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samedi, 14 février 2015

Le paradoxe de Fermi

Au début des années 1950, le physicien et prix Nobel Enrico Fermi lançait la discussion sur le paradoxe apparent suivant : alors qu’environ deux cents milliards d’étoiles existent dans notre galaxie, et que plusieurs centaines de milliards de planètes orbitent également autour d’elles, comment peut-il se faire que nous n’ayons pas encore été visités par des civilisations d’extraterrestres ?

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Faisons l’hypothèse que la vie émerge sur une fraction même très minime de ces milliards de planètes : les dimensions de notre galaxie laissent espérer, pour une civilisation comme la nôtre assez proche de la capacité d’explorer à une fraction appréciable de la vitesse de la lumière les systèmes environnants, une exploration d’une large part de la galaxie en un temps inférieur à 1 million d’années. Or ce temps n’est que le dix-millième environ de l’âge de notre galaxie, la voie lactée, âgée d’environ 13 milliards d’années, ou de notre univers, âgé de 14 milliards d’années environ. Il eût donc été fort probable que notre planète ait été visitée par plusieurs centaines d’espèces différentes d’extraterrestres, qui sont à ce jour remarquablement absentes.
Un point semble toutefois avoir été peu discuté par Fermi : le délai dont nous disposons avant d’épuiser les ressources à notre disposition, que ce soit à l’échelle de notre planète Terre, ou même à l’échelle de l’Univers observable. Sous l’hypothèse apparemment raisonnable d’un taux de croissance de la consommation et de l’utilisation des ressources de 2% par an, la durée d’épuisement des ressources de la Terre est de quelques centaines d’années, avec une large marge d’incertitude. Une croissance de 2% par an poursuivie pendant quelques millénaires grille presque nécessairement le système planétaire qui en subit l’expérience.
Nous tenons donc ici ce que j’estime être la meilleure réponse au paradoxe de Fermi. On peut lire l'intégralité de l'article de Gabriel CHARDIN Président du Comité des très grandes infrastructures de recherche du CNRS sur le site liberation.fr

mercredi, 17 décembre 2014

La revendication des « communs »

Partout dans le monde, les ressources naturelles, les espaces et les services publics, les connaissances et les réseaux de communication doivent fonctionner selon le même principe : le commun. Pierre Dardot et Christian Laval montrent pourquoi ce principe s'impose aujourd'hui comme le terme central de l'alternative politique pour le XXIe siècle : la revendication des « communs », les recherches sur le gouvernement collectif des ressources naturelles ou informationnelles et des formes démocratiques nouvelles.

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Selon les auteurs, l'émergence du commun dans l'action appelle un travail de clarification dans la pensée. Le sens actuel du commun se distinguerait des nombreux usages passés de cette notion, qu'ils soient philosophiques, juridiques ou théologiques : bien suprême de la cité, universalité d'essence, propriété inhérente à certaines choses. Selon les auteurs, le commun est attaché à l'activité des hommes : seule une pratique de mise en commun peut décider de ce qui est « commun », réserver certaines choses à l'usage commun, produire les règles capables d'obliger les hommes.

Pierre Dardot, Christian Laval, Commun. Essai sur la révolution au XXIe siècle, Paris, La Découverte, 2014, 600 p. Source : lectures.revues.org

mardi, 07 janvier 2014

Croissance économique zéro

Avec actuellement 0,7 % de la population détenant 41 % des richesses et 68.7% ne devant se contenter que de 3%, démographie et richesses sont insuffisamment corrélés pour espérer une stabilisation de la croissance économique sur la seule base d'une hypothétique baisse de population.

