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mercredi, 10 avril 2013

L'hécatombe des dauphins dans le golfe du mexique

Voilà 3 ans, la plateforme pétrolière Deepwater Horizon déversait 750 millions de litres de pétrole brut dans le golfe du Mexique. Le puits, situé à 68 km des côtes, a explosé en avril 2010, la marée noire s’est répandue dans tout le golfe et a atteint les côtes en juin. Si le pétrole n’est plus visible en surface, il est pourtant toujours présent et impacte considérablement la faune du golfe. En outre, des études ont montré que le dispersant utilisé était 52 fois plus toxique que le pétrole lui-même.

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La National Wildlife Federation, pour évaluer l’état du golfe, a réuni toutes les études réalisées sur six espèces animales dont le développement dépend directement de la bonne santé du eaux du golfe du Mexique. Les dauphins sont l'espèce la plus touchée, 650 carcasses ont échoué sur les côtes et les jeunes dauphins meurent six fois plus facilement en raison de la pollution. En outre, les auteurs du rapport estiment que seule une carcasse sur 50 est retrouvée. L’hécatombe des dauphins est sans précédent. Les prédateurs au sommet de la chaîne alimentaire comme le dauphin continuent de mourir en grand nombre dans les zones où le pétrole s’est déversé. C’est une indication importante du fait que l’écosystème du golfe du Mexique n’est pas rétabli.

Source : futura-sciences.com

lundi, 26 novembre 2012

Plus grande marée noire des États-Unis

Le 24 septembre 2010, soit plus de cinq mois après l'explosion de la plate-forme pétrolière, le puits sous-marin Macondo 252 a été déclaré comme définitivement scellé : bouché et cimenté à 1 500 mètres de profondeur. La plus grande marée noire de l'histoire des États-Unis laisse un bilan désastreux selon une étude menée par les chercheurs de la Columbia University publiée dans la revue Science.

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Les premières estimations du flux de pétrole qui s'échappait du puits étaient estimé à 1000 barils de pétrole par jour, 5 000 dès le 28 avril, puis de 12 000 à 19 000 barils le 27 mai avec une augmentation continue au fur et à mesure des évaluations. L'étude des chercheurs de la Columbia University vient confirmer l'envolée des dernières estimations qui placent cette catastrophe comme la plus importante marée noire de l'histoire de l'humanité. En analysant les vidéos sous-marines du puits avec une nouvelle méthode, les scientifiques ont évalué la fuite journalière à 56 000 puis 68 000 barils de pétrole, peut-être davantage. Les chercheurs estiment qu'environ 4,4 millions de barils de pétrole se sont déversés dans l'océan.

Source : notre-planete.info

vendredi, 08 juin 2012

Un décrochage aura eu lieu

La production de pétrole est entrée depuis 2005-2006 dans une phase de plateau instable. Les cent plus grands champs pétroliers, qui fournissent 45% du brut de la planète, donnent des signes de faiblesse, la taille moyenne des puits est en diminution. Sur le front offshore, les compagnies pétrolières développent des forages de plus en plus profonds, dont l'emblème est la plate-forme de Deep Water Horizon associée à la tragique marée noire de 2010.

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En 2030, la production mondiale sera d'autant de barils qu'aujourd'hui, mais sur la base de ressources qui restent à découvrir. Entre temps, un décrochage aura eu lieu, car la courbe du pétrole brut aura commencé à décroître. Selon le physicien américain Robert Hirsch, ancien directeur de la prospection pétrolière chez Exxon, l'événement est imminent : il aura lieu autour de 2013-2015. A ce moment-là, le plateau instable des énergies fossiles arrivera à son terme, et entamera une décrue de 5 à 7% par an, dont les effets sur l'économie mondiale seront immédiatement sensibles. La courbe de la production de pétrole descendra d'autant plus rapidement que les grands pays dits émergents voudront augmenter leur consommation d'énergie. Le monde, dont l'énergie est fournie à 85% par les fossiles, sera confronté à des turbulences et des tensions comparables à celles qui ont accompagné les chocs pétroliers de 1973 et de 1980. Il s'agit d'une évolution géologique irréversible et non pas d'une décision provisoire des pays de l'OPEP de limiter la production.

Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site actu-environnement.com

mercredi, 01 février 2012

Retour sur l'explosion de Deepwater Horizon

Moteurs coupés, voiles repliées, Tara entame une station longue dans les eaux du Golfe du Mexique où s'est déroulé il y a près de deux ans l’une des plus importantes catastrophes écologiques liées au pétrole : l’explosion de Deepwater Horizon.

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Au premier abord, nulle trace des restes de la plate-forme pétrolière et des millions de litres d’or noir déversés, mais l’équipe scientifique se demande tout de même si les micro-organismes marins portent encore les marques de la catastrophe. Moins de deux ans après, même si certaines conséquences ont déjà été observées (comme de fortes baisses en concentration de l’oxygène par endroits), il est encore trop tôt pour tirer des conclusions définitives. Les courants dispersant et diluant le pétrole rendent les observations plus complexes à analyser, mais une chose est sûre : l’équipe scientifique de Tara à terre jettera un œil particulièrement attentif aux échantillons prélevés lors de cette station dans le Golfe du Mexique.

