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lundi, 16 février 2015

Des insectes peuvent-ils tirer profit d'OGM ?

Les insectes peuvent-ils tirer profit de plantes génétiquement modifiées insecticides ? Cette question est issue d’un article scientifique publié en 2014 dans la revue Bulletin of Entomological Research par des chercheurs brésiliens et Monsanto. Ces chercheurs montrent que le maïs MON87701*MON89788 génétiquement modifié pour produire une protéine insecticide favorise le développement d'un lépidoptère non cible, leSpodoptera eridania.

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Les auteurs ont noté que cette chenille se développait davantage quand elle se trouvait en contact avec ce maïs GM Bt. Les auteurs expliquent simplement que ce phénomène n’est pas lié à « la présence de la toxine [Bt] » mais « indirectement aux modifications non souhaitées des caractéristiques de la plante causées par l’insertion du transgène ou des étapes d’amélioration végétale après transformation ». Ce qu’affirment, depuis de nombreuses années, les scientifiques sceptiques vis-à-vis de la transgenèse qui considèrent que l’insertion d’un transgène peut produire des effets connexes non désirés.


Pour en savoir plus, on peut lire l'article sur le site infogm.org

lundi, 07 juillet 2014

Sur la plage les moustiques sont rares

Sur la plage les moustiques sont rares… Ils préfèrent les eaux stagnantes. La femelle moustique pond sur un sol sec dans des “zones humides temporaires”. Lorsqu'il y a submersion du sol par l'eau, les œufs éclosent, donnant naissance à des larves qui deviennent ensuite des moustiques. Les moustiques se déplacent seuls. Les nuées aperçues parfois sur les plages sont composées de chironomes. Ces insectes, qui ne volent qu'en collectif, ressemblent fortement à des moustiques, mais ne piquent pas. Selon Jean-Claude Mouret, de la coordination opérationnelle de l'EID Méditerranée (Entente interdépartementale pour la démoustication du littoral), il suffit qu'un ou deux Aedes caspius se cachent dans un nuage de chironomes, pour créer la confusion et faire croire que c'est un nuage de moustiques.

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Il existe 3 000 espèces de moustiques dans le monde, 50 dans le Languedoc-Roussillon. Seule une dizaine pique. Les plus visibles sont l'Aedes caspius et le Culex pipiens, un moustique urbain. Les hommes de Jean-Claude Mouret, présents sur le terrain, déposent préventivement du produit bio anti-larvaire afin d'éviter des baby-boom de moustiques.

Source : midilibre.fr

jeudi, 23 janvier 2014

Imposer aux vignerons le passage d’un insecticide

En réaction à la convocation au tribunal des vignerons faisant suite aux arrêtés préfectoraux imposant le passage d’un insecticide sur des vignobles de Bourgogne pour éradiquer la cicadelle vectrice de la maladie de la flavescence dorée, plusieurs organisations déclarent soutenir et défendre les viticulteurs qui refusent cette obligation de traitement insecticide systématique. Les pulvérisations d’insecticides ont été rendues obligatoires sur de vastes zones géographiques malgré l’absence de diagnostic préalable sur la présence avérée ou non de flavescence.

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Envisager la gestion sanitaire d’une maladie uniquement par l’objectif d’éradication de l’insecte et donc des traitements systématiques n’est pas en accord avec notre conception du vivant et est illusoire. Ces traitements systématiques, qui n’ont d’effets que ponctuels et à court terme, vont réduire à néant le résultat de nombreuses années de travail pour mettre en place un écosystème équilibré favorisant l’autorégulation des maladies et du parasitisme.

