jeudi, 21 mai 2015
En l'an 2100
Les oiseaux migrateurs se sédentariseront. Des milliers de cigognes blanches contre une dizaine en 1980, resteront en Alsace. Les périodes de reproduction seront plus longues ce qui entraînera une forte augmentation de leur démographie. Le moustique-tigre s'installera en métropole. Certains animaux ne pourront pas s'adapter à une évolution aussi rapide. Les chevreuils continuent à faire naître leurs petits 15 jours trop tôt par rapport à la pousse des bourgeons, le mérou grandira trop vite, le saumon de l'Atlantique trouvera des rivières à sec...
Source : le Nouvel Obs 2636
06:22 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : changements climatiques, climat, températures, évolutions climatiques, gaz à effets de serre, écologie
samedi, 09 mai 2015
Le secours de la planète
Chiffres officiels à l’appui, tous les indicateurs prouvent que les milieux populaires ont un bien meilleur « budget carbone », une bien meilleure « empreinte écologique », un bien plus faible écart par rapport à la « bio-capacité disponible », un bien meilleur indice « planète vivante » (concernant l’impact des activités sur la biodiversité), un « jour de dépassement de la capacité régénératrice de la planète » plus tardif, une moindre emprise sur la « déplation des stocks non renouvelables » en raison d’une moindre utilisation de la voiture/avion mais aussi parce qu’ils font durer plus longtemps leurs biens d’équipements. Par rapport à l’objectif d’émettre quatre fois moins de GES (Gaz à effet de serre) par rapport à 1990, si les riches ont « tout faux », les milieux populaires font déjà bien mieux.
Source : amisdelaterre.org
06:06 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : planète, écologie, gaz à effets de serre, développement durable, population, sciences sociales
mardi, 03 mars 2015
Les nouveaux cratères de Sibérie
Quel est le phénomène à l'origine de ces cratères ? Pour l'instant, le mystère demeure. La principale hypothèse avance qu'ils sont causés par des dégagements de gaz souterrains (du méthane, notamment). Un phénomène qui pourrait être corrélé au réchauffement climatique, ainsi qu'à des phénomènes sismiques.
Source : journaldelascience.fr
05:55 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sibérie, russie, changements climatiques, méthane, gaz à effets de serre, sciences, séismes
samedi, 07 février 2015
Vagues de chaleur tous les 5 ans
Dans une nouvelle étude publiée dans la revue scientifique Nature Climate Change, des chercheurs britanniques ont revu leur précédente évaluation de 2004 concernant l'augmentation du risque de canicule en Europe occidentale à cause du réchauffement climatique. En effet, les vagues de chaleur sont les premiers évènements météorologiques extrêmes qui peuvent être attribués à l'influence des sociétés humaines sur le climat. La canicule de 2003 deviendra commune à la fin du siècle.
Dans leur première évaluation de 2004, ils avaient montré que, statistiquement, un événement comme la canicule de 2003 – avec des anomalies positives de températures de plus de 5 °C - avait une probabilité de se répéter tous les mille ans, ou plus. Désormais, ils estiment cette probabilité à quasiment une fois par siècle (tous les 127 ans). En ce qui concerne les vagues de chaleur, le risque a également été multiplié par 10 : de 1 tous les 50 ans à 1 tous les 5 ans.
Source : notre-planete.info
06:04 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : températures, météo, changements climatiques, gaz à effets de serre, histoire, santé
dimanche, 16 novembre 2014
Préparer la COP 21
Les Nations Unies organisent chaque année une « conférence des parties » sur les questions climatiques. La plus connue est celle de Kyoto (1997), nom du protocole signé par de nombreux pays sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Les conférences les plus récentes furent celles de Copenhague, Doha et Varsovie en décembre 2013. Des représentants des Etats du monde entier y viennent pour négocier un accord. Sont aussi présents des représentants non étatiques, que l’on appelle la société civile : ONG, entreprises, villes et pouvoirs locaux, citoyens engagés.
