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mardi, 05 février 2013

Le chien, un descendant du loup friand de féculents

Selon une étude publiée en janvier par la revue Nature, le chien est devenu le meilleur ami de l'homme parce qu'il a appris au fil du temps à mieux digérer l'amidon que le loup, son ancêtre carnivore. On ignore avec précision pourquoi et comment nos ancêtres ont apprivoisé des chiens, mais il s'agit vraisemblablement du premier animal à avoir été domestiqué. La génétique indique que la domestication du chien a commencé voici au moins 10 000 ans en Asie du Sud-Est ou au Moyen-Orient, mais les changements génétiques qui ont accompagné la lente transformation des loups antiques en chiens domestiques restent encore très flous.

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Erik Axelsson, biologiste à l'université suédoise d'Uppsala, et ses collègues, ont comparé les génomes de 12 loups provenant de divers points du globe et de 60 chiens issus de 14 espèces distinctes pour tenter d'en apprendre plus sur cette évolution. Au total, ils ont identifié 36 régions du génome qui ont probablement été modifiées par le processus de domestication et d'adaptation évolutive du chien. Parmi eux, trois gènes jouant un rôle déterminant dans la digestion de l'amidon, un glucide d'origine végétale. "Nos résultats montrent que ces adaptations qui ont permis aux premiers ancêtres des chiens modernes de prospérer grâce à une nourriture riche en amidon, comparativement au régime carnivore des loups, a constitué une étape cruciale dans leur domestication", écrivent-ils. "Notre découverte peut donc laisser penser que le développement de l'agriculture a servi de catalyseur à la domestication du chien", ajoutent-ils, notant "l'étonnant parallèle" entre l'évolution suivie par l'homme et le chien pour s'adapter à une alimentation de plus en plus riche en amidon.


Francetv info avec AFP

mardi, 04 décembre 2012

Les apports en fibres dans l’alimentation

Le 11 mai 2009, a été lancée officiellement l'étude NutriNet-Santé pour étudier les comportements alimentaires et les relations nutrition-santé. Cette étude épidémiologique s’est fixé comme objectif de recruter des internautes de plus de 18 ans, nommés les Nutrinautes, acceptant de répondre chaque année, sur le site www.etude-nutrinet-sante.fr, à des questionnaires sur leur alimentation, sur leur activité physique, leurs poids et taille, leur état de santé... Dans le cadre de leur suivi sur au moins 5 années, les Nutrinautes reçoivent chaque mois un e-mail les informant de l’avancement de l’étude et les invitant à remplir d’éventuels questionnaires complémentaires utiles aux chercheurs pour mieux évaluer l’état nutritionnel et la santé des 235 016 internautes déjà inscrits.

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L'étude publiée ce 22 novembre 2012 permet d’estimer les apports en fibres dans l’alimentation à environ 20 g/j chez les hommes et 18 g/j chez les femmes, nettement en deçà des recommandations, ce qui est préoccupant en termes de santé publique. Ils sont plus élevés chez les agriculteurs, les cadres et les titulaires d’un BAC+2 que chez les employés, les ouvriers, les titulaires d’un BAC professionnel et les personnes sans diplôme, révélant ainsi des inégalités sociales. Les groupes d’aliments qui contribuent le plus à l’apport en fibres dans l’alimentation des Français sont les légumes, les fruits et le pain et les biscottes. Les légumes secs et les aliments complets tels que le riz complet ou les pâtes complètes, bien que riches en fibres et ayant une bonne qualité nutritionnelle sont encore trop peu consommés par les Français.

