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mercredi, 27 mai 2015

647 250 arbres plantés en 1 seule journée

Les activités humaines détruisent le couvert forestier de la planète : au cours des 30 dernières années, 80% de la couverture forestière mondiale originelle à été abattue ou dégradée. En 2014, la déforestation continuait à un rythme alarmant puisque 13 millions d'hectares de forêts étaient détruits chaque année dans le monde.

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Quelques pays s'emploient à davantage protéger ce qu'il reste, c'est le cas du Costa Rica et de l'Equateur en Amérique centrale. Depuis 2008, l'Equateur s'est résolument engagé à la fois dans la prévention (empêcher la déforestation) mais aussi dans le reboisement. Ainsi, pour la seule journée du 16 mai 2015, la journée nationale de la reforestation appelée Siembratón, des dizaines de milliers de volontaires équatoriens se sont mobilisés et ont planté 647 250 arbres, issus de 191 espèces différentes sur 1997 hectares à travers le pays.


Source : notre-planete.info

samedi, 04 avril 2015

Utiliser des drones pour planter des arbres

Utiliser des drones pour planter 36.000 graines germées par jour dans les zones déboisées, y compris les plus inaccessibles. Le processus sera complètement automatisé afin d’augmenter le taux de plantation de façon très significative tout en réduisant les coûts.

déforestation,foret,arbres,bois,environnement,dronesLe processus de plantation imaginé par BioCarbon Engeneering se déroulerait en deux étapes. La première consiste à utiliser un drone pour cartographier le terrain afin de définir un schéma de plantation. Ensuite, les drones-planteurs équipés de canon à air comprimé libèrent des graines germées en suivant automatiquement le parcours. © BioCarbon Engeneering


L’objectif est de planter 1 milliard d’arbres par an, un chiffre bien loin du rythme de la déforestation à l’échelle planétaire. 26 milliards d’arbres disparaissent chaque année sous l’effet combiné de l’exploitation forestière et minière, de l’agriculture et de l’expansion urbaine. Dans un billet de blog paru le 17 mars, BioCarbon Engeneering cite une nouvelle étude réalisée par l'Union américaine de géophysique (AGU) à partir de photos satellite sur une période de 20 ans qui révèle que le rythme de destruction des forêts tropicales a augmenté de 62 % entre 1990 et 2010.

Pour mieux connaître ce projet, on peut se connecter sur le site biocarbonengineering.com

dimanche, 07 décembre 2014

Les feuilles mortes se ramassent à la pelle

Les feuilles mortes se ramassent à la pelle,
Les souvenirs et les regrets aussi
Mais mon amour silencieux et fidèle
Sourit toujours et remercie la vie.
Je t´aimais tant, tu étais si jolie.
Comment veux-tu que je t´oublie?
En ce temps-là, la vie était plus belle
Et le soleil plus brûlant qu´aujourd´hui.
Tu étais ma plus douce amie
Mais je n´ai que faire des regrets
Et la chanson que tu chantais,
Toujours, toujours je l´entendrai!

--MOULOUDJI-(1969) "les feuilles mortes... par dividu

dimanche, 30 novembre 2014

L'assiette des coupes

Dans un massif forestier, les coupes ne sont choisies au hasard. Elles sont planifiées à moyen terme et décrites dans un document d'aménagement, qui prévoit l'ensemble des travaux à réaliser dans une forêt sur 20 ans. A partir de ce programme, le directeur d'agence de l'ONF désigne chaque année localement la liste des parcelles concernées par des coupes : il s'agit de "l'assiette des coupes".

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Une fois cette étape effectuée, il faut aller sur le terrain et sélectionner les arbres à couper, en tenant compte de leur conformation, de leur âge, du peuplement, etc. C'est tout le travail des forestiers qui effectuent le martelage. La désignation se fait désormais le plus souvent à la peinture. Mais elle peut encore être réalisée au marteau, elle consiste à enlever un peu d’écorce sur le tronc et à la racine de l’arbre puis d’y apposer une marque témoin, celle de l’administration forestière.

