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jeudi, 21 mai 2015

En l'an 2100

En l'an 2100, avec une 8,5 watts supplémentaires par mètres carrés, la température augmentera de 2,8° en hiver et 4,1° en été. La fonte des glaces s'accompagnera d'une hausse des océans de 60 à 80 cm sachant que le niveau a déjà augmenté de 20cm en un siècle. La côte sableuse d'Aquitaine sera grignotée par les tempêtes successives. Les étés trop chauds et les périodes de sécheresse feront disparaître le Bordeaux, remplacé par d'autres cépages permettant de vendanger 30 ou 40 jours plus tôt. Le chêne vert qui ne poussait qu'en Méditerranée avance déjà chaque année de 100m vers le nord, le pin parasol, l'olivier et le cyprès remonteront au nord de la Loire.

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Les oiseaux migrateurs se sédentariseront. Des milliers de cigognes blanches contre une dizaine en 1980, resteront en Alsace. Les périodes de reproduction seront plus longues ce qui entraînera une forte augmentation de leur démographie. Le moustique-tigre s'installera en métropole. Certains animaux ne pourront pas s'adapter à une évolution aussi rapide. Les chevreuils continuent à faire naître leurs petits 15 jours trop tôt par rapport à la pousse des bourgeons, le mérou grandira trop vite, le saumon de l'Atlantique trouvera des rivières à sec...

Source : le Nouvel Obs 2636

samedi, 09 mai 2015

Le secours de la planète

Paul Ariès a publié aux éditions Utopia "Les milieux populaires au secours de la planète". Selon Paul Ariès, l’idée qu’il n’y aurait rien de bon à attendre des milieux populaires au regard de la situation écologique est non fondée. Leur rêve de grand écran de télévision, leurs vieilles voitures polluantes, leurs logements mal isolés, leurs achats dans les hypermarchés, leur goût pour la viande rouge et les boissons sucrées, leurs rêves de zones pavillonnaires et de vacances bon marché est contraire à l'écologie. Les riches achèteraient des produits bio, auraient des voitures électriques, des maisons bien isolées et lorsqu’ils prennent l’avion pour leurs vacances, ils achèteraient des compensations carbone auprès d’organismes certifiés.

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Chiffres officiels à l’appui, tous les indicateurs prouvent que les milieux populaires ont un bien meilleur « budget carbone », une bien meilleure « empreinte écologique », un bien plus faible écart par rapport à la « bio-capacité disponible », un bien meilleur indice « planète vivante » (concernant l’impact des activités sur la biodiversité), un « jour de dépassement de la capacité régénératrice de la planète » plus tardif, une moindre emprise sur la « déplation des stocks non renouvelables » en raison d’une moindre utilisation de la voiture/avion mais aussi parce qu’ils font durer plus longtemps leurs biens d’équipements. Par rapport à l’objectif d’émettre quatre fois moins de GES (Gaz à effet de serre) par rapport à 1990, si les riches ont « tout faux », les milieux populaires font déjà bien mieux.

Source : amisdelaterre.org

mardi, 03 mars 2015

Les nouveaux cratères de Sibérie

Deux cratères ont été découverts en juillet 2014 dans la péninsule de Yamal en Sibérie. Depuis cette découverte, plusieurs autres cratères, de toutes tailles, y ont été repérés par des scientifiques russes. Selon les scientifiques russes, des dizaines d'autres cratères de ce type sont probablement présents dans cette région. L'exploration de ces cratères est rendue difficile du fait des dégagements de gaz qui semblent s'y produire régulièrement. Selon les scientifiques, ces objets doivent être étudiés, mais c'est dangereux car des émissions de gaz peuvent s'y produire sur de longues périodes de temps, sans savoir quand elles peuvent survenir.

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Quel est le phénomène à l'origine de ces cratères ? Pour l'instant, le mystère demeure. La principale hypothèse avance qu'ils sont causés par des dégagements de gaz souterrains (du méthane, notamment). Un phénomène qui pourrait être corrélé au réchauffement climatique, ainsi qu'à des phénomènes sismiques.