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La reconnaissance de la croissance économique comme facteur de destruction de l'environnement fut officialisée par la publication des rapports « Meadows » à partir de 1972 dont les prévisions ne purent, jusqu'à nos jours, être démenties. Hélas, les hypothèses d'une croissance économique zéro voire d'une éventuelle décroissance restent exclues de tout débat. La corrélation entre baisse de fertilité et développement économique observée durant le 20ième siècle amena le remplacement du modèle malthusien décrivant le contrôle de la fertilité comme un requis au développement par celui de la « transition démographique » où une baisse de fertilité en est la conséquence. Le problème est que ces modèles ne lient pas la question de la fertilité à l'environnement mais à la croissance, comme si c'était de cette dernière et non des ressources environnementales dont nous dépendrions. Par un même biais, arborer la fertilité comme un danger primordial pour la planète permet de miroiter les vertus d'une croissance économique rempart à un péril démographique. Aussi peut-on s'interroger sur l'origine de cette obsession quasi religieuse pour la croissance capable de nous faire adhérer au paradoxe du « développement durable » alors que seul l'équilibre l'est.

Source : notre-planete.info

vendredi, 03 janvier 2014

Commerce équitable et colonialisme

Le commerce équitable n 'est pas une nouvelle forme de colonialisme. Certains producteurs des pays du Sud voient cette prime comme une nouvelle forme de paternalisme et comme une velléité des pays occidentaux de contrôler leur devenir en calquant leurs projets suivant nos schémas sans prendre en compte leurs besoins réels. Ils estiment être mesure de définir eux mêmes l'utilisation de ladite prime.

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Ceci est partiellement faux dans le sens où le commerce équitable n'est pas voué à durer dans le temps. Il s'agit d'un tremplin pour que les producteurs en difficulté dans les pays du Sud puissent éviter les fluctuations (parfois violentes) du marché international. Le but du commerce équitable est en aucun cas la conquête d'un territoire sans foi ni loi, mais bien de soutenir un développement économique et durable sur place, à amener à une autonomie des populations, et non piller leurs ressources.

Source : notre-planete.info

samedi, 28 décembre 2013

Urbain, trop urbain

Parce que le phénomène urbain est l’un des meilleurs témoins de la grande accélération de l’empreinte anthropique sur la planète, on ressent en ville plus qu’ailleurs ce tourment éthique. En effet, les chiffres de l’urbanisation sont aussi accablants que ceux du rapport du GIEC. Depuis la révolution industrielle, la courbe de la concentration de CO2 dans l’atmosphère suit celle de l’urbanisation et celle du PIB : 80% des émissions de gaz à effet de serre seraient imputables aux villes. L’urbain consomme 75% des ressources énergétiques mondiales.

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D’ici 2030, pour faire face à la demande, il faudra bâtir l’équivalent de la zone urbaine mondiale occupant déjà les sols en l’an 2000 (soit 400 000 km2). En 2050, quelque 65% de la population mondiale habitera en ville. Toutes ces évaluations sont bien connues, partagées, diffusées et indiscutables. Les préconisations sont connues : ralentir, réguler, densifier, économiser, rendre la ville intelligente et durable… Un effort d’infrastructure suffira-t-il pour créer une ville durable ou l'engagement de tous doit-il être plus profond ?

Source : liberation.fr

vendredi, 27 décembre 2013

Economie circulaire, repenser le modèle de développement

Interview de François-Michel Lambert, président de l'Institut de l'économie circulaire sur le site actu-environnement.com :
L'économie circulaire, c'est repenser notre modèle de développement. La raréfaction des ressources annonce des crises prochaines. L'enjeu est de réduire la consommation alors que la démographie et la croissance du niveau de vie mondial font exploser les besoins. Ainsi, la Chine, qui compte 1,4 milliard d'habitants et dont le niveau de vie est en hausse constante, a inscrit l'économie circulaire depuis plus de cinq ans dans une loi : 262 villes ont été identifiées comme étant en crise par rapport à leurs difficultés d'accès aux ressources. Il est nécessaire de s'inspirer d'une telle réflexion afin d'éviter des crises liées aux ruptures de production, telles que celle révélée par le tsunami de 2004 en Asie avec les disques durs.

