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dimanche, 30 mars 2014

Gestion durable des forêts

Ce film met en évidence la façon dont la Finlande constitue un exemple dans la gestion durable des forêts et comment les innovations nombreuses et variées qui émergent du secteur forestier de ce pays peuvent aider, non seulement la Finlande, mais le reste de l'Europe, à atteindre l'objectif de reverdir leurs économies. Le bois, contrairement aux combustibles fossiles, est une ressource renouvelable, car les arbres repoussent suite à l'ensemencement, à la replantation et à la régénération naturelle.


Le travail de la Finlande dans le développement de produits en bois novateurs, démontre comment le bois peut être utilisé comme une option plus verte non seulement dans les industries traditionnelles telles que la construction et la production de pâte et de papier, mais dans des domaines aussi vastes que l'énergie, les produits pharmaceutiques et la médecine.

jeudi, 20 mars 2014

16 % tirés des déchets

Chaque année, les européens produisent environ 900 millions de tonnes de déchets de papier, d'alimentation, d'exploitation forestière ou agricole. Utiliser un quart de ces déchets – pour laisser l'essentiel de la ressource aux autres usages (amendements des sols, litières pour animaux, etc.) – à la production de biocarburants, permettrait de couvrir 12 % des besoins du transport routier d'aujourd'hui et 16 % de celui projeté pour 2030.

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Telle est la conclusion de l'étude de l'organisation non gouvernementale International Council on Clean Transportation/Conseil international du transport propre (ICCT), intitulée "Wasted: Europe's Untapped Resource". Selon la nature des déchets, leur transformation ferait intervenir divers procédés (pyrolyse, Fischer-Tropsch, biométhanisation, etc.). La construction des unités de production pourrait ainsi créer 162 000 emplois et 13 000 emplois pour les exploiter. La collecte des déchets agricoles et forestiers pourrait être à l'origine de 133 000 nouveaux emplois. Soit plus de 300 000 emplois d'ici à 2030. Ces biocarburants permettraient de réduire les émissions de CO2 de 60 à 90 % par rapport aux carburants fossiles.

Source : energies-renouvelables.org

mardi, 14 mai 2013

Poursuivre ses recherches sur les peupliers OGM ?

La France va-t-elle poursuivre ses recherches sur les peupliers OGM ? Dans la commune de Saint-Cyr-en-Val, à proximité d'Orléans, sur un site de recherche de plus de 1300 m2, près de 1 000 peupliers génétiquement modifiés poussent en plein champ. Depuis 1995, des chercheurs de l'Institut national de recherche agronomique (INRA) étudient les propriétés de ces arbres transgéniques pour la fabrication de pâte à papier ou la production de biocarburants. Mais ce nouvel objectif suscite des craintes chez les agriculteurs et les défenseurs de l'environnement. Plusieurs associations réclament l'arrêt des recherches. D'autant que la dernière autorisation ministérielle arrivant à expiration cette année, les plants auraient dû être détruits au printemps. Mais l'INRA a demandé une nouvelle prolongation de cinq ans et le projet est soumis du 6 au 27 mai à une consultation publique.

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Selon les experts du comité scientifique, ces cultures de recherche sont sans danger pour la santé humaine. Les tests de toxicité et d'allergicité se sont révélés négatifs. Quant à l'impact sur l'environnement, il est jugé "minime". L'utilisation de plants exclusivement femelles et une taille des arbres tous les trois ans limitent les risques de dissémination des transgènes par le pollen ou par les graines. De son côté, l'INRA souligne même l'effet positif que l'exploitation de peupliers génétiquement modifiés pourrait avoir sur l'environnement. Comme tous les arbres, les peupliers sont notamment constitués de lignine, un composant qui entrave les opérations de trituration du bois pour la production de pâte à papier ou de biocarburants. Or, les modifications génétiques subies par les peupliers de Saint-Cyr-en-Val permettent de faire diminuer les taux de lignine présents dans l'arbre et donc, indique l'INRA, "de réduire la quantité de produits chimiques coûteux et polluants nécessaires à [leur] élimination".


Dans un communiqué commun, Greenpeace, les Amis de la Terre et la Fédération nationale d'agriculture biologique soutiennent l'arrêt des recherches, "Au-delà d'un simple essai c'est bien de mise en culture qu'il s'agit". A la Confédération paysanne, Guy Kastler, responsable de la commission OGM, craint donc une concurrence pour la terre entre production d'aliments et de biocarburants. "Les peupliers ont besoin de beaucoup d'eau, et leur exploitation nécessite qu'ils soient cultivés sur de grands espaces, précise-t-il. Donc, contrairement à ce qu'affirment les chercheurs de l'INRA, les arbres ne seront pas plantés dans des zones inutilisées." Ils le seront, poursuit-il, sur des surfaces agricoles ou dans des zones humides, "au détriment soit des agriculteurs, soit de la biodiversité".

source : lemonde.fr

vendredi, 07 décembre 2012

Biocarburant à base de microalgues

Ce 7 décembre 2012, à Libourne, un véhicule de série roule au biocarburant à base de microalgues, sans adaptation spécifique. La société Fermentalg a produit avec succès ses premiers litres de biodiesel. Le biocarburant de 3ème génération produit par Fermentalg est conforme à la norme B72 qui le rend compatible avec l’ensemble du parc automobile en circulation sans aucune restriction.

