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jeudi, 26 mars 2015

Le frelon asiatique attiré par l'odeur du miel

Pour détecter ses proies à distance, le frelon asiatique fait usage de signaux olfactifs. Bien que leur nature demeure encore inconnue, ils s’avèrent efficaces pour la détection de sources alimentaires. Les équipes de recherche des unités Évolution génomes comportement écologie de Gif-sur-Yvette (CNRS, Université Paris-Sud, IRD) et Santé et agroécologie du Vignoble de l’Inra de Bordeaux ont étudié le pouvoir attractif de différents composés caractéristiques des ruches.

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Un test à choix multiples, dans lequel des ouvrières de frelons sauvages V. velutina choisissent un ou plusieurs appâts odorants a été mis en place par les chercheurs. Il en résulte que le frelon est fortement attiré par l’odeur des produits de la ruche, tels que le pollen et le miel. Lors du test de composés spécifiques, le géraniol, constituant de la phéromone d’agrégation des abeilles et le p-xylène, molécule que l’on retrouve entre autres dans le poisson ou les fruits de mer, se sont également révélés très attrayants. Les phéromones produites par les larves d’abeille ou par la reine ont également attiré le frelon, mais dans une moindre mesure. Ces travaux publiés dans la revue Plos One permettent de mieux comprendre les déterminants de l’orientation de ce prédateur et ouvrent la possibilité d’une lutte par piégeage plus efficace.

Source : futura-sciences.com

samedi, 25 octobre 2014

Les miels sont contaminés par des microplastiques

Fin 2013, une étude allemande révélait que du miel vendu outre-Rhin incorporait des particules de plastique, d’une taille de 0,01 à 9 mm selon les résidus. S’agit-il d’un problème propre à l’Allemagne ou bien d’une contamination plus globale ? 60 Millions de consommateurs a voulu en avoir le cœur net en passant au crible le contenu de douze pots de miel, achetés en France mais contenant du miel de provenances diverses. Les résultats plaident pour l’hypothèse d’une contamination globale. Quels que soient leur origine et leur mode de production (conventionnel ou bio), tous les échantillons sont contaminés par des microplastiques.

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Les miels les plus pollués affichent jusqu’à 265 microrésidus par kilo, soit trois fois plus que les références les mieux notées. Les analyses ont mis en évidence trois types de microplastiques présents dans le miel : des fibres, qui pourraient être d’origine textile ; des fragments, dont on peut supposer qu’il s’agit de produits de dégradation de plastiques plus volumineux ; et des granules, qui pourraient provenir de cosmétiques ou de rejets industriels. Les chercheurs allemands ont détecté des microparticules dans l’eau de pluie, dans l’atmosphère et dans certaines fleurs. Dispersées dans la nature, elles seraient collectées par les abeilles en même temps que le pollen, rapportées à la ruche, puis intégrées au miel.


Source : 60millions-mag.com

mardi, 17 juin 2014

Ambroisie et autres plantes invasives

Le comité parlementaire de suivi du risque ambroisie et autres plantes invasives prépare une nouvelle proposition de loi visant à lutter contre leur prolifération et leurs impacts sur les personnes allergiques et les agriculteurs, qui devrait être déposée à l'automne au Parlement. Le comité a élargi en mars dernier "son spectre de suivi" à quatre autres plantes invasives : le datura, l'orobanche, la renouée du Japon et la berce du Caucase. Si le pollen de l'ambroisie est "fortement allergène" et touche environ 15% de la population française, cette plante gagne l'ensemble de la France (87 départements) et impacte 75% des parcelles de tournesol. Les agriculteurs en sont les premières victimes. Alterner les cultures, arracher manuellement l'ambroisie, voire pratiquer le binage figureraient parmi les solutions de lutte.

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Les graines de datura stramonium sont "hautement toxiques" et impactent également les champs cultivés de tournesol mais aussi de maïs, les vignes et les vergers. La présence de graines de datura dans les denrées alimentaires est très réglementée (tourteaux). La plante se développe préférentiellement dans la zone grand Sud-Ouest de la France mais elle a tendance à envahir désormais les régions plus au Nord. L'orobanche ramosa est également "un fléau" pour l'agriculture (haricot, tomate, tournesol, colza, chanvre, pomme de terre…). Dans l'Ouest de la France, plus de 150.000 ha de surface agricole utile (SAU) seraient potentiellement concernés par l'extension de ce parasite. La renouée du Japon "colonise les bords de route et les berges des cours d'eau" et la berce du Caucase provoque, au simple contact avec la sève, une sensibilisation de la peau aux rayons du soleil ce qui peut être à l'origine de sévères brûlures.