Source : journaldelascience.fr

samedi, 07 février 2015

Vagues de chaleur tous les 5 ans

Selon une recherche récente de l'agence météorologique anglaise (Met Office), le réchauffement climatique en cours multiplie par dix le risque d'étés extrêmement chauds en Europe, alors que le risque était seulement doublé il y a dix à quinze ans. Les climatologues et géophysiciens s'emploient à dessiner les grands traits de ces changements à l'aide de modèles informatiques complexes qui sont révisés régulièrement. Ils prennent en compte un grand nombre de paramètres : climatiques, géographiques... et l'empreinte des activités humaines.

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Dans une nouvelle étude publiée dans la revue scientifique Nature Climate Change, des chercheurs britanniques ont revu leur précédente évaluation de 2004 concernant l'augmentation du risque de canicule en Europe occidentale à cause du réchauffement climatique. En effet, les vagues de chaleur sont les premiers évènements météorologiques extrêmes qui peuvent être attribués à l'influence des sociétés humaines sur le climat. La canicule de 2003 deviendra commune à la fin du siècle.
Dans leur première évaluation de 2004, ils avaient montré que, statistiquement, un événement comme la canicule de 2003 – avec des anomalies positives de températures de plus de 5 °C - avait une probabilité de se répéter tous les mille ans, ou plus. Désormais, ils estiment cette probabilité à quasiment une fois par siècle (tous les 127 ans). En ce qui concerne les vagues de chaleur, le risque a également été multiplié par 10 : de 1 tous les 50 ans à 1 tous les 5 ans.


Source : notre-planete.info

dimanche, 16 novembre 2014

Préparer la COP 21

Préparer la Conférence mondiale Paris Climat 2015 :
Les Nations Unies organisent chaque année une « conférence des parties » sur les questions climatiques. La plus connue est celle de Kyoto (1997), nom du protocole signé par de nombreux pays sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Les conférences les plus récentes furent celles de Copenhague, Doha et Varsovie en décembre 2013. Des représentants des Etats du monde entier y viennent pour négocier un accord. Sont aussi présents des représentants non étatiques, que l’on appelle la société civile : ONG, entreprises, villes et pouvoirs locaux, citoyens engagés.

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La France a été choisie pour organiser la Conférence qui se tiendra en décembre 2015, dite « COP21 ». Elle accueillera près de 50 000 acteurs et délégués internationaux. Ce sera une échéance importante car en 2015 devront être pris les engagements pour 2020 lorsque le protocole de Kyoto ne sera plus opérant. Au-delà de la négociation multilatérale à mener et réussir entre 194 pays, cette grande conférence Paris Climat 2015 sera une exceptionnelle opportunité de mettre en valeur toutes les solutions et initiatives mises en œuvre sur l’énergie, la mobilité, le bâtiment… en France et ailleurs, par les entreprises, comme par les institutions, les collectivités territoriales, les divers organismes et centres de recherche et d’innovation.

vendredi, 14 novembre 2014

Un accord historique

Avant hier, le 12 novembre, en marge du sommet de coopération économique de l'Asie-Pacifique, ont annoncé qu'ils se fixaient des objectifs respectifs dans le but de limiter leurs émissions de gaz à effet de serre. A plus d'un an de la conférence de Paris sur le climat (COP 21), les Etats-Unis s'engagent à réduire leurs émissions de 26 à 28% en 2025 par rapport au niveau de 2005. La Chine entend atteindre le pic de ses émissions "autour de 2030" et augmenter la part des combustibles non fossiles à 20% de la consommation d'énergie primaire d'ici 2030.

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Les présidents américains et chinois ont réaffirmé "l'importance de renforcer la coopération bilatérale sur le changement climatique et leur volonté de travailler ensemble, et avec d'autres pays, pour adopter un protocole, un autre instrument juridique ou une solution concertée ayant force de loi" lors du sommet de Paris. Les deux puissances représentent près de 45% des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Un accord historique à quatorze mois de la COP 21. A la différence du sommet de Copenhague où les engagements étaient intervenus en dernière minute, à quatorze mois du sommet de Paris, trois acteurs majeurs des négociations jouent cartes sur table". les Etats Unis, la Chine et l'Union européenne qui s'est engagée fin octobre sur des objectifs climatiques à horizon 2030.