Source : generations-futures.fr

jeudi, 21 novembre 2013

Faire peur pour ne pas être mangé

Des chenilles de couleurs discrètes, marrons ou vertes, mais quand une menace approche, elles exhibent de faux yeux aux formes étonnantes. C’est généralement à l’arrière de la tête ou au bout de leur corps que les chenilles développent leurs yeux postiches. Elles font preuve d’un incroyable don d’imitation, sans pour autant reproduire exactement telle ou telle espèce. Beaucoup de chenilles se donnent des allures de serpent, y compris en tordant leur corps à l’approche d’un prédateur.

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La multiplication des couleurs et des formes de faux yeux compliquent la tâche des prédateurs, qui pourraient rapidement mémoriser le camouflage des chenilles s’il était limité à quelques variations. Les oiseaux de petite taille qui se nourrissent de ces chenilles, doivent réagir en quelques millisecondes à la vue d’une paire d’yeux suspecte. En général, ces oiseaux ont le réflexe inné de fuir quand ils aperçoivent des traits pouvant appartenir à l’un de leurs prédateurs.

Source : sciencesetavenir.nouvelobs.com

mercredi, 30 octobre 2013

Supercolonie de l'Italie jusqu'en Espagne

La Fourmi d'Argentine (Linepithema humile) est un insecte de la famille des Formicinae. Cette fourmi longue de quelques millimètres (2 à 2,5 mm) est de couleur brune. Cette espèce est originaire d’Amérique du Sud. Elle s’est par la suite répandue à travers le monde sur toutes les zones à climat de type méditerranéen. Elle a été accidentellement exportée grâce au commerce dans d’autres parties du monde durant les 19ème et 20ème siècles. Décrite pour la première fois dans les environs de Buenos Aires en 1868, elle a ensuite profité de l’explosion des relations commerciales internationales pour coloniser le sud des États-Unis dès 1891, l’Europe de l'ouest en 1904, l’Afrique du Sud en 1908 et l’Australie en 1939 et enfin le Japon en 1993.

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En Europe, elle est signalée en France en 1906, dans les Alpes Maritimes en 1917, au Portugal en 1921 et en Espagne en 1923. Son expansion dans le Var et dans les Alpes-Maritimes est signalée en 1917 puis dans et tout autour de Cannes en 1921. Depuis elle n’a cessé de s’étendre sur le littoral méditerranéen. La fourmi d’Argentine est citée pour la première fois en Corse en 1960, à Calvi. Elle forme une supercolonie qui va des côtes italiennes aux côtes espagnoles en passant par la France (soit plusieurs centaines de kilomètres), et extermine les espèces déjà en place. Cette fourmi est très agressive envers les autres espèces, allant jusqu'à détruire les colonies indigènes. Elle a un comportement également destructeur vis-à-vis de la flore et notamment des bourgeons. Elle affecte les Orangers, Mandariniers et Citronniers, puis les Figuiers, les Cerisiers, les Pêchers, les Poiriers, voir la Vigne qui sont touchés.

Source : conservation-nature.fr

lundi, 19 août 2013

La moitié des papillons des prairies ont disparu

Selon l'Agence européenne de l'environnement, la moitié des papillons des prairies ont disparu en 20 ans en Europe, un déclin qui devrait déclencher la sonnette d'alarme sur l'état de la biodiversité. En effet, les papillons sont des indicateurs représentatifs des tendances observées pour la plupart des autres insectes, et donc de la biodiversité et de la santé générale des écosystèmes.


Selon le directeur exécutif de l'Agence, ce déclin très important des papillons des prairies devrait déclencher la sonnette d'alarme. Si on ne sait pas maintenir ces habitats, on peut perdre beaucoup de ces espèces pour toujours. Il faut reconnaître l'importance de ces papillons et d'autres insectes, la pollinisation qu'ils réalisent est essentielle pour les écosystèmes naturels et l'agriculture.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site lexpress.fr

vendredi, 09 août 2013

Manger bio, effet bénéfique sur la santé humaine ?