Pour en savoir plus, on peut consulter l'article publié sur le site : actu-environnement.com

lundi, 21 avril 2014

L'apithérapie

Dans la Grèce antique, Hippocrate appliquait du miel pour soigner les blessures et les Romains qualifiaient le pollen de "poudre qui donne la vie". "La ruche constitue la plus ancienne pharmacie naturelle et la plus saine", explique Cristina Mateescu, directrice générale de l'Institut roumain de recherche et de développement apicole. La Roumanie est un des rares pays au monde où des modules d'apithérapie ont été inclus dans les formations médicales classiques. L’extrait de propolis développé par l’Institut de recherche et de développement apicole a été officiellement reconnu comme médicament.

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En Inde, en Chine et dans l’Egypte antique, la propolis, substance résineuse butinée par les abeilles dans les bourgeons, était déjà prisée pour ses vertus cicatrisantes et antiseptiques. Fondé en 1974, cet Institut roumain emploie aujourd’hui 105 personnes. Outre ses recherches pour maintenir en bonne santé les colonies d'abeilles, il commercialise une trentaine de traitements homologués. "La Roumanie est une pionnière de l'apithérapie qu’elle a reconnue très tôt comme une composante de la médecine scientifique", explique à l’AFP le professeur américain Theodor Charbuliez, président de la Commission d’apithérapie d’Apimondia, fédération regroupant des milliers d’apiculteurs dans le monde.

Source : medisite.fr

jeudi, 05 décembre 2013

L'homme a 26000 gènes, l'arbre en a bien plus

L'arbre, immobile, se cherche des vecteurs de mobilité. Son partenaire sexuel étant en général fort éloigné, il attire donc avec un composé organique volatil (COV) , un insecte qui va butiner son nectar. Puis cet insecte, désirant retrouver ce COV ailleurs, arrive sur un autre arbre de la même espèce en transportant à son insu du pollen. L'arbre, cet organisme sans cerveau a manipulé celui qui en possède un.

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Chaque arbre, dans chacune de ses cellules, a son génome, qui lui est propre, avec sa série de chromosomes. L'homme a 26000 gènes, l'arbre en a bien plus. Il est plus évolué que l'homme dans le sens où il est allé plus loin dans sa direction et qu'il est plus ancien. Cette prolifération de gènes lui confère sa sobriété pour survivre.

Source : Le Point

samedi, 16 juin 2012

L’allergie au pollen

L’allergie au pollen est due à l'environnement. On ne peut pas considérer l’allergie uniquement d’un point de vue médical, elle doit être traitée de manière environnementale, seul moyen de faire de la prévention. La conception des plantations urbaines doit mettre en accord les objectifs de végétalisation des villes et la question des allergies aux pollens. En France 10 à 20% de la population est allergique au pollen mais les plantes en villes sont nécessaires à l'environnement. Une bonne prise en compte du problème des allergies ne passe pas par une suppression de toutes les plantes incriminées mais par une réflexion raisonnée sur l’organisation et la gestion des espaces verts.

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Même si la ville, comparée aux zones rurales, compte une végétation moins importante,  l’organisme des personnes vivant en ville est plus sensible et donc plus réactif aux allergies. La pollution rend plus sensible aux allergies, elle a également un effet sur les plantes qui, stressées, pollinisent plus. De plus, certaines substances de l’air se fixent sur les grains de pollens et modifie le potentiel allergisant.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site vegetation-en-ville.org

vendredi, 15 juin 2012

Les taux de pollens du mois de juin

En France, le Réseau national de surveillance aérobiologique mesure les taux polliniques grâce à un réseau de capteurs qui enregistrent en continu les taux de pollens dont ceux qui proviennent des graminées. Les graminées présentent de longues feuilles étroites insérées sur la tige ou en touffes, les plus communes sont les fétuques, les ray-grass, l'ivraie, les pâturins, le blé, le seigle, l'orge, l'avoine, l'oyat des dunes, les roseaux, le millet, l'herbe des pampas, le maïs. Les graminées ont un potentiel allergisant très élevé surtout au mois de juin. Plus de 20% des Français sont touchés par des réactions allergiques dues aux pollens de ces graminées. Le grain de pollen, produit par les organes mâles des plantes, pénètre dans l'organisme par les voies respiratoires et peut provoquer ce qu'on appelle communément le rhume des foins.

