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jeudi, 12 février 2015

Véhicules hybrides, électricité et hydrogène

Le Conseil Général du département de la Manche a inauguré l’installation d’une station de recharge d’hydrogène à Saint-Lô pour son parc de véhicules hybrides électriques. Véhicules dont l’autonomie est prolongée grâce à une pile à combustible.


C'est la première collectivité à s'équiper d'une installation du genre en France. Il faut dire que le territoire s'y prête. On produit ici 10% de la production électrique française avec un mix énergétique décarboné important, grâce notamment aux énergies marines renouvelables. Ce surplus d'électricité n'allant pas être consommée in situ, le département a décidé de trouver une solution de stockage : l'hydrogène. Comment ca marche ? Des électrolyseurs consomment l'excédent d'énergie électrique en produisant de l'hydrogène à partir d'eau.

lundi, 26 janvier 2015

Moteur électrique alimenté par une pile à combustible

Air Liquide a organisé lundi dernier une cérémonie pour célébrer l’installation de deux stations de distribution d’hydrogène dans les villes de Nagoya et Toyota, au Japon. Ces deux stations permettront de recharger les véhicules électriques à hydrogène en moins de 5 minutes pour un plein qui leur donnera une autonomie de plus de 500 kilomètres selon les modèles.

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Toyota a enregistré 1500 commandes au Japon pour son modèle électrique alimenté par une pile à combustible. La commercialisation de la Mirai a officiellement débuté le 15 décembre dernier. Les particuliers représentent tout de même 40% des engagements. Le reste est le fruit d’accords conclus entre des administrations gouvernementales et des entreprises, pour compléter leurs flottes. Géographiquement, les commandes proviennent de sites qui pourront le mieux approvisionner les réservoirs. Le moteur électrique de la Mirai est alimenté par l’électricité produite grâce à une réaction qui se produit dans la pile à combustible entre l’oxygène de l’air et l’hydrogène stocké dans les 2 réservoirs haute pression d’une capacité totale de 122 litres. Sa puissance de 113 kW peut emporter la berline 4 places à une vitesse de pointe de 178 km/h. A un rythme moins soutenu, l’autonomie de l’engin flirte avec les 500 kilomètres.

Source : avem.fr

samedi, 10 janvier 2015

Quelle est l'origine des océans ?

L'une des hypothèses principales concernant la formation de la Terre stipule qu'il faisait si chaud quand la Terre s'est formée il y a 4,6 milliards d'années que l'eau qui aurait pu s'y trouver aurait du s'évaporer. Et pourtant, deux tiers de la surface de la terre sont recouverts d'eau, alors d'où vient-elle ? Dans ce scénario, l'eau aurait été apportée sur Terre après que celle-ci ait refroidi, vraisemblablement lors de collisions avec des comètes et des astéroïdes. La contribution relative de ces classes d'objets à la réserve d'eau de notre planète fait par contre toujours l'objet de débats.

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La clé pour déterminer l'origine de l'eau se trouve dans son « goût », dans le cas présent la proportion de deutérium (de l'hydrogène avec un neutron supplémentaire) par rapport à l'hydrogène standard.
Des simulations théoriques montre que ce ratio devrait changer en s'éloignant du Soleil et avec le temps dans les premiers millions d'années, ce qui en fait un important indicateur de la formation et l'évolution du Système Solaire à ses tout débuts.
Un objectif clé est de comparer cette valeur pour différentes sortes d'objets avec celle que l'on a mesurée pour les océans terrestres, et ce afin de déterminer dans quelle proportion chaque type d'objet a pu contribuer à l'eau sur Terre.
Les comètes en particulier sont des outils uniques pour sonder le Système Solaire primitif : elles recèlent de la matière laissée par le disque protoplanétaire à partir duquel les planètes se sont formées, et devraient ainsi refléter la composition primordiale de leur région d'origine.