Une nouvelle étude menée sur la mouche drosophile suggère l’existence d’une influence positive de l’alimentation biologique sur la santé de cet insecte. Des biologistes américains de la Southern Methodist University à Dallas aux États-Unis ont constaté que des mouches drosophiles nourries durant toute leur existence avec des aliments issus de l’agriculture biologique présentaient une longévité accrue et une plus grande fertilité par rapport à des drosophiles nourries avec des produits issus de l’agriculture conventionnelle.

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Les scientifiques ont testé les effets sur la santé de quatre produits issus de l’agriculture biologique : des pommes de terre, du raisin des bananes et du soja. Pour évaluer les effets séparés de ces quatre aliments, quatre groupes de 200 drosophiles ont été constitués, recevant chacun l’un ou l’autre de ces produits durant l’intégralité de leur vie, ainsi que quatre groupes contrôle constitués de 200 drosophiles recevant également durant toute leur existence l’équivalent non biologique de l’un ou l’autre de ces quatre aliments. Les pommes de terre, les raisins et le soja biologiques ont eu un effet significatif sur la longévité des drosophiles, avec un accroissement respectif de la durée de vie médiane de 38%, 20% et 75%. La durée de vie médiane, dite aussi vie médiane, correspond à l’âge qu’un individu a une chance sur deux de dépasser. En revanche, les bananes biologiques n’ont eu aucun effet significatif sur la durée de vie médiane des drosophiles, laquelle est restée équivalente à celle des drosophiles nourries de produits non biologiques.

Pour en savoir plus sur cette étude, on peut consulter le site : science-et-vie.com

samedi, 04 mai 2013

Les patineurs de mer

Le vortex de plastique du Pacifique, constitué de morceaux microscopiques dans la gyre subtropicale du Pacifique Nord a connu une augmentation de 100 fois au cours des 40 dernières années. Ce gigantesque radeau de plastique sur l’océan Pacifique est aussi appelée le « Garbage Patch », la « tâche poubelle ». C’est une masse de déchets de la taille du Texas et 2 fois plus grand que Hawaii. Une zone couverte d’une myriade de petits morceaux de plastique de la taille d’un ongle humain voire encore plus fin. Ces micro-déchets innombrables ont un impact significatif négatif sur les écosystèmes locaux.

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Les patineurs de mer sont des insectes (Halobates sericeus) qui se trouvent couramment dans cette région subtropicale, et qui viennent normalement pondre leurs œufs sur les plumes d’oiseaux, les coquillages et sur toutes les surfaces dures qu’ils peuvent trouver. Le plastique donne à ces insectes une nouvelle surface pour la ponte, ce qui a pour conséquence une augmentation importante de leur nombre d'œufs. Ce boom démographique qui s’ensuit a un impact tout le long de chaîne alimentaire et modifie profondément l'écosystème.

Source : consoglobe.com

samedi, 27 avril 2013

Des photographies d’insectes en train de butiner

La pollinisation de très nombreuses plantes dépend des insectes et réciproquement des milliers d’espèces d’insectes dépendent des plantes à fleurs pour leur survie. Aujourd’hui, 35% de l'alimentation repose sur des plantes pollinisées par les insectes. Les pollinisateurs sont donc la source d’un véritable service écologique. Ce service est d’autant mieux rendu que la diversité des pollinisateurs est importante. Mais ce service est aujourd’hui menacé : l’intensification de l’agriculture, l’urbanisation ou encore les changements climatiques perturbent les populations de pollinisateurs. Si le symbole de cette menace est le déclin de l’abeille domestique, qu’en est-il des espèces sauvages les plus communes qui assurent une grande part du service ? Les scientifiques manquent de données pour répondre à ces questions à l’échelle de la France.