Source : actu-environnement.com

samedi, 29 mars 2014

L'Earth Hour de ce samedi 29 mars

Earth Hour est LA manifestation mondiale en faveur de la lutte contre le réchauffement climatique : faire un geste en éteignant ses lumières. Chaque année le dernier samedi de mars l'Earth Hour est une heure (de 20h30 à 21h30) durant laquelle seront coupées les lumières et débranchés les appareils électriques non essentiels pour économiser électricité et réduire les émissions de gaz à effet de serre. En 2014, la 7ème édition de Earth Hour aura lieu ce samedi 29 mars. Cette année, une nouvelle impulsion est donnée à cette campagne en invitant les citoyens, les collectivités et les entreprises à dépasser la célébration de la lutte contre le péril climatique.

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Un plan d’actions en trois axes :
Réduire la consommation en agissant sur les puissances d’éclairage et sur les plages horaires, agir sur les systèmes de mise en route des éclairages, anticiper les fins de vie de matériels,
Utiliser des technologies moins énergivores en utilisant des lampes iodure métallique ou Sodium, en remplaçant progressivement les ballastes ferromagnétiques par des ballastes électroniques
Réduire les nuisances lumineuses et créer des ambiances lumineuses de qualité en installant des luminaires qui rabattent leurs flux lumineux vers le sol et non pas vers le ciel nocturne, en mettant en place de nouvelles sources telles que les LED.

Source : aquitaineonline.com

samedi, 08 février 2014

New York sous l'eau

Les chercheurs de l'université de Rutgers aux Etats Unis ont conduit une enquête associant 90 experts internationaux dans 18 pays sur les conséquences du réchauffement climatique et la hausse des niveaux des océans. Les résultats de cette enquête révèlent que la plupart des experts sont plus pessimistes que le GIEC dont les projections sont de 28 à 98 centimètres d'augmentation du niveau de la mer d'ici à l'an 2100. Deux tiers des experts ont proposé des résultats plus hauts que les plus hautes estimations du GIEC, confirmant ainsi que l'organisation internationale a tendance à être plutôt modéré dans ses évaluations. A l'horizon de 2100, le pronostic est une hausse située entre 1,5m et 2m si les émissions de CO2 ne diminuent pas.

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La situation la plus délicate concerne des villes comme Shanghai, Osaka, Manille, Tokyo car le niveau de la mer pourrait monter de 4,3m alors que le sol ne cesse de s'affaisser à cause de l'urbanisation. La moitié de la conurbation de Shangaï sera exposée au risque inondation en cas de forte tempête. Une réalité qui touchera également le delta de la Rivière Rouge au Vietnam et le delta du Mississippi aux Etats-Unis. Avec un mètre d'augmentation du niveau de la mer, la ville de New York sera exposée à de graves inondations tous les 3 à 20 ans, au lieu d'une fois par siècle.


Source : notre-planete.info

vendredi, 07 février 2014

Le paysage forestier se transforme

Selon l'Inra, les forêts paient les conséquences du changement climatique mais permettent aussi de lutter contre ce réchauffement en absorbant l'excès de gaz carbonique. Elles sont capables de stocker 10 à 15% des gaz à effet de serre sous réserve bien sûr que le bois produit ne soit pas brûler comme source d'énergie mais utiliser comme bois de construction.

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En Aquitaine, dont le taux de boisement dépasse les 40%, avec l'augmentation des températures, des problèmes sanitaires nouveaux risquent d'apparaître, notamment des insectes thermophiles qui pourraient proliférer. Des espèces migrent, le chêne vert s'éloigne progressivement de l'océan vers l'intérieur des terres. Le paysage forestier est appelé à se transformer. Il Faut dès maintenant, multiplier la diversité des espèces et même la diversité des origines dans chaque espèce.

Source : Revue n°50 du Conseil régional d'Aquitaine

mardi, 04 février 2014

Tournant énergétique de l'hydrogène

Le rapport de l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (Opecst), publié le 22 janvier, trace la « feuille de route » qui pourrait permettre de ne pas rater le tournant énergétique, technologique et industriel majeur de l'hydrogène. Les auteurs proposent de défiscaliser intégralement la production d'hydrogène issue de sources d'énergie non émettrices de gaz à effet de serre, d'étendre le "bonus écologique" aux véhicules utilitaires à pile à combustible et de simplifier le cadre réglementaire actuel régissant les véhicules à hydrogène. Ce rapport rappelle qu'1 kg d'hydrogène libère environ trois fois plus d'énergie qu'1 kg d'essence. Mais en raison de sa grande légèreté, l'hydrogène occupe, à poids égal, beaucoup plus de volume que tout autre gaz. C'est pourquoi pour produire autant d'énergie qu'un litre d'essence, il faut 4,6 litres d'hydrogène comprimé à 700 bars (700 fois la pression atmosphérique).

