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lundi, 12 janvier 2015

La disparition de la civilisation Maya

En analysant les sédiments situés dans le Grand Trou Bleu, un gouffre sous-marin situé au large de la monarchie du Belize (Amérique centrale), des chercheurs ont vraisemblablement réussi à confirmer la théorie qui prévalait jusqu'ici pour expliquer la disparition de la civilisation Maya, laquelle avance que des vagues de sècheresse sont à l'origine de la disparition de cette ancienne civilisation.

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Lorsque de fortes pluies s'abattent dans la région, les roches volcaniques sont pour ainsi dire « laver » du titane qu'elles contiennent, lequel se déverse alors dans le Grand Trou Bleu. En analysant la composition chimique des sédiments situés à l'intérieur de ce gouffre sous-marin, les géologues se sont aperçus que les pluies avaient été particulièrement peu importantes entre l'an 800 et 1100 de notre ère. Ce qui renforce donc considérablement l'hypothèse selon laquelle la sécheresse serait à l'origine du déclin des Mayas. Ces périodes de sécheresse auraient en effet entraîné d'importantes famines, provoquant la disparition de cette civilisation.

Source : journaldelascience.fr

samedi, 28 juin 2014

On peut stopper la désertification en Inde

Selon le ministre indien de l'Environnement et du Changement climatique, un quart de la superficie totale de l'Inde est menacé par la désertification, avec les risques liés pour la sécurité alimentaire du deuxième pays le plus peuplé de la planète. Selon le ministre Prakash Javadekar, la terre devient stérile, une dégradation est à l'oeuvre, un grand nombre de territoires sont sur le point de devenir des déserts mais on peut stopper cette tendance.

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D'après les relevés de l'Organisation indienne de recherche spatiale, 69% des terres indiennes sont des "terres sèches", vulnérables à l'érosion, à la salinisation et à un phénomène d'engorgement des sols, autant de facteurs favorisant la désertification. La situation est particulièrement grave dans les Etats du Rajasthan, du Gujarat, du Punjab, de l'Haryana, de Karnataka et de l'Andhra Pradesh. L'Inde ne représente que 2% des terres émergées de la planète, sur lesquelles vivent 17% de la population mondiale.


NEW DELHI (Reuters) (Krishna N Das et Shyamantha Asokan; Henri-Pierre André pour le service français)

mercredi, 09 avril 2014

S'adapter aux 2°C, voire aux 3°C ou 4°C

Les températures ont déjà augmenté d’environ 0,8°C depuis 1900 et devraient dépasser le plafond de 2°C si elles suivent les tendances actuelles dans les décennies à venir, d’après ce que montre un rapport de l’ONU. « La fenêtre d’opportunité se ferme rapidement sur l’objectif des 2°C » a déclaré Johan Rockstrom, directeur du Centre de Résilience de Stockholm, et expert sur les risques des canicules, inondations, sécheresses et l’augmentation du niveau des mers.

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« Le débat dérive sur « peut-être que nous pouvons nous adapter aux 2°C, voire aux 3°C ou 4°C » a déclaré Johan Rockstrom, qui fait partie de l'équipe de rédaction du rapport. De telles augmentations feraient considérablement augmenter les risques pour les approvisionnements en eau et en nourriture, et pourraient provoquer des dommages irréversibles, tels qu’une fonte de la glace du Groenland, d’après les rapports de l’ONU. Des scientifiques internationaux sont rassemblés à Berlin du 7 au 12 Avril pour relire le rapport de 29 pages qui estime également que le passage nécessaire aux énergies à faible taux carbone coûtera entre deux et six pour cent du PIB mondial d’ici 2050.

