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mardi, 20 mai 2014

Lhydrolienne L'Arcouest de Paimpol-Bréhat

Début avril 2014, l'hydrolienne L'Arcouest a été relevée avec succès par les équipes de DCNS et de sa filiale OpenHydro, après quatre mois de tests en conditions réelles au fond de la mer au large de Paimpol-Bréhat (Côtes d'Armor). Ces essais concluants ont permis de démontrer les performances de l'hydrolienne en termes de rendement et de fonctionnement, validant le principe du prototype de 16 mètres, étape indispensable avant le développement de fermes pilotes.

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Les tests sur le site de Paimpol-Bréhat ont permis de valider le principe du prototype de 16 mètres, étape indispensable avant le développement de fermes pilotes. Les équipes de DCNS vont désormais analyser toutes les données recueillies pendant ces quatre mois de tests. L'hydrolienne L'Arcouest va être réacheminée à bord de la barge Triskell jusqu'au port de Brest, où chacun de ses composants va être minutieusement inspecté. Ce retour d'expérience précieux va permettre aux équipes de DCNS et OpenHydro de finaliser le design de l'hydrolienne de deuxième génération, d'une puissance de 2 MW (contre 0,5 MW actuellement).


Source : notre-planete.info

samedi, 11 janvier 2014

Tiwal, premier dériveur pneumatique

Pliable et compact, le Tiwal est le premier dériveur pneumatique et performant pour les loisirs nautiques, et le plus insolite des petits bateaux présentés au salon nautic de Paris 2012. Conçu pour le plaisir de naviguer en toute simplicité et procurer des sensations de glisse, ce bateau polyvalent, fiable et marin, utilisable en solo pour une pratique sportive, ou à deux pour la ballade, ne mesure que 3,20m et est doté d’une voile de 5m2. Il est pliable, compact et tient dans deux sacs.


Marion Excoffon diplômée de L’ENSCI-Les Ateliers à Paris, est à l’origine du concept, et a bénéficié de l’expérience du designer Antoine Fritsch dans l’élaboration du dériveur pneumatique Swell, qui a donné naissance au Tiwal. La première série du Tiwal conçu par l’agence Excoffon Design, devrait être commercialisée au prix d’environ 5000 euros TTC.

Merci à Claude pour cet article.

Source : allboatsavenue.com

mercredi, 11 décembre 2013

La surexploitation ne leur en laisse pas le temps

La pêche en eau profonde vise les poissons qui vivent dans les grandes profondeurs, entre 400 et 1 200 m sous la surface de la mer. Elle se pratique surtout dans l'Atlantique Nord-Est et dans le Pacifique, au large de l'Argentine, à l'aide de chaluts, principalement. Ces filets de 150 m de large équipés de plaques métalliques raclent les fonds marins et sont capables de capturer soixante tonnes de poissons en vingt minutes. Les chalutiers industriels utilisés mesurent parfois plus de 50 m de long. Les plus gros, les chalutiers-congélateurs, peuvent atteindre 150 m de long. Ils sont capables de transporter des milliers de tonnes de poissons dans leurs cales. Trois entreprises françaises la pratiquent. La flotte la plus importante est celle des magasins Intermarché. Basée à Lorient (Morbihan), la Scapêche (Société centrale des armements Mousquetaires à la pêche) compte six navires de grands fonds.

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Selon le rapport du Grenelle de la mer, contrairement à une nasse, qui laisse passer les plus petits poissons, le chalut n’est pas sélectif. Pour une poignée de poissons ciblés et commercialisés, les pêcheurs en eau profonde remontent à la surface jusqu’à une centaine d’espèces. Des poissons rejetés à l'eau car inutilisables, mais souvent déjà morts. Aussi de nombreuses espèces vivant en eaux profondes sont menacées d'extinction, à l'instar de plusieurs requins des profondeurs qui figurent sur la liste rouge de l'Union internationale pour la conservation de la nature. Le Grenelle plaide "l'application du principe de précaution de toute urgence" contre cette "logique d’extraction jusqu’à épuisement". Car l'espérance de vie dans les fonds marins est plus longue, la croissance moins rapide et la maturité sexuelle très tardive. "Il faut parfois des dizaines, des centaines voire des milliers d’années pour renouveler ces populations", explique Philippe Cury, de l'Institut de recherche pour le développement. Et la surexploitation ne leur en laisse pas le temps.

