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mardi, 04 mars 2014

De nombreuses civilisations se sont éteintes

De nombreuses civilisations ont jalonné la Terre, et se sont éteintes. Les archéologues cherchent à comprendre comment la civilisation de l’Indus, qui a régné sur le nord-ouest de l’Inde et le Pakistan entre 5000 et 1900 avant J.-C., s’est soudainement éteinte. Parmi les hypothèses évoquées, le changement climatique soudain, entraînant une diminution des moussons estivales et un assèchement de la zone. cette hypothèse fait l'objet d'une étude publiée dans Geology par l’équipe de David Hodell, de l’université de Cambridge. Si lce peuple vivaient dans les campagnes, les archéologues ont retrouvé les vestiges de métropoles importantes, de plus de 80 hectares, dotées de plus de 40.000 habitants et entourées de fortifications. La population maîtrisait l’artisanat et travaillait de nombreux matériaux, comme la stéatite ou l’or, que les habitants revendaient jusqu’au Moyen-Orient tant leurs objets étaient sophistiqués. Les maisons suivaient les routes et ruelles, et disposaient presque toutes de puits et de systèmes de drainage. L’eau devait donc jouer un rôle fondamental.

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À partir de 2100 avant J.-C., les traces indiquent que les rues se sont remplies de déchets, que l’artisanat a perdu de son éclat, que l’écriture a disparu, et que la population a commencé à migrer. Les scientifiques ont effectué des fouilles dans le lit d’un ancien lac de la région de Gurgaon, dans l’État indien de l’Haryana. Dans des couches sédimentaires, ils ont retrouvé les restes d’escargots aquatiques Melanoides tuberculata qui, bien des millénaires après leur mort, ont permis de déterminer le climat de l’époque à laquelle ils vivaient. Les scientifiques ont pu constater qu’entre 4500 et 3800 avant J.-C., le lac était profond. C’est à cette époque qu’il a commencé à devenir moins imposant. Environ 1.700 ans plus tard, le lac s’est davantage tari pour devenir éphémère. Or, les spécialistes savent que son niveau dépend essentiellement des moussons estivales. Un tel recul ne peut être que le signe d’un manque de pluviosité. La situation se serait même maintenue durant les deux siècles suivants. L’assèchement du lac a eu raison de la civilisation de l’Indus. Les changements climatiques peuvent profondément affecter certaines populations, pourtant bien établies.

Source : futura-sciences.com

mercredi, 20 novembre 2013

Un primate qui vivait il y a 55 millions d'années

Cet été, des paléontologues ont annoncé dans la revue Nature la découverte du plus vieil aïeul connu des humains, un primate qui vivait il y a 55 millions d'années baptisé Archicebus achilles. Haut de quelques centimètres, pesant à peine 30 grammes, il avait une longue queue et des doigts osseux. Il était encore plus chétif que le lémurien pygmée de Madagascar qui, avec ses 9 centimètres, est le plus petit primate vivant au monde. La découverte du chercheur Xijun Ni, de l'Académie des sciences de Pékin, remonte à une dizaine d'années. Il fallut toutefois un travail acharné et l'utilisation de scanners 3D pour aboutir à une image complète et détaillée du spécimen. Ce squelette quasi complet est à ce jour le plus ancien jamais découvert.