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L'économie circulaire ne se limite donc pas au recyclage, croire que le recyclage est une panacée est une erreur, car il présente deux défauts majeurs. D'une part, on perd de la matière au cours des processus de recyclage. D'autre part, on recycle des volumes du passé pour un besoin futur d'une toute autre dimension. Même si le recyclage était généralisé, on ne couvrirait que 10 à 20% des besoins actuels. Donner des consignes de tri, apposer un logo sur les produits recyclables, c'est très bien, mais ce serait encore mieux d'être dans une société où il serait inutile de délivrer ces consignes.

vendredi, 20 septembre 2013

Le concept des 3 R : réduire, réutiliser, recycler

Des fortunes se sont amassées en Chine dans le recyclage des déchets des Occidentaux, mais le concept des 3 R ( réduire, réutiliser, recycler) introduit dans le plan quinquennal en 2006, tarde à se concrétiser parce qu'il faut un arsenal juridique et réglementaire complexe pour que l'économie circulaire se matérialise. Pékin y travaille pourtant activement. Un exemple : la barrière verte mise en place l'année dernière aux frontières. La Chine sélectionne maintenant les déchets importés qu'elle veut recycler en choisissant les plus propres. Une façon d'éliminer les petits ateliers qui génèrent plus de pollution qu'ils n'en éliminent. Cela pose un problème aux Américains qui doivent maintenant gérer eux mêmes ces rebuts, cela veut dire créer une filière industrielle, une opération de longue haleine, qui doit être rentable pour être durable.

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Un exemple d'entreprise française qui réussit dans l'économie circulaire et qui bénéficie d’une aide publique : Roll Gom, capable de transformer des pneus usagés en roues de manutention. C'est la seule entreprise qui survit en Europe sur ce créneau et qui exporte d'ailleurs sa production dans le monde entier. Et cela en partie grâce à un bonus de 45 euros par tonne traitée distribué par l’Etat aux entreprises qui traitent les pneus usagés. L'économie circulaire doit aussi s'inscrire dans une perspective réaliste : la ville de Paris avait prévu de collecter les sacs plastiques pour les recycler et elle a finalement renoncé quand elle s'est rendue compte que le gisement était trop petit, créer la filière n'avait plus de sens, il valait mieux encourager les Parisiens à prendre des cabas.

Source : rfi.fr

vendredi, 30 août 2013

Une mission de capture d’un astéroïde

La Nasa planifie une mission de capture d’un astéroïde. Ce projet ambitieux consiste à amener un astéroïde près de la Terre, de façon à le rendre accessible à des missions habitées et robotiques, pour l’étudier. Or, le Congrès des U.S.A. est contre cette mission, lui préférant le retour d’humains sur la Lune.

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Les astéroïdes, issus des restes de planètes en formation, sont susceptibles d'éclairer les scientifiques sur la genèse du Système solaire, il y a quelques 4,5 milliards d’années. Surtout, les technologies spatiales mises au point pour ce programme serviront à d’autres grands projets, comme une mission de déviation d'astéroïdes pour la protection de la Terre, mais aussi l’exploitation de leurs ressources. Une telle mission pourrait être réalisée dès 2017 pour ramener l’astéroïde 2007 UN12 en septembre 2020. Mais si l’on vise un astéroïde plus grand et massif, comme 2009 BD avec ses 900 t, pour une même année de départ, le retour est prévu en juin 2023.

Source : futura-sciences.com

lundi, 26 août 2013

La consommation puise dans les réserves

Les Etats Unis se situent au quatrième rang mondial en termes de ressources en eau renouvelable mais les modes de consommation et de production entrainent la surexploitation de celles-ci. Plus de 70% des prélèvements en eau douce provient des secteurs thermoélectriques et de l'irrigation. La consommation puise aussi dangereusement dans les réserves : un Américain utilise 700 Litres d'eau par jour en moyenne. Les réserves se vident plus vite qu'elles ne se remplissent. C'est le cas de l'aquifère d'Ogallala qui, en approvisionnant la ville de Phoenix en Arizona, est prélevé 14 fois plus vite que son renouvellement naturel.

