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mercredi, 17 juin 2015

Un compagnon intelligent

Pour se prémunir contre les particules fines et les différents composants qui infectent l’air, la start-up Plume Labs a conçu un prototype de capteur personnel de la pollution. Les pics de particules fines se succèdent et le dernier en avril avait abouti à la mise en place de la circulation alternée sur Paris. La Conférence mondiale sur le climat qui se déroulera en fin d’année remet ce sujet au cœur des débats.

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En étant mieux informé, on peut le mieux se protéger de la pollution. Quatre polluants parmi les plus présents en intérieur comme en extérieur seront détectés par les capteurs portatifs : les composés organiques volatils, l’ozone, le dioxyde d’azote et les particules fines. Pour mettre au point leur invention, les fondateurs de la start-up ont fait appel au docteur Jean-François Toussaint, délégué scientifique du Centre national de la recherche scientifique, qui estime que le déploiement de ces capteurs ouvre des perspectives intéressantes pour l’information et l’éducation du public. Au-delà des données fournies, l’innovation de Plume Labs a vocation à devenir un compagnon intelligent en apportant des conseils, pour savoir par exemple si l’on peut aller courir dans la rue. La commercialisation de ces capteurs pourrait débuter l’an prochain.

Source : leparisien.fr

lundi, 15 juin 2015

Dans un gramme d"ADN

Selon une étude du Cabinet IDC, le monde devrait produire en 2015 environ 8 595 exaoctets ou 8595 milliards de milliards d’octets, contre seulement 130. Sur la période 2013-2020, cette masse de données produites chaque année dans le monde devrait être multipliée par douze. La montée en puissance des communications de machine à machine et les 200 milliards d’objets connectés en 2020 représenteront plus du quart des données générées à la fin de la décennie et plus de la moitié à l’horizon 2025. Le stock de données mondial a été généré à 90 % au cours de ces deux dernières années.

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Face à cette augmentation exponentielle de la quantité de données produites
, notre civilisation numérique a de plus en plus de peine à suivre en matière de stockage informatique de masse. En 30 ans, la capacité de stockage des disques durs a été multipliée par un million (passant de 5Mo et 5 To) mais on se heurte à des limites liées aux lois de la physique. Les chercheurs explorent de nombreuses pistes pour concevoir des outils de stockage plus performants et plus sobres en énergie, plus fiables sur la durée et moins coûteux à fabriquer. Leur source d’inspiration est ce que la nature a fait de mieux dans le domaine, à savoir l’acide désoxyribonucléique, ou ADN. Une macromolécule biologique composée de deux brins appelés polymères. 2 longues chaînes de petites molécules différentes accrochées les unes aux autres dans un ordre précis et qui permettent d’encoder ainsi toute l'information génétique nécessaire au développement et au fonctionnement d’un être vivant. Une équipe britannique dirigée par le généticien George Church de l'Université d'Harvard, a fait sensation en 2012 en réussissant à encoder sous forme de 55 000 minuscules brins d’ADN, un livre de 300 pages, comportant 53 326 mots et une dizaine d'illustrations. Grâce à ces travaux, Church montra qu’il était possible de stocker un bit par paire de bases. Un extraordinaire saut technologique quand on sait qu’avec seulement un gramme d’ADN, il est théoriquement possible de stocker jusqu’à 700 To de données, soit l’équivalent de 14 336 disques Blu-ray actuels de 50 Go.

Plus récemment, des chercheurs de l'Université Harvard, du laboratoire européen d’Heidelberg et de l'Ecole Polytechnique Fédérale de Zurich ont réussi à stocker sur un fragment d’ADN la Charte fédérale suisse de 1921 et la méthode des théorèmes mécaniques d'Archimède. Ces chercheurs ont ensuite placé ce fragment d’ADN dans une microbille de verre mesurant 150 nanomètres de diamètre. Ils ont enfin soumis l’ensemble à des conditions physiques et thermiques extrêmes, afin de simuler un vieillissement accéléré de plusieurs milliers d’années, et ont apporté la preuve que ces données restaient parfaitement lisibles, même après ce test. Selon ces chercheurs le stockage massif de données sur ADN sera suffisamment fiable et bon marché pour être utilisé à grande échelle dans une dizaine d’années.

Pour en savoir plus : rtflash.fr

lundi, 04 mai 2015

Le Li-Fi, une alternative au WiFi

Le Li-Fi (Light Fidelity) est une alternative au WiFi qui utilise les lampes à diodes électroluminescentes (LED) pour transmettre Internet. Les ondes de la lumière visible, comme les ondes radio, sont capables de transmettre les informations. Le fonctionnement du Li-Fi ressemble beaucoup à celui du morse, sauf que la vitesse et la précision du message lumineux sont nettement supérieurs. Avec le LiFi, l’ampoule s’allume et s’éteint des millions de fois par seconde, ce qui permet de transmettre beaucoup d’informations.

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Le Li-Fi, avec un débit égal à 150 fois la vitesse du Wi-fi, est l’avenir de l’Internet sans fil. Le recours aux ondes lumineuses va permettre d’éviter à terme la saturation des réseaux Wi-Fi en proposant un nouveau canal de distribution de l’information numérique. L’utilisation du Li-Fi est sans crainte là où le Wi-Fi peut être dangereux ou impossible à utiliser, comme dans les avions, les sous-marins ou les hôpitaux. Il a aussi l’avantage de ne pas pouvoir être piraté, les informations ne pouvant être captées que sur le trajet de l’onde lumineuse. Seuls les ordinateurs connectés sur les mêmes ampoules utilisent la même connexion.

Source : blogdelazare.com

vendredi, 09 janvier 2015

2015, année internationale de la lumière

2015 a été désignée par les Nations Unies comme l’Année internationale de la lumière et des techniques utilisant la lumière. Les travaux de Niels Bohr et Albert Einstein ont changé notre vision de la lumière, de la matière et de leurs interactions. Ils ont mené directement au principe de l'effet laser et plus tard aux lasers eux-mêmes qui ont bouleversé les avancées de la science et de la technologie. © Ehrenfest, Wikipédia

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Les technologies de communications reposent sur la lumière, que ce soit grâce à l’utilisation des ondes radio ou bien grâce aux fibres optiques. La lumière laser est aussi très présente dans nos vies sans oublier le rôle des rayons X en médecine. Via ses interactions avec la matière, la lumière est aussi au cœur des technologies de l’image, comme en témoignent, par exemple, les capteurs CCD. La plus grande révolution que pourraient apporter les sciences de la lumière au XXIe siècle sera peut-être le moyen de se passer des énergies fossiles. Cela deviendra une réalité s'il s'avère possible d’exploiter facilement et à faible coût, tout en respectant l’environnement, l’énergie du Soleil au moyen d’une nouvelle génération de cellules photovoltaïques.

Source : futura-sciences.com