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mardi, 31 mars 2015

Le septième continent

90% des plastiques présents en mer proviennent des continents. Ces plastiques véhiculent des perturbateurs endocriniens, métaux lourds et autres polluants, et sont autant de pièges de biodiversité pour les poissons, mammifères marins et oiseaux qui les avalent. Portées par l'association guyanaise Océan Scientific Logistic (OSL), les expéditions "7e continent" ont pour objectif de faire connaître plus en détail l'ampleur de la pollution de océans par les déchets de plastique.




Situé dans des eaux peu concernées par la navigation marchande et le tourisme, le problème n'intéresse que les écologistes et les scientifiques. La communauté internationale ne s'en soucie guère pour l'instant. Il est important d'y retourner pour médiatiser le phénomène.


Pour en savoir plus sur ces expéditions, on peut consulter le site : septiemecontinent.com

mercredi, 11 mars 2015

Trois générations d'explorateurs

Aucune famille n’a autant marqué le monde de l’exploration qu’Auguste, Jacques et Bertrand Piccard. Dans cette famille, on invente et on explore depuis trois générations. La conquête de la stratosphère et des abysses, le premier tour du monde en ballon, l’avion qui vole sans carburant : de quoi perpétuer l’univers de Jules Verne. Une éducation axée sur la curiosité, le besoin de comprendre le monde, le respect de la Nature et la foi dans les solutions technologiques pour améliorer la qualité de vie de l’humanité. C’est ainsi que chacun à sa façon, Auguste, Jacques et Bertrand ont imaginé des engins révolutionnaires qui ont accompli ce que personne avant eux n’avait cru possible.

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Depuis plus d’un siècle, cette étonnante famille suisse s’emploie à repousser les limites du connu et du possible, dans un subtil alliage de rigueur scientifique, de goût de l’innovation et de soif d’exploration. Ces trois hommes ont, l’un après l’autre, préfiguré les grands défis de leur temps, portés par un bel humanisme et sensibilisés à la nécessité de préserver la planète.

Pour en savoir plus : bertrandpiccard.com

lundi, 09 février 2015

Partir dans l'espace

Mercredi, le Véhicule expérimental intermédiaire, alias IXV, de l’Agence spatiale européenne réalisera son vol de démonstration de rentrée atmosphérique contrôlée. La mission est courte – 1 heure et 40 minutes – mais elle représente un grand pas en avant pour l’Europe.


Partir dans l'espace, on sait faire : il suffit de prendre place dans une fusée et décoller. Mais qu'en est-il du retour sur Terre ? La rentrée dans l'atmosphère reste l'un des plus grands défis à relever pour le secteur spatial. Un moment où - pourrait-on dire - ça passe ou ça casse. Pour s'y confronter, l'expérimentation ne suffit pas, rien ne vaut les conditions réelles. C'est justement ce que s'apprête à expérimenter le nouveau véhicule de l'Agence spatiale européenne (ESA) baptisé IXV.

jeudi, 05 février 2015

11 ans sur Mars

La semaine dernière, le rover de la mission MER, Opportunity vient de fêter ses onze ans sur Mars. Il a déjà parcouru plus de 41 km. Un record pour un véhicule qui roule sur une autre planète que la Terre.

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Opportunity (« opportunité, occasion » en anglais) est la deuxième astromobile de la mission Mars Exploration Rover de la NASA. Elle a atterri sur la planète Mars le 25 janvier 2004 dans la région équatoriale de Terra Meridiani. Conçu pour analyser géologiquement le sol martien, le robot était programmé pour ne fonctionner que pendant 90 sols. Or, le 25 janvier 2015, date du onzième anniversaire de son atterrissage, il est toujours opérationnel, ayant parcouru 41,8 km en 3908 sols. La durée du jour solaire martien, souvent nommé « sol », est d'environ 24 h 40 min. (Source : wikipedia)

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Le rover Opportunity se porte bien et nous offre en cadeau d’anniversaire une carte postale panoramique très impressionnante de toute la région qu’il embrasse de ses yeux électroniques sur 245 °, en direction de l’Est, Nord-Est. Après une ascension de quelque 135 m depuis Botany Bay, le rover a atteint voici trois semaines le site nommé Cape Tribulation, au sommet de la crête ouest des remparts du cratère martien Endeavour.