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Mais si la marque témoin sur le marteau a traversé les siècles, la technique du martelage a bien évolué: il y a encore peu les agents patrimoniaux parcouraient les bois en vociférant des codes, hermétiques pour les non-initiés. Désormais ils sont tous équipés de terminaux de saisie, véritables bases de données dans lesquelles ils collationnent les arbres martelés dont ils ont relevé les mensurations. Ces petits boitiers enregistrent également les coordonnées GPS des arbres qui présentent un intérêt au titre de la biodiversité (perchoirs pour les galliformes, arbres à cavités pour les petits mustélidés ou les chouettes).
Ces spécimens marqués à la peinture orange sont géo-localisés et destinés à rester sur la parcelle.
Source : onf.fr

vendredi, 07 novembre 2014

Moins de lumière, moins de chlorophylle

Le changement de couleur des feuilles à l'automne est lié à la baisse de luminosité nécessaire à la photosynthèse. Durant ce processus, les feuilles se gorgent de chlorophylle, une substance qui leur donne une teinte verte et qui contribue à l’absorption des rayons.

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À l'automne, le soleil est plus bas à l'horizon et le manque de lumière incite les arbres à se mettre en dormance pour l'hiver. Moins de lumière, donc moins de photosynthèse, et moins de chlorophylle dans les feuilles. Il se forme une sorte de bouchon à la base des feuilles, qui empêche la circulation de la chlorophylle. Les feuilles reprennent ainsi des teintes de rouge, de jaune et d'orangé. Plusieurs jours de grands vents détacheront les feuilles des branches et dénuderont les arbres.

source : meteomedia.fr

jeudi, 22 mai 2014

Programme Roots and Shoots, Racines et pousses

La primatologue Jane Goodall , 80 ans, en fondant l’institut Jane Goodall et en arpentant la planète, défend inlassablement l'écologie. Son programme Roots and Shoots, littéralement Racines et pousses, est destiné aux jeunes pour les aider à prendre des initiatives. « Mais il y a aussi des retraités ! » corrige-t-elle.

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Selon Jane Goodall, les chimpanzés peuvent être sauvés, il faut fournir une alternative à la déforestation pour les populations locales. Et pour cela, il faut donner de la valeur aux arbres. L’une des voies est le programme REDD des Nations-Unies. REDD signifie Reducing Emissions from Deforestation and forest Degradation. Ce sont des choses qui marchent… » Pour elle, « les Hommes et les chimpanzés ont besoin des arbres. Les chimpanzés un peu plus que nous ».

pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site futura-sciences.com

mercredi, 02 octobre 2013

3 arbres plantés pour chaque arbre coupé

L'entreprise Pocheco qui propose des enveloppes écologiques, s'engage à replanter trois arbres pour chaque arbre coupé. L'objectif du procédé de fabrication est de réduire l'impact environnemental, réduire la pénibilité des postes et augmenter la productivité. Ces enveloppes utilisent aussi des colles sans solvants, des encres à base d'eau. Les "écoveloppes" Oxymore sont non blanchies, plus fines et issues de déchets de scieries. La fenêtre est en papier transparent, ces enveloppes sont donc totalement recyclables.

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L'analyse du cycle de vie de ces enveloppes a permis de réduire de 30% l'emprunte écologique. Les "Ecoveloppes" Palimpseste sont recyclables jusqu'à sept fois et utilisent également des fenêtres en papier transparent.


Source : pocheco.com

jeudi, 04 juillet 2013

Architecture verte à Milan

Stefano Boeri, architecte italien, a eu l’idée de redonner un air plus respirable à Milan en proposant un projet spectaculaire pour l’année 2014 : créer deux tours forêts. Ce projet consiste donc à créer deux gratte-ciel presque intégralement recouverts de plantes et d’arbres. Un éco-habitat dont la particularité sera un important manteau végétal composé d’environ 900 arbres, 11 000 plantes/fleurs et 5000 arbustes. Le projet « Bosco Vertical » (Forêt verticale) sera donc composé de deux tours hautes de 80 et 112 mètres aménagées de terrasses sur chacun des appartements.

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L’architecture verte est accompagnée d'éoliennes et de capteurs solaires sur le toit des deux immeubles afin de couvrir une bonne partie des dépenses énergétiques. La végétation, quant à elle, sera entièrement arrosée grâce à l’eau de pluie récoltée puis filtrée. De plus, ces deux tours seront écologiques à longueur de temps car l’été, les balcons garnis de plantes filtreront la pollution de l’air en créant de l’ombre et l’hiver, le soleil réchauffera les logements.

