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mercredi, 25 décembre 2013

Les exondations des huîtres de l'étang de Thau

Produit haut de gamme, l’huître Spéciale Tarbouriech® subit des exondations pouvant aller jusqu’à plusieurs jours durant tout le cycle de sa croissance. Le système mis au point pour reproduire la marée est basé sur le principe de la transformation de l’énergie solaire en énergie mécanique. Cycliquement exposées au soleil et aux vents au cours de leur élevage, les huîtres obtiennent des caractéristiques organoleptiques et gustatives uniques. Ce système améliore la qualité de l’huître tant sur l’aspect esthétique (coquille légèrement rosée, peu de bio-salissures) que la fermeté de la chair.


Ce système empirique au départ est devenu totalement maîtrisé. Pour Fabrice Pernet, de l'Ifremer, "leur technique a trois intérêts : quand on exonde l'huître, on restreint la longueur de la coquille, car, pendant la période exondée, l'huître ne se nourrit pas et ralentit sa croissance, ce qui permet d'avoir une chair plus importante en proportion. Par ailleurs, hors de l'eau, l'huître est exposée au soleil, et le rayonnement des ultraviolets tue tous les micro-organismes collés à la coquille (les algues, les balanes, les éponges, etc.). Avec eux disparaît une grande partie des risques d'épizooties. Enfin, grâce aux UV, la coquille acquiert une couleur rose assez exceptionnelle. Medithau couple des réflexions faites en milieu de marée naturelle avec les techniques méditerranéennes d'élevage : le collage des huîtres sur corde permet de les sortir complètement de l'eau et de bien les exposer au soleil, ce que ne permettent pas les techniques de culture où les huîtres sont enfermées dans des poches."

lundi, 02 septembre 2013

Pas évident de communiquer sur l'algue verte

Presque personne ne sait ce que fait "le Corto", une barge occupée devant le Moulin-Blanc. Même les professionnels de la mer ignorent l'activité de ce bateau souvent mobilisé pas très loin de la plage.

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Pas évident de communiquer sur l'algue verte, en pleine saison estivale, pour les villes et communautés qui prennent soin de ne pas claironner qu'elles sont bien là, en moins grande quantité cette année mais tout de même bien présentes dans les deux à trois mètres de fond. Reste à mesurer l'impact d'un tel ramassage mécanique sur le fond, collecte qui devrait s'intensifier cet automne sur une période de 30 jours. Et plane sur le sujet le développement d'une filière industrielle de l'algue au détriment de la prévention et des efforts pour s'en prémunir, selon des associations environnementales qui suivent de près le sujet.

Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site brest.letelegramme.fr

jeudi, 29 août 2013

Du plastique à base d'algues

Après des années de recherches, Rémy Lucas, dont l'entreprise est installée à Saint-Malo en Ille-et-Vilaine, a mis au point un procédé révolutionnaire. Sa société fabrique le premier granule à base d'algues brunes au monde. Ce biomatériau qui ressemble à du plastique est composé à 100 % d'algues récoltées en mer, il ne contient ni dérivé du pétrole ni dérivé chimique. Il est aussi dénué de phtalate, de bisphénol ou de formaldéhyde. Il est compostable. En se dégradant, il apporte des nutriments au sol.

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L'entreprise a aussi mis au point un deuxième matériau, l'Algoblend, constitué à moitié de plastique et à moitié d'algues. Jeux de plage, protège-cartes et panneaux de signalisation pour la Bretagne : les applications se multiplient.


Source : entreprises.ouest-france.fr

mardi, 15 janvier 2013

Le pétrole bleu, énergie d'avenir ?

Après 5 années de recherche menées en coopération étroite avec les universités d’Alicante et de Valence, Bio Fuel Systems a mis au point le premier procédé de conversion énergétique accélérée qui permet de transformer les rejets excessifs de CO2 en un pétrole de qualité.