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Utilisé comme source d'énergie, l'hydrogène possède l'immense avantage de ne pas émettre de gaz à effet de serre et notamment de CO2. L'hydrogène en brûlant dans l'air n'émet aucun polluant et ne produit que de l'eau. Cette étude rappelle également qu'il suffit d'un kilo de dihydrogène (H2), stocké sous pression, (représentant un coût d'environ huit euros) pour effectuer une centaine de kilomètres dans un véhicule équipé d'une pile à combustible. Mais en attendant que l'on parvienne, d'une part, à exploiter de manière fiable et rentable les sources naturelles d'hydrogène issues des profondeurs du globe qui ont été récemment découvertes et d'autre part, à produire massivement de l'hydrogène à partir d'énergies renouvelables (soleil, vent et biomasse), cet élément reste aujourd'hui presque entièrement produit à partir d'hydrocarbures fossiles (gaz, pétrole, charbon) fortement polluants et émetteurs de grandes quantités de gaz à effet de serre.

Pour en savoir plus, on peut consulter l'article très détaillé, publié sur le site : notre-planete.info

lundi, 30 décembre 2013

2013, l'année des extrêmes

Climat: 2013 a été l'année des extrêmes, selon les chiffres provisoires publiés par l'Organisation météorologique mondiale (OMM), une agence spécialisée de l'ONU, 2013 est en passe de devenir l'une des dix années les plus chaudes depuis le début des relevés modernes, en 1850. Par ailleurs, «le niveau moyen de la mer a atteint un nouveau record en mars 2013», indiquent les experts. Les neuf premiers mois de l'année se situent, à égalité avec 2003, au septième rang des plus chauds à ce jour. La plupart des régions ont connu des températures supérieures à la moyenne, en particulier l'Australie, le nord de l'Amérique du Nord, le nord-est de l'Amérique du Sud, l'Afrique du Nord et une grande partie de l'Eurasie. La période janvier-septembre 2013 a été plus chaude que celle correspondante de 2011 et de 2012, où le phénomène climatique La Niña avait provoqué un refroidissement.

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Le niveau des mers s'est élevé à un rythme moyen de 3,2 millimètres par an, ce qui est proche du rythme d'environ 3 mm/an observé pendant la décennie 2001-2010 et correspond au double de celui enregistré au XXe siècle, qui est de 1,6 mm/an. D'après le Secrétaire général de l'OMM, Michel Jarraud, «le niveau de la mer va continuer de s'élever en raison de la fonte des calottes glaciaires et des glaciers. Plus de 90% de la chaleur supplémentaire issue des gaz à effet de serre est absorbée par les océans, qui vont continuer de se réchauffer et de se dilater pendant des centaines d'années.»

Source : lapresse.ca

samedi, 28 décembre 2013

Urbain, trop urbain

Parce que le phénomène urbain est l’un des meilleurs témoins de la grande accélération de l’empreinte anthropique sur la planète, on ressent en ville plus qu’ailleurs ce tourment éthique. En effet, les chiffres de l’urbanisation sont aussi accablants que ceux du rapport du GIEC. Depuis la révolution industrielle, la courbe de la concentration de CO2 dans l’atmosphère suit celle de l’urbanisation et celle du PIB : 80% des émissions de gaz à effet de serre seraient imputables aux villes. L’urbain consomme 75% des ressources énergétiques mondiales.

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D’ici 2030, pour faire face à la demande, il faudra bâtir l’équivalent de la zone urbaine mondiale occupant déjà les sols en l’an 2000 (soit 400 000 km2). En 2050, quelque 65% de la population mondiale habitera en ville. Toutes ces évaluations sont bien connues, partagées, diffusées et indiscutables. Les préconisations sont connues : ralentir, réguler, densifier, économiser, rendre la ville intelligente et durable… Un effort d’infrastructure suffira-t-il pour créer une ville durable ou l'engagement de tous doit-il être plus profond ?