Pour en savoir plus sur ce projet, on peut consulter le site : infoimmo.fr

vendredi, 17 mai 2013

Les arbres vont transpirer davantage

La température augmentant, les arbres vont transpirer davantage à l’avenir, et donc émettre en plus grand nombre des composés organiques volatils qui lutteront contre le réchauffement climatique en le réduisant d'environ 1%.

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Les aérosols émis dans l’atmosphère ne participent pas tous au réchauffement climatique. En effet, des particules en suspension dans l’air peuvent directement réfléchir la lumière solaire ou favoriser la formation de nuages. L’érosion éolienne et les volcans apportent à eux deux d’impressionnantes quantités de particules en suspension chaque année, tout comme les végétaux. En effet, les arbres émettent des composés organiques volatils ou COV lorsqu’ils ont chauds ou qu’ils sont stressés. Or, ces émissions biogéniques (isoprène, terpène, etc.) peuvent s’oxyder dans l’atmosphère, puis agglomérer d’autres aérosols. Ces particules de plus grande taille peuvent alors réfléchir la lumière solaire, ou servir de substrat pour la formation d’une goutte d’eau.

Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site futura-sciences.com

lundi, 04 février 2013

Le proxy le plus utilisé, les cernes des arbres

L’un des grands enjeux mondiaux de demain est la question du réchauffement climatique. Cependant, avant de prendre des décisions politiques importantes, il faut être capable de différencier ce qui est dû aux variations naturelles du climat de ce qui est dû à l’activité humaine. Ceci est aujourd’hui possible grâce à l’analyse des cernes des arbres et des traitements mathématiques poussés.

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Pour identifier les variations naturelles du climat on a besoin de longues séries de données de températures et de précipitations remontant à plusieurs siècles. On peut utiliser des mesures climatiques indirectes, appelées proxies, qui contiennent un enregistrement du climat passé. Le proxy le plus connu et le plus utilisé, du fait de son caractère annuel, est “les cernes d’arbres”. Cependant, si ces derniers contiennent effectivement des enregistrements du climat passé, ils contiennent également des facteurs non-climatiques importants qu’il est difficile de différencier.

Il est possible à l’aide de traitements statistiques de reconstruire les températures et précipitations du passé. L’hypothèse la plus courante est qu’il existe un signal, dû à un facteur climatique, commun aux séries de cernes d’arbres mesurées sur un même site. Il s’agit donc de faire la différence à partir d’un jeu de données entre ce qui est propre à chaque série et ce qui leur est commun. Plusieurs méthodes statistiques ont été développées pour cela. Elles permettent dans certaines régions d’exhiber un signal environnemental qu’il est possible de relier à des évolutions climatiques. Les évolutions climatiques actuellement observées sont alors comparées à celles qui ont eu lieu dans le passé ce qui permet de mettre en évidence leur caractère éventuellement exceptionnel.

Source : mpt2013.fr

mercredi, 19 décembre 2012

Sauvons les grands arbres

Les arbres les plus vieux ont un rôle écologique majeur. Leurs cavités peuvent servir de nids ou d’abris, pour parfois plus de 30 % des oiseaux et animaux de l’écosystème. Par leur taille, ils stockent d’énormes quantités de carbone et recyclent les éléments nutritifs du sol grâce auxquels prospère un grand nombre d’espèces. Ces arbres fournissent une abondance de nourriture pour beaucoup d’animaux sous forme de feuillage, de fleurs ou de fruits. Même dans les paysages agricoles, les vieux grands arbres peuvent restaurer la végétation.

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Le chêne de Tronjoly, à Bulat-Pestivien en France, âgé d'environ 1700 ans © Michel Lefranq, Wikipédia


Dans un rapport publié dans Science, des scientifiques signalent une alarmante accélération du taux de mortalité des grands arbres de 100 à 300 ans au cours du siècle dernier. Selon David Lindenmayer, premier auteur du rapport, ce déclin a été observé dans les forêts suédoises et confirmé par une étude de 30 ans sur les Eucalyptus d'Australie. Les vieux arbres disparaissent en masse dans les feux de forêt mais le taux de mortalité reste 10 fois plus important que la normale, les années sans feux. Ces observations s’étendent au monde entier. Ce déclin est dû aux défrichage, pratiques agricoles, feux de forêt, exploitation forestière, utilisation du bois, attaques d'insectes, changements climatiques.