La France a été choisie pour organiser la Conférence qui se tiendra en décembre 2015, dite « COP21 ». Elle accueillera près de 50 000 acteurs et délégués internationaux. Ce sera une échéance importante car en 2015 devront être pris les engagements pour 2020 lorsque le protocole de Kyoto ne sera plus opérant. Au-delà de la négociation multilatérale à mener et réussir entre 194 pays, cette grande conférence Paris Climat 2015 sera une exceptionnelle opportunité de mettre en valeur toutes les solutions et initiatives mises en œuvre sur l’énergie, la mobilité, le bâtiment… en France et ailleurs, par les entreprises, comme par les institutions, les collectivités territoriales, les divers organismes et centres de recherche et d’innovation.
06:09 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cop21, changements climatiques, climat, paris, gaz à effets de serre, ong, énergies renouvelables, bâtiment
vendredi, 14 novembre 2014
Un accord historique
Les présidents américains et chinois ont réaffirmé "l'importance de renforcer la coopération bilatérale sur le changement climatique et leur volonté de travailler ensemble, et avec d'autres pays, pour adopter un protocole, un autre instrument juridique ou une solution concertée ayant force de loi" lors du sommet de Paris. Les deux puissances représentent près de 45% des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Un accord historique à quatorze mois de la COP 21. A la différence du sommet de Copenhague où les engagements étaient intervenus en dernière minute, à quatorze mois du sommet de Paris, trois acteurs majeurs des négociations jouent cartes sur table". les Etats Unis, la Chine et l'Union européenne qui s'est engagée fin octobre sur des objectifs climatiques à horizon 2030.
Source : actu-environnement.com
05:44 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : chine, usa, climat, changements climatiques, environnement, gaz à effets de serre, co2, paris, cop21, histoire
samedi, 29 mars 2014
L'Earth Hour de ce samedi 29 mars
Un plan d’actions en trois axes :
Réduire la consommation en agissant sur les puissances d’éclairage et sur les plages horaires, agir sur les systèmes de mise en route des éclairages, anticiper les fins de vie de matériels,
Utiliser des technologies moins énergivores en utilisant des lampes iodure métallique ou Sodium, en remplaçant progressivement les ballastes ferromagnétiques par des ballastes électroniques
Réduire les nuisances lumineuses et créer des ambiances lumineuses de qualité en installant des luminaires qui rabattent leurs flux lumineux vers le sol et non pas vers le ciel nocturne, en mettant en place de nouvelles sources telles que les LED.
Source : aquitaineonline.com
05:52 Publié dans Les bons gestes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : changements climatiques, électricité, gaz à effets de serre, environnement, écologie, pollution, technologies
samedi, 08 février 2014
New York sous l'eau
La situation la plus délicate concerne des villes comme Shanghai, Osaka, Manille, Tokyo car le niveau de la mer pourrait monter de 4,3m alors que le sol ne cesse de s'affaisser à cause de l'urbanisation. La moitié de la conurbation de Shangaï sera exposée au risque inondation en cas de forte tempête. Une réalité qui touchera également le delta de la Rivière Rouge au Vietnam et le delta du Mississippi aux Etats-Unis. Avec un mètre d'augmentation du niveau de la mer, la ville de New York sera exposée à de graves inondations tous les 3 à 20 ans, au lieu d'une fois par siècle.
Source : notre-planete.info
05:50 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : new york, inondation, changements climatiques, océan, co2, gaz à effets de serre, giec, climat
vendredi, 07 février 2014
Le paysage forestier se transforme
En Aquitaine, dont le taux de boisement dépasse les 40%, avec l'augmentation des températures, des problèmes sanitaires nouveaux risquent d'apparaître, notamment des insectes thermophiles qui pourraient proliférer. Des espèces migrent, le chêne vert s'éloigne progressivement de l'océan vers l'intérieur des terres. Le paysage forestier est appelé à se transformer. Il Faut dès maintenant, multiplier la diversité des espèces et même la diversité des origines dans chaque espèce.