Source : liberation.fr

mardi, 12 novembre 2013

les smart grids défavorisés

La Commission européenne s'était fixée un triple objectif pour l'horizon 2020 : améliorer de 20% son efficacité énergétique, réduire de 20% les émissions de gaz à effet de serre et intégrer dans sa consommation énergétique 20% d'énergies de sources renouvelables. Pour que ces projets ne restent pas à l'état d'effets d'annonce, il faudrait venir en aide à davantage de réseaux intelligents.

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La Commission européenne avait placé les smart grids au coeur de son Plan européen pour l'efficacité énergétique, comme alternative visant à réduire la consommation d'énergie. Les smart grids, en traitant numériquement les informations sur l'approvisionnement énergétique, la demande et les modèles de consommation, permettent de calibrer au mieux les réponses en besoins énergétiques, et d'acheminer précisément, du point de production au point de consommation, ce dont ont besoin particuliers et entreprises. Du sur-mesure dont l'intérêt premier est d'éviter les gaspillages. Mais l'UE a décidé de ne favoriser que les réseaux transfrontaliers et d'exclure d'office la plupart des projets smart grids à l'échelle nationale.

Smart Grid et énergies renouvelables seraient les deux piliers fondamentaux de la conversion énergétique. La raison principale est la suivante : à l’inverse de la production électrique de sources fossiles qui implique une forte centralisation de la production, les énergies renouvelables impliquent une forte décentralisation de la production. Du toit solaire d’un particulier à la centrale solaire à concentration en passant par les fermes éoliennes, les énergies renouvelables multiplient les unités de production de tailles diverses. Si les plus grandes unités de production d’énergies renouvelables rivalisent en puissance avec les centrales thermiques classiques et nucléaires (à partir de 500 MWh), la puissance des plus petites et des plus nombreuses s’élèvent à quelques kWh. L’exemple le plus évident est celui de la toiture d’une maison équipées de quelques mètres carrés en voltaïque. La connexion de toutes ces sources aux réseaux existant est possible. A terme cela ne constitue pas la meilleure solution. C’est là qu’intervient la notion de Smart Grid ou réseau intelligent. Ce dernier permet à la fois de multiplier les réseaux locaux de distribution à l’échelle d’un village, d’une ville ou d’une région et l’interconnexion entre ces différents réseaux.
Pour en savoir plus : ecologiedemarche.com

mercredi, 09 octobre 2013

La consommation mondiale de viande doublera

D'ici à 2050, la consommation mondiale de viande devrait doubler. Or, jusqu'à quel point peut-on développer un élevage intensif, gourmand en eau et en énergie, producteur de gaz à effet de serre. Le 17 avril 2013, une équipe du chercheur hollandais Mark Post créait le premier hamburger à base de viande in vitro. Prix de ce premier petit morceau de viande au goût plutôt satisfaisant : 300 000 euros. Ce coût baisserait si l'on développait cette fabrication à l'échelle industrielle.


La population mondiale s’accroît, ainsi que la pollution qui résulte de la production de viande, il est donc possible que la viande in vitro devienne indispensable. Dans 20 ans, seront-nous devant les rayons à hésiter entre la viande de boucherie et la viande de laboratoire ? Mark Post en est convaincu. Parmi ceux qui appuient ce projet, il y a le co-créateur de Google, Sergey Brin ou Bill Gates. Qu'en pensez ?

Source : future.arte.tv

samedi, 11 mai 2013

En quoi consiste la fracturation hydraulique

Rappel du point de vue de Séverin Pistre, hydrogéologue à l'université Montpellier II, sur l'exploitation du gaz de schiste, qu'il avait exposé en décembre 2012 devant le parlement européen. Il explique comment cet hydrocarbure, soit liquide, soit gazeux, s'est formé et en quoi consiste la fracturation hydraulique. L'hydrogéologue émet des doutes sur cette méthode et fait part de ses craintes quant à l'avenir des générations futures.

vendredi, 10 mai 2013

Fracturation hydraulique moins polluante que prévue ?