Pour en savoir plus : francetvinfo.fr

lundi, 02 septembre 2013

Pas évident de communiquer sur l'algue verte

Presque personne ne sait ce que fait "le Corto", une barge occupée devant le Moulin-Blanc. Même les professionnels de la mer ignorent l'activité de ce bateau souvent mobilisé pas très loin de la plage.

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Pas évident de communiquer sur l'algue verte, en pleine saison estivale, pour les villes et communautés qui prennent soin de ne pas claironner qu'elles sont bien là, en moins grande quantité cette année mais tout de même bien présentes dans les deux à trois mètres de fond. Reste à mesurer l'impact d'un tel ramassage mécanique sur le fond, collecte qui devrait s'intensifier cet automne sur une période de 30 jours. Et plane sur le sujet le développement d'une filière industrielle de l'algue au détriment de la prévention et des efforts pour s'en prémunir, selon des associations environnementales qui suivent de près le sujet.

Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site brest.letelegramme.fr

jeudi, 29 août 2013

Du plastique à base d'algues

Après des années de recherches, Rémy Lucas, dont l'entreprise est installée à Saint-Malo en Ille-et-Vilaine, a mis au point un procédé révolutionnaire. Sa société fabrique le premier granule à base d'algues brunes au monde. Ce biomatériau qui ressemble à du plastique est composé à 100 % d'algues récoltées en mer, il ne contient ni dérivé du pétrole ni dérivé chimique. Il est aussi dénué de phtalate, de bisphénol ou de formaldéhyde. Il est compostable. En se dégradant, il apporte des nutriments au sol.

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L'entreprise a aussi mis au point un deuxième matériau, l'Algoblend, constitué à moitié de plastique et à moitié d'algues. Jeux de plage, protège-cartes et panneaux de signalisation pour la Bretagne : les applications se multiplient.


Source : entreprises.ouest-france.fr

dimanche, 24 mars 2013

Arracher les plantes invasives

Certaines plantes invasives, comme le laurier-palme, envahissent les bois quimpérois. Pour les enlever, la Ville fait appel à des chevaux de trait breton. Robustes et rapides, ils abîment moins le sol que le tracteur.


Des chevaux pour arracher les plantes invasives par mairiedequimper

mardi, 12 février 2013

Autorisées à distribuer de l’eau non potable

419 communes françaises distribuent de l’eau du robinet dépassant les seuils de polluants réglementaires. Pour ne pas couper l’eau à des centaines de milliers de Français, la réglementation s’assouplit discrètement en permettant à des centaines de communes françaises de distribuer de l’eau du robinet polluée par de l'arsenic ou des nitrates. Les départements de la Seine-et-Marne, de l’Orne, du Val-de-Marne, de l’Essonne, de la Seine-Maritime et du Calvados sont ceux qui concentrent le plus grand nombre de dépassements autorisés. 60 Millions de consommateurs souligne que « le dépassement des références de qualité, pour certains paramètres, ne remet pas en cause la définition juridique de potabilité de l’eau et donc la conformité de l’eau ».

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Sans remettre en cause la potabilité de l’eau distribuée dans les communes concernées par ces dérogations, elles posent surtout le problème de la transparence. L’association 60 Millions de Consommateurs se demande pourquoi certains départements sont-ils beaucoup plus touchés que d’autres, comme celui de Seine-et-Marne ? Comment, à l’inverse, d’autres régions, comme la Bretagne parviennent-elles à n’avoir besoin d’aucune dérogation ?