Source : notre-planete.info

mardi, 04 février 2014

Tournant énergétique de l'hydrogène

Le rapport de l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (Opecst), publié le 22 janvier, trace la « feuille de route » qui pourrait permettre de ne pas rater le tournant énergétique, technologique et industriel majeur de l'hydrogène. Les auteurs proposent de défiscaliser intégralement la production d'hydrogène issue de sources d'énergie non émettrices de gaz à effet de serre, d'étendre le "bonus écologique" aux véhicules utilitaires à pile à combustible et de simplifier le cadre réglementaire actuel régissant les véhicules à hydrogène. Ce rapport rappelle qu'1 kg d'hydrogène libère environ trois fois plus d'énergie qu'1 kg d'essence. Mais en raison de sa grande légèreté, l'hydrogène occupe, à poids égal, beaucoup plus de volume que tout autre gaz. C'est pourquoi pour produire autant d'énergie qu'un litre d'essence, il faut 4,6 litres d'hydrogène comprimé à 700 bars (700 fois la pression atmosphérique).

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Utilisé comme source d'énergie, l'hydrogène possède l'immense avantage de ne pas émettre de gaz à effet de serre et notamment de CO2. L'hydrogène en brûlant dans l'air n'émet aucun polluant et ne produit que de l'eau. Cette étude rappelle également qu'il suffit d'un kilo de dihydrogène (H2), stocké sous pression, (représentant un coût d'environ huit euros) pour effectuer une centaine de kilomètres dans un véhicule équipé d'une pile à combustible. Mais en attendant que l'on parvienne, d'une part, à exploiter de manière fiable et rentable les sources naturelles d'hydrogène issues des profondeurs du globe qui ont été récemment découvertes et d'autre part, à produire massivement de l'hydrogène à partir d'énergies renouvelables (soleil, vent et biomasse), cet élément reste aujourd'hui presque entièrement produit à partir d'hydrocarbures fossiles (gaz, pétrole, charbon) fortement polluants et émetteurs de grandes quantités de gaz à effet de serre.

Pour en savoir plus, on peut consulter l'article très détaillé, publié sur le site : notre-planete.info

jeudi, 27 juin 2013

L'eau piégée sous terre depuis 1,5 milliard d'années

A 2,4km de profondeur, dans la mine de cuivre de Timmins dans l'Ontario au Canada, des chercheurs britanniques et canadiens se sont penchés sur une réserve d'eau restée totalement isolée du monde extérieur depuis le Précambrien et découverte par des mineurs. Cette eau s'écoule très lentement, avec un débit de 2 litres par minute, dans un trou de forage.


Selon les premières analyses, cette eau est riche en gaz dissous, comme l'hydrogène et le méthane ainsi qu'en isotopes stables de gaz rares (Xénon, Krypton, Hélium, Argon, Néon). Ce qui permet aux chercheurs d'estimer l'âge de cette eau piégée sous terre à au moins 1,5 milliard d'années. Mais d'autres indices laissent penser qu'elle pourrait être vieille de près de 2,7 milliards d'années, un âge proche des roches qui la retiennent prisonnière. Ce qui suscite l'intérêt des chercheurs c'est la présence de ces gaz et isotopes qui ont le potentiel pour fournir l'énergie nécessaire à la vie pour des micro-organismes tenus à l'écart du Soleil durant des milliards d'années. C'est en partie le cas dans les sources d'eau chaude situées au fond des océans qui sont riches en vie microscopique.


Ainsi, si des bactéries sont découvertes dans l'eau de la mine de Timmins, leur étude pourrait éclairer les scientifiques sur leur évolution phylogénétique de leurs descendants jusqu'à notre époque. De plus, cette découverte devrait éclairer les scientifiques sur les limites de la vie et les conditions nécessaires à son maintien. Enfin, cette étude relance les espoirs de trouver de la vie sur d'autres planètes comme Mars où elle aurait pu se développer de manière totalement indépendante des conditions de surface. Les analyses microbiologiques devraient prendre encore un an avant de pouvoir délivrer des conclusions définitives.

Source : notre-planete.info