jeudi, 28 juin 2012
Les statues de l’ile de Pâques ont un corps
Les statues de l’ile de Pâques sont connues pour représenter de grosses têtes, pourtant ces statues ont plus de la moitié de leur taille enfouie sous terre et révèle l’existence d’un corps et de mains recouverts de nombreuses écritures. Située dans l’océan Pacifique, cette ile volcanique a été découverte par le navigateur néerlandais Jakob Roggeveen, le jour de Pâques de l’an 1722, et est devenue ensuite possession Chilienne en 1888. De nombreux mystères entourent l’ile de Pâques et la découverte de ces écritures enfouies sous terre relance les recherches.
Les scientifiques sont presque tous d’accord pour dire que c’est à la suite d’un écocide que la population de l’ile a disparue. Ces géants de Pierre étaient-ils été enfouis sous terre au départ des Rapanui, premiers habitants de l’île ou bien le temps est-il la cause de cet enfouissement ? L'hypothèse la plus vraisemblable est qu'un raz de marée ancien a balayé l'île et sa civilisation ancienne, qui se perd dans la nuit des temps, est là, sous les pieds des touristes. Les statues n'ont pas été enterrées, mais le déluge a du transporté et amené tant de débris, de poussières et de terre que la civilisation a disparue comme effacée d'un seul coup.
05:55 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : amérique du sud, chili, océan, sciences, écologie, ile, ile de pâques
lundi, 28 novembre 2011
Et c’est ça qui est beau
Selon Freddy dans le reportage de Lucile Gimberg, à Quilpué, au Chili, entendu sur France Inter : «Avec la banque du temps, nous nous rendons service entre voisins. Mais comme le nom l’indique, ici il n’y a pas d’échange d’argent. On paye en temps. Je donne une heure de mon temps à une voisine qui a besoin d’un service et en échange plus tard, je recevrai une heure du temps d’un autre voisin, lorsque j’aurai besoin d’un service que lui peut me rendre ».
Selon Maria Eugenia : « Il y a des professeurs qui offrent leurs services, mais aussi des gens simples qui proposent d’enlever les mauvaises herbes. Et c’est ça qui est beau. Ici, il n’y a pas de condition sociale, pas de différence. Nous sommes tous égaux. Tout le monde a besoin des autres et tout le monde est là pour les autres ».
La banque du temps est une philosophie de vie : aider et recevoir, échanger pour mieux se connaître, se faire des amis pour élargir le cercle de ses relations, augmenter ses compétences pour pouvoir être plus efficace, s'entraider pour être plus unis et mieux se comprendre...
Nées dans les années 1980 aux Etats-Unis, les banques du temps se distinguent du troc car elles permettent l’échange triangulaire. Efficace pour subsister en temps de crise, ce système existe aujourd’hui dans de nombreux pays : Chili, Japon, Angleterre, Italie… En Espagne, plus de 10 000 personnes y participeraient.
On peut relire ce reportage de l'émission "Ailleurs" sur le site franceinter.fr
06:05 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : solidarité, solidaire, échanges, commerce, commerce équitable, chili, espagne
samedi, 09 juillet 2011
Le Puyehue, un stratovolcan en éruption.
Le volcan chilien, le Puyehue, situé dans la cordillère des Andes près de la frontière avec l’Argentine, est entré en éruption début juin. Situé non loin de la ville de Puerto Montt sur la côte chilienne, le volcan a envoyé dans l’atmosphère un énorme panache de cendres de 10 km de hauteur et de 5 km de large qui a été ont emporté par les vents de l’autre côté de la frontière, en Argentine.
Le Puyehue est un stratovolcan : un grand édifice conique, édifié au cours du temps par accumulation des couches successives et qui peut se manifester par un volcanisme explosif, typique des zones de subduction. De grandes quantités de gaz provoquent explosions et projections typiques de ce volcanisme.
Pour en savoir plus, on peut consulter le site sciencesetavenir.fr
05:31 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : volcans, chili, environnement
vendredi, 26 novembre 2010
Les Fjords transformés en poubelles marines
Chili : la route de la Patagonie, un reportage d’Emilio Pacull diffusé ce vendredi 26 novembre dans Thalassa sur France 3.
À l’étroit entre la cordillère des Andes et l’Océan Pacifique, la Patagonie chilienne est l’une des dernières régions vierges de la planète. Un territoire des extrêmes, fait de grands espaces, de volcans et de fjords, de vents et de pluie... La Route Australe, que les Chiliens lappellent la « ruta siete », la « nationale 7 » chilienne, traverse la Patagonie chilienne du nord au sud sur près de 1000km. Sa construction, dans les années 70, a nécessité plus de10 ans de travaux et a causé la mort de nombreux ouvriers avec parmi eux des prisonniers politiques.