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Ce système repose sur les effets conjugués de la photosynthèse, de l’énergie lumineuse et des propriétés organiques du phytoplancton, mobilisé comme puissant catalyseur, pour obtenir un carburant comparable au pétrole fossile et offrant les mêmes possibilités de produits dérivés. La culture intensive de phytoplancton s’opère dans des photobioréacteurs verticaux à partir de souches sélectionnées pour leur teneur en lipides et cela sans prélèvement sur la biodiversité.

Source : artezia.net

vendredi, 07 décembre 2012

Biocarburant à base de microalgues

Ce 7 décembre 2012, à Libourne, un véhicule de série roule au biocarburant à base de microalgues, sans adaptation spécifique. La société Fermentalg a produit avec succès ses premiers litres de biodiesel. Le biocarburant de 3ème génération produit par Fermentalg est conforme à la norme B72 qui le rend compatible avec l’ensemble du parc automobile en circulation sans aucune restriction.

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Ce biocarburant à base de microalgues offre de hauts rendements en lipides, un impact environnemental contrôlé et l’absence de pression sur les denrées alimentaires. Ces microalgues se nourrissent de sous produits de l’industrie agroalimentaire ou chimique. Produire ces biocarburants permettra donc de réduire la facture pétrolière tout en réduisant les émissions de gaz à effet de serre.

Pour en savoir plus, on peut se connecter sur le site de la société fermentalg.com

vendredi, 03 août 2012

Les algues ont la même valeur énergétique que le charbon

Le concept de l'entreprise Ennesys est de produire de l'énergie en dépolluant les eaux usées, et le faire sans utiliser de surface au sol. Un photoréacteur en plastique rempli d'eau usée sert de base alimentaire à des micro-algues qui se reproduisent sous l'effet de la lumière. Déposés sur les murs d'un bâtiment, ces panneaux pourraient réduire la consommation d'eau et d'énergie primaire de 80%. Des factures qui se chiffrent en centaines de milliers d'euros par an, voire plus, pour des tours de bureaux.

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 Selon le directeur scientifique de l'entreprise, les algues ont à peu près la même valeur énergétique que le charbon, une grande partie du pétrole qu'on découvre provient d'algues fossilisées. Avec quelques 10000 mètres carrés de ces panneaux, on peut estimer produire jusqu'à 150 tonnes d'algues par an. De plus les eaux traitées par ce processus peuvent être réutilisées pour alimenter les chasses d'eau et  les panneaux offrent un bouclier thermique, une alternative à des coûteux dispositifs d'isolation ou aux panneaux photovoltaïques. Les résidus secs seraient eux brûlés pour faire du chauffage ou de l'électricité.

Sources : rts.ch

mardi, 29 mai 2012

La dinophysis, une micro-algue toxique

Du 12 avril au 11 mai 2012, à la suite de l'apparition soudaine de la dinophysis, micro-algue toxique venue du Golfe de Gascogne, la commercialisation et la consommation des huîtres du Bassin d'Arcachon ont été suspendues. La Préfecture de Gironde a levé cette interdiction suite aux derniers résultats d'analyse de l'Ifremer, le taux de toxines est maintenant en dessous du seuil de sécurité.

Jusqu'en 2010, les interdictions reposaient sur un test effectué sur des souris ou test souris, contesté par l'ensemble de la profession pour son manque de fiabilité et sur lequel les autorités se fondaient pour décider des fermetures. Depuis son remplacement par un test chimique, les ostréiculteurs n'ont connu que de très courts épisodes d'interdictions de vente des huîtres en provenance du banc d'Arguin, situé à l'entrée du bassin, en raison de la présence de dinophysis. Mais depuis 2005, les entreprises ostréicoles du Bassin d'Arcachon sont fragilisées par ces fermetures récurrentes, entraînant un manque à gagner et la perte de nombre de marchés auprès de la grande distribution. Au début des années 2000 le secteur comptait quelques 500 entreprises contre 315 au dernier recensement. Une solution est peut-être de mettre les huîtres à l'abri dans des viviers dès que l'on sait que les taux de dinophysis commencent à augmenter, et pouvoir ainsi continuer à les vendre.

