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mercredi, 11 mars 2015

Trois générations d'explorateurs

Aucune famille n’a autant marqué le monde de l’exploration qu’Auguste, Jacques et Bertrand Piccard. Dans cette famille, on invente et on explore depuis trois générations. La conquête de la stratosphère et des abysses, le premier tour du monde en ballon, l’avion qui vole sans carburant : de quoi perpétuer l’univers de Jules Verne. Une éducation axée sur la curiosité, le besoin de comprendre le monde, le respect de la Nature et la foi dans les solutions technologiques pour améliorer la qualité de vie de l’humanité. C’est ainsi que chacun à sa façon, Auguste, Jacques et Bertrand ont imaginé des engins révolutionnaires qui ont accompli ce que personne avant eux n’avait cru possible.

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Depuis plus d’un siècle, cette étonnante famille suisse s’emploie à repousser les limites du connu et du possible, dans un subtil alliage de rigueur scientifique, de goût de l’innovation et de soif d’exploration. Ces trois hommes ont, l’un après l’autre, préfiguré les grands défis de leur temps, portés par un bel humanisme et sensibilisés à la nécessité de préserver la planète.

Pour en savoir plus : bertrandpiccard.com

samedi, 14 février 2015

Le paradoxe de Fermi

Au début des années 1950, le physicien et prix Nobel Enrico Fermi lançait la discussion sur le paradoxe apparent suivant : alors qu’environ deux cents milliards d’étoiles existent dans notre galaxie, et que plusieurs centaines de milliards de planètes orbitent également autour d’elles, comment peut-il se faire que nous n’ayons pas encore été visités par des civilisations d’extraterrestres ?

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Faisons l’hypothèse que la vie émerge sur une fraction même très minime de ces milliards de planètes : les dimensions de notre galaxie laissent espérer, pour une civilisation comme la nôtre assez proche de la capacité d’explorer à une fraction appréciable de la vitesse de la lumière les systèmes environnants, une exploration d’une large part de la galaxie en un temps inférieur à 1 million d’années. Or ce temps n’est que le dix-millième environ de l’âge de notre galaxie, la voie lactée, âgée d’environ 13 milliards d’années, ou de notre univers, âgé de 14 milliards d’années environ. Il eût donc été fort probable que notre planète ait été visitée par plusieurs centaines d’espèces différentes d’extraterrestres, qui sont à ce jour remarquablement absentes.
Un point semble toutefois avoir été peu discuté par Fermi : le délai dont nous disposons avant d’épuiser les ressources à notre disposition, que ce soit à l’échelle de notre planète Terre, ou même à l’échelle de l’Univers observable. Sous l’hypothèse apparemment raisonnable d’un taux de croissance de la consommation et de l’utilisation des ressources de 2% par an, la durée d’épuisement des ressources de la Terre est de quelques centaines d’années, avec une large marge d’incertitude. Une croissance de 2% par an poursuivie pendant quelques millénaires grille presque nécessairement le système planétaire qui en subit l’expérience.
Nous tenons donc ici ce que j’estime être la meilleure réponse au paradoxe de Fermi. On peut lire l'intégralité de l'article de Gabriel CHARDIN Président du Comité des très grandes infrastructures de recherche du CNRS sur le site liberation.fr

vendredi, 13 février 2015

Avez-vous déjà rêvé d’un voyage spatial ?

Comment vivre dans l’espace ? Pourriez-vous habiter sur Mars ?
« Odyssée, Destination Espace », une exposition conçue et réalisée par Cap Sciences et la Cité de l'Espace.
Rejoignez Odyssée, l’Académie Spatiale et partez sur les traces des héros de l’espace !
Vivez les grands moments de cette aventure des années 60 à aujourd’hui.
Explorez Mars, découvrez les répliques exactes des rovers martiens, jouez et obtenez votre Brevet d’Aptitude Spatiale.

Odyssée
Destination espace
Du 13 FÉVRIER 2015 à 18h au 03 JANVIER 2016
L'exposition ouvrira ses portes le vendredi 13 février 2015 à 18h
Nocturnes les vendredis de 18h à 21h, gratuit pour les 15-25 ans

mercredi, 11 février 2015

La face cachée

Photographiée la première fois en 1839 par Louis Daguerre, la Lune ne montrera sa face cachée qu'avec les premiers clichés réalisés par la sonde russe Luna 3, le 4 octobre 1959. Ces clichés révélaient un hémisphère assez différent de celui qu'on peut observer de la Terre : peu de "mer" de lave mais beaucoup d'impacts de cratères. Dans la vidéo ci-dessous générée par ordinateur à partir des photos de la sonde spatiale Lunar Reconnaissance Orbiter, l'agence spatiale américaine (NASA) propose une vue imprenable sur la face cachée de la Lune avec, en arrière plan, la Terre.


Après le premier pas sur la Lune en 1969, l'exploration lunaire connait un renouveau depuis quelques années avec les mises en oeuvre des programmes spatiaux chinois, russe et indien. Lancé par la Nasa en 2009, la mission américaine Lunar Reconnaissance Orbiter, placée en orbite autour de la Lune à seulement 50 km de sa surface, cartographie l'ensemble de la Lune avec une précision inégalée : 50 cm de résolution.


Source : notre-planete.info

samedi, 20 décembre 2014

Les lacs martiens ont existé durant des millions d'années

Depuis 2012, le robot Curiosity de la Nasa arpente l'intérieur du cratère Gale. L'examen des roches que le rover a rencontrées sur les quelques 9 kilomètres de son parcours a permis d'en savoir plus sur le passé de cette zone et plus généralement sur les conditions climatiques qui régnaient sur la planète Rouge, il y a plusieurs milliards d'années. Les premières observations des échantillons pris à la base du Mont Sharp par Curiosity révèlent une accumulation de sédiments stratifiés. Pour que les lacs puissent exister et que le mont Sharp se forme, il faut que les conditions autorisant la présence d'eau liquide à la surface de la planète soient restées constantes plusieurs millions d'années.

