Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

lundi, 15 juin 2015

Dans un gramme d"ADN

Selon une étude du Cabinet IDC, le monde devrait produire en 2015 environ 8 595 exaoctets ou 8595 milliards de milliards d’octets, contre seulement 130. Sur la période 2013-2020, cette masse de données produites chaque année dans le monde devrait être multipliée par douze. La montée en puissance des communications de machine à machine et les 200 milliards d’objets connectés en 2020 représenteront plus du quart des données générées à la fin de la décennie et plus de la moitié à l’horizon 2025. Le stock de données mondial a été généré à 90 % au cours de ces deux dernières années.

informatique,inventions,internet,communications,adn,biologie,sciences



Face à cette augmentation exponentielle de la quantité de données produites
, notre civilisation numérique a de plus en plus de peine à suivre en matière de stockage informatique de masse. En 30 ans, la capacité de stockage des disques durs a été multipliée par un million (passant de 5Mo et 5 To) mais on se heurte à des limites liées aux lois de la physique. Les chercheurs explorent de nombreuses pistes pour concevoir des outils de stockage plus performants et plus sobres en énergie, plus fiables sur la durée et moins coûteux à fabriquer. Leur source d’inspiration est ce que la nature a fait de mieux dans le domaine, à savoir l’acide désoxyribonucléique, ou ADN. Une macromolécule biologique composée de deux brins appelés polymères. 2 longues chaînes de petites molécules différentes accrochées les unes aux autres dans un ordre précis et qui permettent d’encoder ainsi toute l'information génétique nécessaire au développement et au fonctionnement d’un être vivant. Une équipe britannique dirigée par le généticien George Church de l'Université d'Harvard, a fait sensation en 2012 en réussissant à encoder sous forme de 55 000 minuscules brins d’ADN, un livre de 300 pages, comportant 53 326 mots et une dizaine d'illustrations. Grâce à ces travaux, Church montra qu’il était possible de stocker un bit par paire de bases. Un extraordinaire saut technologique quand on sait qu’avec seulement un gramme d’ADN, il est théoriquement possible de stocker jusqu’à 700 To de données, soit l’équivalent de 14 336 disques Blu-ray actuels de 50 Go.

Plus récemment, des chercheurs de l'Université Harvard, du laboratoire européen d’Heidelberg et de l'Ecole Polytechnique Fédérale de Zurich ont réussi à stocker sur un fragment d’ADN la Charte fédérale suisse de 1921 et la méthode des théorèmes mécaniques d'Archimède. Ces chercheurs ont ensuite placé ce fragment d’ADN dans une microbille de verre mesurant 150 nanomètres de diamètre. Ils ont enfin soumis l’ensemble à des conditions physiques et thermiques extrêmes, afin de simuler un vieillissement accéléré de plusieurs milliers d’années, et ont apporté la preuve que ces données restaient parfaitement lisibles, même après ce test. Selon ces chercheurs le stockage massif de données sur ADN sera suffisamment fiable et bon marché pour être utilisé à grande échelle dans une dizaine d’années.

Pour en savoir plus : rtflash.fr

vendredi, 15 mai 2015

Un ordinateur plus petit qu'un grain de riz

Une équipe d’ingénieurs, aux États-Unis, a créé le plus petit ordinateur au monde, plus petit qu'un grain de riz. Le Micro Mote mesure à peine deux millimètres de diamètre et sa batterie est alimentée grâce à une cellule photovoltaïque. Pensé pour l’Internet des objets, il peut être équipé d’un appareil photo ou d’autres capteurs afin de moduler ses fonctionnalités selon les besoins et servir à un grand nombre d’applications.

robotique,innovations,sciences,informatique,internet


Le Michigan Micro Note, surnommé M3 est si petit que l’on peut faire tenir 150 exemplaires dans un dé à coudre, il n’a pas les performances d’un ordinateur classique mais il en a les principales caractéristiques techniques, à savoir la capacité de recevoir des données via ses capteurs, de les stocker, de les traiter pour accomplir la tâche adéquate et enfin de transmettre l’information via une liaison sans fil. L’architecture du Micro Mote repose sur un empilement de couches qui correspondent chacune à une fonction : le processeur et sa mémoire, le stockage, la batterie, la puce radio, la cellule photovoltaïque, un capteur dédié. Le processeur Phoenix consomme en moyenne 500 picowatts. Cette faible consommation est l’une des clés du concept car elle permet d’utiliser une batterie tout aussi miniaturisée.