Alors que les forages visant à exploiter les gaz de schiste aux Etats-Unis se multiplient, selon l’Environmental protection agency (EPA), dans un rapport publié à la mi-avril sur les émissions de gaz à effet de serre, la méthode décriée de la fracturation hydraulique ne serait pas si polluante qu’on l’imaginait. Les fuites de méthane des forages de gaz de schiste seraient moindres que ce qu’elle estimait auparavant. Les contrôles plus stricts mis en place par les industries auraient permis de réduire ces échappées de gaz à effet de serre de 41,6 millions de mètre cubes par an depuis 1990, soit au total 850 millions depuis 1990. Cette réduction représente aux Etats-Unis 20% des fuites de méthane, un gaz à effet de serre au potentiel de réchauffement près de vingt fois supérieur au dioxyde de carbone.

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Selon Bill McKibbern, l’écologiste fondateur du mouvement 350.org, cela ne change rien au problème de la dépendance aux énergies fossiles: «Le gaz naturel n’est qu’un régime à la mode qui permet à un patient obèse de perdre quelques kilos jusqu’à ce que son poids se stabilise. Nous avons plutôt besoin d’un régime radical, plus difficile à mettre en œuvre».

Source : 20minutes.fr

jeudi, 21 mars 2013

La fin du marché du carbone ? Prise de position

Après l'article du lundi 11 mars 2013, voici un résumé de la position de l'association de solidarité internationale, GERES (Groupe Energies Renouvelables, Environnement et Solidarités) qui travaille depuis plus de 35 ans à la lutte contre la pauvreté par l'accès à l'énergie tout en limitant les changements climatiques. Renaud BETTIN, Responsable Programme CO2Solidaire, souhaite réagir à la déclaration de 110 organisations appelant à la « Fin du marché du carbone européen ». Au même titre que la biodiversité, la stabilité climatique peut être considérée comme un bien public mondial : chacun sur cette planète a le droit d'en bénéficier. Les émissions de gaz à effet de serre contribuent au dérèglement du climat. Elles ont donc un impact négatif sans que celui-ci ne soit pris en compte dans les secteurs de l'économie mondiale.

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Il existe 3 principaux mécanismes économiques pour limiter les émissions de CO2 : la fiscalité, la réglementation et le système d'échange de quotas d'émissions. La fiscalité (taxe carbone) et le système d'échange de quotas d'émissions ont l'avantage d'influencer le comportement des acteurs économiques qui ont le choix d'agir ou de payer. Par contre, ces mécanismes ont l'inconvénient de peser sur le pouvoir d'achat des ménages et la compétitivité des entreprises. En théorie, une tonne de CO2 qui coûte 30 € à celui qui l'émet incite ce dernier à agir pour l'éviter. Mais à 5 €, prix actuel du quota d'émission, l'incitation est trop faible pour engager la société dans une transition énergétique. Sur ce point, l'association GERES reconnaît que le système ne fonctionne pas. des ajustements sont à prévoir.

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Les ONG de développement comme le GERES font face à un fléchissement tendanciel des financements institutionnels. La finance carbone fait partie des opportunités de financements. Grâce au projet de diffusion de cuiseurs améliorés menés au Cambodge depuis 1997, le GERES a permis à plus de 360 000 ménages, soit plus d'1,5 million de personnes de réduire leur consommation de charbon et par conséquent leur précarité énergétique. Le renforcement de la filière économique locale, clef de voûte du projet, a également eu un impact très positif. Ces résultats ont été atteints grâce à la finance carbone. Pour le GERES, la finance carbone n'est pas une finalité. C'est un moyen pour qu'un maximum de personnes bénéficie de solutions énergétiques éprouvées.

lundi, 11 mars 2013

Mettre fin au marché du carbone européen

Voici la déclaration de 110 organisations dont la Confédération Paysanne pour la France : Il est temps de mettre fin au marché du carbone européen

Après sept ans d’échecs, les déclarations de l’Union Européenne (UE) sur sa capacité à ‘corriger’ le Système Communautaire d’Echange de Quotas d’Emission (SCEQE), le marché du carbone européen, totalement défaillant, n’ont plus aucune crédibilité. Nous pensons que le marché du carbone européen doit être supprimé avant 2020 pour laisser place à des mesures en faveur du climat qui fonctionnent.