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La nature exacte du climat qui a alimenté sur une période les lacs martiens il y a plusieurs milliards d'années est encore mal définie. Les scientifiques attendent les nouvelles observations des couches sédimentaires du mont Sharp que le robot Curiosity est en train d'effectuer, des forages sont notamment en cours.

Source : sciencesetavenir.fr

jeudi, 11 décembre 2014

La sonde New Horizons sort de son hibernation

La sonde New Horizons, en route pour Pluton et ses quatre autres lunes, est sortie ce week-end de sa dernière hibernation, la dix-huitième depuis son départ, il y a plus de neuf ans, en janvier 2006. La sonde a transmis un message à la Nasa pour lui confirmer qu’elle était sortie de sa torpeur. À bord, tout semble fonctionner, bien qu’une semaine sera nécessaire pour s’en assurer. Les instruments à bord, au nombre de sept, seront progressivement mis sous tension. On compte notamment des spectromètres infrarouge et ultraviolet, des caméras et un détecteur de poussière qui a déjà travaillé durant le voyage.

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Découverte en 1930, Pluton tourne autour du Soleil en 248 années, son diamètre de 2300km est plus petit que celui de la Lune (3476 km) et environ 500 fois moins massif que la Terre. Pluton a perdu son statut de planète en août 2006 quand l'Union astronomique internationale a classé ce corps lointain dans la catégorie des planètes naines. Aujourd’hui, la sonde New Horizons se situe à environ 4,66 milliards de kilomètres de la Terre et à seulement 257 millions de kilomètres de Pluton qu’elle survolera au plus près le 14 juillet 2015. Après ce survol, la mission de New Horizons ne sera pas terminée, la sonde s’enfoncera encore plus loin dans les confins du Système solaire à destination d’un ou plusieurs objets de la ceinture de Kuiper situés à quelque 1,5 milliard de kilomètres de Pluton. Ces objets sont des débris de planètes naines ou des planétésimaux inachevés, dont les compositions et structures n’ont presque pas changé depuis l’aube du Système solaire, il y a 4,56 milliards d’années.

mercredi, 10 décembre 2014

Les premiers résultats de la mission Rosetta

Les premiers résultats de la mission Rosetta ne sont pas obtenus par des prélèvements issus de forages dans le noyau de la comète par Philae. Sa mauvaise posture ainsi que l'épuisement de sa pile a contraint les scientifiques de la mission à renoncer à une telle démarche. Les analyses réalisées par l'analyseur de gaz Ptolemy ont été effectuées sur les gaz émis par le noyau. Selon le chercheur britannique Ian Wright, qui dirige les opérations scientifiques menées par Ptolemy, les signaux envoyés par ce dernier indiquent très probablement la présence de nombreux composés organiques de nature complexe : « Nous pouvons affirmer avec une certitude absolue que nous avons enregistré un signal très riche provenant de composés organiques. Ce n’est pas juste un ou 2 pics dans un spectre, c’est un spectre avec beaucoup de pics et, parfois, les composés organiques complexes produisent cela ».

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L'un des premiers objectifs de la mission Rosetta était de découvrir la présence d'éventuelles molécules organiques à la surface et à l'intérieur du noyau de la comète 67/Churyumov-Gerasimenko. En effet, l'une des hypothèses qui prévaut aujourd'hui pour expliquer l'apparition de la vie sur Terre avance que les composés organiques nécessaires à la vie, ainsi que l'eau, ont été amenés par les comètes (on pense aussi aux astéroïdes). Par conséquent, la découverte de molécules organiques dans le noyau, et a fortiori de molécules organiques complexes (c'est-à-dire contenant notamment de nombreux atomes de carbone), renforcerait considérablement cette hypothèse.

Source : journaldelascience.fr

mardi, 01 juillet 2014

De l'eau à 500 km sous la surface de la Terre

De colossales quantités d’eau sont-elles présentes à 500 km sous la surface de la Terre ? L’analyse d'un, diamant, découvert au Brésil en 2009, a révélé qu’il contenait un minéral formé dans cette zone de transition, constitué de 1% d’eau.

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Selon le géochimiste canadien Graham Pearson de l'Université de l’Alberta à Edmonton au Canada et son équipe, qui ont étudié ce diamant au cours de ces dernières années, la quantité d’eau présente dans la zone de transition pourrait être plus importante que l’eau de tous les océans actuels réunis. Si ces quantités d’eau existent dans la zone de transition, elles sont intégrées à l’intérieur des minéraux. En analysant par diffraction aux rayons X la nature d’un fragment de minéral inclus dans ce diamant, Graham Pearson et ses collègues découvrent qu’il s’agit d’un fragment de ringwoodite, un minéral dont l’existence était prédite depuis longtemps par les scientifiques, mais qui n’avait pas réellement été mise en évidence concrètement jusqu’ici. La ringwoodite est une forme d’olivine, un minéral qui abonde dans le manteau supérieur terrestre, mais qui s’est constituée dans des conditions de pression très supérieures à celles qui président habituellement à sa formation. Les scientifiques ont découvert qu’il contenait 1% d’eau. Ils pensent que la ringwoodite est très répandue dans la zone de transition et cela suggère que cette région du manteau terrestre regorge d’eau.

Source : science-et-vie.com