lundi, 12 mai 2014
Comment se déclenche la faim ?
Parallèlement aux mécanismes physiologiques, un coup d’œil en direction de l’horloge fait naître l’appétit. L’influence du rythme biologique est très importante. Si on a pris l’habitude de manger vers midi, la ghréline sera sécrétée vers 11 h 45, même si le taux de glucose reste élevé. Quant aux stimulations extérieures, le fumet d’une viande grillée suffit à donner faim : odeur, goût, vue activent des circuits de l’hypothalamus et des centres comme le cortex et l’hippocampe où sont mémorisées les connaissances nutritionnelles.
Source : science-et-vie.com
06:04 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : alimentation, faim, santé, cerveau, glucose, lipides, biologie, senteurs
jeudi, 12 juillet 2012
La crème solaire rend les poissons anorexiques
Une étude suédoise a mesuré l'impact sur le régime alimentaire des poissons des nanoparticules de crème solaire, corps minuscules inférieurs à 1 milliardième de centimètre. Ces nanoparticules possèdent une propriété physique particulière : une fois dans l'organisme, elles agrègent autour d'elles des protéines indispensables au traitement des lipides. Un poisson qui a ingèré des nanoparticules présentes dans la crème solaire ne gère plus ses réserves de graisses correctement.
Selon Stéphane Hénard Responsable de l'aquariologie au Centre national Nausicaa, les poissons n'assimilent plus les graisses ingérées qui sont neutralisées par les nanoparticules au lieu d'être stockées. Ces poissons n'ont plus d'énergie, cessent de chasser et maigrissent progressivement.
Une alternative possible : utiliser des crèmes solaires bio sans nanoparticules. Mais la fabrication des crèmes bio est compliquée et coûteuse car les nanoparticules favorisent l'application de la crème.
Plus d'information sur le site quoi.info
05:56 Publié dans Les bons gestes | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : poissons, développement durable, santé, environnement, nanoparticules, nanotechnologie, lipides, bio, solaire
mardi, 17 avril 2012
Un nouveau «French Paradox»
Les Américains et les Canadiens sont bien mieux informés que les Français de la teneur en graisses des aliments, une connaissance qui ne les protège pourtant pas du surpoids, selon une étude publiée dans le British Food Journal. Sur l’ensemble des produits testés, beurre allégé ou non, lait entier, demi-écrémé ou écrémé, margarine, huiles de tournesol et d’olive, poisson et viande, ils sont 42,7% des Français à avouer ne pas connaître la teneur en matières grasses, contre seulement 4,3% des Américains et 12,5% des Canadiens. Même divergence quant à la connaissance des divers lipides: 6% des Canadiens, 9% des Américains et 17% des Français admettent ignorer s’il est conseillé de réduire son apport en acides gras saturés, en acides gras insaturés ou s’il ne faut en modifier aucun.
Selon les auteurs, le niveau de connaissance nutritionnelle est certes meilleur en Amérique du Nord, mais il pourrait entraver une vision plus globale de l’alimentation. Voire engendrer une confusion contre-productive : pour preuve, les chiffres du surpoids et de l’obésité, qui en 2006 touchaient 41,6% des Français et 70,8% des Américains, signe pour les chercheurs d’un nouveau «French Paradox».
Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site journaldelenvironnement.net
05:50 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : alimentation, santé, lipides, omega-3, surconsommation, canada, amérique, sciences
mardi, 16 décembre 2008
Mieux connaître les différentes huiles
Les huiles sont des corps gras d'origine végétale extraites des fruits ou des graines riches en lipides : olive, arachide, tournesol, colza, sésame...
L'huile d'olive se prête à tous les emplois, sauf pour la friture à cause de sa saveur trop prononcée. Les olives bien mûres sont triées, lavées et broyées. La pâte obtenue est pressée lentement et à froid. On obtient une huile d'olive de première pression à froid extra. Si son goût n'est pas satisfaisant, l'huile est alors raffinée.
Le principe de fabrication est le même pour les autres huiles sauf, que dans certains cas, la pâte est chauffée avant d'être pressée.
Le raffinage des huiles consiste à filter la première huile obtenue, neutraliser son acidité, modifier sa couleur, diminuer son odeur.
L'huile d'arachide de goût neutre supporte bien les fortes températures.
L'huile de tournesol, riche en acides gras essentiels, peut être chauffée doucement jusqu'à 170°C et doit être renouvelée régulièrement si on l'utilise pour la friture (toutes les 5 fritures environ).
L'huile de colza est sensible à la chaleur, elle est réservée pour les emplois crus comme les assaisonnements.
L'huile de noix a une saveur très prononcée, elle est utilisée uniquement pour les assaisonnements. C'est une huile fragile qui a tendance à rancir.
Pour conserver ces différentes huiles, il faut les entreposer à l'ombre et au frais. Dans ces conditions de stockage, elle peuvent se conserver très longtemps.
Les lipides apportés par les huiles jouent un rôle fondamental de pourvoyeurs d'énergie. Ils favorisent l'absorption des vitamines A, D et E.
Cependant notre alimentation est souvent trop riche en corps gras contenant des lipides. En effet de grandes quantités de matières grasses sont cachées dans d'autres aliments comme les fromages, sauces, pâtisseries...
Les lipides sont une source d'énergie extrèmement concentrée. On peut limiter leur apport en utilisant, par exemple, des vaporisateurs comme ceux proposés par l'huilerie d'Avernes dans le Val d'oise.
J'ai rencontré le producteur qui cultive lui-même ses céréales et élabore ses huiles. Je vous les propose dans les assortiments distribués pour les fêtes de fin d'année. vous pouvez consulter le contenu de ces assortiments sur le site opapilles.com
Bonne journée, damien.
06:30 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : huile, tournesol, colza, sésame, olive, producteur, lipides
jeudi, 26 juin 2008
Association pâtes et légumes frais
Les glucides doivent représenter 50% des apports énergétiques quotidiens dont 80% sous forme de glucides complexes riches en amidon (produits céréaliers ou féculents) et 20% sous forme de glucides simples (sucre, fruits, miel).
Pour atteindre cet objectif, le PNNS (Plan National Nutrition Santé) recommande de manger à chaque repas des glucides essentiellement complexes sous forme d’amidon.
Les féculents fournissent l’énergie indispensable pour le bon fonctionnement notamment des muscles et du cerveau. Ils combattent la sensation de faim que l’on peut éprouver entre les repas et limitent ainsi le grignotage.
Le blé dur et par conséquent les pâtes sont essentiellement constitués de glucides complexes, qui sont le carburant des cellules nerveuses et musculaires et dont l’apport énergétique associé se diffuse de façon progressive dans le temps.
Les pâtes sont naturellement pauvres en lipides (graisses). Les légumes quant à eux sont riches en fibres, en vitamines et en sels minéraux. Pour un repas équilibré, il est recommandé d’associer aux pâtes des légumes avec un filet d’huile d’olive et de la crème fraîche.
La grande variété de féculents, pain, riz, pâtes, pommes de terre, légumes secs, associée à celle des légumes frais offre une grande diversité de plats.
Une mention spéciale pour un féculent qui n’exige pas de préparation, le pain sous toutes ses formes.
07:10 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : recette, légumes, glucides, lipides, pain, féculents