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mercredi, 22 octobre 2014

Les pétoncles ont nourri nos ancêtres

On imagine sans peine qu'autrefois, comme aujourd'hui dans les pays du tiers-monde, les apparences physiques des habitants de l'île de Ré étaient tributaires des conditions de vie et d'alimentation. Mais sur l'île de Ré, comme ailleurs sur les côtes, grâce à la récolte des coquillages les déséquilibres alimentaires graves sont rares.

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Cette alimentation, frugale mais relativement riche, est encore présente au XIXe siècle :"La nourriture des habitants de l'île est à peu près uniforme et des plus frugales. Malgré les nombreuses sociétés de panification qui fournissent du pain de froment, beaucoup de familles ont conservé l'usage du pain d'orge ou mélangé, notamment à Loix, à Ars, aux Portes. Les poissons, les légumes, les oeufs et surtout les mollusques de terre et de mer forment la base de l'alimentation ; les moules, les palourdes, les huitres portugaises qui pullulent sur les côtes, les "jambes", sont pêchées chaque jour en abondance, et il se fait pendant trois mois une consommation absolument invraisemblable d'escargots récoltés dans les vignes. L'hiver ce sont les pétoncles qui sont mangés pendant la période où la pêche est autorisée. La viande de boucherie ne se consomme qu'en très petite quantité."
Source : les cahiers de la mémoire n°44 et le site a.gaudin.free.fr

mercredi, 25 décembre 2013

Les exondations des huîtres de l'étang de Thau

Produit haut de gamme, l’huître Spéciale Tarbouriech® subit des exondations pouvant aller jusqu’à plusieurs jours durant tout le cycle de sa croissance. Le système mis au point pour reproduire la marée est basé sur le principe de la transformation de l’énergie solaire en énergie mécanique. Cycliquement exposées au soleil et aux vents au cours de leur élevage, les huîtres obtiennent des caractéristiques organoleptiques et gustatives uniques. Ce système améliore la qualité de l’huître tant sur l’aspect esthétique (coquille légèrement rosée, peu de bio-salissures) que la fermeté de la chair.


Ce système empirique au départ est devenu totalement maîtrisé. Pour Fabrice Pernet, de l'Ifremer, "leur technique a trois intérêts : quand on exonde l'huître, on restreint la longueur de la coquille, car, pendant la période exondée, l'huître ne se nourrit pas et ralentit sa croissance, ce qui permet d'avoir une chair plus importante en proportion. Par ailleurs, hors de l'eau, l'huître est exposée au soleil, et le rayonnement des ultraviolets tue tous les micro-organismes collés à la coquille (les algues, les balanes, les éponges, etc.). Avec eux disparaît une grande partie des risques d'épizooties. Enfin, grâce aux UV, la coquille acquiert une couleur rose assez exceptionnelle. Medithau couple des réflexions faites en milieu de marée naturelle avec les techniques méditerranéennes d'élevage : le collage des huîtres sur corde permet de les sortir complètement de l'eau et de bien les exposer au soleil, ce que ne permettent pas les techniques de culture où les huîtres sont enfermées dans des poches."