Source : futura-sciences.com

vendredi, 08 mai 2015

Les e-dechets augmentent

La quantité de déchets électriques et électroniques jetés a atteint 41,8 millions de tonnes en 2014. Un nouveau record, selon le rapport de l’Université des Nations unies (UNU). En 2013, la quantité d’e-déchets s’élevait à 39,8 millions de tonnes. Ces déchets sont constitués pour l’essentiel d’équipements qui meublent les cuisines et salles de bain, du four à la machine à laver, de l’aspirateur au sèche-cheveux. Téléphones, imprimantes et ordinateurs n’ont constitué que 7% de ces déchets.

déchets,pollution,informatique,recyclage,mercure,onu


Mais, au-delà de ce chiffre, l'UNU souhaite surtout pointer le fait que moins d’un sixième de ces équipements est recyclé. Or, déplore David Malone, sous-secrétaire général des Nations unies et recteur de l’UNU, «au niveau mondial, les e-déchets constituent une précieuse mine urbaine, un large réservoir potentiel de matériaux recyclables» d’une valeur de 48 milliards d’euros. L’an dernier, selon le rapport, ce sont 16 millions de tonnes de fer, près de 2 millions de tonnes de cuivre ou encore 300 tonnes d’or qui ont été jetés. David Malone rappelle aussi qu’en 2014, ces e-déchets ont généré «2,2 millions de tonnes de composants dangereux, comme le mercure, le cadmium ou le chrome, une mine toxique qui doit être gérée avec une attention extrême».

Source : liberation.fr

lundi, 04 mai 2015

Le Li-Fi, une alternative au WiFi

Le Li-Fi (Light Fidelity) est une alternative au WiFi qui utilise les lampes à diodes électroluminescentes (LED) pour transmettre Internet. Les ondes de la lumière visible, comme les ondes radio, sont capables de transmettre les informations. Le fonctionnement du Li-Fi ressemble beaucoup à celui du morse, sauf que la vitesse et la précision du message lumineux sont nettement supérieurs. Avec le LiFi, l’ampoule s’allume et s’éteint des millions de fois par seconde, ce qui permet de transmettre beaucoup d’informations.

informatique,internet,communications,innovations,inventions,lumière,wifi


Le Li-Fi, avec un débit égal à 150 fois la vitesse du Wi-fi, est l’avenir de l’Internet sans fil. Le recours aux ondes lumineuses va permettre d’éviter à terme la saturation des réseaux Wi-Fi en proposant un nouveau canal de distribution de l’information numérique. L’utilisation du Li-Fi est sans crainte là où le Wi-Fi peut être dangereux ou impossible à utiliser, comme dans les avions, les sous-marins ou les hôpitaux. Il a aussi l’avantage de ne pas pouvoir être piraté, les informations ne pouvant être captées que sur le trajet de l’onde lumineuse. Seuls les ordinateurs connectés sur les mêmes ampoules utilisent la même connexion.

Source : blogdelazare.com

samedi, 21 février 2015

Le ver crée une partition invisible

L’éditeur de solutions de sécurité Kaspersky décrit le groupe de hackers, baptisé groupe Equation, comme l’un des groupes de cyber-attaque les plus sophistiqués au monde. Spécialisée dans le cyberespionnage, cette entité opère depuis 2001, et peut-être même depuis 1996, à l’aide de malwares. Ces hackers ont notamment exploité deux vulnérabilités zero-day (c'est-à-dire qui ne sont pas connues de l’éditeur ou pas corrigées) identifiées dans le ver Stuxnet bien avant que ce dernier ne soit déployé. Selon l’éditeur russe, plusieurs dizaines de milliers de victimes ont été la cible d’Equation dans plus de trente pays. Ce malware se propage via une clé USB infectée dans laquelle le ver crée une partition invisible qui contient les commandes de contrôle ainsi que les données dérobées. Lorsque la clé USB est insérée dans un ordinateur ayant accès à l’Internet, elle transmet ses données et reçoit de nouvelles commandes.

informatique,securite,logiciel,internet,mathématiques


Les chercheurs sont tombés sur un outil à la fois fascinant par sa complexité et totalement effrayant par sa puissance. Il s’agit d’un module identifié sous le nom de « nls_933w.dll » grâce auquel les assaillants peuvent reprogrammer le microgiciel d’un disque dur ou SSD. Ce module crée un espace invisible sur le système de stockage qui résiste à un formatage de niveau militaire. Les données dissimulées sont toujours disponibles pour l’assaillant, même après le formatage du disque dur et la réinstallation du système d’exploitation. Une fois qu’un disque dur ou SSD a été infecté, il est impossible de détecter ou de supprimer ce module malveillant.

