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lundi, 15 octobre 2012

Ecarter les paysans de la production de semences

Heureusement, les semences ne sont pas toutes sous brevet. Les brevets sont déposés sur des gènes et non sur des plantes. La plupart des semences sont régies par des Certificats d'obtention végétale. C'est la conjonction des deux – brevets et certificats – qui verrouille le système en renforçant l'emprise des multinationales de la semence, qui dictent leurs lois via l'Union pour la protection des obtentions végétales. Dans les pays du Sud, l'agriculture paysanne demeure essentielle, les paysans ne pourraient pas vivre sans cultiver leurs propres semences. Or les multinationales cherchent à imposer leurs semences. L'Afrique de l'Ouest est visée par cette normalisation à travers la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest et l'Union économique et monétaire Ouest africaine.

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Malgré un cadre réglementaire de plus en plus restrictif et notamment en France par la loi de décembre 2011 sur les certificats d'obtention végétale, les semences paysannes ont un avenir, parce qu'elles sont adaptables et parce qu'elles sont échangeables. Mais la loi de décembre 2011 a édifié de plus en plus de barrières aux échanges de semences. Le processus européen "Better Regulation" laisse à penser qu'un compromis va permettre aux multinationales de la semence et aux entreprises européennes, plus attachées aux certificats d'obtention végétale qu'aux brevets, de trouver des voies d'entente pour écarter définitivement les paysans de la production de semences en leur interdisant, dans certains cas, de les échanger, et dans d'autres cas, de les vendre.

Pour en savoir plus, on peut lire l'interview-reseau-semence-paysanne-patrick-de-kochko

lundi, 28 novembre 2011

Et c’est ça qui est beau

Selon Freddy dans le reportage de Lucile Gimberg, à Quilpué, au Chili, entendu sur France Inter : «Avec la banque du temps, nous nous rendons service entre voisins. Mais comme le nom l’indique, ici il n’y a pas d’échange d’argent. On paye en temps. Je donne une heure de mon temps à une voisine qui a besoin d’un service et en échange plus tard, je recevrai une heure du temps d’un autre voisin, lorsque j’aurai besoin d’un service que lui peut me rendre ».

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Selon Maria Eugenia : « Il y a des professeurs qui offrent leurs services, mais aussi des gens simples qui proposent d’enlever les mauvaises herbes. Et c’est ça qui est beau. Ici, il n’y a pas de condition sociale, pas de différence. Nous sommes tous égaux. Tout le monde a besoin des autres et tout le monde est là pour les autres ».

La banque du temps est une philosophie de vie : aider et recevoir, échanger pour mieux se connaître, se faire des amis pour élargir le cercle de ses relations, augmenter ses compétences pour pouvoir être plus efficace, s'entraider pour être plus unis et mieux se comprendre...

Nées dans les années 1980 aux Etats-Unis, les banques du temps se distinguent du troc car elles permettent l’échange triangulaire. Efficace pour subsister en temps de crise, ce système existe aujourd’hui dans de nombreux pays : Chili, Japon, Angleterre, Italie… En Espagne, plus de 10 000 personnes y participeraient.

On peut relire ce reportage de l'émission "Ailleurs" sur le site franceinter.fr

dimanche, 09 mai 2010

L'équité compte

L'EQUITE COMPTE est un dessin animé musical d'Artisans du monde de 5 minutes sur le commerce équitable.

Un dessin animé et une chanson pour expliquer le principe du commerce mondial de quelques matières premières (coton, bananes, cacao et café) et le rôle des divers intermédiaires. Le dessin animé montre qu'il est possible de repenser les échanges autrement, de manière plus équitable, une première approche originale des enjeux du commerce équitable.

On peut télécharger la bande son sur le site artisansdumonde.org

jeudi, 31 décembre 2009

La Lettre de Tapori pour des échanges à travers le monde

Tapori, la branche "enfance" de l'association internationale ATD Quart Monde, relie les enfants de 7 à 13 ans de tous pays et de tous milieux. "Tous les mois, La Lettre de Tapori, éditée en plusieurs langues, permet à plus de 10 000 enfants à travers le monde d’échanger des nouvelles. Elle raconte la vie et les espoirs des enfants qui vivent dans la pauvreté ou qui agissent contre l’exclusion". Tapori est en contact avec près de 600 écoles en France afin d’aider enseignants et parents à travailler avec les enfants et les sensibiliser à la conscience citoyenne.