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La pollinisation des graminées est favorisée par l'alternance de périodes chaudes et d'épisodes orageux donc la météo joue un rôle déterminant dans ces épisodes allergiques. Une journée très ensoleillée, sans précipitation, avec des températures élevées et un vent modéré est particulièrement propice à la libération et à la dispersion des pollens. L'apparition d'orages crée des turbulences venteuses qui remet en suspension les pollens. Seule une pluie soutenue pourra les précipiter au sol et diminuer la concentration des pollens dans l'air.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site pollens.fr

 

vendredi, 14 octobre 2011

L'effet papillon

Le Monarque est un papillon d'Amérique qui migre en groupe de millions d'individus sur plus de 4000 kilomètres, deux fois par an, d'août à octobre vers le Mexique puis au printemps retour vers le Canada.


Papillon Monarque par rikiai

Les papillons monarques, qui ne mesurent que 10cm et ne pèsent qu"un demi gramme, savent utiliser les vents pour traverser la moitié du continent américain en franchissant les montagnes et déserts. Mais ils sont menacés par la déforestation des forêts de Michoacán, au Mexique. Officiellement protégées, ces forêts sont elles mêmes menacées par les abattages sauvages. La survie de l'espèce est en danger.

Pour en savoir plus,on peut regarder ce soir le documentaire de Nick de Pencier "La grande migration des papillons monarques" diffusé sur ARTE à 22h30

vendredi, 01 avril 2011

L'effondrement des colonies d'abeilles

De nombreux facteurs pourraient se cacher derrière le déclin des colonies d'abeilles observé dans de nombreuses régions du globe, selon les conclusions d'un nouveau rapport Global Bee Colony Disorders and other Threats to Insect Pollinator »s publié le 10 mars 2011 par le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) et qui analyse les dernières données scientifiques sur l'effondrement des colonies d'abeilles.

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De nouveaux types de champignons pathogènes virulents, détectés dans le monde entier, peuvent être mortels pour les abeilles et les autres insectes pollinisateurs. Leur prolifération d'une région à l'autre est facilitée par l'augmentation des déplacements internationaux liés à la mondialisation.
De nombreuses espèces de plantes à fleurs disparaissent et privent les abeilles du nectar dont elles dépendent pour se nourrir.
L'utilisation des insecticides systémiques est toxique pour les abeilles. Certains produits sont encore plus dévastateurs pour les pollinisateurs lorsqu'ils se combinent.
Le changement climatique en modifiant les périodes de floraison des plantes et les saisons des pluies pourrait affecter la qualité et la quantité de production du nectar par les plantes.

mercredi, 16 mars 2011

Un an de tournage en pleine nature

Sortie du film Pollen, réalisé par Louis Schwartzberg et produit par Disneynature, ce mercredi 16 mars : un an de tournage en pleine nature, avec l’aide de scientifiques, pour raconter par l’image une aventure extraordinaire : celle de la pollinisation.

Il y a bien des millions d’années, des végétaux et des animaux ont fourni de la nourriture en échange du transport du pollen. La Terre s’est couverte de fleurs et peuplée de butineurs en tout genre. Les insectes sont souvent très spécialisés parfois une espèce de papillon peut seul accéder au nectar  que la fleur lui réserve alors que lui-même ne saura trouver aucune autre source de nourriture.

Les hommes perturbent le déroulement de la pollinisation en faisant disparaître des forêts ou des prairies, pour y planter des villes ou des céréales, en coulant des rubans de bitume ou en dispersant des pesticides.

Alors que 30 % environ de l’agriculture mondiale dépend des pollinisateurs, cette activité biologique prend aujourd’hui une valeur économique autant qu’écologique, alors que l’on se demande toujours pourquoi les abeilles se raréfient.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site futura-sciences.com

lundi, 12 juillet 2010

Les papillons apprécient le goût du nectar

Les papillons peuvent apprécier le goût du nectar des fleurs grâce à leurs palpes, situés sous les yeux. Mais plus surprenant, les pattes jouent aussi leur rôle dans la perception du liquide sucré par les papillons.

