lundi, 16 février 2015
Des insectes peuvent-ils tirer profit d'OGM ?
Les auteurs ont noté que cette chenille se développait davantage quand elle se trouvait en contact avec ce maïs GM Bt. Les auteurs expliquent simplement que ce phénomène n’est pas lié à « la présence de la toxine [Bt] » mais « indirectement aux modifications non souhaitées des caractéristiques de la plante causées par l’insertion du transgène ou des étapes d’amélioration végétale après transformation ». Ce qu’affirment, depuis de nombreuses années, les scientifiques sceptiques vis-à-vis de la transgenèse qui considèrent que l’insertion d’un transgène peut produire des effets connexes non désirés.
Pour en savoir plus, on peut lire l'article sur le site infogm.org
06:28 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ogm, monsanto, alimentation, sciences, insectes, insecticides, maïs
lundi, 07 juillet 2014
Sur la plage les moustiques sont rares
Il existe 3 000 espèces de moustiques dans le monde, 50 dans le Languedoc-Roussillon. Seule une dizaine pique. Les plus visibles sont l'Aedes caspius et le Culex pipiens, un moustique urbain. Les hommes de Jean-Claude Mouret, présents sur le terrain, déposent préventivement du produit bio anti-larvaire afin d'éviter des baby-boom de moustiques.
Source : midilibre.fr
06:07 Publié dans Les bons gestes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : moustique, santé, plage, mer, méditerranée, insectes, insecticides
jeudi, 23 janvier 2014
Imposer aux vignerons le passage d’un insecticide
Envisager la gestion sanitaire d’une maladie uniquement par l’objectif d’éradication de l’insecte et donc des traitements systématiques n’est pas en accord avec notre conception du vivant et est illusoire. Ces traitements systématiques, qui n’ont d’effets que ponctuels et à court terme, vont réduire à néant le résultat de nombreuses années de travail pour mettre en place un écosystème équilibré favorisant l’autorégulation des maladies et du parasitisme.
Source : generations-futures.fr
06:00 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : insecticides, vigne, viticulture, environnement, vin bio, santé, insectes
jeudi, 21 novembre 2013
Faire peur pour ne pas être mangé
La multiplication des couleurs et des formes de faux yeux compliquent la tâche des prédateurs, qui pourraient rapidement mémoriser le camouflage des chenilles s’il était limité à quelques variations. Les oiseaux de petite taille qui se nourrissent de ces chenilles, doivent réagir en quelques millisecondes à la vue d’une paire d’yeux suspecte. En général, ces oiseaux ont le réflexe inné de fuir quand ils aperçoivent des traits pouvant appartenir à l’un de leurs prédateurs.
Source : sciencesetavenir.nouvelobs.com
05:21 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : insectes, chenille, oiseaux, darwin, sciences
mercredi, 30 octobre 2013
Supercolonie de l'Italie jusqu'en Espagne
En Europe, elle est signalée en France en 1906, dans les Alpes Maritimes en 1917, au Portugal en 1921 et en Espagne en 1923. Son expansion dans le Var et dans les Alpes-Maritimes est signalée en 1917 puis dans et tout autour de Cannes en 1921. Depuis elle n’a cessé de s’étendre sur le littoral méditerranéen. La fourmi d’Argentine est citée pour la première fois en Corse en 1960, à Calvi. Elle forme une supercolonie qui va des côtes italiennes aux côtes espagnoles en passant par la France (soit plusieurs centaines de kilomètres), et extermine les espèces déjà en place. Cette fourmi est très agressive envers les autres espèces, allant jusqu'à détruire les colonies indigènes. Elle a un comportement également destructeur vis-à-vis de la flore et notamment des bourgeons. Elle affecte les Orangers, Mandariniers et Citronniers, puis les Figuiers, les Cerisiers, les Pêchers, les Poiriers, voir la Vigne qui sont touchés.
Source : conservation-nature.fr
05:45 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : fourmis, méditerranée, espèces invasives, italie, espagne, france, insectes, commerce
lundi, 19 août 2013
La moitié des papillons des prairies ont disparu
Selon l'Agence européenne de l'environnement, la moitié des papillons des prairies ont disparu en 20 ans en Europe, un déclin qui devrait déclencher la sonnette d'alarme sur l'état de la biodiversité. En effet, les papillons sont des indicateurs représentatifs des tendances observées pour la plupart des autres insectes, et donc de la biodiversité et de la santé générale des écosystèmes.
