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vendredi, 17 octobre 2014

Les chèvres comme agents de contrôle biologique

Les espèces invasives menacent la biodiversité en rompant l’équilibre des écosystèmes. C'est le cas des roseaux communs Phragmites australis qui envahissent les marais d'Amérique du Nord. Comme ces végétaux peuvent atteindre des hauteurs de plus de 3 m, ils génèrent des couches denses de déchets lignifiés, gênent la croissance d'autres plantes qui peuvent manquer de lumière et altèrent la fonction du marais. Des pesticides chimiques ont été utilisés ces cinq dernières années, avec un succès mitigé. Ce sont 80.000 ha qui auraient été traités pour un coût de 4,6 millions de dollars par an. Les techniques mécaniques (fauchage, brûlage) sont tout aussi coûteuses et inefficaces.

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Des chercheurs ont voulu tester l’utilisation du bétail comme agent de contrôle biologique contre ces roseaux. Ils ont placé deux chèvres dans des enclos de 8,5 x 40 m. Ils ont ainsi montré qu’en utilisant une rotation du pâturage des chèvres, il était possible de réduire la couverture en roseaux de 80 %. Au fil du temps, ce pâturage contrôlé a aussi permis aux espèces de plantes natives de se rétablir.

Pour en savoir plus, on peut consulter l'article paru sur le site futura-sciences.com

mardi, 17 juin 2014

Ambroisie et autres plantes invasives

Le comité parlementaire de suivi du risque ambroisie et autres plantes invasives prépare une nouvelle proposition de loi visant à lutter contre leur prolifération et leurs impacts sur les personnes allergiques et les agriculteurs, qui devrait être déposée à l'automne au Parlement. Le comité a élargi en mars dernier "son spectre de suivi" à quatre autres plantes invasives : le datura, l'orobanche, la renouée du Japon et la berce du Caucase. Si le pollen de l'ambroisie est "fortement allergène" et touche environ 15% de la population française, cette plante gagne l'ensemble de la France (87 départements) et impacte 75% des parcelles de tournesol. Les agriculteurs en sont les premières victimes. Alterner les cultures, arracher manuellement l'ambroisie, voire pratiquer le binage figureraient parmi les solutions de lutte.

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Les graines de datura stramonium sont "hautement toxiques" et impactent également les champs cultivés de tournesol mais aussi de maïs, les vignes et les vergers. La présence de graines de datura dans les denrées alimentaires est très réglementée (tourteaux). La plante se développe préférentiellement dans la zone grand Sud-Ouest de la France mais elle a tendance à envahir désormais les régions plus au Nord. L'orobanche ramosa est également "un fléau" pour l'agriculture (haricot, tomate, tournesol, colza, chanvre, pomme de terre…). Dans l'Ouest de la France, plus de 150.000 ha de surface agricole utile (SAU) seraient potentiellement concernés par l'extension de ce parasite. La renouée du Japon "colonise les bords de route et les berges des cours d'eau" et la berce du Caucase provoque, au simple contact avec la sève, une sensibilisation de la peau aux rayons du soleil ce qui peut être à l'origine de sévères brûlures.

Pour en savoir plus, on peut consulter l'article publié sur le site : actu-environnement.com

dimanche, 23 juin 2013

Des escargots géants d'Afrique menacent la Floride

Des escargots géants d'Afrique, des mollusques particulièrement voraces pouvant atteindre la taille d'un rat, qui prolifèrent rapidement en Floride dans le sud-est des Etats-Unis. Selon l'agence Reuters, ces rscargots, appartenant à l'espèce Achatina fulica, peuvent atteindre jusqu'à 16 cm et peser plus d'un kilogramme, . Depuis la découverte du premier spécimen en septembre 2011, 117 000 escargots de ce type ont été ramassés dans le comté de Miami-Dade, soit un millier par semaine. Ces escargots se reproduisent très vite : ils peuvent pondre jusqu'à cent œufs par mois et leur durée de vie est de huit ans.