Source : futura-sciences.com

vendredi, 28 novembre 2014

Pollution aux plastiques en Méditerranée

La goélette Tara est arrivée à Lorient, son port d'attache. L’objectif de l’expédition Tara Méditerranée était de récolter des échantillons avec des filets spéciaux, au large, mais aussi près des côtes, au niveau des embouchures des rivières. Les plastiques ainsi récupérés seront ensuite analysés, pour des résultats attendus au printemps 2015. Avant même la publication des résultats, Tara expéditions parle déjà de constats « édifiants ». D’après deux chercheurs au CNRS, « des fragments de plastique ont été trouvés à chaque relevé de filet et cela de l’ouest à l’est de la Méditerranée. Avec une concentration de plastique plus importante observée devant les grandes villes mais également avec des concentrations non négligeables en haute mer ».

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Parce qu’il s’agit d’une mer quasiment fermée et très touristique, la mer Méditerranée présente un risque de pollution aux plastiques important. On sait que ces minuscules fragments de matières plastiques sont ingérés par les petits animaux du plancton (les larves de poissons, de crustacés et de mollusques par exemple) et qu'ils s'accumulent ensuite dans la chaîne alimentaire.

mercredi, 05 novembre 2014

D'Hourtin à Mimizan en canoé

Les courants et grands lacs landais permettent de relier Hourtin en Mimizan en canoé. On traverse successivement les lacs d'Hourtin (56,67km²) et de Lacanau (19,85km²), le bassin d'Arcachon (155km²), puis les lacs de Cazaux (55km²), petit Biscarosse (75ha), Parentis (35,4km²) et enfin Aureilhan (3,32km²). Tous ces vastes plans d'eau communiquent entre-eux par des canaux et courants sauvages qui rendent théoriquement possible le périple en canoë-kayak sur 150km.

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Lire l'expédition sur lacdelacanau.com : Dimanche 30 juin 2013 après avoir terminé l'arrimage je quitte le port d'Hourtin en fin de journée et entame l'expé par une traversée du lac Est-Ouest. Pour éviter le balotage des lames bien formées je met le cap Nord-Ouest le nez dans le vent jusqu'à m'abriter au pied des dunes de l'autre rive. Le canoé s'est comporté comme un vrai baroudeur durant cette brève traversée mouvementée, ce qui m'assure que la répartition du poids est équilibrée.

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A partir du pont du Pas du Bouc (appelé aussi pont de Lauros) il n'y a plus de portage en vue, et le canal que l'on nomme ici courant de Lège se transforme maintenant en une petite amazone sinueuse et sauvage. Le niveau d'eau suffisamment haut cette année permet de ne plus mettre pieds à terre, excepté sur un banc de pierres et d'alios. Le canoé, porté par le courant, glisse dans une ambiance presque subtropicale...

mercredi, 19 février 2014

L'Odyssée sauvage de Nicolas Vanier

L'expédition L’Odyssée sauvage a débuté le 21 décembre 2013. Nicolas Vanier s'est dirigé de la côte pacifique, en Sibérie, vers l'ouest et a traversé la Mandchourie, en Chine, le long du fleuve Amour, puis est entrée en Mongolie. Nicolas Vanier se déplace en traîneau avec dix chiens. Une équipe accompagnatrice le suit ou le précède pour la logistique et le tournage de séquences vidéo lors de leurs rencontres. L'expédition terminera son périple de 6000 kilomètres sur une île du lac Baïkal, en Russie.

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Nouvelles de ce début février : une fois arrivé en Mongolie, le manque de neige se confirme. La rivière que je suis n’offre que de la glace : les chiens glissent, le traîneau n’est contrôlable qu’au prix de 1000 efforts, et je tombe 50 fois, manquant de me blesser contre ces blocs de béton. Alors que le soleil se couche, l’idée de dormir dans cette steppe sans arbres et sans abris ne me réjouit guère. Apparaissent deux yourtes et des Mongoles qui m’invitent à m’arrêter, pour mon plus grand bonheur ! Un accueil formidable : tout le monde m’aide à soigner et à installer les chiens.
Je quitte ensuite la rivière devenue impraticable pour naviguer dans la steppe. À ma grande surprise, le traîneau glisse bien sur un mélange d’herbe, de sable et d’un peu de neige. Avec la traversée des paysages à couper le souffle, c’est une journée merveilleuse. Pour finir en beauté, j’arrive dans un adorable petit village, où je suis accueilli par toute une communauté en fête.
Moi qui redoutais cette traversée de la steppe mongole, je suis bluffé par les paysages et les lumières qui coulent sur ces étendues infinies. Je n’éprouve aucune lassitude à traverser cette mer d’herbe et de neige, tant se dégage de ces paysages une paix de commencement du monde. Je peux presque lire à l’horizon l’arrondi de la Terre. Chaque village est un ravissement des yeux, tant les yourtes sont harmonieuses et bien tenues.

