mercredi, 17 décembre 2014
La revendication des « communs »
Partout dans le monde, les ressources naturelles, les espaces et les services publics, les connaissances et les réseaux de communication doivent fonctionner selon le même principe : le commun. Pierre Dardot et Christian Laval montrent pourquoi ce principe s'impose aujourd'hui comme le terme central de l'alternative politique pour le XXIe siècle : la revendication des « communs », les recherches sur le gouvernement collectif des ressources naturelles ou informationnelles et des formes démocratiques nouvelles.
Selon les auteurs, l'émergence du commun dans l'action appelle un travail de clarification dans la pensée. Le sens actuel du commun se distinguerait des nombreux usages passés de cette notion, qu'ils soient philosophiques, juridiques ou théologiques : bien suprême de la cité, universalité d'essence, propriété inhérente à certaines choses. Selon les auteurs, le commun est attaché à l'activité des hommes : seule une pratique de mise en commun peut décider de ce qui est « commun », réserver certaines choses à l'usage commun, produire les règles capables d'obliger les hommes.
Pierre Dardot, Christian Laval, Commun. Essai sur la révolution au XXIe siècle, Paris, La Découverte, 2014, 600 p. Source : lectures.revues.org
Selon les auteurs, l'émergence du commun dans l'action appelle un travail de clarification dans la pensée. Le sens actuel du commun se distinguerait des nombreux usages passés de cette notion, qu'ils soient philosophiques, juridiques ou théologiques : bien suprême de la cité, universalité d'essence, propriété inhérente à certaines choses. Selon les auteurs, le commun est attaché à l'activité des hommes : seule une pratique de mise en commun peut décider de ce qui est « commun », réserver certaines choses à l'usage commun, produire les règles capables d'obliger les hommes.
Pierre Dardot, Christian Laval, Commun. Essai sur la révolution au XXIe siècle, Paris, La Découverte, 2014, 600 p. Source : lectures.revues.org
05:27 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : histoire, sciences sociales, politique, ressources, philosophie, livres
mardi, 28 octobre 2014
La Russie s'oppose aux OGM
La Russie rejoint donc la liste des pays qui s'opposent aux OGM après les reculs notables des deux poids lourds démographiques mondiaux : la Chine et l'Inde. Et pourtant, le Service international pour l'acquisition d'applications agro-biotechnologiques (ISAAA) a indiqué dans son rapport annuel que « plus de 18 millions d'agriculteurs de 27 pays avaient planté des cultures biotechnologiques en 2013, ce qui constitue une augmentation de cinq millions d'hectares – ou 3 % – des cultures biotechnologiques au niveau mondial. »
Les Etats-Unis demeurent les leaders mondiaux de la plantation de cultures transgéniques, avec 70,1 millions d'hectares, soit 40 % de la superficie agricole mondiale. Depuis deux ans, les pays en développement plantent plus d'hectares de cultures transgéniques que les pays industrialisés, ce qui montre l'influence voire la pression des pays riches sur ces pays. La position de la Russie sur la question des OGM est une véritable bouffée d'oxygène dans un monde où les intérêts économiques dictent la politique à tenir.
Source : notre-planete.info
Les Etats-Unis demeurent les leaders mondiaux de la plantation de cultures transgéniques, avec 70,1 millions d'hectares, soit 40 % de la superficie agricole mondiale. Depuis deux ans, les pays en développement plantent plus d'hectares de cultures transgéniques que les pays industrialisés, ce qui montre l'influence voire la pression des pays riches sur ces pays. La position de la Russie sur la question des OGM est une véritable bouffée d'oxygène dans un monde où les intérêts économiques dictent la politique à tenir.
Source : notre-planete.info
05:53 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : alimentation biologique, alimentation, russie, ogm, usa, agriculture, politique, chine, inde