mardi, 04 mars 2014

De nombreuses civilisations se sont éteintes

De nombreuses civilisations ont jalonné la Terre, et se sont éteintes. Les archéologues cherchent à comprendre comment la civilisation de l’Indus, qui a régné sur le nord-ouest de l’Inde et le Pakistan entre 5000 et 1900 avant J.-C., s’est soudainement éteinte. Parmi les hypothèses évoquées, le changement climatique soudain, entraînant une diminution des moussons estivales et un assèchement de la zone. cette hypothèse fait l'objet d'une étude publiée dans Geology par l’équipe de David Hodell, de l’université de Cambridge. Si lce peuple vivaient dans les campagnes, les archéologues ont retrouvé les vestiges de métropoles importantes, de plus de 80 hectares, dotées de plus de 40.000 habitants et entourées de fortifications. La population maîtrisait l’artisanat et travaillait de nombreux matériaux, comme la stéatite ou l’or, que les habitants revendaient jusqu’au Moyen-Orient tant leurs objets étaient sophistiqués. Les maisons suivaient les routes et ruelles, et disposaient presque toutes de puits et de systèmes de drainage. L’eau devait donc jouer un rôle fondamental.

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À partir de 2100 avant J.-C., les traces indiquent que les rues se sont remplies de déchets, que l’artisanat a perdu de son éclat, que l’écriture a disparu, et que la population a commencé à migrer. Les scientifiques ont effectué des fouilles dans le lit d’un ancien lac de la région de Gurgaon, dans l’État indien de l’Haryana. Dans des couches sédimentaires, ils ont retrouvé les restes d’escargots aquatiques Melanoides tuberculata qui, bien des millénaires après leur mort, ont permis de déterminer le climat de l’époque à laquelle ils vivaient. Les scientifiques ont pu constater qu’entre 4500 et 3800 avant J.-C., le lac était profond. C’est à cette époque qu’il a commencé à devenir moins imposant. Environ 1.700 ans plus tard, le lac s’est davantage tari pour devenir éphémère. Or, les spécialistes savent que son niveau dépend essentiellement des moussons estivales. Un tel recul ne peut être que le signe d’un manque de pluviosité. La situation se serait même maintenue durant les deux siècles suivants. L’assèchement du lac a eu raison de la civilisation de l’Indus. Les changements climatiques peuvent profondément affecter certaines populations, pourtant bien établies.

Source : futura-sciences.com

lundi, 26 août 2013

La consommation puise dans les réserves

Les Etats Unis se situent au quatrième rang mondial en termes de ressources en eau renouvelable mais les modes de consommation et de production entrainent la surexploitation de celles-ci. Plus de 70% des prélèvements en eau douce provient des secteurs thermoélectriques et de l'irrigation. La consommation puise aussi dangereusement dans les réserves : un Américain utilise 700 Litres d'eau par jour en moyenne. Les réserves se vident plus vite qu'elles ne se remplissent. C'est le cas de l'aquifère d'Ogallala qui, en approvisionnant la ville de Phoenix en Arizona, est prélevé 14 fois plus vite que son renouvellement naturel.

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Le lac Owens est disparu à la fin des années trente, ce qui risque d'arriver au Lac Mono qui alimente Los Angeles. Cette pénurie grandissante se fait ressentir dans le même temps que le territoire Américain subit de fortes sécheresses. La quantité de l'eau est menacée mais aussi sa qualité. Les polluants chimiques sont très présents du fait de l'utilisation d'engrais artificiels. Plus de trente millions d'Américians sont approvisionnés d'eau polluée selon l'Agence de Protection de l'Environnement. Trop d'équipements sont obsolètes et rejettent du plomb et d'autres métaux lourds dans les eaux. Les villes de San Francisco, Boston et Phoenix sont les plus mal notées sur la qualité de l'eau. Ces deux dernières ont même violé les lois concernant les traitements des eaux usées et le respect des règles de contrôle.