Un appel est lancé par la communauté scientifique, il y a urgence dans le monde entier à sauver les grands arbres. Il faut enquêter pour évaluer l'ampleur de la perte des grands arbres, et identifier les domaines où ils ont une meilleure chance de survie.

Source : futura-sciences.com

lundi, 10 décembre 2012

Biodiversité riche et vitale dans les villes

Les villes maintiennent des espèces de la faune et de la flore ainsi que différents écosystèmes. Au cœur de la ville, les espaces verts urbains rendent de nombreux services comme la captation et la filtration des poussières ainsi que l'absorption du dioxyde de carbone de l'air, améliorant ainsi la qualité de l'air. Ainsi, des données du Royaume-Uni démontrent qu'une augmentation de 10% en couvert forestier dans les villes peut entraîner une diminution de 3-4 °C de la température ambiante, ce qui réduit l'énergie utilisée pour la climatisation l'été.

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La biodiversité urbaine fournit également d'importants avantages pour la santé humaine. Des études ont démontré que la proximité des arbres peut réduire la prévalence de l'asthme et des allergies chez les enfants. Les villes doivent apprendre à mieux protéger et renforcer la biodiversité puisqu'il est possible de maintenir une biodiversité riche dans les villes et elle est extrêmement vitale à la santé et au bien-être humains.

Source : unep.org

lundi, 03 décembre 2012

La disparition des marronniers en ville

L'époque où l'on plantait en ville des lignées d'ormes, tilleuls, platanes ou marronniers est révolue. La palette des espèces doit être plus diversifiée pour limiter les dégâts en cas de maladie et renforcer la biodiversité. Les nouvelles espèces seront moins gourmandes en eau et hébergent des dizaines d'insectes. Le chêne fait son apparition car il est particulièrement résistant. Les 45 000 arbres de Bordeaux sont régulièrement diagnostiqués à l'extérieur et à l'intérieur, afin de les mettre sous surveillance accrue en cas de maladie et de les préserver le plus longtemps possible. Mais parfois, il faut les abattre, ce sera bientôt le cas du cèdre du Liban, au Jardin public.

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Capricorne asiatique


Le nombre de maladies a progressé sur les arbres. Elles sont favorisées par la multiplication des échanges entre les pays. Le capricorne asiatique, niché dans les palettes en bois des pavés pour le tramway, en provenance de Chine, a été introduit à Bordeaux. L'évolution du climat favorise aussi certaines espèces comme le papillon palmivore. La mineuse est arrivée il y a dix ans et faute de prédateurs, elle se répand. Ce minuscule insecte creuse des galeries dans les feuilles, qui changent alors précocement de couleur et tombent en été. Il ne tue pas l'arbre mais l'affaiblit, le rendant plus sensible aux aléas climatiques et aux maladies.

Source : sudouest.fr

samedi, 17 novembre 2012

Symbiose, association durable entre deux êtres vivants

La symbiose est une association durable entre deux êtres vivants et dont chacun tire bénéfice. Certaines variétés de champignons, comme les cèpes de Bordeaux ou les truffes, vivent en symbiose avec un arbre hôte. Par la jonction entre les racines de l'arbre et le mycélium, le champignon transfère à l'arbre des minéraux (phosphore, nitrate,ammonium zinc, cuivre...) et des acides aminés en lui faisant profiter de son propre réseau mycélien, beaucoup plus étendu que toutes les racines réunies. En contre partie, il bénéficie d'un accès aux sucres simples issus de la photosynthèse des feuilles de l'arbre. Cette symbiose améliore la santé et apporte de l'eau aux arbres dont la croissance sera plus rapide.

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Sachant que les champignons explorent, grâce à leur mycélium, une zone 10 fois plus grande de sol que les racines de l'arbre, qu'ils sont capables de prélever les phosphates à des concentrations plus faibles que les racines et de les concentrer dans leurs tissus, ils peuvent alimenter l'arbre de manière plus écologique que les épandages d'engrais. On mesure mieux les dégâts causés par les fongicides.