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Ce biocarburant à base de microalgues offre de hauts rendements en lipides, un impact environnemental contrôlé et l’absence de pression sur les denrées alimentaires. Ces microalgues se nourrissent de sous produits de l’industrie agroalimentaire ou chimique. Produire ces biocarburants permettra donc de réduire la facture pétrolière tout en réduisant les émissions de gaz à effet de serre.

Pour en savoir plus, on peut se connecter sur le site de la société fermentalg.com

samedi, 15 septembre 2012

Un symptôme, pas la maladie

Selon José Graziano da Silva, directeur général de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), Kanayo F. Nwanze, président du Fonds international pour le développement agricole (Fida), et Ertharin Cousin, directrice exécutive du Programme alimentaire mondial (PAM), la situation régnant sur les marchés alimentaires mondiaux, caractérisée par une forte hausse des cours du maïs, du blé et du soja, a suscité la crainte de voir se reproduire la crise alimentaire de 2007-2008. Cependant, une intervention rapide et coordonnée à l'échelle internationale peut empêcher sa répétition.

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Les trois agences onusiennes dénoncent le rôle joué par la conversion croissante des cultures vivrières en agrocarburants et la spéculation financière dans la hausse des niveaux de prix et leur volatilité. Car même lors des années où le climat est clément, la production céréalière mondiale suffit à peine à satisfaire les demandes croissantes de nourriture, d'alimentation animale et de combustible. Partant du principe que les prix alimentaires élevés sont un symptôme, et non la maladie, la FAO, le PAM et le Fida affirment qu'il appartient à la communauté internationale de prendre des mesures préventives pour empêcher des hausses excessives.

Source : lemonde.fr

lundi, 06 février 2012

Biocarburants et environnement

Les biocarburants ont initialement fait l'objet d'un a priori positif au plan de l’environnement, puisque, contrairement aux énergies fossiles, ils ne rejettent dans l'atmosphère que ce qu'ils y ont capturé pendant leur phase de croissance. Toutefois, à partir de 2008 et l'envolée du prix des matières premières agricoles, des critiques sont apparues concernant la compétition entre la production de biocarburants et celle de nourriture pour les hommes ou les animaux. Par ailleurs, le bilan en termes d'émissions de gaz à effet de serre a été constamment révisé dans un sens plus restrictif. De surcroît, les analyses des coûts/avantages ont commencé à tenir compte plus correctement de l’énergie nécessaire à leur production par rapport à celle restituée lors de leur combustion, ainsi que des changements d'affectation des sols (CAS) résultant de l’affectation de surfaces croissantes à la culture des plantes destinées à les produire.

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En France, l’ADEME a été chargée de coordonner plusieurs études sur ces points, la première en 2002 présentant un bilan plutôt positif, la dernière en 2009/2010, fondée notamment sur la méthode des analyses de cycle de vie (ACV), et dont les conclusions, d’ailleurs controversées, sont plus en retrait. L’agence estime ainsi aujourd'hui que, par rapport au carburant fossile de référence, les réductions d'émissions de gaz à effet de serre du biodiesel sont comprises entre 59 et 90 %, celles de l'éthanol entre 49 et 72 %. Toujours par rapport au carburant fossile de référence, la consommation d'énergie fossile pour produire le biodiesel est réduite de 68 à 84 %, et celle de l'éthanol est réduite de 18 à 85 %. Ces données restent cependant très contestées, notamment par les associations de défense de l'environnement, à la fois dans la méthode d'affectation énergétique des coproduits et dans la mesure où ils ne tiennent pas compte des changements d'affectation des sols, en particulier indirects.

