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mardi, 17 juin 2014

Ambroisie et autres plantes invasives

Le comité parlementaire de suivi du risque ambroisie et autres plantes invasives prépare une nouvelle proposition de loi visant à lutter contre leur prolifération et leurs impacts sur les personnes allergiques et les agriculteurs, qui devrait être déposée à l'automne au Parlement. Le comité a élargi en mars dernier "son spectre de suivi" à quatre autres plantes invasives : le datura, l'orobanche, la renouée du Japon et la berce du Caucase. Si le pollen de l'ambroisie est "fortement allergène" et touche environ 15% de la population française, cette plante gagne l'ensemble de la France (87 départements) et impacte 75% des parcelles de tournesol. Les agriculteurs en sont les premières victimes. Alterner les cultures, arracher manuellement l'ambroisie, voire pratiquer le binage figureraient parmi les solutions de lutte.

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Les graines de datura stramonium sont "hautement toxiques" et impactent également les champs cultivés de tournesol mais aussi de maïs, les vignes et les vergers. La présence de graines de datura dans les denrées alimentaires est très réglementée (tourteaux). La plante se développe préférentiellement dans la zone grand Sud-Ouest de la France mais elle a tendance à envahir désormais les régions plus au Nord. L'orobanche ramosa est également "un fléau" pour l'agriculture (haricot, tomate, tournesol, colza, chanvre, pomme de terre…). Dans l'Ouest de la France, plus de 150.000 ha de surface agricole utile (SAU) seraient potentiellement concernés par l'extension de ce parasite. La renouée du Japon "colonise les bords de route et les berges des cours d'eau" et la berce du Caucase provoque, au simple contact avec la sève, une sensibilisation de la peau aux rayons du soleil ce qui peut être à l'origine de sévères brûlures.

Pour en savoir plus, on peut consulter l'article publié sur le site : actu-environnement.com

lundi, 27 juin 2011

Doit-il choisir entre alimentation ou agrocarburants ?

Le Burkina Faso est confronté à une double insécurité : alimentaire et énergétique. Dans ce pays où la moitié de la population vit en dessous du seuil de pauvreté, la production céréalière varie en dents de scie et les ménages n’ont pas tous accès à une alimentation suffisante et diversifiée. Le Burkina Faso utilise moins d’énergie qu’une commune de taille moyenne aux États-Unis. Le bois de feu domine. 15 % des zones urbaines et moins de 1 % des zones rurales sont électrifiées. Les besoins en énergie sont donc très importants et les agrocarburants peuvent être une solution envisagée par ce pays. Doit-il choisir entre alimentation ou agrocarburants ?

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Le Burkina Faso envisage de produire des huiles végétales brutes. Ce sont ces agrocarburants qui offrent le plus d’atouts. Obtenues à partir de plantes oléagineuses et de technologies simples, accessibles de l’échelle villageoise à l’échelle industrielle, elles sont destinées prioritairement aux moteurs diesel statiques (groupes électrogènes, moulins, motopompes…).
La seule huile alimentaire fabriquée dans le pays provient du coton. Au plus fort de la production cotonnière, cette huile ne couvrait que la moitié des besoins. Le pays importe de l’huile de palme à bas prix de Côte d’Ivoire et surtout d’Asie pour satisfaire une demande en expansion du fait de l’accroissement démographique. La promotion de nouvelles cultures oléagineuses comme le tournesol ou le soja, pourrait contribuer à satisfaire la demande alimentaire. Une dynamisation de ces filières pourrait être bénéfique à la fois au marché de l’alimentation et à celui de l’énergie. Reste à savoir si les terres pressenties sont réellement disponibles, c’est-à-dire si elles ne sont ni cultivées, ni pâturées, ni appropriées. Beaucoup des terres prétendument disponibles sont utilisées par les populations locales pour leur survie : cueillette, transhumance, collecte de bois de chauffe.

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groupement pré-coopératif féminin Dakupa de Karpogo /Garango

Les conditions à respecter semblent nombreuses pour que les avantages des agrocarburants l’emportent sur les inconvénients : privilégier l’usage domestique plutôt que l’exportation, appuyer l’émergence des systèmes décentralisés, localiser les cultures dédiées de façon à éviter la compétition avec les cultures vivrières, réguler le marché de l’huile alimentaire, lever les verrous techniques liés à la production et à la transformation, privilégier les projets impliquant l’agriculture familiale plutôt que l’agrobusiness.

Pour en savoir plus, on peut lire le document pdf mis en ligne par cirad.fr

mercredi, 06 mai 2009

Le choix de l'huile végétale est important pour la santé

Chaque huile, extraite de fruits ou graines riches en lipides, apporte des acides gras différents. Les huiles de Colza et de noix sont riches en oméga 3 et favorisent la fluidification du sang. L'huile d'olive riche en oméga 9 permet de diminuer l'excès de cholestérol. Pour la santé,il est recommandé de privilégier les huiles riches en acides gras monoinsaturés comme les huiles de colza et d'olive. La consommation d'acides gras insaturés est une des règles de base du régime crètois.
huile-colza.jpgIl est nécessaire de varier les huiles utilisées (colza, olive, tournesol, arachide, noix, sésame...). Toutes les huiles peuvent être consommées crues et supportent la cuisson mais pour les fritures, il faut utiliser de préférence les huiles d'arachide ou d'olive. Le choix est aussi une question de goût. L'huile de sésame a beaucoup d'avantages et un goût particulier à découvrir. Il est conseillé de modérer la consommation quotidienne à 2 cuillères à soupe, toutes huiles et toutes préparations confondues. Dans les paniers O'Papilles sur mesure, je distribue des vaporisateurs d'huile de colza et d'huile de tournesol. C'est un moyen de limiter sa consommation d'huile en ne vaporisant qu'une petite quantité pour huiler un plat ou assaisonner raisonnablement des crudités. On peut parfumer l'huile de colza avec du romarin, du thym ou de l'estragon et on la réserve pour les assaisonnements.
Les huiles entreposées à l'ombre et au frais peuvent se conserver longtemps.
Les huiles de colza, de tournesol, d'olive et de noix parfument les différentes recettes diffusées sur O'Papilles pour le plaisir gustatif et les bienfaits pour la santé,

bonne cuisine, damien.

