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mardi, 06 janvier 2015

La Louve, coopérative alimentaire participative

Deux américains à Paris, Tom Boothe et Brian Horihan, gastronomes attentifs à la qualité et au prix de ce qu’ils mangent, se sont lancés en 2010 dans le projet de La Louve : une coopérative alimentaire d’un genre nouveau en France soutenue et inspirée par la Park Slope Food Coop à New-York, le plus grand supermarché coopératif et participatif américain.

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La Louve est une coopérative alimentaire participative. Elle s’efforce de proposer à ses membres une alimentation de qualité à prix réduit, en donnant la priorité aux producteurs locaux, aux circuits courts et aux produits de saison. Garantissant l'excellence des produits sélectionnés grâce à une exigence gustative, nutritionnelle et sanitaire élevée, elle promeut le développement d’une agriculture durable, à la fois favorable aux paysans et respectueuse de l'environnement.

Pour mieux connaître La Louve, coopérative alimentaire participative

jeudi, 06 novembre 2014

Epargne solidaire pour la ferme de Serrabone

La collecte de promesse d'épargne solidaire pour la ferme de Serrabone , premier projet Terre de Liens dans les Pyrénées Orientales est lancée. 100 000 € en promesses d'épargne solidaire doivent être collectés jusqu'à janvier 2015. On peut suivre le montant de l'épargne déjà obtenu sur le site terredelienslr.fr. Tout soutien pour faire connaitre ce projet sera très utile. Merci.

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La ferme de Serrabone est un élevage de chèvres rustiques dans un milieu exceptionnel 86 hectares de garrigue sur les pentes du Canigou. Transformation fromagère et vente en circuits courts sur les marchés de Bouleternère et de Thuir ainsi qu'à la Biocoop de Prades.Volonté de créer un collectif paysan et de diversifier les activités : arboriculture, plantes aromatiques, production de semences. En bio depuis 1986 et actuellement labellisée Nature et Progrés.

mercredi, 26 mars 2014

La mutagénèse en laboratoire

Les paysans et paysannes ont toujours sélectionné dans leurs champs des plantes selon leurs caractéristiques locales, fruit de l’adaptation des plantes à leur environnement. Un des phénomènes biologiques à la base de cette adaptation est l’apparition de mutations spontanées, sélectionnées au champ sans manipulation artificielle des plantes obtenue par mutagénèse.

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La mutagenèse en laboratoire peut se faire de trois façons,
par sélection au champ : l’exposition intense de plantes cultivées à un herbicide peut conduire à l’apparition au champ de plantes mutées. Ces plantes sont alors sélectionnées, caractérisées et multipliées en vue d’être commercialisées,
par mutagénèse aléatoire en soumettant des cellules végétales à des agents mutagènes qui provoquent dans le matériel génétique des lésions dont la réparation imparfaite crée les mutations,
par mutagénèse dirigée, provoquant une mutation dans le génome de cellules végétales à un endroit particulier et d’une nature particulière. Cette mutagenèse s’effectue en utilisant de petits segments d’ADN contenant la mutation et introduit dans la cellule.


Sont apparus sur le marché deux tournesols tolérants un herbicide obtenu par mutagenèse : le tournesol Expressun de Pioneer (mutagénèse chimque, exposition à EMS) tolérant l’herbicide tribénuron-méthyl et le tournesol Clearfield de BASF, tolérant les herbicides imidazolinones, obtenu par croisement avec des tournesols sauvages américains tolérant l’imidazonalone, qui auraient traités pendant 7 années avec cet herbicide. Ces OGM cachés n’ont pas suivi le circuit d’autorisation et font gagner plusieurs années aux firmes qui les commercialisent. Ils sont mis sur le marché sans toutes les précautions, prises pour les OGM transgéniques. D'où un manque de transparence incontestable pour les agriculteurs qui les sèment et pour les citoyens qui refusent les OGM dans leurs assiettes et dans l’environnement.

Source : resogm.org

lundi, 15 octobre 2012

Ecarter les paysans de la production de semences

Heureusement, les semences ne sont pas toutes sous brevet. Les brevets sont déposés sur des gènes et non sur des plantes. La plupart des semences sont régies par des Certificats d'obtention végétale. C'est la conjonction des deux – brevets et certificats – qui verrouille le système en renforçant l'emprise des multinationales de la semence, qui dictent leurs lois via l'Union pour la protection des obtentions végétales. Dans les pays du Sud, l'agriculture paysanne demeure essentielle, les paysans ne pourraient pas vivre sans cultiver leurs propres semences. Or les multinationales cherchent à imposer leurs semences. L'Afrique de l'Ouest est visée par cette normalisation à travers la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest et l'Union économique et monétaire Ouest africaine.

