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lundi, 03 décembre 2012

La disparition des marronniers en ville

L'époque où l'on plantait en ville des lignées d'ormes, tilleuls, platanes ou marronniers est révolue. La palette des espèces doit être plus diversifiée pour limiter les dégâts en cas de maladie et renforcer la biodiversité. Les nouvelles espèces seront moins gourmandes en eau et hébergent des dizaines d'insectes. Le chêne fait son apparition car il est particulièrement résistant. Les 45 000 arbres de Bordeaux sont régulièrement diagnostiqués à l'extérieur et à l'intérieur, afin de les mettre sous surveillance accrue en cas de maladie et de les préserver le plus longtemps possible. Mais parfois, il faut les abattre, ce sera bientôt le cas du cèdre du Liban, au Jardin public.

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Capricorne asiatique


Le nombre de maladies a progressé sur les arbres. Elles sont favorisées par la multiplication des échanges entre les pays. Le capricorne asiatique, niché dans les palettes en bois des pavés pour le tramway, en provenance de Chine, a été introduit à Bordeaux. L'évolution du climat favorise aussi certaines espèces comme le papillon palmivore. La mineuse est arrivée il y a dix ans et faute de prédateurs, elle se répand. Ce minuscule insecte creuse des galeries dans les feuilles, qui changent alors précocement de couleur et tombent en été. Il ne tue pas l'arbre mais l'affaiblit, le rendant plus sensible aux aléas climatiques et aux maladies.

Source : sudouest.fr

vendredi, 29 août 2008

En juillet, les feuilles de marronniers ont bruni

marronnier05.png La teigne minière du marronnier ou Cameraria ohridella, un petit papillon de 3 mm de long, est responsable de cette situation. Ses chenilles ont été découvertes pour la première fois en Suisse en 1998 sur des feuilles du marronnier (Aesculus hippocastanum). Elles dévorent l'intérieur des feuilles qu'elles évident presque entièrement.

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Les feuilles fortement minées brunissent et tombent prématurément. Deux ans seulement après l'apparition de cette teigne en Suisse, les premiers marronniers ont subi une attaque massive. Leur houppier ont pris des couleurs automnales dès le mois de juillet. Cette teigne se répand rapidement en Europe et a atteint l'Ile de France particulièrement cet été.

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A part la chute prématurée des feuilles, aucun dommage important n'a été constaté jusqu'à ce jour. La seule mesure actuellement recommandable consiste à rassembler les feuilles tombées et à les éliminer, en les brûlant si possible, afin de diminuer le nombre d'insectes qui hiberneront au sol. Des recherches sont actuellement en cours afin de trouver des ennemis naturels capables de réguler les populations de teignes minières.

Pour en savoir plus télécharger le document du Service phytosanitaire d'observation et d'information (SPOI) de Suisse

lundi, 10 mars 2008

Le célèbre marronnier suisse

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Le rôle du marronnier "officiel" du Canton de Genève est fondamental : en effet, il sert à annoncer le printemps. Ce qui fait foi, c’est l’éclosion de la première feuille. En voici la preuve : la photo officielle prise cette année, le 19 février 2008. Peu importe que le marronnier soit en avance, c’est lui qui a raison, et c’est le printemps du calendrier qui est en retard en Suisse. On ne peut rien en déduire sur le réchauffement climatique mais avec 190 ans d'observations consignées sur un parchemin les évolutions climatiques sont spectaculaires. Par exemple en 2006 le marronnier a bourgeonné 2 fois dans l'année.

En savoir plus : le marronnier officiel bourgeonne