enjeux sont importants.
A qui appartient l'eau des nuages qui défilent dans le ciel au dessus des frontières ? Sera-t-elle source de conflit ?
06:03 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : eau, météo, nuages, iodure d'argent, pluie, grêle, précipitations