Source : agirpourlaplanete.com

lundi, 19 novembre 2012

La société Maya face aux changements climatiques

Une étude paléoclimatique,publiée récemment dans la revue Sciences, s’appuie sur l’analyse de la composition en oxygène 18 des différentes couches d’une stalagmite de 56 cm de haut. Ce bloc de calcaire a été prélevé dans la grotte de Yok Balum au Belize, à environ 1,5 km de l’ancienne cité d’Uxbenká et à moins de 200 km de Tikal. Une méthode de datation à l’uranium-thorium a été utilisée pour caractériser et dater sa croissance avec précision, erreur comprise entre 1 et 17 ans. Il a alors été possible de positionner les différentes teneurs en oxygène 18 mesurées, qui trahissent une quantité de pluie tombée, à des périodes précises de l’histoire.

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Des précipitations inhabituelles seraient tombées sur les Basses-Terres mayas entre 450 et 660 ans après J.-C. Or, un boom démographique a été observé à la même époque. L’eau pourrait avoir favorisé le développement de l’agriculture et donc la mise à disposition d’une plus grande quantité de nourriture. Des villes comme Tikal, Copan et Caracol auraient alors connu leur plus forte croissance. La situation aurait changé à partir de l'an 660 avec l’installation d’une période relativement sèche qui dura 4 siècles. Certaines années furent marquées par de sévères sécheresses, ce qui aurait provoqué une chute de la productivité agricole, la fragmentation des sociétés (à partir de 760 après J.-C.) et la disparition de nombreux systèmes politiques (50 % en moins entre 775 et 800 après J.-C.). Ce dernier point s’expliquerait par la baisse de pouvoir et d’influence des grands monarques face aux problèmes rencontrés. Les inscriptions laissées sur les monuments en attestent. Enfin, 2 épisodes particulièrement secs survenus en 1020 et 1100 après J.-C. pourraient avoir définitivement causé la perte des Mayas.

Toutes ces données pourraient être utilisées afin de prévoir la réaction de nos sociétés face aux changements climatiques en cours.

Pour en savoir plus, on peut l'article complet publié sur le site futura-sciences.com

mardi, 28 août 2012

Les cours d'eau intermittents

Selon Thibault Datry, chargé de recherche spécialisé dans l'écologie des cours d'eau temporaire, à l'institut national de recherche en sciences et technologies pour l'environnement et l'agriculture, entre 25 et 45% des cours d'eau seraient aujourd'hui intermittents en France. Par exemple un des affluents du Rhône, la Drôme perd quelques kilomètres dans sa portion terminale une fois tous les deux à trois ans. Dans la plupart des cas, les causes s'avèrent naturelles : manque de précipitations ou niveau de nappe phréatique bas. Parfois, ce sont les prélèvements humains et des barrages qui perturbent l'équilibre du cours d'eau.


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En période sèche, certaines espèces comme les crustacés ou des larves d'insectes entrent en dormance et peuvent alors rester jusqu'à plusieurs mois dans les sédiments en attendant le retour de l'eau. Si une grande partie des organismes ne survivent pas à cette modification, les scientifiques ont cependant constaté que ces rivières constituaient des espaces importants pour la biodiversité et les zones d'échanges entre espèces. Selon Thibault Datry, lorsque les cours d'eau disparaissent, beaucoup d'organismes terrestres les colonisent petit à petit : des araignées, des oiseaux, etc.Ils viennent manger les poissons et les invertébrés piégés par l'assèchement. De la même manière, comme la remise en eau est assez brutale, ces animaux seront emportés à l'aval et à leur tour utilisés comme ressources nutritives par des poissons.