Source : Revue n°50 du Conseil régional d'Aquitaine
05:55 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : foret, changements climatiques, bois, bâtiment, énergies renouvelables, aquitaine, températures, gaz à effets de serre, co2
mardi, 04 février 2014
Tournant énergétique de l'hydrogène
Utilisé comme source d'énergie, l'hydrogène possède l'immense avantage de ne pas émettre de gaz à effet de serre et notamment de CO2. L'hydrogène en brûlant dans l'air n'émet aucun polluant et ne produit que de l'eau. Cette étude rappelle également qu'il suffit d'un kilo de dihydrogène (H2), stocké sous pression, (représentant un coût d'environ huit euros) pour effectuer une centaine de kilomètres dans un véhicule équipé d'une pile à combustible. Mais en attendant que l'on parvienne, d'une part, à exploiter de manière fiable et rentable les sources naturelles d'hydrogène issues des profondeurs du globe qui ont été récemment découvertes et d'autre part, à produire massivement de l'hydrogène à partir d'énergies renouvelables (soleil, vent et biomasse), cet élément reste aujourd'hui presque entièrement produit à partir d'hydrocarbures fossiles (gaz, pétrole, charbon) fortement polluants et émetteurs de grandes quantités de gaz à effet de serre.
Pour en savoir plus, on peut consulter l'article très détaillé, publié sur le site : notre-planete.info
05:54 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : énergies renouvelables, pétrole, charbon, gaz à effets de serre, co2, hydrogène, sciences, transport, développement durable
lundi, 30 décembre 2013
2013, l'année des extrêmes
Le niveau des mers s'est élevé à un rythme moyen de 3,2 millimètres par an, ce qui est proche du rythme d'environ 3 mm/an observé pendant la décennie 2001-2010 et correspond au double de celui enregistré au XXe siècle, qui est de 1,6 mm/an. D'après le Secrétaire général de l'OMM, Michel Jarraud, «le niveau de la mer va continuer de s'élever en raison de la fonte des calottes glaciaires et des glaciers. Plus de 90% de la chaleur supplémentaire issue des gaz à effet de serre est absorbée par les océans, qui vont continuer de se réchauffer et de se dilater pendant des centaines d'années.»
Source : lapresse.ca
06:51 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : inondations, météo, climat, changements climatiques, océans, températures, mer, gaz à effets de serre
samedi, 28 décembre 2013
Urbain, trop urbain
D’ici 2030, pour faire face à la demande, il faudra bâtir l’équivalent de la zone urbaine mondiale occupant déjà les sols en l’an 2000 (soit 400 000 km2). En 2050, quelque 65% de la population mondiale habitera en ville. Toutes ces évaluations sont bien connues, partagées, diffusées et indiscutables. Les préconisations sont connues : ralentir, réguler, densifier, économiser, rendre la ville intelligente et durable… Un effort d’infrastructure suffira-t-il pour créer une ville durable ou l'engagement de tous doit-il être plus profond ?
Source : liberation.fr
05:43 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ville, urbanisme, architecture, population, énergies, écologie, gaz à effets de serre, co2, ressources
mardi, 12 novembre 2013
les smart grids défavorisés
La Commission européenne avait placé les smart grids au coeur de son Plan européen pour l'efficacité énergétique, comme alternative visant à réduire la consommation d'énergie. Les smart grids, en traitant numériquement les informations sur l'approvisionnement énergétique, la demande et les modèles de consommation, permettent de calibrer au mieux les réponses en besoins énergétiques, et d'acheminer précisément, du point de production au point de consommation, ce dont ont besoin particuliers et entreprises. Du sur-mesure dont l'intérêt premier est d'éviter les gaspillages. Mais l'UE a décidé de ne favoriser que les réseaux transfrontaliers et d'exclure d'office la plupart des projets smart grids à l'échelle nationale.
Smart Grid et énergies renouvelables seraient les deux piliers fondamentaux de la conversion énergétique. La raison principale est la suivante : à l’inverse de la production électrique de sources fossiles qui implique une forte centralisation de la production, les énergies renouvelables impliquent une forte décentralisation de la production. Du toit solaire d’un particulier à la centrale solaire à concentration en passant par les fermes éoliennes, les énergies renouvelables multiplient les unités de production de tailles diverses. Si les plus grandes unités de production d’énergies renouvelables rivalisent en puissance avec les centrales thermiques classiques et nucléaires (à partir de 500 MWh), la puissance des plus petites et des plus nombreuses s’élèvent à quelques kWh. L’exemple le plus évident est celui de la toiture d’une maison équipées de quelques mètres carrés en voltaïque. La connexion de toutes ces sources aux réseaux existant est possible. A terme cela ne constitue pas la meilleure solution. C’est là qu’intervient la notion de Smart Grid ou réseau intelligent. Ce dernier permet à la fois de multiplier les réseaux locaux de distribution à l’échelle d’un village, d’une ville ou d’une région et l’interconnexion entre ces différents réseaux.