On peut consulter les résultats de cette étude sur le site media.etude-nutrinet-sante.fr

lundi, 21 juin 2010

Les petits pois Sugar Ann

Depuis la préhistoire, l’homme cueilleur, puis cultivateur, s’est rendu compte du parti alimentaire qu'il pouvait obtenir des graines des végétaux. Très vite il s’est aperçu que si celles-ci sont un organe de réserve propre à donner la vie, quelques jours ou plusieurs années après son mûrissement, c’est probablement qu’elles contiennent de formidables ressources. Pauvres en eau, faciles à conserver et à transporter pour les peuples nomades, elles sont de véritables réserves protidiques, glucidiques et parfois lipidiques.
Les fabacées ont ,des siècles durant ,apporté les ressources en protéines nécessaires à l’équilibre alimentaire. Mais, actuellement en France, on en produit 5 fois moins qu’en 1880. Elles ont été progressivement remplacées par une alimentation carnée.
D’un point de vue agronomique, les fabacées ont l’incomparable avantage d’être un apport d’azote symbiotique. En effet, les plantes appartenant à cette famille ont la remarquable faculté de fixer, puis de restituer de l’azote qu’elles stockent dans leurs nodules racinaires. Les premiers agriculteurs avaient déjà observé cette propriété si importante, aussi ils cultivaient en association céréales et fabacées, ils les cultivaient ensemble. Depuis, il a été démontré scientifiquement que ,d’un point de vue agricole, l’association céréales/légumineuses est recommandée, mais elle l’est également d’un point de vue nutritionnel et diététique.

 

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Les petits pois appartiennent à la famille des fabacées. Ils sont consommés en graines ou en gousses, cueillis avant maturité. Plus récent que pour sa cousine la fève, l’usage du petit pois vert est cependant connu depuis fort longtemps. Les archéologues en ayant même découvert des vestiges dans des foyers datant de l’âge du bronze.
Légume à la mode, il a été beaucoup écrit sur le petit pois. Henri Leclerc, grand historien et spécialiste des légumes du début du XXème siècle, a formidablement décrit ce délicieux trésor potage : « Il n’est pas donné à tous de trouver un sujet d’émotion dans un spectacle de ce genre : du moins la plupart attendent-ils, pour donner libre cours à leur allégresse que le pistil, mûri par le soleil de l’été, se soit transformée en une gousse élégamment arquée qui, lorsque on la presse entre le pouce et l’index, éclate de rire, découvrant, comme une rangée de perles, ses graines arrondies d’un beau vert de Jade. On se sent alors tout disposé à admettre avec les botanistes que ce bijou des potagers, soit originaire des contrées enchantées de l’Orient, de la Perse et de l’Inde... ».

 

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Les petits pois Sugar Ann ont la particularité d 'avoir une cosse tendre et charnue à saveur sucrée sans fil que l'on peut consommer. Ce sont des pois dits croquants ,que l'on peut cuisiner crus ou cuits en préparant des recettes à partir de leurs graines et de leurs gousses.
Voici des variétés de pois mange-tout :
les pois buissonnants, Dwarf Gray Sugar, Little Sweetie et Sugar Ann
Les pois rames, Oregon Sugar Pod, Melting Sugar, Sugar Daddy, Super Sugar Pod et Sweet Snap.

Pour en savoir plus sur ces fabacées, on peut consulter le site fermedesaintemarthe.com

Pour commander des graines AB de petits pois Sugar Ann, on peut se connecter sur le site graines-voltz.com

lundi, 20 juillet 2009

Découvrir les différentes variétés de riz

Après la récolte, le riz est débarrassé de son enveloppe pour le rendre comestible. On obtient un riz complet au goût prononcé, de couleur brune, riche en fibres, en minéraux et vitamines. Sa durée de cuisson est cependant plus longue et sa texture est plutôt ferme. Le riz blanc est obtenu par abrasion des grains pour enlever le son et le germe, puis par polissage. C’est le riz le plus consommé. Le riz étuvé est recouvert de son enveloppe et précuit à la vapeur. Ce traitement concentre les vitamines et les minéraux à l’intérieur du grain. L’amidon est cristallisé et le riz étuvé ne colle pas quelque soit le temps de cuisson. Son goût est cependant plus fade.