Pour suivre les études de Tara-expéditions, on peut consulter le site oceans.taraexpeditions.org

vendredi, 23 décembre 2011

Les conséquences du naufrage du cargo TK Bremen

Le 16 décembre, à peine plus de dix ans après la catastrophe de l’Erika, le TK Bremen, cargo battant pavillon maltais, s’est échoué sur les plages d’Erdeven, dans le Morbihan, au nord de la presqu’île de Quiberon. L’accident a engendré une pollution liée à la dispersion d’une partie du carburant contenu dans les cuves du cargo. Le navire va devoir être démantelé sur site.

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La plage de Kerminihy, classée en site Natura 2000, fait partie du plus grand massif dunaire de Bretagne. Elle accueille une grande variété d’écosystèmes (dunes, étangs, landes...), riches d’une faune et d’une flore fragiles. Sur ce site sensible, l’échouage du cargo risque bien de provoquer des dégâts collatéraux graves pour l’environnement. Ainsi, pour Thierry Dereux, administrateur de FNE, « les opérations de pompage, le démantèlement et la sur-fréquentation du site peuvent avoir des conséquences désastreuses pour l’équilibre de la dune, très sensible au piétinement de son couvert végétal. Le risque de destruction d’habitats naturels et d’espèces végétales protégées est réel. Nous comptons sur la vigilance des pouvoirs publics pour faire respecter la zone Natura 2000. »

Le démantèlement sur place aura d'importantes répercussions sur le site et va nécessiter une étude d'incidence Natura 2000. Pour Jean-Luc Toullec, président de Bretagne Vivante, « les modalités et les techniques de déconstruction doivent être encadrées par l'État sur la base non seulement de critères techniques mais aussi sur des critères environnementaux et sociaux. » L’urgence et le caractère d’intérêt général, bien réels, ne sauraient être avancés pour justifier de pratiques néfastes pour l’environnement. Un comité de suivi doit être mis en place pour assurer la plus grande transparence dans la conduite du chantier. Il devra intégrer les associations de protection de l’environnement.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site fne.asso.fr

mercredi, 12 octobre 2011

Marée noire en Nouvelle Zélande

Du pétrole brut a atteint l’une des baies les plus réputées de Nouvelle-Zélande. Et ce n’est peut-être que le début car une tempête s’annonce.

Ces galettes proviennent d’un porte-conteneurs qui s’est échoué sur un récif mercredi dernier.

Le navire libérien a déjà perdu 30 tonnes de brut. Il en contient encore 1.700 tonnes et transportent 11 conteneurs de matières dangereuses.

Si la coque cède, la Nouvelle-Zélande devra affronter la pire marée noire de son histoire.

Le porte-conteneurs s’est échoué à 22 km au large de la ville de Tauranga, une région réputée pour sa faune, sa flore et prisée par les surfers.


Marée noire en Nouvelle-Zélande par euronews-fr

“Le personnel le plus expérimenté au monde travaille très dur dans des conditions très difficiles pour enlever le pétrole et réduire le risque d’une catastrophe environnementale” a expliqué le maire de Tauranga.

Le pompage du pétrole contenu dans la barge continue mais c’est une opération lente et délicate et le mauvais temps risque de compliquer voire d’empirer la situation.

Le nettoyage des plages devrait commencer demain. La pêche a été interdite.

Copyright © 2011 euronews

lundi, 10 août 2009

Quelles sont les traces des différentes marées noires ?

Le 13 décembre 1999, le pétrolier Erika se brise et coule à une quarantaine de milles au sud-est de Penmarch, dans le Finistère. Deux semaines plus tard, le 3 janvier 2000, la plage de Batz sur mer en Loire Atlantique est couverte par le pétrole qui s'est échappé des soutes du pétrolier. Aujourd'hui, neuf ans plus tard, plus aucune trace de cette catastrophe n'est visible. Une marée noire est une pollution maritime spectaculaire mais souvent ce n'est pas la plus dangereuse. Les effluents d'origine agricole, urbaine ou industrielle sont plus polluants, leurs origines sont plus complexes à identifier et la maîtrise de cette pollution plus difficile à mettre en oeuvre.

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Une marée noire est une pollution accidentelle, localisée et temporaire. Le vieillissement du pétrole, sa dispersion et sa biodégradation font que peu à peu, il n'y a sur les peuplements qu'une action comparable à celle d'un excès de matière organique. Pour traiter une marée noire, on cherche dans un premier temps à récupérer le pétrole. Ce prélèvement est compliqué en pleine mer, soumise aux aléas climatiques, ou dans les soutes des épaves. On essaie ensuite de traiter le pétrole parvenu sur la côte. Mais cette opération est très délicate car les solvants utilisés peuvent se révéler plus toxiques que le pétrole lui-même et aggraver les effets sur la faune et la flore de la côte. On dispose d'initiateurs de dégradation bactérienne qui stimulent les bactéries naturellement présentes dans le milieu capables de dégrader le pétrole. Pour retrouver un équilibre des peuplements, il faut attendre au moins 7 ans. Cette durée dépend de la configuration de la côte, plus le milieu est abrité plus la dépollution sera longue. Dès lors il n'est plus possible de retrouver des traces de la marée noire. Ainsi les marées noires sont moins préoccupantes pour l'environnement côtier que les pollutions chroniques.

Pour en savoir plus on peut consulter le magazine n°36 Les dossiers de La Recherche d'août 2009