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lundi, 07 octobre 2013

7 octobre, début des vendanges

Concernant les vendanges 2013, les viticulteurs scrutent le ciel et le soleil tous les jours, dans l’espoir que la météo soit clémente pour laisser les raisins mûrir encore un peu et limiter la pourriture. La qualité du raisin est la dernière inconnue de cette année 2013, puisque la quantité sera limitée, 40 % en moins.

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Une bonne qualité pourrait faire grimper les prix pour compenser, en partie seulement, la perte de quantité. « Selon les vignerons du Bordelais, plus l’année est complexe, plus on travaille sur les parcelles et plus ça coûte cher de produire du vin. On sera fixé ce 7 octobre, date estimée du début des vendanges.

Source : sudouest.fr

lundi, 17 décembre 2012

Comment faire un vin de glace ?

Le vin de glace est une tradition origiaire d’Allemagne et d’Autriche qui se pratique depuis plusieurs années dans le vignoble alsacien. Ce sont des vignerons surpris par des gelées précoces en 1794 qui ont été obligés de presser des raisins glacés. Ils furent agréablement surpris du résultat.


Soultzmatt haut rhin vin de glace par jean_luc_arsene
Les vins de glace sont produits à partir de raisins gelés sur la vigne. Lorsque la température atteint un minimum de -7°C, les grappes sont vendangées et aussitôt pressées. Ce procédé permet ainsi d’en extraire un jus extrêmement concentré, puisque l’eau, encore contenu dans le fruit, y reste emprisonné à l’état solide.
Les vins de glace sont considérés comme les plus grands vins blancs au monde. Les cépages alsaciens estimés les plus nobles sont le riesling et le gewurztraminer.

Source : vitiblog.fr

samedi, 06 août 2011

Un muscat petits grains pour la première vendange 2011

 La première vendange a commencé ce 4 août avec un muscat petits grains au domaine de Rombeau à Rivesaltes dans les Pyrénées Orientales. Il ne s'agit pas d'un record de précocité puisqu'une précédente vendange avait débuté un 3 août. Ce millésime avoisine les 12 degrés et présente un excellent état sanitaire et devrait frôler les 40 hectolitres par hectare contre 30 pour la récolte 2010. Cette première vendange de France ouvre la voie à trois mois de récolte entre Cerbère et Berg-sur-Moselle.

Une première vendange ainsi commentée par l'aubergiste vigneron du domaine de Rombeau : "Nous avions prévu de récolter fin juillet du fait des conditions climatiques exceptionnelles relevées sur juin. Mais l'été s'avéra plus capricieux que d'ordinaire notamment avec des nuits plus fraîches. Ce qui est une bonne chose pour le raisin. Le terroir du Jas où nous nous trouvons est naturellement précoce car caillouteux, très bien exposé et venté. Cette récolte s'annonce plus importante en volume. C'est une bonne chose pour la viticulture du Languedoc-Roussillon qui a besoin d'optimisme".

Pour en savoir plus, on peut relire les articles de l'Indépendant

jeudi, 17 février 2011

Que nous enseignent les dates de vendanges ?

Voici des extraits d'une conférence d'Emmanuel Le Roy Ladurie, auteur d'une thèse sur «L'histoire du climat depuis l'an mil » :
Dans mes recherches, les dates de vendanges ont une grande importance : si vous avez une vendange précoce, cela veut dire que le printemps et l’été ont été chauds ; si les vendanges sont tardives, cela signifie que le printemps et l’été ont été plus frais. En France on a des dates de vendanges depuis à peu près 1370, jusqu’à nos jours, c’est un instrument de mesure assez commode, même si ces dates, bien sûr, n’ont pas l’exactitude d’un thermomètre !

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Que nous enseignent les dates de vendanges sur 100 ans de 1473 à 1573 ?
On signale des vendanges précoces, typiques d’été très chaud notamment en 1473, sans famine pourtant parce qu’une pluie adéquate était tombée au bon moment ; les anneaux des arbres font apparaître néanmoins une période très chaude et sèche à la fin de l’été 1473, anneaux d’arbres particulièrement durs correspondant à l’été terminal, très dépourvus d’eau.
On aperçoit de 1500 à 1560, une belle période avec beaucoup de beaux étés, des hivers doux ; les glaciers alpins reculent quelque peu (ils restent cependant plus gros qu’aujourd’hui) et les quatre saisons (hiver, printemps, été, automne), sont souvent douces, chaudes ou pas trop froides, avec, du coup, logiquement quelques disettes d’échaudage du blé. Par exemple en 1540 on a un très bel été chaud, le vin est tellement sucré qu’on en fait un apéritif. Malgré tout, on enregistre une série fraîche 1526-1531, et à partir de 1528, détérioration supplémentaire, la récolte céréalière est médiocre, les vendanges se font début octobre. En 1529, série de mauvaises récoltes, disette assez grave, année très froide et c’est la fameuse grande Rebeyne, révolte lyonnaise, entre Saône et Rhône, les greniers sont pillés et onze émeutiers paient de leur vie leur participation à l’émeute. Le temps se gâte durant les cinquante années qui vont de 1560 à 1609 : vendanges plus tardives, printemps-étés plus frais, voire pourris eux aussi. De plus, on est en pleine guerre religieuse, très défavorable et même désastreuse pour l’économie. La crise de subsistance climatiquement déterminante, de 1565-1566 marque surtout un pic, elle est précédée par la disette de 1562-1563 consécutive aux mauvaises moissons de 1562. Autre hiver notable, celui de 1572-1573 : le froid, très rigoureux dans toute l’Europe du nord, provoque une solide glaciation des eaux des rivières et des lacs. Donc des gelées hivernales, et printanières qui tuent les semences ; viennent ensuite l’été et l’automne trempés ; d’où des raisins peu mûrs et un vin acide qui tourne à la piquette.