Pour en savoir plus, on peut consulter l'article publié sur le site actu-environnement.com

jeudi, 09 août 2012

Une sécheresse, la plus grave depuis 1956

Une sécheresse, la plus grave depuis 1956, frappe 60% des Etats Unis, le premier producteur mondial de soja et de maïs et premier exportateur de blé. Pas moins de 26 Etats ont déjà été déclarés le 18 juillet en état de catastrophe naturelle. Cette situation de sécheresse est des plus inquiétante au niveau local et mondial. Les prévisions de récoltes aux USA pour la campagne 2012/2013, déjà revues à la baisse par le département américain de l'Agriculture - pour le maïs (46 millions de tonnes) et le blé (6,7 millions de tonnes), pèsent sur la flambée des prix des matières premières agricoles. La canicule actuelle qui a déjà des effets dévastateurs sur les agriculteurs impactera encore l'an prochain les consommateurs finaux qui pourraient payer en 2013 leurs provisions 3 à 4 % plus cher. La canicule impactant le leader mondial pousse depuis mi-juin les prix des céréales vers des niveaux jamais atteints à la bourse de Chicago et des marchés internationaux. Des prix qui risquent encore de gonfler d'ici fin 2012.

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Sur le marché européen Euronext, la situation n'est guère meilleure : la hausse du cours du blé est elle de 32,4%. La flambée de ces prix est également liée à la sécheresse que connaît aussi la Russie depuis quelques mois dans la région de la Volga, du sud de l'Oural et à l'ouest de la Sibérie alors que le pays est le troisième exportateur mondial de céréales. En dépit des cours du riz qui demeurent actuellement "stables", selon la FAO, "les prix des céréales sont aujourd'hui plus élevés qu'en 2008 au moment des émeutes de la faim", a alerté l'ONG humanitaire Oxfam France en rappelant que ''18 millions de personnes sont déjà sous-alimentées dans le Sahel" en Afrique de l'Ouest, en raison également de la sécheresse qui s'étend dans la région depuis début 2012 limitant les récoltes et du conflit au Mali qui a déplacé plus de 300000 personnes. Les prix alimentaires sont très élevés à travers la région, ce qui complique encore plus l'accès à la nourriture pour les familles démunies.

Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site actu-environnement.com

jeudi, 31 mai 2012

Avril 2012, cinquième mois le plus pluvieux

Le mois d'avril 2012 est entré dans l’histoire de la météorologie comme étant le cinquième mois d'avril le plus pluvieux depuis 1959 et le mois de mai semble aussi proche de records. L'année dernière, la France souffrait de la sécheresse, cette année elle est traversée par les orages.

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Encore 77% des nappes phréatiques avaient un niveau inférieur à la normale au début de ce mois de mai, la tendance s'est améliorée pour 35% d’entre elles et s'est stabilisée pour 40% d’autres. Seuls 25% des bassins aquifères présentent des niveaux encore en baisse. En effet, une partie des précipitations est captée par la végétation en pleine croissance contrairement donc à ce qui se produit à l’automne et à l’hiver, périodes où les pluies sont plus efficaces pour recharger les nappes phréatiques.

samedi, 21 avril 2012

Le xéropaysagisme

Le xéropaysagisme est un aménagement des jardins qui consiste à utiliser l’eau de façon extrêmement efficace et à favoriser des espèces locales, peu consommatrices d’eau pour cultiver de manière plus naturelle.

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Un jardin respectant les principes du xéropaysagisme  n’est pas un jardin désertique, le choix de plantes supportant un faible arrosage est vaste et on peut obtenir avec très peu d'eau un jardin coloré et très agréable. En général, il convient de prendre des espèces locales, sinon, les espèces alpines, les espèces d’escarpements rocheux ou de falaises et les espèces maritimes sont des espèces peu assoiffées. Les sauges, monardes, valérianes, thyms, origans, mélisses ou les cactus (les sédums, agaves, hoyas…) sont résistantes à la sécheresse. Pour les abustes et les arbres, on peut compter sur buddleias, armoises, cytises,palmiers, conifère, mimosas, érable, saule.