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Le Suivi Photographique des Insectes POLLinisateurs a pour but d’obtenir des données quantitatives sur les insectes pollinisateurs et/ou floricoles en France en mesurant les variations de leur diversité et celles de la structure des réseaux de pollinisation, sur l’ensemble de la France métropolitaine. Grâce à un protocole simple, reposant sur des photographies d’insectes en train de butiner, l'objectif est de recueillir des données sur un grand nombre de sites dans des environnements variés, accessibles à un grand nombre d’observateurs. Il s'agit sur une espèce de fleur définie, en au moins 20 minutes d'observation, de photographier un maximum d'insectes appartenant à des espèces différentes. L'objectif est d'obtenir une photo par espèce, de qualité suffisante pour différencier une espèce des autres espèces photographiées. L'ensemble de ces photos constitue une collection. Le participant dépose ensuite ses photos sur un album virtuel en ligne. Dans un second temps, il identifie aussi précisément que possible chaque espèce à l’aide d’une clé d’identification en ligne. L’ensemble des données est utilisé par les spécialistes pour une analyse spatiale des réseaux de pollinisateurs en France.

Pour participer à ce projet, on peut consulter le site : spipoll.org

lundi, 03 décembre 2012

La disparition des marronniers en ville

L'époque où l'on plantait en ville des lignées d'ormes, tilleuls, platanes ou marronniers est révolue. La palette des espèces doit être plus diversifiée pour limiter les dégâts en cas de maladie et renforcer la biodiversité. Les nouvelles espèces seront moins gourmandes en eau et hébergent des dizaines d'insectes. Le chêne fait son apparition car il est particulièrement résistant. Les 45 000 arbres de Bordeaux sont régulièrement diagnostiqués à l'extérieur et à l'intérieur, afin de les mettre sous surveillance accrue en cas de maladie et de les préserver le plus longtemps possible. Mais parfois, il faut les abattre, ce sera bientôt le cas du cèdre du Liban, au Jardin public.

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Le nombre de maladies a progressé sur les arbres. Elles sont favorisées par la multiplication des échanges entre les pays. Le capricorne asiatique, niché dans les palettes en bois des pavés pour le tramway, en provenance de Chine, a été introduit à Bordeaux. L'évolution du climat favorise aussi certaines espèces comme le papillon palmivore. La mineuse est arrivée il y a dix ans et faute de prédateurs, elle se répand. Ce minuscule insecte creuse des galeries dans les feuilles, qui changent alors précocement de couleur et tombent en été. Il ne tue pas l'arbre mais l'affaiblit, le rendant plus sensible aux aléas climatiques et aux maladies.

Source : sudouest.fr

mercredi, 14 novembre 2012

Les 3 fléaux des palmiers

En l’espace de seulement 1 an ce ne sont pas moins de 3 fléaux qui se sont attaqués aux palmiers de Saint-Cyprien dans les Pyrénées Orientales.

Le papillon du palmier, Paysandisia archon, est un véritable tueur de palmier. Introduit en Europe en 1990, il arrive en France en 2001. Le papillon infeste l’arbre avec ses larves et chenilles qui dévorent toutes les espèces de palmiers ornementaux.

Le Charançon rouge du palmier, Rhynchophorus ferrugineus, adulte mesure de 3 à 4 centimètres de long. Il se déplace localement par essaimage en volant de palmier en palmier. Il se reproduit en pondant des œufs par centaines déposés au niveau des palmes centrales de la tête du palmier. Les larves mangent les fibres du palmier provoquant des dégâts au cœur de la partie supérieure et sa mort lorsque le bourgeon terminal est atteint.


Le charançon rouge du palmier par sadeq83
Fusarium oxysporum sp.canariensis est un champignon vasculaire fréquent sur les phoenix canariensis dont il obstrue les vaisseaux, empêchant ainsi la circulation de la sève et provoquant le dessèchement des palmes.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site de la commune de Saint Cyprien : saint-cyprien.com

dimanche, 19 août 2012

Le film du sacrifice d’un ouvrier bleu

Le film du sacrifice d’un ouvrier bleu (blue worker, dans la légende introductive) d'un termite Neocapritermes taracua.