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Le riz rouge est une variété de riz récoltée très mûre, à l'arôme généreux, de texture originale et ce riz est très décoratif. Le riz sauvage est une plante voisine du riz, une graminée aquatique originaire d'Amérique du Nord. Il fait partie de l’alimentation amérindienne depuis plusieurs siècles. Il contient une plus grande quantité de protéines et de fibres alimentaires.
La vente des riz génétiquement modifiés en provenance des Etats Unis, le LL Rice 601 ou de Chine, le Bt 63, est interdite en France.
Le riz contient des sucres complexes dont la consommation est encouragée. Notamment le « Programme National Nutrition Santé » préconise la consommation des féculents dont le riz à chaque repas.

vendredi, 17 avril 2009

Le régime crétois

La cuisine crétoise est assez frugale, tout en étant parfumée et colorée. Cette cuisine utilise les produits locaux de l'île, ses céréales (blé, lin, sésame, orge), ses olives, raisins secs, miel et vin. Les 4 éléments essentiels de l'alimentation des Crétois sont : l'huile d'olive, le pourpier, les escargots et une variété d'épinards. La cuisine est élaborée en fonction des saisons. L'hiver, les Crétois consomment davantage de pâtes, lentilles, haricots et toute une variété importante d'autres féculents. Le pain est présent à tous les repas. Il est élaboré à partir des différentes céréales cultivées sur l'île. Il est souvent parfumé avec des graines de pavot, de cumin ou d'anis, on y ajoute aussi des olives et des raisins.

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La cuisine quotidienne utilise tous les légumes présents sur l'île : concombre, différentes courges, feuilles et bulbes de fenouil, betterave, radis, pissenlit, artichauts, tomates, oignons et ail.

Les Crétois consomment peu de lait frais mais privilégient les fromages et laits fermentés comme les yaourts. Les fromages de chèvre frais ou secs sont comparables à la ricotta. La feta, qui est un fromage de brebis, accompagne de nombreuses salades aromatisées à la menthe où se mélangent légumes crus et melons ou pastèques. La consommation de fruits est très importante. La vigne est cultivée depuis très longtemps sur l'île et le vin rouge est particulièrement apprécié.

La texture des aliments reste craquante ou ferme. Les légumes sont consommés crus ou légèrement cuits, le pain est parfois élaboré sans levain et prend souvent la forme d'une galette. Les saveurs sont variées mais souvent acides. Dans les recettes qui restent en général très simples, on retrouve très souvent ail, citron, oignons, vinaigre, épices et herbes aromatiques. On privilégie le choix et l'association des aliments plutôt que des cuissons et des sauces très élaborées.

pour en savoir plus lire : Le régime crétois de Jacques Fricker et Dominique Laty chez hachette

Pour découvrir la Crète en photos

 

jeudi, 26 juin 2008

Association pâtes et légumes frais

Les glucides doivent représenter 50% des apports énergétiques quotidiens dont 80% sous forme de glucides complexes riches en amidon (produits céréaliers ou féculents) et 20% sous forme de glucides simples (sucre, fruits, miel).
Pour atteindre cet objectif, le PNNS (Plan National Nutrition Santé) recommande de manger à chaque repas des glucides essentiellement complexes sous forme d’amidon.
Les féculents fournissent l’énergie indispensable pour le bon fonctionnement notamment des muscles et du cerveau. Ils combattent la sensation de faim que l’on peut éprouver entre les repas et limitent ainsi le grignotage.
pates01.JPG Le blé dur et par conséquent les pâtes sont essentiellement constitués de glucides complexes, qui sont le carburant des cellules nerveuses et musculaires  et dont l’apport énergétique associé se diffuse de façon progressive dans le temps.
Les pâtes sont naturellement pauvres en lipides (graisses). Les légumes quant à eux sont riches en fibres, en vitamines et en sels minéraux. Pour un repas équilibré, il est recommandé d’associer aux pâtes des légumes avec un filet d’huile d’olive et de la crème fraîche.
La grande variété de féculents, pain, riz, pâtes, pommes de terre, légumes secs, associée à celle des légumes frais offre une grande diversité de plats.
Une mention spéciale pour un féculent qui n’exige pas de préparation, le pain sous toutes ses formes.