Source : enviro2b.com

jeudi, 30 août 2012

Les poursuites contre le Blue creek abandonnées

Le 14 aout dernier, lors d’un vol de surveillance douanière au large des côtes du littoral atlantique, l’avion F406 de la brigade des douanes de Lann-Bihoué détecte une nappe suspecte , longue de plus de 7 km et de près de 200 mètres de large, localisée à environ 70km à l’ouest de Penmarch. Le Procureur de la République, ayant reçu le procès-verbal établi par les douaniers, avait décidé d'ouvrir une enquête et un avion Falcon de la Marine avait été dépêché pour intimer l’ordre au capitaine du navire cargo battant pavillon allemand, baptisé le Blue Creek et faisant route vers le Sud pour se rendre dans le port de Pasajes, en Espagne, de se dérouter vers Brest.


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Aujourd'hui, les poursuites contre le Blue creek sont abandonnées. Le navire, qui avait été immobilisé à Brest, a été autorisé à reprendre la mer en fin de semaine dernière. Selon François Dresen, substitut du procureur à Brest, l'enquête a permis de montrer que l'équipage s'était trouvé face à une avarie technique qui n'était pas due à un défaut d'entretien ou d'utilisation mais à un problème de conception d'une machine. Ce navire n'avait, d'autre part, jamais été mis en cause précédemment et effectue régulièrement des vidanges dans les ports. La nappe d'hydrocarbures est déjà en voie de dispersion naturelle à la surface de l'océan.


Sources : Reuters

vendredi, 11 mai 2012

L'huître creuse sauvage, espèce invasive

Les huîtres creuses sauvages se développent très rapidement sur le littoral surtout depuis que l'eau se réchauffe. Christian Hily, chercheur au CNRS, en poste à l'Institut universitaire européen de la mer à Brest, travaille sur la prolifération de l'huître creuse et estime le stock en milliers de tonnes.

huitre-creuse.jpg

L'huître japonaise Crassostrea Gigas a commencé à être élevée en Bretagne dans les années 1970. Les premières observations de son implantation dans le milieu naturel ont été faites après l'été chaud et sec de 1976. Dans les années 1980, on a noté qu'elle se fixait sur les rochers situés assez proches des parcs ostréicoles. La vraie invasion s'est produite dans les années 1990 quand la température de l'eau s'est élevée. Son expansion sur les côtes a alors été très rapide. Pour que les huîtres pondent, il faut que la température atteigne 20°. Les épisodes chauds, de cet ordre, sont de plus en plus fréquents en été, notamment dans les fonds d'estuaires ou de rias.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site lorient.maville.com

dimanche, 06 mai 2012

Il faut que tout le monde mange ici-bas

Il faut que tout le monde mange ici-bas,
C'est-y pas vrai, c'est-y pas vrai,
Il faut que tout le monde mange ici-bas,
C'est-y pas vrai les Terre-Neuvas ?

Nous autres si on part sur le bateau,
C'est-y pas vrai, c'est-y pas vrai,
C'est pour faire manger nos petiots
C'est-y pas vrai les Terre-Neuvas ?


TERRE-NEUVAS par chiloedream

Parfois l'un de nous tombe à la mer,
C'est-y pas vrai, c'est-y pas vrai,
Comme dans une grande gueule affamée,
C'est-y pas vrai les Terre-Neuvas?

Tant pis pour lui, le pauvre garçon
C'est-y pas vrai, c'est-y pas vrai,
Faut qu'ils mangent aussi, les poissons,
C'est-y pas vrai les Terre-Neuvas ?

vendredi, 23 décembre 2011

Les conséquences du naufrage du cargo TK Bremen

Le 16 décembre, à peine plus de dix ans après la catastrophe de l’Erika, le TK Bremen, cargo battant pavillon maltais, s’est échoué sur les plages d’Erdeven, dans le Morbihan, au nord de la presqu’île de Quiberon. L’accident a engendré une pollution liée à la dispersion d’une partie du carburant contenu dans les cuves du cargo. Le navire va devoir être démantelé sur site.

