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jeudi, 20 février 2014

Clé de notre avenir ou cause de notre perte

Les « technologies du vivant » sont devenues des faits de société. Avec la biologie de synthèse, il ne s’agit plus seulement d’introduire dans le génome d’un organisme un ou deux gènes isolés du même organisme, il s’agit de créer des organismes ayant des fonctions qui n’existent pas dans la nature. La confrontation des approches de la biologie de synthèse avec les propriétés de certains nanomatériaux a conduit à créer des systèmes plus performants pour délivrer un médicament. De manière équivalente, la biologie de synthèse constitue une rupture avec la biologie d’observation, car, si elle vise bien à améliorer ce que la nature sait faire, elle cherche aussi à créer de nouveaux systèmes biologiques. Ces technologies seront-elles à l’origine de nouvelles révolutions industrielles et de bouleversements sociaux et économiques.


Pour mieux connaître les enjeux de ces nouvelles technologies, on peut lire l'essai signé par Robert Chapuis et Alain Deshayes. Pour les références de ce livre, on peut se connecter sur le site de l'éditeur jean-jaures.org

mardi, 03 décembre 2013

Rapport sur les substances à l'état nanoparticulaire

Le ministère de l'Ecologie a publié le 29 novembre le premier rapport effectué par l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) sur les substances à l'état nanoparticulaire produites, importées et distribuées en France. 500 mille tonnes de substances à l'état nanoparticulaire ont été mises sur le marché en France en 2012 : 280 mille tonnes produites sur le territoire national et 220 mille tonnes importées. Les principaux usages déclarés des nanoparticules sont les suivants : formulation de préparations et/ou reconditionnement (19,6% de l'ensembles des déclarations), autres (10,6%), revêtements et peintures, solvants, diluants (8,1%), cosmétiques, produits de soins personnels (6,1%).

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Le rapport dresse un tableau des catégories de substances mises sur le marché dans les plus grandes quantités. Arrivent en tête le noir de carbone, le dioxyde de silicium, le carbonate de calcium, le dioxyde de titane et l'oxyde d'aluminium. Certaines substances n'apparaissent pas dans le bilan des déclarations, comme par exemple certains textiles intégrant des nanomatériaux pour leurs propriétés antibactériennes. Ces substances sont incorporées dans des articles importés non soumis à l'obligation de déclaration dans la mesure où ces substances ne sont pas destinées à être rejetées dans des conditions normales d'utilisation.

Source : article de Laurent Radisson sur le site actu-environnement.com

samedi, 19 octobre 2013

Les nanoparticules, des bombes à retardement

Les nanotechnologies permettraient de fabriquer des appareils plus petits, plus rapides, plus légers et moins coûteux, tout en utilisant moins de matières premières et en consommant moins d'énergie. Cependant, leur impact sur la santé et sur l'environnement est peu connu et fait débat.

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Le projet NANO-ECOTOXICITY fait partie des projets financés par l'UE pour essayer d'éclaircir la situation. Il s'est intéressé aux nanoparticules de métaux, constatant qu'elles s'accumulaient dans les sols et que l'on manquait de données fiables sur leur consommation par les organismes du sol et leurs effets potentiels. Coordonnée par le Dr Claus Svendsen, l'équipe a conduit des tests de toxicité pour évaluer l'effet de nanoparticules d'oxyde de zinc (ZnO) et d'argent (Ag) sur des vers de terre. Les organismes exposés aux nanoparticules d'argent lors d'études à court terme accumulent plus d'argent que face à une même concentration massique d'ions argent. Cependant, ils souffrent de moins d'effets toxiques. Cette observation contredit l'hypothèse que la concentration interne est directement reliée à la concentration chimique sur le site cible, et donc à sa toxicité. Ce que l'on ignore encore c'est si l'accumulation des nanoparticules d'argent peut devenir toxique à long terme (par exemple par dissolution et libération d'ions) dans les cellules et les tissus où elles sont stockées. Dans ce cas, les concentrations accumulées plus élevées conduiraient à une toxicité à long terme supérieure des nanoparticules par rapport aux formes ioniques. Ces nanoparticules accumulées seraient donc des « bombes à retardement » internes, importantes pour les effets et la toxicité à long terme.

Source : notre-planete.info

jeudi, 12 juillet 2012

La crème solaire rend les poissons anorexiques

Une étude suédoise a mesuré l'impact sur le régime alimentaire des poissons des nanoparticules de crème solaire, corps minuscules inférieurs à 1 milliardième de centimètre. Ces nanoparticules possèdent une propriété physique particulière : une fois dans l'organisme, elles agrègent autour d'elles des protéines indispensables au traitement des lipides. Un poisson qui a ingèré des nanoparticules présentes dans la crème solaire ne gère plus ses réserves de graisses correctement.

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Selon Stéphane Hénard Responsable de l'aquariologie au Centre national Nausicaa, les poissons n'assimilent plus les graisses ingérées qui sont neutralisées par les nanoparticules au lieu d'être stockées. Ces poissons n'ont plus d'énergie, cessent de chasser et maigrissent progressivement.

Une alternative possible : utiliser des crèmes solaires bio sans nanoparticules. Mais la fabrication des crèmes bio est compliquée et coûteuse car les nanoparticules favorisent l'application de la crème.

Plus d'information sur le site quoi.info

lundi, 05 janvier 2009

Ces nouveaux poisons qui nous entourent

complement-enquete.jpgCe lundi 5 janvier 2009, à 22h25 sur France 2, Complément d'enquête, émission préparée et présentée par Benoît Duquesne : « Ces nouveaux poisons qui nous entourent »

Des particuliers brûlés par leurs fauteuils importés de Chine, des biberons toxiques, un tribunal qui ordonne le démontage d'une antenne relais au nom du principe de précaution... Notre environnement quotidien est-il devenu menaçant ?

« Le supplice du fauteuil chinois »
reportage de Edouard Perrin et Frédéric Capron
530 personnes ont acheté un fauteuil et s'y sont brûlées la peau. En cause, des sachets toxiques dissimulés dans les coussins. Qui est responsable ? Conforama qui les a vendus ? L'usine chinoise qui les a fabriqués ? Ou les autorités qui n'ont pas donné l'alerte ?

« Les ondes de l'angoisse »
reportage de Séverine Lebrun et Virginie Travert
Des personnes sont persuadées que les ondes des téléphones mobiles sont responsables de leur mauvaise santé et que les opérateurs, les scientifiques, les pouvoirs publics cachent la vérité . Les dangers supposés du portable sont-ils un scandale étouffé ?

« Biberons empoisonnés » reportage de Yann Fronty et Stéphane Guillemot
Des scientifiques accusent le Bisphénol A, produit toxique invisible présent dans les biberons en plastique depuis 40 ans d'être responsable de l'augmentation des cas de stérilité. Le Canada, contrairement à la France, vient d'interdire ces biberons. Pourquoi ?

« Nano problemo » reportage de Yvan Martinet et Marc de Langenhagen
Les nanoparticules de titane ou de carbone se retrouvent dans les crèmes cosmétiques, les vêtements ou articles de sport. Mais aucune étiquette n'indique leur présence. Ces particules sont-elles inoffensives pour la santé ?