Selon le directeur exécutif de l'Agence, ce déclin très important des papillons des prairies devrait déclencher la sonnette d'alarme. Si on ne sait pas maintenir ces habitats, on peut perdre beaucoup de ces espèces pour toujours. Il faut reconnaître l'importance de ces papillons et d'autres insectes, la pollinisation qu'ils réalisent est essentielle pour les écosystèmes naturels et l'agriculture.
Pour en savoir plus, on peut consulter le site lexpress.fr
06:19 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : biodiversité, papillons, insectes, pollinisation, pollinisateur, écosystème, environnement
vendredi, 09 août 2013
Manger bio, effet bénéfique sur la santé humaine ?
Les scientifiques ont testé les effets sur la santé de quatre produits issus de l’agriculture biologique : des pommes de terre, du raisin des bananes et du soja. Pour évaluer les effets séparés de ces quatre aliments, quatre groupes de 200 drosophiles ont été constitués, recevant chacun l’un ou l’autre de ces produits durant l’intégralité de leur vie, ainsi que quatre groupes contrôle constitués de 200 drosophiles recevant également durant toute leur existence l’équivalent non biologique de l’un ou l’autre de ces quatre aliments. Les pommes de terre, les raisins et le soja biologiques ont eu un effet significatif sur la longévité des drosophiles, avec un accroissement respectif de la durée de vie médiane de 38%, 20% et 75%. La durée de vie médiane, dite aussi vie médiane, correspond à l’âge qu’un individu a une chance sur deux de dépasser. En revanche, les bananes biologiques n’ont eu aucun effet significatif sur la durée de vie médiane des drosophiles, laquelle est restée équivalente à celle des drosophiles nourries de produits non biologiques.
Pour en savoir plus sur cette étude, on peut consulter le site : science-et-vie.com
06:00 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sciences, agriculture biologique, pommes de terre, raisin, soja, banane, insectes
samedi, 04 mai 2013
Les patineurs de mer
Les patineurs de mer sont des insectes (Halobates sericeus) qui se trouvent couramment dans cette région subtropicale, et qui viennent normalement pondre leurs œufs sur les plumes d’oiseaux, les coquillages et sur toutes les surfaces dures qu’ils peuvent trouver. Le plastique donne à ces insectes une nouvelle surface pour la ponte, ce qui a pour conséquence une augmentation importante de leur nombre d'œufs. Ce boom démographique qui s’ensuit a un impact tout le long de chaîne alimentaire et modifie profondément l'écosystème.
Source : consoglobe.com
05:37 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : océans, pacifique, pollution, écosystème, plastique, insectes
samedi, 27 avril 2013
Des photographies d’insectes en train de butiner
Le Suivi Photographique des Insectes POLLinisateurs a pour but d’obtenir des données quantitatives sur les insectes pollinisateurs et/ou floricoles en France en mesurant les variations de leur diversité et celles de la structure des réseaux de pollinisation, sur l’ensemble de la France métropolitaine. Grâce à un protocole simple, reposant sur des photographies d’insectes en train de butiner, l'objectif est de recueillir des données sur un grand nombre de sites dans des environnements variés, accessibles à un grand nombre d’observateurs. Il s'agit sur une espèce de fleur définie, en au moins 20 minutes d'observation, de photographier un maximum d'insectes appartenant à des espèces différentes. L'objectif est d'obtenir une photo par espèce, de qualité suffisante pour différencier une espèce des autres espèces photographiées. L'ensemble de ces photos constitue une collection. Le participant dépose ensuite ses photos sur un album virtuel en ligne. Dans un second temps, il identifie aussi précisément que possible chaque espèce à l’aide d’une clé d’identification en ligne. L’ensemble des données est utilisé par les spécialistes pour une analyse spatiale des réseaux de pollinisateurs en France.