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La plage de Kerminihy, classée en site Natura 2000, fait partie du plus grand massif dunaire de Bretagne. Elle accueille une grande variété d’écosystèmes (dunes, étangs, landes...), riches d’une faune et d’une flore fragiles. Sur ce site sensible, l’échouage du cargo risque bien de provoquer des dégâts collatéraux graves pour l’environnement. Ainsi, pour Thierry Dereux, administrateur de FNE, « les opérations de pompage, le démantèlement et la sur-fréquentation du site peuvent avoir des conséquences désastreuses pour l’équilibre de la dune, très sensible au piétinement de son couvert végétal. Le risque de destruction d’habitats naturels et d’espèces végétales protégées est réel. Nous comptons sur la vigilance des pouvoirs publics pour faire respecter la zone Natura 2000. »

Le démantèlement sur place aura d'importantes répercussions sur le site et va nécessiter une étude d'incidence Natura 2000. Pour Jean-Luc Toullec, président de Bretagne Vivante, « les modalités et les techniques de déconstruction doivent être encadrées par l'État sur la base non seulement de critères techniques mais aussi sur des critères environnementaux et sociaux. » L’urgence et le caractère d’intérêt général, bien réels, ne sauraient être avancés pour justifier de pratiques néfastes pour l’environnement. Un comité de suivi doit être mis en place pour assurer la plus grande transparence dans la conduite du chantier. Il devra intégrer les associations de protection de l’environnement.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site fne.asso.fr

mercredi, 14 décembre 2011

L'arbre girafe, élu arbre de l'année par les internautes

L'arbre girafe, un chêne pédonculé de Fouesnant dans le Finistère, a été élu "arbre de l'année" par les internautes. 

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L'arbre girafe, ainsi appelé compte tenu de sa forme, a une circonférence de 2,80m et mesure 18m de haut. Ce chêne pédonculé vieux de 200 ans s'arrondit en forme d'arche et marque l'entrée dans un bois. Il a obtenu 2546 voix lors du vote par internet pour élire l'arbre de l'année, premier concours du genre en France. Derrière lui, un genévrier thurifère de Saint-Crépin dans les Hautes-Alpes, et un fromager de Martinique, havre des chauve-souris.

vendredi, 28 octobre 2011

Les savanturiers de la mer

Du 28 au 30 octobre 2011, au port de Lorient, à bord de la Thalassa" Quand l'aventure et la science se rencontrent"

L'aventure est synonyme de découverte, d'imprévus, de rêve. Ceratins scientifiques partent bien loin des laboratoires. La recherche commence par un travail de terrain, qui peut avoir lieu dans des conditions extrêmes. Pendant que les uns sont dans le grand Nord pour ausculter la banquise, d'autres plongent à des profondeurs extrêmes, d'autres encore naviguent sur tous les océans pour les étudier et témoigner de ce qu'ils observent en véritables sentinelles nomades.

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La Thalassa, amarrée au port de Lorient, est un ancien navire océanographique de l'Ifremer, l'Institut Français de Recherche et d'Exploitation de la Mer, qui a parcouru les mers du globe durant 36 années pour étudier les mystères et les richesses des océans. On peut le visiter pour découvrir le navire et la vie du bord de ces marins et scientifiques qui contribuent à l'amélioration des techniques de pêche et à une meilleure connaissance de la ressource.
 
Pour en savoir plus, on peut consulter le site la-thalassa.fr

mercredi, 04 mai 2011

De la chaleur, beaucoup de soleil et très peu de pluie

Avril 2011 restera dans les annales de la climatologie. En Bretagne, des records de températures ont été battus. +4°C en moyenne à Saint-Brieuc et Brest.
A Saint-Brieuc, alors que cette moyenne est habituellement de 8,9° elle a été cette année de 12,9°, soit quatre degrés de plus. A Brest, cette moyenne a atteint 13,3° contre 9,2° pour un mois d'avril normal.  Les derniers records remontaient à 2007 : à Brest et Saint-Brieuc, ils s'établissaient respectivement à 12,1° et 11,4°. Ces records ont été dépassés de plus d'un degré, ce qui est vraiment significatif.
La Bretagne a aussi  bénéficié d'une centaine d'heures de soleil en plus par rapport à un mois d'avril normal. À Lorient, le soleil aura brillé 265 heures contre 167 en moyenne, soit huit à neuf heures de soleil par jour contre cinq à six habituellement.