On peut lire le rapport de la cour des comptes sur le site ccomptes.fr

samedi, 04 février 2012

Le bilan écologique et énergétique des biocarburants

La cour des comptes, dans un rapport public publié le 24 janvier, soulève plusieurs aspects limités de la politique d’aide aux biocarburants. Les biocarburants, utilisés en mélange avec les hydrocarbures, sont distribués pour la circulation automobile sous deux formes, le biodiesel en addition au gazole et le bioéthanol en addition à l'essence. La Cour des comptes estime que le développement des biocarburants a couté 3 milliards d'euros aux consommateurs, en soulignant que « si le cout total des deux filières pour l’État n’aura pas dépassé 820 M€ sur 2005-2010 et lui rapportera à l’avenir, le consommateur a supporté un surcoût de près de 3 Md€, auquel s'ajoute le prix plus élevé des biocarburants répercuté à la pompe, contribuant pour l'année 2010 à un renchérissement estimé entre 0,5 et 0,7 Md€. »

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De plus, le bilan écologique et énergétique resterait limité, notamment en raison de « l'envolée du prix des matières premières agricoles » à l’origine de critique « sur la compétition existant entre la production de biocarburants et celle de nourriture pour les hommes ou les animaux ». Par ailleurs, elle note que « le bilan en termes d'émissions de gaz à effet de serre a été constamment révisé dans un sens plus restrictif ».

Source : environnement-online.com

jeudi, 01 septembre 2011

Les algues, meilleure source pour les biocarburants

Avec un rendement surfacique bien supérieur aux cultures traditionnelles et un carburant liquide à haute densité énergétique facilement substituable aux carburants pétroliers, les biocarburants algaux offrent de sérieux atouts.

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Le nombre d’entreprises impliquées dans le développement de cette nouvelle source d'énergie a été multiplié par plus de trois depuis 2005 et les dépôts de brevets foisonnent.

Au début de l'année 2011, la première usine au monde de biocarburant à base d'algues a vu le jour à Alicante en Espagne.

On aurait pu finir par craindre que les biocarburants à base d’algues, en dépit de leur exceptionnel  rendement, ne soient jamais produits à une échelle industrielle, du fait de la complexité de la transformation qui rendait sa rentabilité hypothétique. Le doute a été levé pour la faisabilité technique de la production, à l’échelle d’une unité de fabrication.

Trois éléments sont nécessaires pour cette production : du phytoplancton, du CO2 et un bon ensoleillement, d'où le choix d'Alicante à proximité d’une cimenterie rejettant le CO2 indispensable à ce type de fabrication.

Pour en savoir plus, on peut relire l'article du Monde « A Alicante, la révolution du « pétrole bleu », , 29/01/2011

samedi, 16 avril 2011

Le projet Salinalgue pour cultiver des micro-algues

Cultures de micro-algues pour la production de bioénergies et de bioproduits

La mobilisation de nouvelles ressources pour la production de bioénergies et de bioproduits est indispensable pour réduire les émissions des gaz à effet de serre, gérer la production du C02 industriel et préserver l’environnement.

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Les zones littorales humides du sud de la France présentent un écosystème et un environnement particulièrement favorables au développement de l’algoculture : grandes superficies mobilisables et activité historique de production de sel en recherche de reconversion (Salins du Midi), plus important bassin de production de CO2 industriel à proximité (Fos sur mer) et présence naturelle d’une microalgue hautement valorisable (Dunaliella salina).

Sur la base de ce double constat, le projet Salinalgue vise la culture d’une microalgue native (Dunaliella salina) à grande échelle en milieu ouvert sur des salines inexploitées et son bioraffinage afin de commercialiser différents bioproduits dont un biocarburant de nouvelle génération ayant de hautes performances en termes de rendement de production à l’hectare et de réduction d’émission de gaz à effet de serre (GES). Des molécules à haute valeur ajoutée (Béta-carotène, Oméga 3…) seront également valorisées à partir de cette microalgue, ainsi que les protéines pour l’alimentation aquacole en substitution aux farines de poisson.

Dunaliella salina (DS) est une espèce de microalgue native qui se développe spontanément et préférentiellement dans les milieux lagunaires très salés. Le projet comprend une étude approfondie de cette microalgue dans le but de maitriser sa culture et sa récolte en milieu ouvert.

Pour mieux connaître ce projet, on peurt consulter le site polemerpaca.com

lundi, 08 novembre 2010

Fais de la biotechnologie toi-même

Les bioamateurs, qui manipulent l'ADN dans leur garage, désirent s'initier aux gestes basiques du génie génétique, qu'ils jugent confisqués par les grands laboratoires. La plupart des composants nécessaires pour prélever l'ADN sur une bactérie, une plante ou la peau d'un animal, puis pour le décomposer et en recombiner le programme, sont désormais en vente libre. Des bio-kits sont disponibles sur internet.

 

 

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Les membres de la communauté DIYbio (Fais de la biotechnologie toi-même) ont même mis au point en 2005 un thermocycleur rustique, nécessaire pour réussir l'une des opérations les plus délicates : la duplication de l'ADN, qui exige une quarantaine de cycles de chauffage. Une fois lavée, séchée puis mise à nue dans un tube, la pelote d'ADN peut alors être recombinée à l'envi. Certains DIYbiologistes espèrent transférer le parfum de la banane à la tomate ou, plus sérieusement, créer une molécule de bioéthanol surpuissant à base de sucre de canne. Selon leur avis, le danger n'est pas de leur côté mais plutôt du côté de l'opacité des multinationales de biotechnologie.