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Observons d’un peu plus près un papillon se posant sur une fleur et attardons-nous sur l’instant crucial où il s’acharne, tâtant la fleur dans ses moindres recoins. Il ne s’agit pas là d’un comportement anodin. Le papillon, grâce à cette petite manœuvre, peut percevoir des traces de nectar et dérouler sa trompe. Plus précisément, c’est un organe sensoriel situé sur le tarse qui détecte les substances sucrées et stimule le déroulement de la trompe.

mardi, 26 janvier 2010

Des réserves de pollen le long des routes nationales

La lutte contre la régression des pollinisateurs, et notamment des abeilles, représente un enjeu déterminant en termes de biodiversité. En effet, en butinant les fleurs pour en récolter le nectar et le pollen, les abeilles assurent naturellement la pollinisation de nombreuses espèces végétales et permettent ainsi la fécondation nécessaire à la production de fruits et de graines, eux-mêmes essentiels à la survie de très nombreuses espèces animales.

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Au printemps 2010, des espèces végétales mellifères vont être semées sur plus de 250 kilomètres d'accotements routiers afin d'offrir aux abeilles de nouvelles ressources florales pour leur alimentation. Cette initiative permettra d'introduire des réserves de pollen et de nectar de bonne qualité tout au long de l'année apicole. Cette réserve est indispensable pour améliorer le bol alimentaire des abeilles et ainsi contribuer au maintien de leurs défenses immunitaires.
Des spécialistes de l'apiculture au travers de l'association « réseau biodiversité pour les abeilles », évalueront pendant trois ans l'intensité du butinage, étudieront la composition des pollens et effectueront des analyses du miel. Aux termes de ces trois années, l'objectif est d'étendre ce dispositif aux 12000km du réseau routier national encore entretenu par l'état et de transmettre ces connaissances acquises aux gestionnaires des autres réseaux routiers, sociétés autoroutières et collectivités territoriales.

mardi, 29 avril 2008

Le pollen, excellent complément alimentaire naturel

181138698.pngLe pollen est la partie fécondante de la fleur que l’abeille utilise pour fabriquer le miel. L'abeille choisit les plantes saines pour butiner et prélever le pollen. Le pollen se présente sous forme de «pelotes» pesant chacune environ 20mg et contenant quelques millions de grains de pollen. La composition est différente selon la variété des fleurs et l’heure à laquelle elles sont butinées. La diversité en nutriments fait du pollen un complément alimentaire de premier ordre. Il est très nutritif, 100 grammes de pollen équivalent à 500 grammes de viande de bœuf et c'est pourquoi il est particulièrement recommandé pour lutter contre la fatigue physique et intellectuelle.
On peut consommer le pollen tel quel ou avec une infusion ou encore mélangé avec du miel, une compote de fruits, du yaourt.

Sur le site opapilles je propose le pollen d’un apiculteur du Val d’Oise

lundi, 21 avril 2008

La Cigaline, une fraise savoureuse

2085205714.gifLa fraise est une baie, un légume-fruit, tout comme la framboise, la groseille et la tomate. Elle  est mi-mâle mi-femelle, possédant ovaires et pollen. En agriculture biologique, la pollenisation est favorisée par l'introduction de bourdons dans les cultures. Le Centre interrégional de recherche et d'expérimentation de la fraise (Ciref), en collaboration avec l'Inra, a créé Ciflorette, Cigaline, Cireine, Ciloé et Cigoulette - des noms en «ci», comme Ciref.. Cette création de variétés nouvelles est issue de la volonté de fraisiculteurs rassemblés sous le logo «Fraise de France» et soucieux de défendre la fraise française et sa qualité, même au prix d'une réduction de la production. La cigaline est une amélioration de la guariguette. Elle est précoce et non remontante.  Cette fraise est de forme conique, allongé et de couleur rouge orangé. Sa saveur est excellente. Il ne faut pas hésiter à l’humer, son parfum agréable est un gage de qualité.
La cueillette est toujours faite à la main. Le cueilleur prélève les fraises arrivées à maturité complète, car contrairement à d'autres fruits, la fraise cesse de mûrir après la cueillette. Son épiderme doit être brillant, coloré uniformément, avec une collerette et un pédoncule bien verts.
Il faut passer les fraises rapidement sous l’eau sans les équeuter pour ne pas perdre saveur et  vitamines. La fraise est un fruit très fragile qui se conserve difficilement, il faut donc la déguster le plus vite possible. Les fraises un peu molles font de délicieux coulis et des milk-shakes.

Pour connaître l’histoire de la fraise