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Mono Lake


Le lac Owens est disparu à la fin des années trente, ce qui risque d'arriver au Lac Mono qui alimente Los Angeles. Cette pénurie grandissante se fait ressentir dans le même temps que le territoire Américain subit de fortes sécheresses. La quantité de l'eau est menacée mais aussi sa qualité. Les polluants chimiques sont très présents du fait de l'utilisation d'engrais artificiels. Plus de trente millions d'Américians sont approvisionnés d'eau polluée selon l'Agence de Protection de l'Environnement. Trop d'équipements sont obsolètes et rejettent du plomb et d'autres métaux lourds dans les eaux. Les villes de San Francisco, Boston et Phoenix sont les plus mal notées sur la qualité de l'eau. Ces deux dernières ont même violé les lois concernant les traitements des eaux usées et le respect des règles de contrôle.

Source : agirpourlaplanete.com

samedi, 24 août 2013

Désormais, le monde vivra à crédit

Selon le Fonds mondial pour la Nature (WWF), le monde vit à crédit depuis cette semaine. Depuis le 20 août, la population mondiale a consommé la totalité des ressources naturelles que la Terre est capable de renouveler en l'espace d'une année.

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Les humains ont atteint ce plafond pour la première fois le 19 décembre 1987. Ce « World Overshoot Day » n'a fait que se rapprocher du début de l'année depuis. Actuellement, le WWF estime que plus d'une planète et demie serait nécessaire pour combler les besoins de l'humanité. Il en faudrait même deux d'ici 2050. La croissance démographique et une consommation par personne en hausse sont les principales raisons de cette augmentation. La plus grosse empreinte écologique est à mettre sur le compte du Qatar. Si tout le monde vivait comme les Qataris, 6,6 planètes seraient nécessaires. Viennent ensuite le Koweït et les Emirats arabes unis. Le Danemark occupe la quatrième place, talonné par les Etats-Unis, dont la consommation équivaut à quatre planètes par an. L'Afghanistan, le Timor-Oriental et la Palestine ferment la marche avec 0,3 planète et moins.

Source : terresacree.org

jeudi, 25 juillet 2013

L’agro-écologie ne fait pas baisser les rendements

Comment favoriser la présence d’espèces auxiliaires qui peuvent aider à contrôler les adventices ou les parasites ? Quelles cultures associer pour valoriser les ressources naturelles ? Comment intégrer au mieux élevage et production végétale sur une exploitation ? Quel est l’impact sur les pollinisateurs de la présence de prairies ? Ces questions sont au cœur de la démarche de certains paysans pionniers de l’agro-écologie, tel Pierre Rabhi. Selon le directeur scientifique Environnement de l’Inra, des gens ont été innovants et ont apporté de la réflexion. On doit maintenant disposer d'innovations accessibles à tous, afin d’avoir un effet d'entraînement sur les multiples systèmes de production.

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Lors de la remise du rapport sur l’agro-écologie le 11 juin dernier au ministre de l'agriculture, l'ancienne présidente directrice générale de l’Inra a relevé que l’agro-écologie ne fait pas baisser les rendements mais prend plus de temps. Un important colloque organisé par l’Inra sur l’agro-écologie, le premier du genre, est programmé en octobre 2013.