Pour participer à ce projet, on peut consulter le site : spipoll.org
06:31 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : photographie, photos, sciences, insectes, abeilles, éducation, environnement
lundi, 03 décembre 2012
La disparition des marronniers en ville
Capricorne asiatique
Le nombre de maladies a progressé sur les arbres. Elles sont favorisées par la multiplication des échanges entre les pays. Le capricorne asiatique, niché dans les palettes en bois des pavés pour le tramway, en provenance de Chine, a été introduit à Bordeaux. L'évolution du climat favorise aussi certaines espèces comme le papillon palmivore. La mineuse est arrivée il y a dix ans et faute de prédateurs, elle se répand. Ce minuscule insecte creuse des galeries dans les feuilles, qui changent alors précocement de couleur et tombent en été. Il ne tue pas l'arbre mais l'affaiblit, le rendant plus sensible aux aléas climatiques et aux maladies.
Source : sudouest.fr
06:21 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : arbres, marronnier, espèces, bordeaux, ville, insectes, changements climatiques
mercredi, 14 novembre 2012
Les 3 fléaux des palmiers
En l’espace de seulement 1 an ce ne sont pas moins de 3 fléaux qui se sont attaqués aux palmiers de Saint-Cyprien dans les Pyrénées Orientales.
Le papillon du palmier, Paysandisia archon, est un véritable tueur de palmier. Introduit en Europe en 1990, il arrive en France en 2001. Le papillon infeste l’arbre avec ses larves et chenilles qui dévorent toutes les espèces de palmiers ornementaux.
Le Charançon rouge du palmier, Rhynchophorus ferrugineus, adulte mesure de 3 à 4 centimètres de long. Il se déplace localement par essaimage en volant de palmier en palmier. Il se reproduit en pondant des œufs par centaines déposés au niveau des palmes centrales de la tête du palmier. Les larves mangent les fibres du palmier provoquant des dégâts au cœur de la partie supérieure et sa mort lorsque le bourgeon terminal est atteint.
Le charançon rouge du palmier par sadeq83
Fusarium oxysporum sp.canariensis est un champignon vasculaire fréquent sur les phoenix canariensis dont il obstrue les vaisseaux, empêchant ainsi la circulation de la sève et provoquant le dessèchement des palmes.
Pour en savoir plus, on peut consulter le site de la commune de Saint Cyprien : saint-cyprien.com
05:42 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : plantes, pyrénées orientales, insectes, nuisibles, champignons
dimanche, 19 août 2012
Le film du sacrifice d’un ouvrier bleu
Le film du sacrifice d’un ouvrier bleu (blue worker, dans la légende introductive) d'un termite Neocapritermes taracua.
Attaqué par trois ouvriers (workers) d’une autre espèce (Embiratermes neotenicus), un ouvrier âgé (old termite worker) provoque, par contraction musculaire, le gonflement brutal de ses poches dorsales (backpacks), de couleur bleutée. La cuticule se déchire à ce niveau, entre le thorax et l'abdomen, mettant en contact ces cristaux bleus avec une sécrétion accumulée dans des vésicules, à l’intérieur du corps. La déchirure de la cuticule sera fatale à l’ouvrier bleu mais le liquide libéré est mortel pour les insectes qui le touchent. © Nature News, YouTube
06:01 Publié dans vidéo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : film, vidéo, insectes, termites
samedi, 04 août 2012
Les insectes, une alternative à la viande
Interrogée par la BBC, la futurologue nutritionnelle Morgaine Gaye constate que «la hausse des prix fait que la viande commence à redevenir un produit de luxe. Résultat, il s’agit de trouver des alternatives à la viande». Il existe 1400 espèces d'insectes. riches en protéines, qui coûtent moins chère que le bétail, consomment moins d’eau et leur empreinte carbone est faible. Selon Morgaine Gaye, les mets à base d’insectes pourraient ressembler au steak haché ou à la saucisse à la viande.
Le gouvernement hollandais vient d’investir un million d’euros dans la recherche et l’encadrement de l’élevage d’insectes à des fins alimentaires. Selon Morgaine Gaye, ils deviendront populaires une fois que le mot insecte ne sera plus employé, au profit d’une autre appellation du style mini-bétail. Pour faire saliver, ces mets à base d'insectes ont encore du pain sur la planche. Odeur, apparence et goût seront essentiels.