Pour découvrir le xéropaysagisme, on peut se connecter sur le site consoglobe.com

 

 

lundi, 19 mars 2012

L'hiver a été très sec

L'hiver a été très sec sur l'Espagne, le Portugal et le Sud de la France, en raison des conditions anticycloniques perdurant plusieurs semaines. L'Espagne, très affectée par le manque d'eau, a connu son hiver le plus sec depuis les années 1940. Les conséquences sont visibles : incendies précoces de forêts et broussailles en Galice et en Catalogne, ou baisse parfois spectaculaire du niveau des retenues d'eau. En décembre, les réserves "étaient au quart du niveau nécessaire" pour une saison normale, selon l'organisme de gestion des eaux d'arrosage de la région de Sarinena.

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Après un mois de décembre abondamment arrosé à l’exception notable des régions méditerranéennes, les précipitations de janvier n’ont concerné que le Nord-Est et le nord des Alpes, précédant un mois de février remarquablement sec. Sur l’ensemble de la saison, le bilan pluviométrique est extrêmement déficitaire sur les régions méditerranéennes avec des cumuls de pluie souvent inférieurs à 20 % de la normale : cet hiver s’y classe parmi les plus secs depuis 1959.

Sources : climat.meteofrance.com

mardi, 07 juin 2011

La vulnérabilité à la sécheresse

La sécheresse qui sévit en Europe du Nord et en Chine, les inondations qui perturbent les récoltes aux Etats Unis, n'affectent pas seulement les agriculteurs de ces pays. La FAO suit de près la situation dans plusieurs Etats en Afrique et au Moyen Orient, où la hausse des prix alimentaires pourrait provoquer des émeutes de la faim. 
70 états, comme la République démocratique du Congo, le Sénégal, le Cameroun, la Syrie ou le Yémen, ont des revenus déficitaires sur le plan agricole qui peuvent atteindre 40 à 90% de leur consommation et doivent importer une très importante partie de leurs céréales. La vulnérabilité de ces pays aux aléas extérieurs est le fruit du désinvestissement dans les politiques agricoles depuis 20 ans.

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©AFP / Pascal Pavani Dans un champ de blé touché par la sécheresse à Samatan, en Midi-Pyrénées, le 25 mai 2011

Selon le rapport du CGIAR (Groupe consultatif pour la recherche agricole internationale), remis ce vendredi 3 juin 2011, les zones où l'insécurité alimentaire est la plus grande sont aussi celles où le changement climatique aura les répercussions les plus dommageables.

Pour en savoir plus, on peut lire l'article de Laurence Caramel publié dans le journal "Le Monde" du samedi 4 juin 2011 : La sécheresse en Europe menace l'approvisionnement en céréales des pays pauvres

lundi, 30 mai 2011

Comment s'adapter à la sécheresse ?

En ces temps de sécheresse, Eric Pottier, le directeur du Ciirpo donne des conseils aux agriculteurs et explique comment ne pas gaspiller l'herbe et la façon de valoriser au mieux les fourrages disponibles.
Pour l'expert, il s’agit de valoriser toute l’herbe en adaptant le nombre de bêtes à la hauteur d’herbe disponible sur la parcelle avec, pour objectif, un pâturage homogène, sans refus. En situation de manque d’herbe le réflexe est souvent de tirer au maximum sur celles-ci mais, selon l’expert, une trop grande sollicitation de la prairie compromet la repousse.
En fauchant dès maintenant, non seulement les stocks seront de meilleure qualité mais surtout les prairies, moins épuisées par la montée en grains, vont réagir beaucoup plus vite à la pluie lorsqu’elle reviendra.

agriculture,paysan,météo,sécheresseIl faut reconstituer des stocks en mettant en place des cultures complémentaires et réfléchir sur les conduites de cet hiver qui pourraient permettre de réduire les besoins en stocks de fourrage. On peut aussi prévoir d'allonger la période de pâturage cet automne et au printemps suivant . Il existe des céréales sur sols sains peuvant être pâturées en hiver.

Des solutions sont recherchées pour lutter contre la sécheresse de ces derniers mois. On peut lire des conseils sur le site web-agri.fr