Source : inra.fr

mercredi, 20 mars 2013

Accéder aux phosphates

Les phosphates sont utilisés dans l'agriculture comme engrais pour enrichir les fruits et légumes en source de phosphore. L'engrais de phosphate est naturellement issu de roches sédimentaires, mais il se trouve aussi dans les guanos d'oiseaux et de chauve-souris, exploités depuis des siècles. Les gisements les plus importants sont localisés au Maroc, en Amérique du Nord, sur l'île de la Navasse dans les Caraïbes, en Tunisie, au Togo, en Israël, en Jordanie, en Chine et sur certaines îles d'Océanie. L'Union européenne est dépendante du Maroc, de la Tunisie, de la Syrie et des Etats-Unis, pays exportateurs de cet élément crucial pour la production alimentaire. Selon une étude conduite par Dana Cordell, de l'Université Linköpings, basée en Suède, les réserves de phosphates pourraient avoir passé leur pic avant 2040, pour décroître inexorablement au cours de la seconde moitié du XXIème siècle. Or le phosphore est une ressource à la fois "critique, essentielle et rare" et ne possède pas de substitut. Le phosphore est un élément essentiel de la croissance des plantes et des animaux. Il est présent dans tous les êtres vivants et indispensable à la croissance des cellules.

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Des pertes surviennent à toutes les étapes de l'utilisation du phosphore : à l'extraction, dans la production des fertilisants, dans la production agricole, dans le gâchis de nourriture. Il faut consommer mieux : encadrer l'utilisation des fertilisants, inventer de nouvelles méthodes d'épandage et les communiquer aux agriculteurs. Aujourd'hui, seulement 30% des fertilisants épandus sont absorbés par les cultures, le reste est stocké dans les sols ou rejeté dans les mers et les lacs. Il a été question aussi de privilégier les cultures qui captent efficacement le phosphore.


Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site actu-environnement.com

mardi, 01 novembre 2011

La raréfaction des ressources, une des problématiques majeures

Corollaire évident de la surpopulation, la raréfaction des ressources est l’une des problématiques majeures à laquelle l’homme du XXIe siècle va devoir faire face.
Fussent-elles fossiles ou non, il est désormais évident que les ressources naturelles vitales : énergie, eau, poissons, récoltes… ne sont plus suffisantes pour satisfaire les besoins des hommes qui peuplent la planète.

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Le sacro-saint dogme de la croissance comme moteur de l’économie par les états n’est pas étranger à cette situation.
Dans son ouvrage didactique L’équation du nénuphar, Albert Jacquard explique avec pédagogie ce que représente une croissance qui se surajoute à elle-même, comme c’est le cas de nos PIB.
Au-delà de la compréhension de l’objet mathématique, cet exemple permet de bien appréhender la rapidité avec laquelle l’irréparable peut être atteint en fin de processus lorsqu’on empile de la croissance sur de la croissance.
Ce mode de raisonnement sur lequel sont malheureusement basées toutes nos économies – le taux de croissance faisant même figure de baromètre de la bonne santé d’un pays ! –, n’aurait de pertinence mathématique que dans l’hypothèse de ressources illimitées. Sans cette condition pourtant simple, c’est le clash assuré, avec une accélération diabolique en fin de cycle, comme le montre l’exemple imagé de l’espèce du nénuphar, qui, finalement, meurt du jour au lendemain en raison de son impéritie.

Pour en savoir plus sur le livre d'Hervé Astier, on peut consulter le site dematerialisation-avatar.com

lundi, 14 septembre 2009

la Planète, comment ça marche ?

La Société des Trains Exposition SNCF nous invite à bord du Train de la Planète pour une exposition gratuite, pédagogique et ludique, qui va sillonner la France et stationner une journée entière, dans 23 villes, départ de la Gare de Lyon à Paris ce mardi 15 septembre pour un retour Gare du Nord le 11 octobre

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Une exposition pour appréhender les mystères du fonctionnement de notre planète avec 4 grands thèmes : le climat, l’eau, les énergies et la gestion des ressources par l’homme.

Dans la première voiture, on prend place à bord d’un vaisseau spatial offrant une vue imprenable sur la Terre et son système solaire à travers des hublots. Puis on descend au cœur de la croûte terrestre, pour enquêter sur les facteurs qui font de la Terre, une planète propice à la vie. L’exploration se poursuit sur la banquise où creuser dans la glace permet de mieux comprendre pourquoi et comment la Terre se réchauffe au fil du temps.