Source : tdg.ch
10:10 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : alimentation, nutrition, insectes, sciences, cuisine
mardi, 05 juin 2012
Le top 10 des espèces découvertes en 2011
Le top 10 des espèces découvertes en 2011 a été publié par l’International Institute for Species Exploration : un singe sans nez, un ver vivant dans les entrailles de la terre, une magnifique méduse venimeuse, une orchidée fleurissant la nuit, une minimouche parasite, un champignon pouvant être pressé comme une éponge, un coquelicot jaune, un millepatte de la taille d’une saucisse, un « cactus marchant » et une tarentule bleue.
Il existe près de 25000 espèces d’orchidées. Parmi celles-ci, Bulbophyllum nocturnum, découverte en Nouvelle Guinée, serait la seule à fleurir de nuit.
Les fleurs de Bulbophyllum nocturnum sont relativement petites et vivent peu longtemps. Elles s’ouvrent vers 22h00 et se ferment le matin suivant. © Jaap Vermeulen
Pour en savoir plus sur ces 10 espèces, on peut lire l'article publié sur le site futura-sciences.com
06:02 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : plantes, faune, orchidées, insectes, concours, biodiversité, écologie
lundi, 23 avril 2012
Quatre centimètres de poils urticants
Quatre centimètres de poils hirsutes et horriblement urticants, la chenille processionnaire cheminent en processions de 20 mètres et plus. Mésanges et huppes fasciées, dont le long bec courbé est agile à déterrer les chrysalides, sont les seuls oiseaux qui protègent les humains de Thaumetopoea pityocampa, qui opère sur les arbres qu'elle colonise et dont elle se nourrit.
foto-natura-huesca
Le département d'entomologie forestière d'Hervé Jactel, à Bordeaux, rattaché à l'Institut national de recherche agronomique recommande d'opposer de nouveaux pièges à la chenille processionnaire en « plantant des haies de feuillus entre les pins, [pour dresser de la sorte] un écran physique entre les arbres hôtes et non-hôtes ». Des essais sont également pratiqués avec la constitution de « barrières chimiques », du répulsif épandu pour éloigner les insectes, poursuit Hervé Jactel. L'Inra développe aussi une méthode de « piégeage sexuel » aux phéromones : en synthétisant l'odeur émise par les femelles, on attire les mâles sur des pièges.
05:40 Publié dans Les bons gestes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : insectes, foret, pin, bordeaux, arbres, oiseaux, inra
mercredi, 11 avril 2012
Apparition de résistances de certains insectes
Des plantes transgéniques comme les maïs MON810, MON863 ou MON88017, tuent les insectes en exprimant une protéine insecticide. La mise en culture de telles plantes insecticides est l’objet de plusieurs controverses, notamment sur le risque d’apparition de résistances de certains insectes. Pour limiter ce risque, plusieurs mesures ont été prises comme l’implantation obligatoire, au sein d’un champ de plantes génétiquement modifiées insecticides, de zones dîtes « refuges », cultivées avec des plantes non GM afin de diminuer l’exposition des insectes cibles aux toxines et donc de limiter cette apparition de résistance.
Si pendant plusieurs années, les promoteurs des PGM ont affirmé qu’aucun cas d’apparition de résistance chez des insectes cibles n’avait été observé, ce n’est plus le cas depuis la publication d’une étude réalisée par l’équipe du Pr. Gassmann en 2011. Ainsi pour 22 entomologistes américains, les plantes transgéniques insecticides pourraient être à la base d’importants problèmes agricoles. Ils tirent la sonnette d’alarme suite à l’apparition d’insectes résistants à la protéine insecticide Bt Cry3Bb1. Dans une lettre adressée au ministre de l’Environnement début mars, ils demandent à l’administration que la situation soit considérée comme urgente et que la lutte contre les parasites relève d’une approche intégrée ne reposant pas sur une une seule tactique, comme le tout transgénique.
Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site infogm.org
06:17 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : insecticides, insectes, maïs, amérique, monsanto, sciences, environnement, agriculture
lundi, 12 mars 2012
La recherche de la nouveauté
Des chercheurs de l’université de l’Illinois ont examiné le comportement et les gènes qui sont exprimés dans le cerveau des abeilles spécialisées dans la quête de nouvelles ressources alimentaires. Quand une colonie d'abeilles devient trop grande pour être abritée dans la ruche, les abeilles se divisent et le nouvel essaim doit trouver un nouvel abri. Quelques abeilles plus intrépides, environ 5 pour cent de l'essaim, se mettent en quête d’une nouvelle ruche. Ces abeilles exploratrices présentent dans leur cerveau des différences spectaculaires dans l’expression de leurs gènes par rapport aux autres abeilles plus sédentaires. Ces gènes codent principalement pour des catécholamines associées aux circuits de récompense et de motivation chez les vertébrés. En traitant certains insectes avec des molécules similaires, les chercheurs ont pu augmenter leur comportement explorateur.