Attaqué par trois ouvriers (workers) d’une autre espèce (Embiratermes neotenicus), un ouvrier âgé (old termite worker) provoque, par contraction musculaire, le gonflement brutal de ses poches dorsales (backpacks), de couleur bleutée. La cuticule se déchire à ce niveau, entre le thorax et l'abdomen, mettant en contact ces cristaux bleus avec une sécrétion accumulée dans des vésicules, à l’intérieur du corps. La déchirure de la cuticule sera fatale à l’ouvrier bleu mais le liquide libéré est mortel pour les insectes qui le touchent. © Nature News, YouTube

06:01 Publié dans vidéo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : film, vidéo, insectes, termites

samedi, 04 août 2012

Les insectes, une alternative à la viande

Interrogée par la BBC, la futurologue nutritionnelle Morgaine Gaye constate que «la hausse des prix fait que la viande commence à redevenir un produit de luxe. Résultat, il s’agit de trouver des alternatives à la viande». Il existe 1400 espèces d'insectes. riches en protéines, qui coûtent moins chère que le bétail, consomment moins d’eau et leur empreinte carbone est faible. Selon Morgaine Gaye, les mets à base d’insectes pourraient ressembler au steak haché ou à la saucisse à la viande.

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Le gouvernement hollandais vient d’investir un million d’euros dans la recherche et l’encadrement de l’élevage d’insectes à des fins alimentaires. Selon Morgaine Gaye, ils deviendront populaires une fois que le mot insecte ne sera plus employé, au profit d’une autre appellation du style mini-bétail. Pour faire saliver, ces mets à base d'insectes ont encore du pain sur la planche. Odeur, apparence et goût seront essentiels.

Source : tdg.ch

mardi, 05 juin 2012

Le top 10 des espèces découvertes en 2011

Le top 10 des espèces découvertes en 2011 a été publié par l’International Institute for Species Exploration : un singe sans nez, un ver vivant dans les entrailles de la terre, une magnifique méduse venimeuse, une orchidée fleurissant la nuit, une minimouche parasite, un champignon pouvant être pressé comme une éponge, un coquelicot jaune, un millepatte de la taille d’une saucisse, un « cactus marchant » et une tarentule bleue.

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Il existe près de 25000 espèces d’orchidées. Parmi celles-ci, Bulbophyllum nocturnum, découverte en Nouvelle Guinée, serait la seule à fleurir de nuit.
Les fleurs de Bulbophyllum nocturnum sont relativement petites et vivent peu longtemps. Elles s’ouvrent vers 22h00 et se ferment le matin suivant. © Jaap Vermeulen

Pour en savoir plus sur ces 10 espèces, on peut lire l'article publié sur le site futura-sciences.com

lundi, 23 avril 2012

Quatre centimètres de poils urticants

Quatre centimètres de poils hirsutes et horriblement urticants, la chenille processionnaire cheminent en processions de 20 mètres et plus. Mésanges et huppes fasciées, dont le long bec courbé est agile à déterrer les chrysalides, sont les seuls oiseaux qui protègent les humains de Thaumetopoea pityocampa, qui opère sur les arbres qu'elle colonise et dont elle se nourrit.

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Le département d'entomologie forestière d'Hervé Jactel, à Bordeaux, rattaché à l'Institut national de recherche agronomique recommande d'opposer de nouveaux pièges à la chenille processionnaire en « plantant des haies de feuillus entre les pins, [pour dresser de la sorte] un écran physique entre les arbres hôtes et non-hôtes ». Des essais sont également pratiqués avec la constitution de « barrières chimiques », du répulsif épandu pour éloigner les insectes, poursuit Hervé Jactel. L'Inra développe aussi une méthode de « piégeage sexuel » aux phéromones : en synthétisant l'odeur émise par les femelles, on attire les mâles sur des pièges.