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Malgré un cadre réglementaire de plus en plus restrictif et notamment en France par la loi de décembre 2011 sur les certificats d'obtention végétale, les semences paysannes ont un avenir, parce qu'elles sont adaptables et parce qu'elles sont échangeables. Mais la loi de décembre 2011 a édifié de plus en plus de barrières aux échanges de semences. Le processus européen "Better Regulation" laisse à penser qu'un compromis va permettre aux multinationales de la semence et aux entreprises européennes, plus attachées aux certificats d'obtention végétale qu'aux brevets, de trouver des voies d'entente pour écarter définitivement les paysans de la production de semences en leur interdisant, dans certains cas, de les échanger, et dans d'autres cas, de les vendre.

Pour en savoir plus, on peut lire l'interview-reseau-semence-paysanne-patrick-de-kochko

jeudi, 16 février 2012

Les semences paysannes, une tradition de longue date

Depuis 2005, la société de commercialisation de semences Graines Baumaux poursuit l’association Kokopelli en justice pour concurrence déloyale. L'association commercialise des semences paysannes, souvent oubliées et biologiques, qui ne sont pas toutes référencées au Catalogue commun des variétés. Pour enregistrer une semence au registre, la variété doit faire preuve de rendement. Or, les producteurs de semences paysannes ne se reconnaissent pas dans ce schéma productiviste. De plus, la variété doit faire face à des contraintes technologiques qui ne peuvent convenir aux plantes sélectionnées pour des systèmes agraires diversifiés bio ou à faible intrants. Sans oublier le coût de l’inscription pour des variétés dont le volume de semences échangé reste faible car essentiellement local. Aujourd’hui, lorsque l’on veut défendre ces variétés, on se retrouve dans l’obligation d’être hors-la-loi, puisque le registre ne reconnaît pas les semences à faible rendement.

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Les semences paysannes correspondent à une tradition de longue date. Avec l’arrivée du registre officiel, elles ont aujourd’hui presque toutes disparu afin de laisser place à des variétés de semences hybrides et à des variétés dîtes « pures », ce qui entraîne une perte inévitable de biodiversité. Kokopelli milite depuis près de 20 ans “pour préserver une partie de la biodiversité alimentaire, pour produire des semences bios, pour accompagner les autonomies semencières, pour promouvoir l’agro-écologie tempérée et tropicale, pour distribuer des semences bios dans les pays du Tiers-Monde…”. Ce 23 janvier 2012, la Cour européenne de justice a estimé que l'interdiction de commercialiser des semences paysannes était disproportionnée et laisse croire à une évolution des mentalités.  Espérant que cette affaire annoncera une véritable jurisprudence en matière de défense des producteurs de semences rares et oubliées.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site terragazette.wordpress.com

lundi, 30 mai 2011

Comment s'adapter à la sécheresse ?

En ces temps de sécheresse, Eric Pottier, le directeur du Ciirpo donne des conseils aux agriculteurs et explique comment ne pas gaspiller l'herbe et la façon de valoriser au mieux les fourrages disponibles.
Pour l'expert, il s’agit de valoriser toute l’herbe en adaptant le nombre de bêtes à la hauteur d’herbe disponible sur la parcelle avec, pour objectif, un pâturage homogène, sans refus. En situation de manque d’herbe le réflexe est souvent de tirer au maximum sur celles-ci mais, selon l’expert, une trop grande sollicitation de la prairie compromet la repousse.
En fauchant dès maintenant, non seulement les stocks seront de meilleure qualité mais surtout les prairies, moins épuisées par la montée en grains, vont réagir beaucoup plus vite à la pluie lorsqu’elle reviendra.

agriculture,paysan,météo,sécheresseIl faut reconstituer des stocks en mettant en place des cultures complémentaires et réfléchir sur les conduites de cet hiver qui pourraient permettre de réduire les besoins en stocks de fourrage. On peut aussi prévoir d'allonger la période de pâturage cet automne et au printemps suivant . Il existe des céréales sur sols sains peuvant être pâturées en hiver.

Des solutions sont recherchées pour lutter contre la sécheresse de ces derniers mois. On peut lire des conseils sur le site web-agri.fr

jeudi, 14 avril 2011

Les gardiens de la biodiversité.

DÉCLARATION DE BALI SUR LES SEMENCES
Les Semences Paysannes sont la Dignité, la Culture et la Vie: Agriculteurs en résistance pour défendre leur droit aux semences paysannes .