Découverte en Chine du plus ancien primate connu par lemondefr

Son squelette montre qu'il était particulièrement bien adapté à la vie dans les arbres. Avec ses membres élancés, sa longue queue et ses doigts fins. Le nom choisi pour ce nouveau primate signifie "premier singe à queue" (Archicebus), tandis qu'achilles est une référence au mythique guerrier grec et à l'anatomie particulière de la cheville du petit singe. Si Archicebus est tellement important pour les chercheurs, c'est qu'il vivait au moment où les différentes espèces de primates ont commencé à diverger. Au fil de l'évolution, une branche a abouti d'un côté aux tarsiers actuels. Une autre a donné naissance aux anthropoïdes (grands singes sans queue), un vaste groupe qui inclut notamment les chimpanzés, les gorilles, les orang-outans et les humains. Selon Chris Beard, du Carnegie Museum of Natural History de Pittsburgh (Etats-Unis), qui a participé à l'étude, la découverte d'Archicebus en Chine n'est pas le fruit du hasard. A l'éocène (- 56 à - 34 millions d'années), la région était un "point chaud" de la biodiversité qui a très probablement donné naissance aux premiers primates. Les dernières découvertes paléontologiques indiquent que les premiers pas décisifs dans l'évolution des primates, y compris l'évolution vers les anthropoïdes, ont vraisemblablement été accomplis en Asie, et non pas en Afrique comme on le pensait encore voici vingt ans. Les premiers anthropoïdes auraient migré ensuite vers l'Afrique, l'atteignant voici quelques 38 millions d'années. Quant aux grands singes et aux humains, ils auraient bien divergé en différentes lignées en Afrique, voici cinq à dix millions d'années.

samedi, 31 août 2013

On consommait des plantes pour leur goût

Des poteries révèlent que nos ancêtres chasseurs-cueilleurs consommaient des plantes pour leur goût autant que pour leur apport énergétique. Dès avant le développement de l’agriculture, les chasseurs-cueilleurs du mésolithique utilisaient déjà des condiments pour agrémenter leurs repas affirment une équipe internationale de chercheurs menée par les archéologues de l’université de York, aux États-Unis. Ils apportent comme preuve de ce goût pour la nourriture épicée, une poterie vieille de plus de 7.000 ans contenant des traces d'alliaire officinale ou herbe à ail (Alliaria petiolata) ainsi que des résidus d'animaux et de poissons.

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L’herbe à ail n’a quasiment aucune valeur nutritive et aurait donc été utilisée pour ces qualités gustatives. Les feuilles de cette plante dégagent en effet une saveur aillée lorsqu'elles sont froissées. Au néolithique, les hommes utilisaient les plantes pour satisfaire des besoins énergétiques mais aussi pour leur goût.

Source : sciencesetavenir.nouvelobs.com

jeudi, 20 décembre 2012

Que va-t-il se produire le 21 décembre 2012 ?

Depuis des mois, les médias et internet se font l’écho d’une fin du monde annoncée dans le calendrier des Mayas. Jean-Michel Hoppan du CNRS, archéologue, épigraphiste et spécialiste de l’écriture maya, explique qui sont les Mayas et leur système d'écriture et de calcul. En décrivant le fonctionnement complexe du calendrier maya, le film permet de comprendre que la date « 4 ahau 3 kankin » est la date de fin d’un grand cycle qui correspond, pour certains spécialistes, au 21-12-2012 de notre calendrier grégorien et marque le début d’une nouvelle ère pour les mayas…


Les Mayas, le calendrier et le 21-12-2012 par CNRS
Un film de Hervé Colombani et Didier Ozil, produit par CNRS Images (2012, 14 min)

Conseiller scientifique : Jean-Michel Hoppan (CNRS) | Structure et Dynamique des Langues (SEDYL – CNRS / IRD / Inalco Paris)

En savoir plus sur le film : videotheque.cnrs.fr

dimanche, 18 septembre 2011

Fouilles archéologiques préalables

En amont du projet de requalification de la place Saint-Michel, des fouilles archéologiques se sont déroulées pour mieux connaître l'histoire de ce quartier historique de Bordeaux.


Top départ pour les fouilles archéologiques dans... par webtv_fabienrobert

Parmi toutes les découvertes, les archéologues ont déterré les vestiges d'une habitation privée, dont la construction remonterait au XVe siècle.

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Le doublage de certains murs indique qu'elle a subi des reprises. Le tout est comblé de gravats de démolition. Cet ensemble a été abandonné lors de la restructuration du quartier à la fin du XIXe siècle.