Ces gastéropodes ont un appétit débordant : ils s'attaquent ainsi à plus de 500 variétés de plantes différentes. En outre, ils peuvent transmettre à l'homme diverses maladies via leur bave abondante, dont une forme de méningite, même si aucun cas n'a pour l'instant été signalé aux Etats-Unis.

samedi, 22 juin 2013

Les porte-conteneurs acheminent des espèces invasives

Les porte-conteneurs géants qui parcourent le monde de port en port ne transportent pas seulement des fruits et légumes, vêtements ou voitures. Ils acheminent également des espèces invasives, l'une des principales menaces pour la biodiversité maritime. Pour la première fois, des scientifiques ont établi un modèle mondial permettant d'analyser les routes empruntées par ces organismes et de déterminer les points les plus vulnérables.

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Si certains de ces spécimens – des cellules d'algues microscopiques, des œufs de poissons ou encore des crustacés – se déplacent accrochés aux coques des bateaux, la plupart flottent dans les milliers de tonnes d'eau des ballasts, ces réservoirs qui équipent les grands navires pour assurer leur stabilité. Quand les bateaux déversent leurs eaux de ballast dans le port – ce que l'on appelle le déballastage –, les espèces peuvent s'implanter dans des eaux étrangères, souvent avec des conséquences néfastes sur la faune indigène.

Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site ecologie.blog.lemonde.fr

dimanche, 24 mars 2013

Arracher les plantes invasives

Certaines plantes invasives, comme le laurier-palme, envahissent les bois quimpérois. Pour les enlever, la Ville fait appel à des chevaux de trait breton. Robustes et rapides, ils abîment moins le sol que le tracteur.


Des chevaux pour arracher les plantes invasives par mairiedequimper

mercredi, 09 mai 2012

Les Griffes de sorcière, biodiversité en danger

Les Griffes de sorcière ont une grande facilité à s'enraciner. Leur croissance rapide leur permet de couvrir rapidement de grandes surfaces. Originaires d'Afrique du Sud, elles sont parmi les végétaux exotiques celles qui posent le plus de problèmes écologiques. Dans les falaises et les dunes, elles entrent en compétition pour la lumière et l'eau avec la flore locale et modifient le milieu. Elles peuvent aussi compromettre la survie d'espèces endémiques, rares ou protégées.

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Après la destruction des milieux naturels, la prolifération d'espèces exotiques est considérée comme la seconde cause de disparition de la biodiversité dans le monde. Une plante invasive est une espèce exotique, importée généralement pour sa valeur ornementale ou son intérêt économique qui, par sa prolifération transforme et dégrade les milieux naturels.

mardi, 08 mai 2012

La cinéraire maritime, une plante invasive

Le Séneçon Cinéraire ou Cinéraire maritime est une espèce de plante herbacée de la famille des Asteraceae. Cette espèce a connu une relative instabilité en ce qui concerne son nom scientifique. Elle a changé plusieurs fois de genres. La diversité de noms vernaculaires en est une conséquence.La cinéraire maritime est un arbrisseau nain, ne dépassant pas 50 cm. Les feuilles persistantes sont laineuses. Dès le mois de mai, les nombreux capitules s'épanouissent jusqu'au mois d'août. Leur couleur jaune vif tranche sur la couleur argentée du feuillage.

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Introduite sur le pourtour méditerranéen, la cinéraire maritime pousse spontanément sur les côtes et sous le soleil des bords de falaises de la façade atlantique. Habituée des bords de mer, elle ne souffre pas des excès de salinité. La cinéraire maritime est considérée comme une plante invasive qui colonise les falaises de Belle-Ile au large de la Bretagne. Elle fait l’objet d’un arrachage pour limiter son invasion. En effet, le risque serait de voir se développer un peuplement mono spécifique de cinéraires réduisant la biodiversité du milieu.

samedi, 14 avril 2012

La biodiversité de l'Antarctique menacée

Les espèces invasives menacent la biodiversité de l'Antarctique. Les graines transportées involontairement par les visiteurs pourraient perturber la biodiversité et le fonctionnement des écosystèmes de ce continent.