mercredi, 11 septembre 2013

Couloir Vermicelle du Cambre d'Aze

Couloir Vermicelle du Cambre d'Aze dans les Pyrénées Catalanes, vidéo réalisée le 4 janvier 2012
Dénivelée depuis la station de ski: 1150 m, Aller-retour : 3h40
Descente à ski par la voie normale
Jolie course d'une demi journée
Matériel: ski de rando - piolet et crampons

dimanche, 08 septembre 2013

Sur le fil de Darwin

Première traversée intégrale de la cordillère de Darwin. Ce challenge a été une expédition sportive d'aventure et d'exploration de 30 jours, une traversée de la Cordillère de Darwin d'ouest en est avec 75kg de matériel chacun, en autonomie totale et peu de carte topographique. La région est méconnue et battue par les vents du cap Horn.

mardi, 04 juin 2013

TARA repart en expédition

En ce mois de mai, TARA repart en expédition mais cette fois vers l'Arctique. Un voyage de 7 mois sur 25.000 km autour du pôle Nord. Pour compléter les 27.000 échantillons prélevés lors de leur dernière expédition dans les autres océans du monde de 2009 à 2012, l'équipe de TARA s'attaque au plus grand poumon marin de la planète et prévoit de récolter près de 5.000 échantillons dans des conditions de grand froid. L'Arctique est la zone terrestre où le réchauffement climatique a le plus d'impact. La fonte des glaces qui a battu un record l'été dernier, inquiète les scientifiques et les poussent à vite établir un état des lieux sur la faune planctonique, si indispensable à l'équilibre de la chaîne alimentaire.

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L'équipe, composée de 6 scientifiques, 6 marins techniciens, une cuisinière, et deux chargés de communication, aura à passer une dizaine d'escales avec 2 passages clefs : un premier passage mi août au nord-est, au moment de la fonte des glaces et un second passage fin octobre au nord-ouest au moment du gel de la banquise. Le voilier aura la tâche de ne pas se retrouver coincé dans la glace, pour revenir en décembre à son port d'attache à Lorient.

Ce dimanche 2 juin 2013, à 23h07 et 41 secondes précisément selon le GPS du bord, Tara a franchi un cap symbolique pour cette expédition autour du pôle Nord : la traversée du cercle polaire arctique.
Source : actu-environnement.com

Pour en savoir plus sur cette nouvelle expédition, on peut consulter le site oceans.taraexpeditions.org

lundi, 22 avril 2013

PlanetSolar DeepWater

Parti de La Ciotat, ce 8 avril 2013, le vaisseau solaire MS Tûranor PlanetSolar a vogué à travers la Méditerranée pour ensuite franchir le détroit de Gibraltar, longer les côtes africaines pour faire escale à Rabat, capitale du Maroc, entre le 16 et le 20 avril puis reprendre la mer cette semaine pour atteindre les Açores avant la traversée de l'Atlantique. L'expédition PlanetSolar DeepWater met les caractéristiques du plus grand catamaran solaire jamais conçu au service des chercheurs de l’Université de Genève pour mener une campagne unique de mesures physiques et biologiques, sans émissions de carbone, le long du Gulf Stream. Cette aventure scientifique vise à améliorer la compréhension des interactions entre l’océan et l’atmosphère et sensibiliser le grand public à la complexité des changements climatiques et à leurs impacts. La traversée de la Méditerranée la semaine dernière a été l'occasion de tester les différents instruments avant la remontée de le l'Atlantique.

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L’expédition PlanetSolar DeepWater explora les processus océaniques interagissant avec l’atmosphère en effectuant des mesures dans l’eau et dans l’air sur plus de 8000 km le long du Gulf Stream. Ce courant océanique contribue à véhiculer la chaleur des tropiques jusqu’aux régions polaires dans l’Atlantique Nord, fonction qui lui vaut d’être l’un des plus importants régulateurs du climat européen et nord-américain. Lors de cette expédition, une attention particulière sera portée aux vortex océaniques, des tourbillons qui véhiculent de grandes quantités d’énergie, ainsi qu’aux zones de formation d’eaux profondes, des lieux stratégiques où les eaux de surface plongent vers les grands fonds marins, contribuant à alimenter ce que l’on appelle communément le « tapis roulant océanique » – un courant global en trois dimensions qui relie tous les bassins océaniques de la planète.