Pour en savoir plus : ecologiedemarche.com
06:30 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : énergies, énergies renouvelables, gaz à effets de serre, consommation, europe, gaspillage, réseaux
mercredi, 09 octobre 2013
La consommation mondiale de viande doublera
D'ici à 2050, la consommation mondiale de viande devrait doubler. Or, jusqu'à quel point peut-on développer un élevage intensif, gourmand en eau et en énergie, producteur de gaz à effet de serre. Le 17 avril 2013, une équipe du chercheur hollandais Mark Post créait le premier hamburger à base de viande in vitro. Prix de ce premier petit morceau de viande au goût plutôt satisfaisant : 300 000 euros. Ce coût baisserait si l'on développait cette fabrication à l'échelle industrielle.
La population mondiale s’accroît, ainsi que la pollution qui résulte de la production de viande, il est donc possible que la viande in vitro devienne indispensable. Dans 20 ans, seront-nous devant les rayons à hésiter entre la viande de boucherie et la viande de laboratoire ? Mark Post en est convaincu. Parmi ceux qui appuient ce projet, il y a le co-créateur de Google, Sergey Brin ou Bill Gates. Qu'en pensez ?
Source : future.arte.tv
05:26 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : consommer autrement, consommation, élevage, développement durable, sciences, gaz à effets de serre
samedi, 11 mai 2013
En quoi consiste la fracturation hydraulique
Rappel du point de vue de Séverin Pistre, hydrogéologue à l'université Montpellier II, sur l'exploitation du gaz de schiste, qu'il avait exposé en décembre 2012 devant le parlement européen. Il explique comment cet hydrocarbure, soit liquide, soit gazeux, s'est formé et en quoi consiste la fracturation hydraulique. L'hydrogéologue émet des doutes sur cette méthode et fait part de ses craintes quant à l'avenir des générations futures.
05:19 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pollution, gaz de schiste, hydrocarbures, géologie, écologie, gaz à effets de serre
vendredi, 10 mai 2013
Fracturation hydraulique moins polluante que prévue ?
Selon Bill McKibbern, l’écologiste fondateur du mouvement 350.org, cela ne change rien au problème de la dépendance aux énergies fossiles: «Le gaz naturel n’est qu’un régime à la mode qui permet à un patient obèse de perdre quelques kilos jusqu’à ce que son poids se stabilise. Nous avons plutôt besoin d’un régime radical, plus difficile à mettre en œuvre».
Source : 20minutes.fr
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jeudi, 21 mars 2013
La fin du marché du carbone ? Prise de position
Il existe 3 principaux mécanismes économiques pour limiter les émissions de CO2 : la fiscalité, la réglementation et le système d'échange de quotas d'émissions. La fiscalité (taxe carbone) et le système d'échange de quotas d'émissions ont l'avantage d'influencer le comportement des acteurs économiques qui ont le choix d'agir ou de payer. Par contre, ces mécanismes ont l'inconvénient de peser sur le pouvoir d'achat des ménages et la compétitivité des entreprises. En théorie, une tonne de CO2 qui coûte 30 € à celui qui l'émet incite ce dernier à agir pour l'éviter. Mais à 5 €, prix actuel du quota d'émission, l'incitation est trop faible pour engager la société dans une transition énergétique. Sur ce point, l'association GERES reconnaît que le système ne fonctionne pas. des ajustements sont à prévoir.