Source de progrès pour les habitants, cette route a paradoxalement fragilisé les régions qu’elle traverse et rend l’avenir de la Patagonie chilienne incertain… La prolifération des fermes d’élevage en mer, les projets de construction d’une série de barrages hydroélectriques et le réchauffement climatique font peser des menaces aux conséquences imprévisibles.
Le Chili est le deuxième producteur mondial de saumon derrière la Norvege. Les cages de saumon sont situées dans la réserve nationale las Gaitecas. A Puerto Cisnes, le syndicat des pêcheurs artisanaux explique comment les industriels ont pollué les fjords où ils installent leurs fermes flottantes pour élever les saumons. Lorsque l'environnement est trop souillé par la nourriture et les excréments, ils déplacent leurs installations un peu plus au sud, dans d'autres fjords plus propres, laissant derrière eux de véritables poubelles marines.
Elever le saumon en mer est un jeu subtil avec l’écosystème et la concentration des poisons favorise, entre autres, la transmission de maladies. Depuis 2007, les élevages chiliens ont été touchés par des épidémies du virus AIS (anémie infectieuse du saumon) comme l’ont été la Norvège, l’Ecosse et le Canada auparavant. Ce virus, fatal et contagieux pour le saumon Atlantique, a décimé les élevages et fait baisser brutalement le rendement des fermes. De plus, la "marée rouge" (une bactérie) a rendu les fruits de mers impropres à la consommation. Les pêcheurs traditionnels se sont retrouvés au chômage. Depuis, une étude a établi que la bactérie de la marée rouge a été introduite dans les fjords par les bateaux en transit des entreprises salmonicoles. L’injustice de la situation a provoqué des réactions de plus en plus violentes dans la région.
Pour en savoir plus, on peut consulter une thèse sur ce sujet sur le site unige.ch
05:43 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : environnement, saumon, pisciculture, pollution, chili, patagonie, réchauffement climatique
samedi, 02 janvier 2010
L'expédition Ultima Patagonia 2010 pour observer l'environnement
Avec ses cavernes calcaires, l'archipel chilien de Madre de Dios, situé en Patagonie, représente un atout fondamental pour les scientifiques : véritable enregistreur du changement climatique, il permet entre autres d'étudier les cimetières à baleines et de mesurer l'impact de l'activité humaine sur un site à priori intact. En effet, Madre de Dios est un exemple rare, quasiment unique, d’un site à l’écart des civilisations où le couple Homme/Nature a perduré pendant des millénaires et jusqu’au XXe siècle, dans des conditions qui étaient celles de la Préhistoire. Ces hommes et ces femmes, ce sont les Kawésqar immortalisés par José Emperaire sous le vocable évocateur de «Nomades de la Mer ». Ce peuple n’a jamais connu la révolution néolithique: pas de sédentarisation, pas d’élevage ni de cultures. Grâce à leur fonction refuge, les grottes littorales de Madre de Dios ont conservé leur mémoire: sépultures, amas coquilliers, foyers, peintures rupestres.
Le rectorat de l'académie d'Amiens convie tous les établissements scolaires français à participer au suivi de l'expédition de spéléologie «Ultima Patagonia 2010» qui débutera le 6 janvier 2010 et se déroulera durant les mois de janvier et février. Cette expédition abordera de nombreux domaines : géologie, hydrologie, paléontologie, préhistoire, art rupestre, archéologie, écologie, géographie, climatologie, qui ne manqueront pas d’intéresser les élèves et leurs professeurs.
Un enseignant de Sciences de la vie et de la Terre du collège de Crévecoeur le Grand dans l’Oise, qui est lui-même spéléologue, participe à cette expédition. Il sera en charge du suivi de l’expédition par les scolaires.
Un des objectifs de cette expédition est de commencer à faire de cet archipel en milieu subpolaire austral un observatoire de l’Environnement. Il permettra entre autre d’étudier l’évolution du climat, notamment la variation de la température au cours des siècles et des millénaires. Pour cela, la grotte du Baron, située à proximité de la grotte du Pacifique sera équipée pour déterminer les conditions actuelles de formation des stalagmites, qui jouent le rôle de thermomètre géologique en enregistrant les paléotempératures dans les fines couches de calcite.
Pour en savoir plus, on peut consulter le site centre-terre.fr/ultima2010/
06:53 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : environnement, écoles, écologie, expédition, biodiversité, chili, patagonie, sciences, changement climatique