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Dans le même temps les précipitations auront été très faibles, atteignant seulement 10 % de la valeur normale d'un mois d'avril. Depuis le début de l'année le déficit cumulé est de l'ordre de 50 %. À Quimper, il est tombé 245 mm d'eau depuis janvier, soit seulement 20mm de plus qu'en 1976. Pour les agriculteurs, la situation devient critique.

Pour en savoir plus, on peut lire l'article du journal Le télégramme

samedi, 30 avril 2011

Une filière industrielle des énergies marines

La Bretagne cherche à développer une filière industrielle des énergies marines pour permettre, entre autres projets, la construction d'hydroliennes.

Brest dispose d'infrastructures adaptées et de grands espaces portuaires, avec des accès mer directs. Onze hectares vont être adaptés pour la construction et l'assemblage d'hydroliennes et d'éoliennes offshore. Les accès maritimes seront améliorés et des sites de stockages construits. Parallèlement, quinze hectares supplémentaires seront poldérisés. D'autres ports bretons seront chargés des opérations de maintenance qui accompagneront l'exploitation des futurs champs offshore.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site du journal Le Télégramme

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Selon l'article du journal Ouest-France publié ce 27 janvier 2011, le chantier STX France de Lorient a signé avec la société irlandaise OpenHydro une lettre d'intention portant sur la réalisation d'une barge offshore destinée à la pose d'hydroliennes de 16 mètres de diamètre. Elle servira au transport, à l'implantation et à la maintenance des générateurs sous-marins implantés sur une ferme pilote au large de Paimpol et Bréhat,  premier champ français permettant de produire de l'électricité à partir des courants marins. Ce projet est piloté par EDF, qui a retenu la société irlandaise pour en assurer la construction.

lundi, 15 novembre 2010

Une image géométrique qui évoque une côte marine

Il y a tout juste un mois, le mathématicien franco-américain Benoît Mandelbrot est mort à Cambridge, dans le Massachussets aux Etats-Unis. Durant sa carrière, il a ouvert de nouvelles perspectives à l'application des mathématiques, en travaillant sur les fractales, ces figures mathématiques correspondant à une géométrie de la nature. Il a toujours pratiqué une approche scientifique très personnelle, en conservant toute sa liberté.

fractales-flocon-de-Koch.jpg

Imaginons un triangle sur les côtés duquel on trace trois petits triangles, sur les côtés desquels on trace trois triangles, et ainsi de suite... On obtient une courbe, dite de Koch, dont les excroissances se ressemblent, qu'on les regarde de près ou de loin. Une image géométrique qui évoque une côte marine comme celle de Bretagne.

fractales-bretagne.jpg

Qu'on l'observe depuis un satellite, d'un avion ou sous ses pieds, la côte de Bretagne semble toujours égale à elle-même. Quelle est la longueur de la côte bretonne ? Cette côte présente de très nombreuses circonvolutions avec quelques grands golfes qui contiennent des golfes plus petits et des criques de toutes tailles, ainsi que des promontoires plus ou moins découpés. Sur le terrain nous observerons en outre des détails de plus petite taille qui ne peuvent pas être représentés sur la carte et qui sont dus aux irrégularités des rochers. Comme le flocon de von Koch, la longueur de la côte de la Bretagne est, en toute rigueur, infinie. Ce travail semble avoir été à l'origine des recherches de Mandelbrot sur l'utilisation des fractales pour obtenir des images de synthèse de paysages.