cnrs,sciences,biodiversité,antarctique,espèces,plantes invasives,grainesUne équipe internationale de scientifiques, parmi lesquels Marc Lebouvier, écologiste terrestre du laboratoire ECOBIO de l'Université de Rennes et du CNRS et Yves Frenot, directeur de l'Institut Polaire Français (IPEV), présente une évaluation du rôle des visiteurs dans le transport et l'introduction accidentelle de graines lors de leur voyage en Antarctique. A l'occasion de l'Année Polaire Internationale 2007-2008, plus de 5600 personnes rencontrées sur les navires ou avions de dessertes des programmes antarctiques nationaux ou des navires de tourisme ont répondu à un questionnaire sur leur origine et sur les pays fréquentés avant leur voyage en Antarctique. 853 d'entre-eux se sont prêtés à un examen minutieux de leurs effets personnels afin de déterminer à la fois le nombre de graines transportées et les espèces végétales concernées.

Les chercheurs ont mis en exergue les risques potentiels d'invasions biologiques en Antarctique en relation avec l'évolution rapide des conditions climatiques et soulignent les impacts que cela pourrait avoir sur la biodiversité et les écosystèmes locaux. Cette étude fournit aux signataires du Traité sur l'Antarctique et du Protocole pour la Protection de l'environnement, des bases de réflexion pour minimiser les risques d'introduction d'espèces sur le continent blanc.

Pour en savoir plus, on peut lire le communiqué de presse publié sur le site du CNRS

dimanche, 08 janvier 2012

Une plante sauvage qui nuit à la santé dès le printemps

L'ambroisie à feuille d'armoise (Ambrosia artemisiifolia) est originaire d'Amérique du Nord. Elle est apparue en France en 1863, vraisemblablement introduite par un lot de semences fourragères. C'est à la faveur des grands travaux d'aménagement du territoire, depuis les années 50, qu'elle est partie à la conquête des zones où le climat lui était favorable.


Sus à l'ambroisie! (Lyon) par telelyonmetropole

Un site pour connaître les risques algergiques région par région ambroisie.info

mardi, 06 décembre 2011

Une invasion catastrophique

ll y a environ sept ans un aquariophile vidait le contenu de son aquarium dans la Jalle, une rivière de la Gironde. Il a offert une seconde vie aux plantes présentes dans son aquarium. Il n'a pas eu tort sur le fond, mais sur la forme l'invasion est devenue catastrophique.

A Saint Médard en Jalles, le geste anodin de cet aquariophile a eu des conséquences désastreuses. Il fallait intervenir en faisant usage d'une technique spécifique, le faucardage. Une société est intervenue avec un bateau à très faible tirant d'eau sur une longueur test de plusieurs mètres.

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Un écosystème et sa biodiversité ne sont pas à l'abri de gestes inconsidérés. La taxifolia en Méditerranée, les tortues américaines dans les étangs et cours d'eau, le frelon asiatique transporté dans un lot de poterie, sont autant d'exemples d'invasion du territoire.

On peut consulter le site aquitaine.france3.fr pour plus d'informations

mardi, 23 février 2010

La biodiversité en ville

La biodiversité en ville

Le terme "biodiversité" vient de la contraction de l'expression anglaise "biological diversity", c'est à dire "diversité biologique".
La biodiversité c'est la "variabilité des organismes vivants de toute origine y compris, entre autres, les écosystèmes terrestres, marins et autres écosystèmes aquatiques et les complexes écologiques dont ils font partie : cela comprend la diversité au sein des espèces et entre espèces ainsi que celle des écosystèmes." (article 2 de la Convention sur la diversité biologique, adoptée le 22 mai 1992 et ouverte à la signature des Etats lors de la Conférence de Rio le 5 juin 1992, entrée en vigueur le 29 décembre 1993)