En coupant un arbre, on fait aussi disparaître les champignons qui vivent en symbiose avec lui.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site champignons.doomby.com

jeudi, 02 août 2012

L'avenir de l'arbre au coeur des parcelles agricoles

Développée dans de nombreuses zones du globe, l’agroforesterie est souvent présentée comme un modèle pour les pays du sud. Mais elle a également toute sa place dans le reste du monde. Dans un contexte de compétition pour l’usage des terres et de raréfaction des ressources, l’avenir de l’arbre est aussi hors-forêt, au coeur des parcelles agricoles. Quoi de mieux que des arbres équitablement répartis sur les territoires pour amortir les chocs climatiques, améliorer la ressource en eau, favoriser la biodiversité, injecter durablement de la vie et du carbone dans les sols tout en maintenant une productivité agricole optimale et en réduisant l'utilisation des intrants ?

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L’agroforesterie fait appel à toutes les formes d’association entre arbres et cultures ou animaux sur une même parcelle (alignements, haies, bords de route ou de rivière, sylvopastoralisme, pré-vergers…). Elle est un maillon de la durabilité et de la performance des écosystèmes agricoles. Ses principes sont simples, et sa mise en application peu coûteuse. Les arbres ne sont plus à considérer comme une contrainte mais bien une opportunité au regard de tous les biens et services rendus. L’agriculture qui, partout dans le monde, appauvrit les sols et prélève de l’espace sur la forêt, doit et peut s’insérer naturellement et efficacement dans les problématiques environnementales et ce à grande échelle. L’agroforesterie est économe en énergie ; elle maximise la photosynthèse et permet en conséquence aux sols vivants de fixer durablement le carbone : l’agriculture du carbone est en marche. L’antagonisme entre agriculture et environnement, productivité et protection est périmé.

Pour en savoir plus sur l'agroforesterie, on peut consulter le site agroforesterie.fr

samedi, 28 juillet 2012

La garrigue des Pyrénées Orientales

Les Pyrénées-Orientales sont principalement constituées de forêts de chênes et de garrigue. Si les chênes, comme tous les feuillus, sont résistants, la garrigue, constituée de buissons et d'arbustes, l’est beaucoup moins. Cette végétation se trouve sur un sol calcaire, donc sec et qui facilite la propagation d'un incendie. de plus, les pentes du Massif des Albères dans les Pyrénées-Orientales sont des accélérateurs de feu. En effet un feu né à la base d’une pente va la gravir à toute vitesse. Le haut de la flamme brûle plus intensément donc le feu va toujours brûler vers le haut. 

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Des pompiers tentent de maîtriser le feu vers le TGV Barcelone-Perpignan, près de Llers (Catalogne), le 23 juillet 2012. © REUTERS

Enfin, en été, la puissance d'un vent sec comme la Tramontagne attise le feu et risque de le faire repartir en projettant des bouts de végétaux enflammés, qui vont tomber plus loin sur les cimes des arbres. On appelle ce phénomène les "sautes de feu".

Source : quoi.info

lundi, 23 avril 2012

Quatre centimètres de poils urticants

Quatre centimètres de poils hirsutes et horriblement urticants, la chenille processionnaire cheminent en processions de 20 mètres et plus. Mésanges et huppes fasciées, dont le long bec courbé est agile à déterrer les chrysalides, sont les seuls oiseaux qui protègent les humains de Thaumetopoea pityocampa, qui opère sur les arbres qu'elle colonise et dont elle se nourrit.

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Le département d'entomologie forestière d'Hervé Jactel, à Bordeaux, rattaché à l'Institut national de recherche agronomique recommande d'opposer de nouveaux pièges à la chenille processionnaire en « plantant des haies de feuillus entre les pins, [pour dresser de la sorte] un écran physique entre les arbres hôtes et non-hôtes ». Des essais sont également pratiqués avec la constitution de « barrières chimiques », du répulsif épandu pour éloigner les insectes, poursuit Hervé Jactel. L'Inra développe aussi une méthode de « piégeage sexuel » aux phéromones : en synthétisant l'odeur émise par les femelles, on attire les mâles sur des pièges.

vendredi, 14 octobre 2011

L'effet papillon

Le Monarque est un papillon d'Amérique qui migre en groupe de millions d'individus sur plus de 4000 kilomètres, deux fois par an, d'août à octobre vers le Mexique puis au printemps retour vers le Canada.


Papillon Monarque par rikiai

Les papillons monarques, qui ne mesurent que 10cm et ne pèsent qu"un demi gramme, savent utiliser les vents pour traverser la moitié du continent américain en franchissant les montagnes et déserts. Mais ils sont menacés par la déforestation des forêts de Michoacán, au Mexique. Officiellement protégées, ces forêts sont elles mêmes menacées par les abattages sauvages. La survie de l'espèce est en danger.