On peut suivre l'expédition sur le site planetsolar.org

lundi, 02 avril 2012

Le retour de Tara à Lorient

L'expédition Tara Océans, s'est terminée ce week-end.

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Demain, mardi 3 avril sera consacré au rassemblement scolaire Tara avec des classes ayant suivi le projet Tara et ayant réalisé des travaux autour de l’expédition.
Durant cette journée, les classes présenteront leurs productions qui seront exposées à la Cité de la Voile. Elles bénéficieront d’une visite du bateau et pourront échanger avec des membres de l’équipage et des scientifiques. Elles participeront également à des ateliers animés par l’Observatoire du Plancton (observation d’eau de mer au microscope), le CCSTI (atelier : « la machine climatique ») et la Cité de la Voile Eric Tabarly (atelier : « faire de la mer le plus bel endroit de la Terre » réalisé en partenariat avec Tara).

Pour en savoir plus, on peut consulter le blog retourtaraoceans

vendredi, 16 mars 2012

Bientôt la fin de l'expédition

Tara et ses quatorze occupants vont partir d'Horta, ville principale de l’île Faial aux Açores, pour rejoindre Lorient. L'arrivée est prévue pour le 31 mars.

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Après les 1800 miles de traversée de l’Atlantique Nord depuis les Bermudes, les Açores sont une escale quasi obligatoire pour tout navire de plaisance ou voilier effectuant ou ayant effectué une transatlantique. La tradition veut d’ailleurs que les voiliers en escale laisse une fresque sur la jetée, sinon la traversée peut mal se passer, on connaît la superstition des marins. Mélange de soulagement, de joie, d’excitation et de nostalgie,les Açores sont une étape de moins qui rapproche Tara un peu plus du terme de cette expédition. Pour en savoir plus sur cette escale, on peut consulter le journal de bord.

mercredi, 01 février 2012

Retour sur l'explosion de Deepwater Horizon

Moteurs coupés, voiles repliées, Tara entame une station longue dans les eaux du Golfe du Mexique où s'est déroulé il y a près de deux ans l’une des plus importantes catastrophes écologiques liées au pétrole : l’explosion de Deepwater Horizon.

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Au premier abord, nulle trace des restes de la plate-forme pétrolière et des millions de litres d’or noir déversés, mais l’équipe scientifique se demande tout de même si les micro-organismes marins portent encore les marques de la catastrophe. Moins de deux ans après, même si certaines conséquences ont déjà été observées (comme de fortes baisses en concentration de l’oxygène par endroits), il est encore trop tôt pour tirer des conclusions définitives. Les courants dispersant et diluant le pétrole rendent les observations plus complexes à analyser, mais une chose est sûre : l’équipe scientifique de Tara à terre jettera un œil particulièrement attentif aux échantillons prélevés lors de cette station dans le Golfe du Mexique.

Pour suivre les études de Tara-expéditions, on peut consulter le site oceans.taraexpeditions.org

dimanche, 07 août 2011

Photographier les rorquals au large de Port Vendres

Le rorqual, animal marin d'une longueur de 20 mètres, se raréfie dans les eaux du Golfe du Lion, dont fait partie la côte nord-catalane. Cet été, le port de Port-Vendres sera le point de départ d'une importante mission scientifique vouée à étudier les déplacements de cet étonnant baleinoptère, qui peut vivre 100 ans.

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Depuis le 23 juillet et jusqu’au 20 août 2011, les expéditions se feront à bord d’un ketch norvégien long de 14 mètres. Depuis 1992, ce voilier école, qui a accueilli de nombreux éco-équipiers, mènera depuis le Pays Catalan cinq missions de collectes de données scientifiques. Ces expéditions dureront six jours pour photographier les tursiops, les grands dauphins, et les rorquals communs. Les clichés viseront des parties ciblées des rorquals, et permettront de les localiser, d’étudier leurs déplacements et leurs habitats préférentiels.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site la-clau.net

dimanche, 04 juillet 2010

Le recensement de la biodiversité par Tara Oceans

L'expédition Tara Oceans a pour objectif de contribuer au recensement de la biodiversité et à la biogéographie des espèces clés pour la structuration des écosystèmes planctoniques actuels et d'établir un temps 0 de référence, en terme de biodiversité, pour les études futures dans le contexte des changements climatiques et environnementaux en cours.