La seconde voiture embarque les visiteurs sur un navire de pêche, à bord duquel cartes du monde et explications témoignent des équilibres et dressent le constat. La planète est composé de 70% d'eau, pourquoi en manquons-nous ? Où est l’eau et qui en sont les vrais consommateurs ?

Dans la troisième voiture, on pénètre au cœur d’une mine pour y découvrir comment sont extraites les énergies fossiles. Où sont-elles ? Combien en reste-t-il ? Charbon, gaz, pétrole, uranium, à quoi ça sert ?

Puis, retour à la surface de la Terre où la visite prend des tournures de promenade champêtre pour une présentation des nouveaux trésors que recèle la planète : les énergies renouvelables. L’exposition se poursuit au beau milieu d’une serre de plantes tropicales pour enfin mieux comprendre la gestion de toutes ces ressources par l’Homme. Dans un climat à la fois chaud et humide, le visiteur aborde ici les thèmes de la biodiversité et de l’alimentation qui viennent s’ajouter à ceux du climat, de l’eau et des énergies. Il peut alors dresser un constat objectif sur le passé, le présent et l’avenir de la planète, ainsi que son utilisation par l’Homme. Enfin, au sortir de l’exposition, on est invité à tester ses connaissances grâce à un quiz.

Pour connaître les différentes villes étapes, on peut consulter le site traindelaplanete.com

vendredi, 21 août 2009

Le développement durable au large du Mexique

Ce vendredi 21 août à 21h30, sur France 3, La série de « L'été des océans » du magazine « Thalassa » se poursuit. Aujourd'hui, diffusion du documentaire réalisé par Vincent Pérazio : « Mexique, l'île de la Natividad »

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Sur cette île perdue au large du Mexique, chaque matin, les pêcheurs se répartissent les zones de prélèvement des ormeaux. Ils ont compris les dangers de la surexploitation et ont décidé de préserver les ressources pour préparer l'avenir. Des scientifiques les ont rejoint pour étudier leur mode d'organisation et l'évolution de leur environnement. Pour pouvoir rester sur leur île et vivre décemment, les pêcheurs ont créé une coopérative depuis bientôt 20 ans et chaque décision est votée à main levée. Ils ont mis en acte tous les principes du développement durable en respectant tout simplement le bon sens et depuis les ormeaux sont au rendez-vous et font vivre les 80 familles de l'île. Seul souci, le nombre d'adhérents est limité et les jeunes attendent le départ en retraite d'un pêcheur pour espérer prendre sa place si les quotas de pêche fixés par la communauté le permettent.

lundi, 14 juillet 2008

L’arche de Noé végétale

En ce début d’année, un abri antiatomique pour les graines a été inauguré au Spitzberg en Norvège, une montagne située à 1000km du pôle Nord dans l’archipel du Svalbard.

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Des graines venant des centres de ressources génétiques du monde entier seront congelées et entreposées dans des galeries sous 150m de roche dans un sol gelé toute l’année. 1400 centres dans le monde veillent sur 6 millions d’échantillons. Ces centres ne sont pas à l’abri de catastrophes. En 2003, la banque génétique irakienne d’Abu Ghraib  a été pillée et un millier de graines de blés anciens, pois chiche et fruits ont disparu. L’objectif est d’assurer la diversité des cultures et la sécurité alimentaire du futur. Cette réalisation mandatée par l’ONU ne fait pas l’unanimité et il faudra du temps avant de constituer le stock. Le centre de ressources génétiques de Clermont-Ferrand n’a pas fixé de date pour l’envoi des graines de céréales détenues par la France.

 Pour en savoir plus lire l’article paru dans « ça m’intéresse - n°327 - mai 2008 »
Photo du Spitzberg sur http://fr.wikipedia.org/