Pour en savoir plus, on peut lire l'article de Guillaume Malaurie sur le site hebdo.nouvelobs.com

samedi, 17 juillet 2010

Déforester en malaisie pour planter des palmiers...

Les membres de la tribu des Penan ont érigé des barricades au nord du Sarawak, dans la partie malaisienne de Bornéo, pour arrêter la destruction des forêts dont ils dépendent pour leur survie.

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La compagnie malaisienne Lee Ling qui exploite les forêts de la région, projette de raser complètement les forêts des Penans et d'y planter des arbres à croissance rapide pour la production de pâte à papier.
Au fur et à mesure que les forêts sont abattues, les rivières s'envasent, tuant le poisson. Le gibier s'enfuit au plus profond des dernières forêts restantes et les chasseurs penan rentrent chez eux les mains vides. Lorsque les arbres repoussent, la forêt est envahie d'épaisses broussailles et les sentiers que les Penans utilisent depuis des générations disparaissent.

Dans les zones où les grands arbres de valeur ont été abattus, d'autres compagnies défrichent ce qu'il reste de forêt pour planter des palmiers à huile. L'huile de palme est utilisée pour produire des biocarburants, des produits alimentaires et des cosmétiques. Ces plantations représentent un danger encore plus grave pour les Penans que l'exploitation forestière car une fois les terres recouvertes de palmiers à huile, il ne leur reste rien.

Lire l'article complet publié sur le site notre-planete.info

mercredi, 10 mars 2010

L'alpiste faux-roseau peut servir de biocarburant

Une équipe de chercheurs de l'Université de Teesside, au Royaume-Uni, a découvert que l'alpiste faux-roseau (Phalaris arundinacea) peut servir de biocarburant pour les centrales électriques à biomasse et être cultivé sur des sites industriels abandonnés.

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L'alpiste faux-roseau est une graminée vivace très présente en Europe, Amérique du Nord, Afrique du Nord et Asie. Lorsque l'herbe atteint sa maturité, ce qui prend deux années, elle est fauchée et mise en balles avant d'être transformée en briquettes et granulés. La combustion de cette plante n'a pas d'impact sur l'environnement car son bilan carbone est neutre. En effet, les cultures brûlées à des fins de production de carburant entrent dans la catégorie des «énergies renouvelables». Leur combustion libère du gaz carbonique (CO2) dans l'atmosphère, mais il en a été extrait lors de la croissance des cultures. Le bilan carbone de ces biocarburants est donc neutre, étant donné qu'ils n'ont aucun impact sur les taux de CO2 dans l'atmosphère.

De plus, les travaux suggèrent que la culture de l'alpiste améliore la qualité des sols et la biodiversité des sites où elle est pratiquée, sans occuper de surfaces agricoles destinées à l'alimentation.

Pour en savoir plus on peut consulter l'article de notre-planete.info

mardi, 02 décembre 2008

Une pénurie alimentaire planétaire est-elle prévisible ?

Vers un crash alimentaire, un documentaire de Yves Billy et Richard Prost diffusé ce mardi 2 décembre à 21h sur ARTE et rediffusé le jeudi 11 décembre à 09H55.
La récente flambée des prix agricoles a été un coup de semonce : jamais le monde n’avait affronté une crise alimentaire d’une telle ampleur. Mais comme le montre l’enquête d’Yves Billy et Richard Prost, les difficultés ne font que commencer. Les stocks mondiaux de céréales baissent depuis huit années consécutives et n’assurent plus à la population mondiale qu’une avance de vingt jours d’alimentation, bien en deçà du niveau officiel de sécurité fixé à soixante-dix jours. 925 millions de personnes souffrent de la faim sur la planète et leur nombre croît de plus en plus vite. À la hausse du prix des matières premières, à la raréfaction de l’eau et des surfaces arables et aux ravages causés par les dérèglements climatiques, se sont ajoutés deux phénomènes récents : la demande chinoise en céréales et les biocarburants. Le productivisme agricole, qui en un demi-siècle a épuisé les sols et pollué l’environnement, a atteint ses limites. Dans les pays du Sud, les cultures d’exportation ont mis la survie des populations locales à la merci des cours mondiaux.
Conjuguées au dérèglement climatique, les logiques économiques actuelles conduisent à brève échéance à une catastrophe alimentaire planétaire. Est-il trop tard pour inverser la tendance ?

 

Pour en savoir plus consulter le site d'Arte