Les ONG de développement comme le GERES font face à un fléchissement tendanciel des financements institutionnels. La finance carbone fait partie des opportunités de financements. Grâce au projet de diffusion de cuiseurs améliorés menés au Cambodge depuis 1997, le GERES a permis à plus de 360 000 ménages, soit plus d'1,5 million de personnes de réduire leur consommation de charbon et par conséquent leur précarité énergétique. Le renforcement de la filière économique locale, clef de voûte du projet, a également eu un impact très positif. Ces résultats ont été atteints grâce à la finance carbone. Pour le GERES, la finance carbone n'est pas une finalité. C'est un moyen pour qu'un maximum de personnes bénéficie de solutions énergétiques éprouvées.
06:35 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : économie, europe, carbone, changements climatiques, développement durable, biodiversité, gaz à effets de serre, co2
lundi, 11 mars 2013
Mettre fin au marché du carbone européen
Après sept ans d’échecs, les déclarations de l’Union Européenne (UE) sur sa capacité à ‘corriger’ le Système Communautaire d’Echange de Quotas d’Emission (SCEQE), le marché du carbone européen, totalement défaillant, n’ont plus aucune crédibilité. Nous pensons que le marché du carbone européen doit être supprimé avant 2020 pour laisser place à des mesures en faveur du climat qui fonctionnent.
Le marché du carbone européen, politique phare de l’UE face au changement climatique, a été mis en place en 2005 et a donné lieu au plus grand marché de carbone du monde. Ce marché inclut des systèmes ‘de quotas et d’échanges’ et de ‘compensation’ qui permettent aux participants d’acheter et de vendre des permis d’émissions ainsi que des crédits de compensation carbone afin de respecter leurs objectifs de réduction d’émissions ou bien simplement de tirer profit du marché. L’idée est de rendre rentable la réduction des émissions de gaz à effet de serre industrielles d’une en créant des incitations pour des innovations favorables au climat afin d’orienter ainsi l’industrie sur une trajectoire faible en carbone.
Mais ce dispositif a échoué. L’obsession de l’UE sur ‘le prix’ comme vecteur de changement ne l’a pas seulement enfermée dans un système économique dépendant des industries extractives polluantes – avec une augmentation rapide des émissions liées aux combustibles fossiles en 2010 et 2011. Cet échec est également voué à s’étendre plus largement dans la mesure où le marché carbone européen est utilisé comme modèle pour d’autres marchés de ce type dans des pays comme le Brésil et l’Australie et comme modèle pour des marchés portant sur les ‘services écosystémiques’ liés à la biodiversité, l’eau et les sols.
Pour lire la suite de cette déclaration commune des 110 organisations : scrap-the-euets.makenoise.org
05:45 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : économie, europe, carbone, changements climatiques, développement durable, biodiversité, gaz à effets de serre, co2
mercredi, 12 décembre 2012
La survie du propocole
Le Climate Action Tracker, outil créé par les chercheurs du Potsdam Institute for Climate, qui traduit le cumul des engagements en élévation de la température moyenne global d'ici à la fin du siècle n'a pas marqué de progrès au cours de la négociation. Selon les chercheurs, cette deuxième période d'engagement est un pas très important pour la continuité, en particulier pour le système de comptabilité des émissions de GES et le mécanisme de développement propre, mais elle n'aura que très peu d'impact sur les émissions d'ici 2020. En cause, un nombre de participants et des engagements trop faibles.
Pour en savoir plus sur cet accord, on peut lire l'article publié sur le site actu-environnement.com
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mercredi, 03 octobre 2012
La dilatation thermique des eaux
En effet, à cause de la hausse moyenne de la température océanique, les eaux des mers ont tendance à se réchauffer et à se dilater sous l'effet de la chaleur. Ainsi, la même quantité d'eau occupe un volume plus important et fait mécaniquement monter le niveau des mers. A mesure que la température des eaux augmente, la chaleur est diffusée des couches superficielles de l'océan aux couches profondes, amplifiant le phénomène de dilatation thermique. Même si la température de surface des océans venait à diminuer et la couche d'eau superficielle à refroidir, la chaleur diffusée dans les couches profondes de l'océan prendrait du temps à se dissiper et continuerait à dilater les masses d'eau. Ce phénomène physique vient s'ajouter à l'apport d'eau résultant de la fonte des glaces et amplifie le problème de la montée du niveau des mers.
Source : bulletins-electroniques.com
05:46 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mer, océan, changement climatique, sciences, gaz à effets de serre