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lundi, 03 novembre 2014

Balanes ou "rougnes" selon les Rétais

Les balanes sont des crustacés qui vivent collés à vie sur des éléments durs, au bon endroit pour trouver les meilleures conditions de température, nourriture, lumière, salinité. Chez les balanes, un mâle et une femelle donnent des cellules reproductrices.Celles-ci fusionnent pour donner des œufs qui se développent dans le corps des femelles, puis éclosent. Les larves se dispersent dans l’eau er à un moment donné elles se fixeront pour avoir une chance de survivre.

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Les larves vont venir se fixer au même endroit que les adultes qui ont réussi leur vie, car ces derniers libèrent dans l’eau une substance attractive que les jeunes vont percevoir et qui va les attirer vers le lieu d’émission c’est à dire là où les conditions de vie sont les meilleures. Les jeunes auront ainsi toutes leurs chances de bien se développer.


source : ile2re.info

jeudi, 28 novembre 2013

L’hippocampe est un poisson furtif

Selon Brad Gemmell de l'Université du Texas à Austin aux Etats-Unis, auteur de l’étude publiée ce mardi 26 novembre 2013 par la revue Nature Communications, l’hippocampe est un des poissons les plus lents, mais il arrive à capturer des proies qui nagent à des vitesses incroyables pour leur taille. Il se nourrit de copépodes, de tout petits crustacés qui forment la base du plancton. Pour attraper sa proie, l’hippocampe tourne rapidement la tête et l’aspire. L’attaque se joue en moins d’un millième de seconde, alors que le temps de réaction du copépode est de 2 à 3 millièmes de seconde. Une fois qu’il est à portée de l’hippocampe, le crustacé n’a donc aucune chance.

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Les hippocampes attrapent leur proie dans 90% des cas, le problème est que la méthode d’aspiration ultrarapide ne peut fonctionner qu’à très courte distance. Comment l’hippocampe fait-il pour approcher aussi près de sa proie sans se faire repérer ? L'équipe de Brad Gemmell a utilisé un système sophistiqué de vidéo 3D pour capter très finement l’action. Les images ont montré que la forme de la tête de l’hippocampe est conçue pour minimiser les perturbations de l’eau en face de sa bouche, qui pourraient trahir son approche. Il y a une sorte de « zone sans vagues » juste au-dessus et devant ses narines, et l’hippocampe positionne sa tête par rapport à sa proie de telle sorte qu’aucune perturbation de l’eau ne le signale. L’hippocampe est en quelque sorte un poisson furtif. © AFP

samedi, 03 août 2013

Un paradis sous-marin très fragile

Dans les Pyrénées-Orientales, au pied du massif des Albères, existe un paradis sous-marin très fragile, la réserve naturelle marine de Cerbère-Banyuls. De l’île Grosse au cap Peyrefite, la physionomie et la beauté de la côte Vermeille se retrouve sous la surface de l’eau. De haut en bas, la diversité des paysages est étonnante. D’abord, la roche du niveau de la mer est constamment mouillée par les embruns et offre une hospitalité de choix pour les mollusques et les crustacés. Dans la zone de déferlement des vagues, un trottoir formé de Lithothamniées, algues calcaires, surplombe un faciès rocheux caractérisé par une zone d’éboulis.
Entre 15 et 30 m de fond, les herbiers de posidonie, une des principales richesses méditerranéennes, ondulent au gré des courants. Ces prairies aquatiques, véritables nurseries, abritent diverses espèces de poissons, poulpes et éponges. Ainsi, saupe, daurade et sar pour les uns, hippocampe moucheté, petite étoile de shérif, grande cigale de mer et grande nacre pour les autres, cohabitent en toute quiétude. Spirographe et ascidie détiennent le rôle de filtreur.

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Le prolongement sous-marin s’effectue avec la strate du coralligène, milieu apprécié des plongeurs qui recense plus de 500 invertébrés. Ainsi, l’oursin violet, le doris dalmatien et l’éponge pierre colonisent les champs de gorgones et de corail rouges. Royaume des couleurs et des formes, c’est également le domaine du mérou, de la murène, de la rascasse… qui affectionnent les fonds rocheux tandis que la raie blanche, la torpille, la baudroie… vivent plaquées dans les fonds meubles et vaseux et cohabitent avec les roussettes et les uranoscopes. Plus rarement, le requin-pélerin, le grand dauphin et la tortue caouanne fréquentent la zone au large de la côte.

Source : reserves-naturelles.org