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Les espaces urbains minéralisés et stériles détruisent presque toute vie végétale et empêchent la libre circulation des espèces. C'est pourquoi, l'aménagement de la ville doit être entièrement revu pour qu'il intègre la nature sans compromettre les corridors biologiques indispensables à la survie de certaines espèces.
C'est un véritable défi, trop peu considéré, car la ville a généralement tout supprimé : terres agricoles, vergers, ruisseaux, prairies, forêts... et donc les terriers, nids, habitats...
De plus des plantes exotiques sont implantées pour adorner les jardins et les rares espaces verts, ce qui nuit à la biodiversité locale car la plupart des espèces introduites sont des invasives.
Enfin, les axes de transport et de communication fragmentent les espaces en coupant les forêts, les plaines, ce qui se traduit par l'incapacité pour certaines espèces de se reproduire et de chasser. La multiplication des axes routiers est, à ce titre, une véritable catastrophe.

Actuellement, la perte de biodiversité et les changements dans l'environnement qui y sont liés sont plus rapides qu'à aucune période de l'histoire de l'humanité. De nombreuses populations animales et végétales sont en déclin, que ce soit en termes de nombre d'individus, d'étendue géographique, ou les deux. La disparition d'espèces fait partie du cours naturel de l'histoire de la Terre. Cependant, l'activité humaine a accéléré le rythme d'extinction, qui est au moins 100 fois supérieur au rythme naturel d'extinction, un rythme qui ne cesse d'augmenter, certains parlent de 1000 fois.

L'extinction actuelle, provoquée par les activités humaines, est comparable à une crise biologique majeure puisque d'ici à 2050, on considère que 25 à 50 % des espèces auront disparu. Les sociétés humaines sont à la fois la cause et seront les victimes de cette sixième extinction de masse de l'histoire de notre planète.

Pour en savoir plus, lire les articles du site notre-planete.info

mercredi, 22 juillet 2009

Les plantes invasives investissent les milieux perturbés

Les invasions biologiques sont un aspect de la mondialisation souvent méconnu. L'introduction d’espèces d’origine souvent lointaine, dont certaines se naturalisent et prolifèrent, produit des dommages environnementaux importants. Ces plantes invasives produisent énormément de semences et ne se déplaisent pas en « milieu perturbé ». Elles peuvent proliférer en milieux pollués et utiliser les talus routiers, les bords de voie ferrée ou d’autoroute pour se disperser.

plantes-invasives01.pngLe livre « Plantes invasives en France », dont l'écriture a été coordonnée par Serge MULLER, établit un état des connaissances relatives à 34 espèces invasives en France. Pour chaque espèce sont indiqués : l’origine, la distribution et le niveau d’invasion actuel en France (illustré par une carte à l’échelle départementale), l’habitat, l’impact sur l’environnement et les modes de contrôle possibles. Ce livre est à commander au Muséum d’Histoire Naturelle, à l'adresse : Publications Scientifiques ,  57 rue Cuvier 75231 Paris Cedex 05, au prix de 37 € + 5,70 € pour les frais de transport.

Prunus_serotina.jpgLes plantes invasives sont souvent introduites dans les jardins pour leur caractère décoratif.
Par exemple, le cerisier tardif, prunus serotina, est une espèce originaire des Etats-Unis qui a été introduite comme plante d’ornement mais aujourd'hui, selon les agents du parc naturel régional (PNR) Oise-Pays de France, cette plante a un impact grandissant sur la forêt de Compiègne.
Une forte présence a été constatée en forêt de la Haute-Pommeraie, entre Creil et Chantilly.

dimanche, 21 juin 2009

une jachère fleurie pour favoriser la biodiversité

Fleurir une jachère est un geste important pour favoriser la biodiversité. On sème des espèces indigènes en évitant absolument d'introduire des plantes invasives.

Vidéo proposée par le SMICTOM Centre Alsace qui a en charge la collecte et la valorisation des ordures ménagères par le tri des matériaux recyclables et le compostage des ordures ménagères.