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Dans le monde d'aujourd'hui nous sommes les victimes d'une guerre pour le contrôle des semences. Nos agricultures sont menacées par les industries qui cherchent à contrôler nos semences par tous les moyens possibles. Le résultat de cette guerre déterminera l'avenir de l'humanité étant donné que nous dépendons tous des semences pour notre alimentation quotidienne.
Un acteur de cette guerre est l'industrie des semences du génie génétique, des technologies hybrides et des produits agrochimiques, qui vise l'appropriation des semences pour multiplier ses profits en obligeant les agriculteurs à consommer et dépendre de ses semences. De l'autre côté se trouvent des paysans et paysannes qui conservent et reproduisent nos semences, avec nos systèmes vivants de semences locales, paysannes et indigènes, les semences qui sont le patrimoine de nos peuples. C’est une richesse que nous mettons généreusement au service de l'humanité.
...
Quelle que soit la décision du Traité de reconnaître ou non ceux qui sont les gardiens de la biodiversité, nous allons continuer à travailler au sein de nos propres systèmes paysans de semences, qui ont dans le passé et continueront à l'avenir d'assurer la diversité génétique et de nourrir l'humanité. Ainsi, nous conservons les semences non seulement pour nous-mêmes, mais aussi pour nos enfants : les semences paysannes sont le patrimoine des communautés paysannes et des peuples indigènes au service de l'humanité.

Pour lire cette déclaration, on peut se connecter sur le site bio-aquitaine.com

mercredi, 29 décembre 2010

Créer un centre de formation en biodynamie

Le Pays de Sault : un pays de montagnes et de contrastes, chargé d'histoire

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Le Pays de Sault est un site naturel classé, haut lieu de légendes et d'histoires pendant la période tourmentée de l'Inquisition. Le Haut Plateau est une terre de contrastes, relief karstique avec lapiaz, dolines, terrasses, témoins du dur labeur de ses habitants qui ont désempierré patiemment la terre pour y faire pousser des lentilles.

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Terre de liens a fait 3 acquisitions à Galinagues en Languedoc-Roussillon sur le plateau de Sault à 1000 m d’altitude. 7 ha de terres dans un premier temps, 24 ha avec un bâtiment d’élevage de 600 m², une fromagerie pour créer un centre de formation en biodynamie et en agroécologie ; élevage bovin, ovin et caprin, traction animale, maraîchage, plantes aromatiques, arboriculture, petits fruits, transformation fromagère, végétale et pain.

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Pour mieux connaître ce projet, on peut contacter l’association Le chant du pissenlit, 04 68 20 90 82 ou par mail lechantdupissenlit@orange.fr

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Pour connaître les autres projets de Terre de liens, on peut consulter le site terredeliens.org

mercredi, 31 décembre 2008

L'exposition "Perrette et le tracteur"

Perrette et le tracteur : jusqu’en 1960, la France demeure un pays essentiellement rural.
expo-paris01.jpgL’attachement au terroir imprègne encore les mentalités des citadins. 170 images et affiches de la collection de la bibliothèque Forney, témoignent de l’évolution des représentations du monde paysan en France et des transformations de notre regard, entre utopie et nostalgie. Des slogans et des images qui appartiennent à notre inconscient collectif. Les différents thèmes déclinent tout un univers à la fois réaliste et fantasmé depuis des siècles. Il ne reste que quelques jours pour visiter cette exposition dont la fermeture est fixée au 3 janvier 2009.

expo-paris02.jpgLe paysan dans la publicité : de grandes affiches, des articles de la presse, des objets publicitaires d’époque comme les boîtes métalliques à biscuits ou à bonbons, illustrées de personnages auréolés de paysages bucoliques, des machines-outils miniatures, des calendriers des postes et télégraphes. La publicité d’aujourd’hui fait encore la part belle à cette valeur refuge, même si, chacun en a conscience désormais, c’est notre terre qui a besoin d’être protégée pour continuer à dispenser ses bienfaits. Il reste dans un coin de la mémoire collective le souvenir d'un terroir, où le paysan vit en harmonie avec ses animaux dans un bonheur simple. Ces clichés, loin de la réalité actuelle et passée, ont longtemps été véhiculés par la publicité. L'exposition "Perrette et le tracteur" nous montre l'évolution de cette publicité et de notre regard sur ce monde paysan aujourd'hui minoritaire dans une France désormais urbaine.

Bibliothèque Forney, 1, rue du figuier PARIS (4e) Tél. : 01 42 78 14 60
Jusqu’au 3 janvier 2009, fermée le 1er janvier 2009
Du mardi au samedi de 13h à 19h
Entrée : 4 euros / 2 euros (tarif réduit)