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lundi, 17 novembre 2014

Qui êtes-vous gens de Ré ?

L'île de Ré, c'est une mer : coléreuse et rebelle et l'Océan qui donne la vie aux cueilleurs de la côte, aux moissonneurs de sart, aux fourrageurs, ce sont des côtes providentielles qui lors des hivers tragiques apportent des fortunes sur la côte sauvage aux roches des Baleines et de Loix: de la coque et des ancres aux denrées et produits variés. Les Rétais se sont forgés leur identité et leur caractère au gré des éléments : une terre ingrate mais qui procure des produits d'exportation, le vin et le sel ; une mer qu'ils tentent de dompter, présente dans le quotidien. Tout un monde plus terrien que marin contraint néanmoins à vivre avec les embruns, les caprices et les flots de la mer Océane.

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L'étude que propose Albert-Michel Luc des pratiques et usages des Rétais renvoie une réalité complexe. A Saint-Martin, gens d'une ville portuaire qui mêle Rétais de la ville et Rétais de l'eau, à la Flotte où les laboureurs côtoient les maîtres de barque et les pilotes, à Sainte-Marie où vignerons polyvalents fréquentent les rivages, à Ars et dans ses villages, aux Portes et à Loix peuplés de « laboureurs des sables... mariés avec la mer », c'est à dire sur toute l'île, l'osmose est quotidienne avec des nuances selon la configuration des lieux et les activités économiques.
Albert-Michel Luc redonne vie aux Rétais du XVIIIe siècle avec les inventaires après décès, les minutes de procès, les actes notariés. Connaître les Rétais, c'est comprendre comment ils vécurent, et vivent encore, entre terre et mer.

Source : croitvif.com

lundi, 03 novembre 2014

Balanes ou "rougnes" selon les Rétais

Les balanes sont des crustacés qui vivent collés à vie sur des éléments durs, au bon endroit pour trouver les meilleures conditions de température, nourriture, lumière, salinité. Chez les balanes, un mâle et une femelle donnent des cellules reproductrices.Celles-ci fusionnent pour donner des œufs qui se développent dans le corps des femelles, puis éclosent. Les larves se dispersent dans l’eau er à un moment donné elles se fixeront pour avoir une chance de survivre.

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Les larves vont venir se fixer au même endroit que les adultes qui ont réussi leur vie, car ces derniers libèrent dans l’eau une substance attractive que les jeunes vont percevoir et qui va les attirer vers le lieu d’émission c’est à dire là où les conditions de vie sont les meilleures. Les jeunes auront ainsi toutes leurs chances de bien se développer.


source : ile2re.info

samedi, 01 novembre 2014

La vie insulaire sur l'île de Ré en 1840

Employé des Douanes, Félix Sainton est en poste à Rivedoux en 1840 et il consigne l’observation de la population rétaise dans un petit cahier agrémenté de vigoureux dessins à la plume. Félix Sainton est un voisin et ami de jeunesse d’Eugène Fromentin, qui a appris le dessin avec le père de l’artiste. Il manifeste sa curiosité pour le mode de vie insulaire : cueillette du varech que les femmes effectuent troussées jusqu’à mi-cuisse et même plus haut, vêtements et coiffures qu’il juge étranges mais dont il retrace la provenance pour comprendre ce que révèlent ces chétives défroques prises au hasard chez quelques fripiers mal assortis comme ils sont presque tous dans l’île de Ré.

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Félix Sainton ajoute sur la toilette féminine : en voyant les femmes avec des jupons rouges, je me croyais autorisé à croire que c’était à Rochefort qu’elles s’étaient fait approvisionner de cet ajustement, au moment où l’on a donné des pantalons garance aux militaires et qu’on l’a ôté aux forçats. On m’a retiré de l’erreur profonde dans laquelle j’étais plongé ; on m‘a dit que ce drap rouge s’achetait à la pièce et que c’est la vraie mode du pays. Ces jupons sont toujours très courts afin de laisser voir des jambes couleur de pain d’épice, ce qui est encore la mode : et moi qui vous parle, et qui ne suivais guère les modes à La Rochelle, je possède une paire de pattes semblables; l’eau de mer, le soleil et les chagrins en sont la cause.

mercredi, 22 octobre 2014

Les pétoncles ont nourri nos ancêtres

On imagine sans peine qu'autrefois, comme aujourd'hui dans les pays du tiers-monde, les apparences physiques des habitants de l'île de Ré étaient tributaires des conditions de vie et d'alimentation. Mais sur l'île de Ré, comme ailleurs sur les côtes, grâce à la récolte des coquillages les déséquilibres alimentaires graves sont rares.

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Cette alimentation, frugale mais relativement riche, est encore présente au XIXe siècle :"La nourriture des habitants de l'île est à peu près uniforme et des plus frugales. Malgré les nombreuses sociétés de panification qui fournissent du pain de froment, beaucoup de familles ont conservé l'usage du pain d'orge ou mélangé, notamment à Loix, à Ars, aux Portes. Les poissons, les légumes, les oeufs et surtout les mollusques de terre et de mer forment la base de l'alimentation ; les moules, les palourdes, les huitres portugaises qui pullulent sur les côtes, les "jambes", sont pêchées chaque jour en abondance, et il se fait pendant trois mois une consommation absolument invraisemblable d'escargots récoltés dans les vignes. L'hiver ce sont les pétoncles qui sont mangés pendant la période où la pêche est autorisée. La viande de boucherie ne se consomme qu'en très petite quantité."
Source : les cahiers de la mémoire n°44 et le site a.gaudin.free.fr

lundi, 19 mai 2014

Happy From île de Ré

Après Barcelone, Moscou ou plus récemment Bordeaux, le clip vidéo "Happy" de Pharrell Williams a été adapté à la sauce rétaise :

dimanche, 19 mai 2013

Week-end en Ré, pont ou pas ?

Un document de L'INA sur la problématique du pont qui relie l'Ile de Ré et le continent :


L'île de Ré par ina