Pour en savoir plus,on peut regarder ce soir le documentaire de Nick de Pencier "La grande migration des papillons monarques" diffusé sur ARTE à 22h30

mercredi, 28 septembre 2011

L'abattage des platanes du Canal du Midi

Il est prévu d'abattre, chaque année, 4000 platanes sur les 42000 qui bordent le Canal du Midi. En cause, une maladie, le chancre coloré provoqué par un champignon particulièrement virulent qui pénètre dans l’arbre par les blessures causées par des outils infestés. Une fois installé, plus rien ne peut l’arrêter. L’arbre dépérit dans les 3 à 5 ans. Cette maladie a été importée des Etats-Unis lors du débarquement de 1944, les caisses de munitions étant faites de bois de platanes infesté. On a détecté les premiers cas dans le parc Borely à Marseille. Depuis, cette maladie a décimé des milliers de platanes dans le sud de l’Europe. Un climat trop froid n'est pas propice à l'installation de ce champignon.

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On envisage de remplacer ces platanes par une espèce plus résistante et surtout une diversité d'arbres dont des frênes. Il faudra cependant 30 ans pour reconstituer la voûte du Canal du Midi, en espérant éviter le déclassement de L'Unesco au patrimoine mondial.

jeudi, 17 février 2011

Que nous enseignent les dates de vendanges ?

Voici des extraits d'une conférence d'Emmanuel Le Roy Ladurie, auteur d'une thèse sur «L'histoire du climat depuis l'an mil » :
Dans mes recherches, les dates de vendanges ont une grande importance : si vous avez une vendange précoce, cela veut dire que le printemps et l’été ont été chauds ; si les vendanges sont tardives, cela signifie que le printemps et l’été ont été plus frais. En France on a des dates de vendanges depuis à peu près 1370, jusqu’à nos jours, c’est un instrument de mesure assez commode, même si ces dates, bien sûr, n’ont pas l’exactitude d’un thermomètre !

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Que nous enseignent les dates de vendanges sur 100 ans de 1473 à 1573 ?
On signale des vendanges précoces, typiques d’été très chaud notamment en 1473, sans famine pourtant parce qu’une pluie adéquate était tombée au bon moment ; les anneaux des arbres font apparaître néanmoins une période très chaude et sèche à la fin de l’été 1473, anneaux d’arbres particulièrement durs correspondant à l’été terminal, très dépourvus d’eau.
On aperçoit de 1500 à 1560, une belle période avec beaucoup de beaux étés, des hivers doux ; les glaciers alpins reculent quelque peu (ils restent cependant plus gros qu’aujourd’hui) et les quatre saisons (hiver, printemps, été, automne), sont souvent douces, chaudes ou pas trop froides, avec, du coup, logiquement quelques disettes d’échaudage du blé. Par exemple en 1540 on a un très bel été chaud, le vin est tellement sucré qu’on en fait un apéritif. Malgré tout, on enregistre une série fraîche 1526-1531, et à partir de 1528, détérioration supplémentaire, la récolte céréalière est médiocre, les vendanges se font début octobre. En 1529, série de mauvaises récoltes, disette assez grave, année très froide et c’est la fameuse grande Rebeyne, révolte lyonnaise, entre Saône et Rhône, les greniers sont pillés et onze émeutiers paient de leur vie leur participation à l’émeute. Le temps se gâte durant les cinquante années qui vont de 1560 à 1609 : vendanges plus tardives, printemps-étés plus frais, voire pourris eux aussi. De plus, on est en pleine guerre religieuse, très défavorable et même désastreuse pour l’économie. La crise de subsistance climatiquement déterminante, de 1565-1566 marque surtout un pic, elle est précédée par la disette de 1562-1563 consécutive aux mauvaises moissons de 1562. Autre hiver notable, celui de 1572-1573 : le froid, très rigoureux dans toute l’Europe du nord, provoque une solide glaciation des eaux des rivières et des lacs. Donc des gelées hivernales, et printanières qui tuent les semences ; viennent ensuite l’été et l’automne trempés ; d’où des raisins peu mûrs et un vin acide qui tourne à la piquette.