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Le marché du carbone européen, politique phare de l’UE face au changement climatique, a été mis en place en 2005 et a donné lieu au plus grand marché de carbone du monde. Ce marché inclut des systèmes ‘de quotas et d’échanges’ et de ‘compensation’ qui permettent aux participants d’acheter et de vendre des permis d’émissions ainsi que des crédits de compensation carbone afin de respecter leurs objectifs de réduction d’émissions ou bien simplement de tirer profit du marché. L’idée est de rendre rentable la réduction des émissions de gaz à effet de serre industrielles d’une en créant des incitations pour des innovations favorables au climat afin d’orienter ainsi l’industrie sur une trajectoire faible en carbone.


Mais ce dispositif a échoué. L’obsession de l’UE sur ‘le prix’ comme vecteur de changement ne l’a pas seulement enfermée dans un système économique dépendant des industries extractives polluantes – avec une augmentation rapide des émissions liées aux combustibles fossiles en 2010 et 2011. Cet échec est également voué à s’étendre plus largement dans la mesure où le marché carbone européen est utilisé comme modèle pour d’autres marchés de ce type dans des pays comme le Brésil et l’Australie et comme modèle pour des marchés portant sur les ‘services écosystémiques’ liés à la biodiversité, l’eau et les sols.

Pour lire la suite de cette déclaration commune des 110 organisations : scrap-the-euets.makenoise.org

mercredi, 12 décembre 2012

La survie du propocole

Finalement la semaine dernière, les négociateurs de Doha ont adopté une deuxième période d'engagement sous le protocole de Kyoto, préservant ainsi l'unique accord contraignant dont dispose la communauté internationale. Cette deuxième période engagera pour 8 ans, du 1er janvier 2013 au 31 décembre 2020, l'Union européenne, l'Australie, la Norvège, la Suisse, l'Ukraine, la Biélorussie, le Kazakhstan, le Liechtenstein et Monaco. Autant de pays qui représentent environ 15% des émissions de Gaz à effet de serre mondiales et qui prennent des engagements hétéroclites allant d'une réduction de 20% par rapport à 1990 pour l'UE à une baisse de 0,5% par rapport à 2000 pour l'Australie. Le Canada, le Japon, la Russie et la Nouvelle-Zélande ont pour leur part quitté le navire, au motif que le protocole n'engage pas les Etats-Unis et les pays émergents.

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Le Climate Action Tracker, outil créé par les chercheurs du Potsdam Institute for Climate, qui traduit le cumul des engagements en élévation de la température moyenne global d'ici à la fin du siècle n'a pas marqué de progrès au cours de la négociation. Selon les chercheurs, cette deuxième période d'engagement est un pas très important pour la continuité, en particulier pour le système de comptabilité des émissions de GES et le mécanisme de développement propre, mais elle n'aura que très peu d'impact sur les émissions d'ici 2020. En cause, un nombre de participants et des engagements trop faibles.

Pour en savoir plus sur cet accord, on peut lire l'article publié sur le site actu-environnement.com

mercredi, 03 octobre 2012

La dilatation thermique des eaux

La dilatation thermique des eaux rend la montée du niveau des mers inéluctable. Dans une étude parue le 1 juillet dans Nature Climate Change, une équipe de scientifiques montre que même si les plus ambitieuses mesures de réductions d'émissions de gaz à effet de serre étaient adoptées, elles pourraient ne pas suffire à arrêter totalement la montée du niveau des eaux.

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En effet, à cause de la hausse moyenne de la température océanique, les eaux des mers ont tendance à se réchauffer et à se dilater sous l'effet de la chaleur. Ainsi, la même quantité d'eau occupe un volume plus important et fait mécaniquement monter le niveau des mers. A mesure que la température des eaux augmente, la chaleur est diffusée des couches superficielles de l'océan aux couches profondes, amplifiant le phénomène de dilatation thermique. Même si la température de surface des océans venait à diminuer et la couche d'eau superficielle à refroidir, la chaleur diffusée dans les couches profondes de l'océan prendrait du temps à se dissiper et continuerait à dilater les masses d'eau. Ce phénomène physique vient s'ajouter à l'apport d'eau résultant de la fonte des glaces et amplifie le problème de la montée du niveau des mers.

Source : bulletins-electroniques.com