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Après plus de 9 mois d'expédition, 56 stations d'échantillonnage des écosystèmes planctoniques, couvrant une grande variété d'écosystèmes (anoxique, plus ou moins riche en sels nutritifs, côtiers, au large ou avec des structures physiques particulières comme le tourbillon de Chypre), ont été réalisées en Atlantique, Méditerranée, Mer Rouge, Mer d'Arabie et océan Indien.
Tara ayant un faible tirant d'eau, 28 plongées ont été effectuées sur le site corallien environnant Djibouti, 17 sur le site de Saint Brandon, un atoll corallien de l'océan Indien (au nord de l'Ile Maurice) jamais échantillonné et 20 sur le récif corallien de Mayotte.

Une vidéo à l'Institut océanographique de l'île Maurice : Rubbie a ramené une espèce de corail toute particulière, depuis un an, elle réintroduit des coraux dans les lagons mauriciens.


Les premiers échantillons planctoniques acquis sont de très bonne qualité et exploitables. La quantification des groupes d'organismes, depuis les virus jusqu'aux larves de poissons, à l'aide de microscopes automatisés a déjà commencé et est complète pour certaines stations de prélèvement.
De nouveaux virus bactériens ont été découverts en grand nombre.


Le séquençage moléculaire massif d'organismes ayant des tailles comprises entre quelques microns et un millimètre a commencé au Genoscope et fonctionne. Les premières estimations montrent qu'il est effectivement possible de caractériser la biodiversité globale des stations échantillonnées en utilisant cette nouvelle méthode. La comparaison des séquences trouvées avec celles déjà présentes dans les bases de données mondiales confirme qu'une infime partie seulement est connue. L'échantillonnage des récifs coralliens a été un succès, mais l'analyse des échantillons a tout juste commencé.

On peut lire le premier bilan de l'expédition Tara Ocean sur le site insu.cnrs.fr

dimanche, 30 mai 2010

Tara découvre l'île de Tromelin

Tara découvre l'île de Tromelin, l’une des îles Eparses françaises de l’Océan Indien. 5 territoires méconnus éparpillés autour de Madagascar.

Tromelin est une langue de sable d’1,7 kilomètre de long sur 700 mètres de large, entourée de récifs coralliens et de fonds de 4 000 mètres. Sur Tromelin, seule une station météorologique a été installée pour conforter la présence française. Ces territoires de petites tailles représentent plus de 640 000 km² de zone économique exclusive aussi ils n'intéressent pas que les scientifiques.

Tromelin est l'île des esclaves oubliés. En 1761, l’Utile, navire négrier de la Compagnie françaises des Indes Orientales fait naufrage sur les redoutables récifs qui ceinturent la plage. 142 membres d’équipage et une soixantaine d’esclaves malgaches survivent au désastre et s’organisent en récupérant les restes de l’épave. Après deux mois sur Tromelin, l’équipage réussit à reconstituer une embarcation et quitte l’île en abandonnant les esclaves avec la promesse solennelle de revenir les chercher. Il faudra attendre 15 ans pour que la promesse soit honorée, par le chevalier de Tromelin, qui récupère 7 femmes survivantes et un enfant de 8 mois. Ils se sont maintenus en vie de manière presque inexplicable sur cette île dépourvue de ressource, réussissant même à maintenir un feu allumé alors qu’aucun arbre n’y pousse. Les Esclaves oubliés sont affranchis et l’enfant baptisé Moïse.

Pour en savoir plus, on peut lire l'article de Sacha Bollet sur le site oceans.taraexpeditions.org

06:18 Publié dans vidéo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : tara, océan, expédition, météo

samedi, 02 janvier 2010

L'expédition Ultima Patagonia 2010 pour observer l'environnement

Avec ses cavernes calcaires, l'archipel chilien de Madre de Dios, situé en Patagonie, représente un atout fondamental pour les scientifiques : véritable enregistreur du changement climatique, il permet entre autres d'étudier les cimetières à baleines et de mesurer l'impact de l'activité humaine sur un site à priori intact. En effet, Madre de Dios est un exemple rare, quasiment unique, d’un site à l’écart des civilisations où le couple Homme/Nature a perduré pendant des millénaires et jusqu’au XXe siècle, dans des conditions qui étaient celles de la Préhistoire. Ces hommes et ces femmes, ce sont les Kawésqar immortalisés par José Emperaire sous le vocable évocateur de «Nomades de la Mer ». Ce peuple n’a jamais connu la révolution néolithique: pas de sédentarisation, pas d’élevage ni de cultures. Grâce à leur fonction refuge, les grottes littorales de Madre de Dios ont conservé leur mémoire: sépultures, amas coquilliers, foyers, peintures rupestres.