Selon les chercheurs, la recherche de la nouveauté chez les humains et les autres vertébrés a des parallèles chez un insecte. Les insectes, les humains et d’autres animaux ont fait usage de la même boîte à outils génétique dans l'évolution du comportement.
Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site sciencesetavenir.fr
05:39 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : insectes, abeilles, gênes, évolution, cerveau
jeudi, 23 février 2012
Une explication aux rayures des zèbres
A-t-on enfin trouvé une explication aux rayures des zèbres ? Des chercheurs hongrois et suédois proposent une hypothèse originale : les rayures rendraient l’animal moins attractif pour les taons. Les taons, des insectes de la famille des tabanidae, sont des grosses mouches dont les femelles se nourrissent du sang de mammifères. Ce sont aussi des vecteurs d’un grand nombre de maladies virales, bactériennes et parasitaires.
Les chercheurs expliquent qu’ils ont déposé dans un champ équestre plusieurs tableaux enduits de colle à insecte : un blanc, un noir et plusieurs avec des rayures de taille différente, puis ils ont compté le nombre de taons collectés par chaque tableau. Les résultats montrent que le tableau avec le dessin ressemblant le plus à celui des zébrures est celui qui a collecté le moins d’insectes. La même expérience répétée avec des chevaux dont le pelage a été peint pour l’occasion a obtenu des résultats similaires, les chevaux à rayures ont attiré moins de taons que les autres. Selon les auteurs les rayures modifient la perception de la lumière polarisée qu’ont ces insectes ce qui contribuent à les rendre moins attrayant. Ils proposent cette explication tout en précisant que d’autres phénomènes ont également pu contribuer à l’apparition et au maintien des rayures au cours de l’évolution.
Source : sciencesetavenir
06:09 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : afrique, sciences, insectes
vendredi, 13 janvier 2012
Une fausse bonne idée
A l'origine, dans les années 80, l'introduction de la coccinelle asiatique (harmonia axyridis) paraissait une bonne idée pour lutter contre les pucerons et eviter l'emploi d'insecticides. Une coccinelle asiatique adulte est capable de manger 90 à 270 pucerons par jour. Dans les années 90, elle est commercialisée au nom de la lutte biologique. Son cout de production est moins élevé que celui des espèces locales.
Il est difficile de distinguer la coccinelle asiatique de certaines espèces locales. Certaines coccinelles asiatiques n'ont pas de tâche et d'autres en possèdent de 1 à 9 points. Elles sont de grande taille, supérieure à 7mm, de couleur variable allant du jaune orangé au rouge. Certaines sont mêmes noires.
Depuis quelques années on se rend compte que son acclimatation est remarquable en Belgique, en Allemagne, dans le Nord puis l'Est de la France. Mais sa prolifération s'effectue aux dépend des espèces locales avec lesquelles elle entre en compétition pour l'alimentation et l'espace. Les espèces indigènes régressent d'autant que la coccinelle asiatique peut s'en prendre à leurs larves qu'elle dévore. Cette introduction se révèle comme une fausse bonne idée.
Pour en savoir plus, on peut consulter le site passionvegetale.fr
05:47 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : coccinelle, coccinelles, potagers, agriculture biologique, insectes, insecticides
lundi, 21 novembre 2011
Mini-monstres, biodiversité de l'extrême
Dans le registre de la biodiversité de l’extrême, le Hall de l’Immeuble Gironde accueille du 7 au 28 novembre 2011, l’exposition «MINI-MONSTRES, Jurassic Park en Amazonie», conçue par Thierry Berrod. Cet hymne à la richesse du vivant propose une plongée dans l’univers des «membracides», ces insectes microscopiques, véritables sculptures vivantes que nous révèlent les techniques bien particulières mises en œuvre par un travail photographique.
Entrée libre et gratuite, ouvert à tous.
05:44 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : biodiversité, insectes, photographie, exposition