Source AFP

samedi, 16 avril 2011

Le projet Salinalgue pour cultiver des micro-algues

Cultures de micro-algues pour la production de bioénergies et de bioproduits

La mobilisation de nouvelles ressources pour la production de bioénergies et de bioproduits est indispensable pour réduire les émissions des gaz à effet de serre, gérer la production du C02 industriel et préserver l’environnement.

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Les zones littorales humides du sud de la France présentent un écosystème et un environnement particulièrement favorables au développement de l’algoculture : grandes superficies mobilisables et activité historique de production de sel en recherche de reconversion (Salins du Midi), plus important bassin de production de CO2 industriel à proximité (Fos sur mer) et présence naturelle d’une microalgue hautement valorisable (Dunaliella salina).

Sur la base de ce double constat, le projet Salinalgue vise la culture d’une microalgue native (Dunaliella salina) à grande échelle en milieu ouvert sur des salines inexploitées et son bioraffinage afin de commercialiser différents bioproduits dont un biocarburant de nouvelle génération ayant de hautes performances en termes de rendement de production à l’hectare et de réduction d’émission de gaz à effet de serre (GES). Des molécules à haute valeur ajoutée (Béta-carotène, Oméga 3…) seront également valorisées à partir de cette microalgue, ainsi que les protéines pour l’alimentation aquacole en substitution aux farines de poisson.

Dunaliella salina (DS) est une espèce de microalgue native qui se développe spontanément et préférentiellement dans les milieux lagunaires très salés. Le projet comprend une étude approfondie de cette microalgue dans le but de maitriser sa culture et sa récolte en milieu ouvert.

Pour mieux connaître ce projet, on peurt consulter le site polemerpaca.com

vendredi, 11 décembre 2009

Comment lutter contre les algues vertes qui polluent les côtes ?

Le reportage d'Envoyé spécial d'hier soir, jeudi 10 décembre 2009, a soulevé de nouveau le problème des algues vertes sur les côtes bretonnes.

Le préfet des Côtes d'Armor a envoyé, début septembre, une note au Premier ministre pointant l’inefficacité des dispositifs mis en œuvre pour lutter contre la présence des algues vertes sur le littoral breton. Dans cette note, divulguée le 20 octobre par les quotidiens ''Ouest France'' et ''Télégramme'', le Préfet affirme que "Le public fuit les plages touchées par la marée verte. La putréfaction des tonnes d’ulves dégage de l’hydrogène sulfuré, non seulement nauséabond mais aussi néfaste pour les espèces vivantes du milieu et pour l’homme, ainsi que de l’ammoniac. La diminution visible et notable de ce phénomène ne pourra passer que par un changement profond des pratiques agricoles sur les secteurs concernés, ce que la profession agricole n’est pas prête à accepter pour le moment. "

Les algues vertes prolifèrent sur les côtes du nord de la Bretagne depuis plusieurs dizaines d'années. En cause, les nitrates présents dans les eaux rejetées à la mer. En avril dernier, Thalassa y avait consacré un reportage qui avait suscité un tollé en Bretagne. Mais cet été, la mort d'un cheval, asphyxié par le gaz toxique issu de l'amas d'algues en putréfaction dans lequel il s'était enfoncé, a amené définitivement le sujet sur le terrain de la santé publique.

La fédération France Nature Environnement estime qu'il ne faut pas stigmatiser les agriculteurs et que la responsabilité du phénomène des marées vertes est collective, partagée entre l'agriculture, l'assainissement urbain et le tourisme, l'industrie, particulièrement agroalimentaire et la politique conduite par l’Etat. Il faudrait réduire d’au moins 40% les effluents arrivant à la mer, engagement figurant dans les conclusions du Grenelle de la mer. Le secrétaire national de la fédération France Nature Environnement précise que « la résolution du problème des algues vertes devra en revanche passer par un nouveau projet pour l’agriculture bretonne, comme l’agriculture bio et de Haute Valeur Environnementale (HVE). »