Pour plus d'informations on peut consulter le site futura-sciences.com

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C'est dans la profusion du réel que Mandelbrot a cherché, durant 50 ans, des formules en termes mathématiques. L'ordinateur est venu le seconder dans cette tâche. Grâce à cet outil, les possibilités de dessiner de façon systématique et automatique ce que la main ne pourrait obtenir, le visuel a été réintroduit dans les mathématiques. Le chou romanesco ressemble au brocoli par sa couleur vert pomme et au chou-fleur par sa forme compacte, mais est constitué d'un ensemble de florettes pyramidales disposées en couronnes spiralées dont la forme géométrique, dite fractale est très particulière.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site liberation.fr ou slate.fr

lundi, 19 avril 2010

Le développement d'une agriculture douce

Depuis bientôt trente ans, des agriculteurs sont engagés dans une action de développement d'une agriculture « douce » qui prend en compte les critères économiques, environnemental et social. Ils sont treize dans le Morbihan, regroupés au sein du RAD 56, essentiellement des éleveurs d'herbivores produisant du lait. René Bodiguel paysan retraité et véritable précurseur de ce mode de fonctionnement dans le département étonne les spectateurs avec ses propos authentiques et plein d'humilité : " plus le tracteur reste dans le hangar, plus je gagne de l'argent...". Les prises de vues ont été tournées, de mars à novembre, pendant la période de pâturage des animaux. André Le Moustarder, le réalisateur et son assistant Jean-Luc Page, de Nantes, ont fait parler les paysans, de Cléguérec à la rivière d'Etel, du côté de Landévant.

paysans_durables.jpg

"Profession : paysans durables" est un documentaire de 45 mn réalisé en 2007 par André Le Moustarder et disponible au tarif de 20 euros + port (2 euros pour un envoi basique). La version commercialisée est réservée par la législation au visionnage privé et aux médiathèques. Mais le réalisateur et les agriculteurs du RAD 56, co-auteurs du film peuvent venir le présenter en soirée-débat. Contact : André le Moustarder, Nilhio, 56330 Bubry, 06 88 58 20 52.

vendredi, 11 décembre 2009

Comment lutter contre les algues vertes qui polluent les côtes ?

Le reportage d'Envoyé spécial d'hier soir, jeudi 10 décembre 2009, a soulevé de nouveau le problème des algues vertes sur les côtes bretonnes.

Le préfet des Côtes d'Armor a envoyé, début septembre, une note au Premier ministre pointant l’inefficacité des dispositifs mis en œuvre pour lutter contre la présence des algues vertes sur le littoral breton. Dans cette note, divulguée le 20 octobre par les quotidiens ''Ouest France'' et ''Télégramme'', le Préfet affirme que "Le public fuit les plages touchées par la marée verte. La putréfaction des tonnes d’ulves dégage de l’hydrogène sulfuré, non seulement nauséabond mais aussi néfaste pour les espèces vivantes du milieu et pour l’homme, ainsi que de l’ammoniac. La diminution visible et notable de ce phénomène ne pourra passer que par un changement profond des pratiques agricoles sur les secteurs concernés, ce que la profession agricole n’est pas prête à accepter pour le moment. "

Les algues vertes prolifèrent sur les côtes du nord de la Bretagne depuis plusieurs dizaines d'années. En cause, les nitrates présents dans les eaux rejetées à la mer. En avril dernier, Thalassa y avait consacré un reportage qui avait suscité un tollé en Bretagne. Mais cet été, la mort d'un cheval, asphyxié par le gaz toxique issu de l'amas d'algues en putréfaction dans lequel il s'était enfoncé, a amené définitivement le sujet sur le terrain de la santé publique.

La fédération France Nature Environnement estime qu'il ne faut pas stigmatiser les agriculteurs et que la responsabilité du phénomène des marées vertes est collective, partagée entre l'agriculture, l'assainissement urbain et le tourisme, l'industrie, particulièrement agroalimentaire et la politique conduite par l’Etat. Il faudrait réduire d’au moins 40% les effluents arrivant à la mer, engagement figurant dans les conclusions du Grenelle de la mer. Le secrétaire national de la fédération France Nature Environnement précise que « la résolution du problème des algues vertes devra en revanche passer par un nouveau projet pour l’agriculture bretonne, comme l’agriculture bio et de Haute Valeur Environnementale (HVE). »