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Le rectorat de l'académie d'Amiens convie tous les établissements scolaires français à participer au suivi de l'expédition de spéléologie «Ultima Patagonia 2010» qui débutera le 6 janvier 2010 et se déroulera durant les mois de janvier et février. Cette expédition abordera de nombreux domaines : géologie, hydrologie, paléontologie, préhistoire, art rupestre, archéologie, écologie, géographie, climatologie, qui ne manqueront pas d’intéresser les élèves et leurs professeurs.
Un enseignant de Sciences de la vie et de la Terre du collège de Crévecoeur le Grand dans l’Oise, qui est lui-même spéléologue, participe à cette expédition. Il sera en charge du suivi de l’expédition par les scolaires.

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Un des objectifs de cette expédition est de commencer à faire de cet archipel en milieu subpolaire austral un observatoire de l’Environnement. Il permettra entre autre d’étudier l’évolution du climat, notamment la variation de la température au cours des siècles et des millénaires. Pour cela, la grotte du Baron, située à proximité de la grotte du Pacifique sera équipée pour déterminer les conditions actuelles de formation des stalagmites, qui jouent le rôle de thermomètre géologique en enregistrant les paléotempératures dans les fines couches de calcite.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site centre-terre.fr/ultima2010/

 

dimanche, 06 septembre 2009

Un voyage aux sources de la biodiversité

Notre production de CO2 est pour moitié absorbée par le plancton. Ces êtres microscopiques, à l’origine de la vie, constituent donc le coeur du réacteur climatique terrestre. Sans ces micro-organismes producteurs de 50 % de l’oxygène de notre planète, l’homme n’aurait jamais vu le jour, sans eux il disparaîtra.

Notre avenir est donc lié au devenir de cette vie des océans. Comment le plancton va t-il s’adapter aux changements brutaux de notre environnement ? Allons nous vers une désertification des océans ? Une transformation de la vie océanique ?

L'expédition du voilier Tara, Tara Océans,
est partie ce 5 septembre 2009 et pour 3 ans, sur tous les océans du monde, en quête de réponses à ces questions primordiales. Un voyage unique, des atolls coralliens tropicaux à l’Antarctique, des isthmes moyen-orientaux au passage du nord ouest.

 

Une équipe internationale d’océanographes, de biologistes, d’écologistes, composée de nombreux chercheurs du CNRS, est mobilisée autour de l’expédition.
Une vidéo du CNRS pour découvrir en images quelques spécimens de plancton, l'un des objets d'étude de cette expédition.
Ils ont été filmés cet été à l'Observatoire océanologique de Villefranche-sur-Mer.

 

 

vendredi, 04 septembre 2009

Tara sur les océans pour étudier les écosystèmes

Pour la rentrée, Thalassa propose une expédition de 10 mois, entre Lorient et Madagascar, à bord du voilier Tara. Avec Jean Louis Etienne, cette goélette en aluminium a déjà navigué de la péninsule Antarctique au Spitzberg. Ce bateau est engagé dans une nouvelle expédition océanique qui va durer trois ans. L'objectif est d'établir une carte mondiale des écosystèmes planctoniques et de mieux comprendre comment les océans, deuxième producteur d'oxygène après les forêts, réagissent au changement climatique et aux pollutions.

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Durant 10 mois, nous pourrons partager le quotidien des scientifiques embarqués sur ce voilier en consultant le site de Thalassa et en regardant bien sûr les reportages de l'émission du vendredi soir sur France 3. Voici les différentes escales prévues après le départ de Lorient : Lisbonne, Tanger, Alger, Barcelone, Nice, Naples, Lavalette, Tripoli, Dubrovnik, Athènes, Larnaca, Beyrouth, Alexandrie, Hurghada, Djedda, Massawa, Djibouti, Mascat, Abu Dhabi, Karachi, Mumbai, Goa, Male, La Réunion, Antsiranana, Mayotte et Tuléar au sud de Madagascar le 18 juin 2010.

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Ensuite Tara poursuivra son périple sans Thalassa.