Source : futura-sciences.com

dimanche, 18 mai 2014

Un cube d'années-lumière

Une équipe internationale de scientifiques a modélisé l'évolution de l'Univers 300 millions d'années-lumière après le Big Bang. C'est la première fois qu'un modèle est capable de se rapprocher si près de ce qu'on observe dans l'univers. A l'aide des supercalculateurs les plus puissants qui existent à ce jour, des scientifiques ont réalisé un modèle de l'expansion de l'univers avec une précision inégalée.
Le modèle visible dans la vidéo représente une partie de l'univers sous forme d'un cube dont l'arrête est de 35 millions d'années-lumière de long. Mais, il génère également des éléments à une échelle beaucoup plus petite, seulement 1000 années-lumière. Les conditions initiales du modèle sont celles de l'univers quand il était âgé de 12 millions d'années, puis simule les 13,8 milliards d' années qui ont suivi dans le cosmos.


Illustris, un programme qui fait des centaines de milliers de lignes de code, représente 12 milliards d'objets et contient tellement de données qu'il a dû être exécuté pendant des mois sur de multiples centres de calculs informatiques en France, Allemagne et aux Etats-Unis.


Source : notre-planete.info

vendredi, 09 mai 2014

L'informatique dans les nuages

Le cloud computing ou informatique dans les nuages, désigne l'utilisation de serveurs distants accessibles par Internet à l'aide d'un navigateur Web. On peut ainsi traiter ou stocker des fichiers sur un serveur distant et les partager avec d'autres utilisateurs. Le logiciel de traitement de texte, tableur, réalisation graphique ou de présentation, peut être déporté lui aussi sur l'ordinateur distant.

informatique,internet,nuages,web


L'intérêt du cloud computing est double. Il constitue une forme de sauvegarde de fichiers et permet de travailler sur un même document depuis plusieurs postes de travail, par plusieurs personnes ou à l'aide de différents supports (ordinateur portable ou fixe, tablette voire smartphone). Le risque principal de l'informatique dans les nuages est l'absence de contrôle du stockage des documents par le propriétaire et la non-connaissance de la localisation géographique du serveur qui les héberge.

vendredi, 10 janvier 2014

Des sucreries produites par une imprimante 3D

On peut tout faire avec des imprimantes 3D, même des sucreries. L'imprimante 3D ChefJet, présentée au CES de Las Vegas, est un produit issu du rachat d’une micro-société californienne, The Sugar Lab, qui avait réussi à créer une imprimante 3D à bonbons en transformant une machine de 3D Systems. Techniquement, le principe de la Chefjet ne diffère pas des autres appareils de ce type : il s’agit toujours d’accumuler de fines couches successives de matière produisant à la fin de l’opération un objet solide en trois dimensions. La nouveauté, c'est que la matière peut être du sucre dilué, qui se cristallise, du chocolat ou une solution sucrée parfumée à la menthe, à la pomme, à la cerise ou à la pastèque.

informatique,cuisine,sucre,confiserie,chocolat,amérique,graphisme


La machine reproduit des modèles virtuels 3D de sucreries que la société fournit dans un logiciel appelé The Digital Cookbook, le livre de cuisine numérique, à moins que l’utilisateur ne soit capable de créer lui-même sur ordinateur ses propres modèles de bonbons et autres chocolateries, via un logiciel de graphisme. le plus extraordinaire, c'est qu'on peut étant réaliser des confiseries aux formes impossibles à obtenir avec les autres ustensiles et appareils de confiserie traditionnelle.

Source : sciencesetavenir.fr

mardi, 06 août 2013

Un appareil photo créé avec une imprimante 3D

« Open Reflex » est un projet open source créé par Leo Marius, étudiant français en Master Design à l’esadse de Saint-Etienne. Cet appareil photo APN Reflex 35mm fonctionne parfaitement, son boitier à été imprimé avec une imprimante 3D et assemblé en une heure. L’appareil est compatible avec n’importe quelle monture.

photos,photo,photographie,numérique,informatique,3d,internet


Exemple de photo prise avec cet appareil imprimé

photos,photo,photographie,numérique,informatique,3d,internet


Source : golem13.fr