Relire l'article précédent mieux connaître les differentes huiles publié le mardi 16 décembre 2008.

lundi, 16 mars 2009

Les produits du Parc régional naturel du Vexin

produitsPNRVexin01.pngLe Vexin français est un territoire vivant et dynamique. Le Parc naturel régional du Vexin français soutient l'économie locale, valorise les savoir faire et l'artisanat, met en œuvre une stratégie touristique adaptée pour un développement soucieux de l'environnement.
La Marque "Parc naturel régional" répond à ces attentes ; elle est attribuée pour une durée de trois ans renouvelable à des produits, services ou savoir-faire spécifiques au territoire.

produitsPNRVexin-logo.gifChaque bénéficiaire de la marque s’engage à respecter une charte de qualité articulée autour de critères qui traduisent les valeurs des Parcs naturels régionaux :
l’origine : les entreprises exercent leur activité à l’intérieur du périmètre du Parc. Les matières premières utilisées sont d’origine locale, exception faite pour certains produits dont le savoir faire est déterminant,
l’authenticité et l’innovation : les produits alimentaires ou artisanaux et les services sont en parfaite adéquation avec l’histoire du territoire et s’inscrivent dans sa continuité,
la logique artisanale : dans le processus de production ou de fabrication, la main de l’homme reste prépondérante.
le respect de l’environnement : les services proposés, les procédés de production ou de fabrication des produits sont particulièrement respectueux de l’environnement, sans être nécessairement écologiques ou biologiques.

La marque Parc naturel régional est une marque collective, déposée à l'INPI, propriété du Ministère de l'Aménagement du Territoire et de l'Environnement, qui en délègue la gestion à chacun des Parcs.

Plusieurs produits distribués dans les paniers d'O'papilles possèdent la marque « Parc naturel régional » décernée par le PNR du Vexin français :

produitsPNRVexin-logoBV.png

L'originalité de la Brasserie du Vexin est d'utiliser l'orge récolté sur l'exploitation pour élaborer ses différentes bières qui ne ressemblent à aucune autre.

produitsPNRVexin-logoFV.png

La ferme des vallées s'est engagée dans une agriculture respectueuse de l'environnement. Les pommes sont produites de façon traditionnelle.

produitsPNRVexin-huilecolza.jpg

L'huile de colza et l'huile de tournesol élaborées dans l'huilerie d'Avernes à partir des céréales cultivées localement dans le Vexin sont très délicates et savoureuses.
produitsPNRVexin-terrineslapin.jpg
La Ferme du Lapin Compote est une ferme familiale qui s'est spécialisée dans la production des produits fermiers et l’élevage de lapins. Les produits transformés à base de lapin possède la marque du PNR.

 

 

mardi, 16 décembre 2008

Mieux connaître les différentes huiles

Les huiles sont des corps gras d'origine végétale extraites des fruits ou des graines riches en lipides : olive, arachide, tournesol, colza, sésame...

L'huile d'olive se prête à tous les emplois, sauf pour la friture à cause de sa saveur trop prononcée. Les olives bien mûres sont triées, lavées et broyées. La pâte obtenue est pressée lentement et à froid. On obtient une huile d'olive de première pression à froid extra. Si son goût n'est pas satisfaisant, l'huile est alors raffinée.
Le principe de fabrication est le même pour les autres huiles sauf, que dans certains cas, la pâte est chauffée avant d'être pressée.
Le raffinage des huiles consiste à filter la première huile obtenue, neutraliser son acidité, modifier sa couleur, diminuer son odeur.
L'huile d'arachide de goût neutre supporte bien les fortes températures.
L'huile de tournesol, riche en acides gras essentiels, peut être chauffée doucement jusqu'à 170°C et doit être renouvelée régulièrement si on l'utilise pour la friture (toutes les 5 fritures environ).

huile_vapocolza.jpg


L'huile de colza est sensible à la chaleur, elle est réservée pour les emplois crus comme les assaisonnements.
L'huile de noix a une saveur très prononcée, elle est utilisée uniquement pour les assaisonnements. C'est une huile fragile qui a tendance à rancir.
Pour conserver ces différentes huiles, il faut les entreposer à l'ombre et au frais. Dans ces conditions de stockage, elle peuvent se conserver très longtemps.
Les lipides apportés par les huiles jouent un rôle fondamental de pourvoyeurs d'énergie. Ils favorisent l'absorption des vitamines A, D et E.
Cependant notre alimentation est souvent trop riche en corps gras contenant des lipides. En effet de grandes quantités de matières grasses sont cachées dans d'autres aliments comme les fromages, sauces, pâtisseries...
Les lipides sont une source d'énergie extrèmement concentrée. On peut limiter leur apport en utilisant, par exemple, des vaporisateurs comme ceux proposés par l'huilerie d'Avernes dans le Val d'oise.
J'ai rencontré le producteur qui cultive lui-même ses céréales et élabore ses huiles. Je vous les propose dans les assortiments distribués pour les fêtes de fin d'année. vous pouvez consulter le contenu de ces assortiments sur le site opapilles.com

Bonne journée, damien.