mercredi, 11 avril 2012

Apparition de résistances de certains insectes

Des plantes transgéniques comme les maïs MON810, MON863 ou MON88017, tuent les insectes en exprimant une protéine insecticide. La mise en culture de telles plantes insecticides est l’objet de plusieurs controverses, notamment sur le risque d’apparition de résistances de certains insectes. Pour limiter ce risque, plusieurs mesures ont été prises comme l’implantation obligatoire, au sein d’un champ de plantes génétiquement modifiées insecticides, de zones dîtes « refuges », cultivées avec des plantes non GM afin de diminuer l’exposition des insectes cibles aux toxines et donc de limiter cette apparition de résistance.

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Si pendant plusieurs années, les promoteurs des PGM ont affirmé qu’aucun cas d’apparition de résistance chez des insectes cibles n’avait été observé, ce n’est plus le cas depuis la publication d’une étude réalisée par l’équipe du Pr. Gassmann en 2011. Ainsi pour 22 entomologistes américains, les plantes transgéniques insecticides pourraient être à la base d’importants problèmes agricoles. Ils tirent la sonnette d’alarme suite à l’apparition d’insectes résistants à la protéine insecticide Bt Cry3Bb1. Dans une lettre adressée au ministre de l’Environnement début mars, ils demandent à l’administration que la situation soit considérée comme urgente et que la lutte contre les parasites relève d’une approche intégrée ne reposant pas sur une une seule tactique, comme le tout transgénique.

Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site infogm.org

lundi, 12 mars 2012

La recherche de la nouveauté

Des chercheurs de l’université de l’Illinois ont examiné le comportement et les gènes qui sont exprimés dans le cerveau des abeilles spécialisées dans la quête de nouvelles ressources alimentaires. Quand une colonie d'abeilles devient trop grande pour être abritée dans la ruche, les abeilles se divisent et le nouvel essaim doit trouver un nouvel abri. Quelques abeilles plus intrépides, environ 5 pour cent de l'essaim, se mettent en quête d’une nouvelle ruche. Ces abeilles exploratrices présentent dans leur cerveau des différences spectaculaires dans l’expression de leurs gènes par rapport aux autres abeilles plus sédentaires. Ces gènes codent principalement pour des catécholamines associées aux circuits de récompense et de motivation chez les vertébrés. En traitant certains insectes avec des molécules similaires, les chercheurs ont pu augmenter leur comportement explorateur.

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Selon les chercheurs, la recherche de la nouveauté chez les humains et les autres vertébrés a des parallèles chez un insecte. Les insectes, les humains et d’autres animaux ont fait usage de la même boîte à outils génétique dans l'évolution du comportement.

Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site sciencesetavenir.fr

jeudi, 23 février 2012

Une explication aux rayures des zèbres

A-t-on enfin trouvé une explication aux rayures des zèbres ? Des chercheurs hongrois et suédois proposent une hypothèse originale : les rayures rendraient l’animal moins attractif pour les taons. Les taons, des insectes de la famille des tabanidae, sont des grosses mouches dont les femelles se nourrissent du sang de mammifères. Ce sont aussi des vecteurs d’un grand nombre de maladies virales, bactériennes et parasitaires.

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Les chercheurs expliquent qu’ils ont déposé dans un champ équestre plusieurs tableaux enduits de colle à insecte : un blanc, un noir et  plusieurs avec des rayures de taille différente, puis ils ont compté le nombre de taons collectés par chaque tableau. Les résultats montrent que le tableau avec le dessin ressemblant le plus à celui des zébrures est celui qui a collecté le moins d’insectes. La même expérience répétée avec des chevaux dont le pelage a été peint pour l’occasion a obtenu des résultats similaires, les chevaux à rayures ont attiré moins de taons que les autres. Selon les auteurs les rayures modifient la perception de la lumière polarisée qu’ont ces insectes ce qui contribuent à les rendre moins attrayant. Ils proposent cette explication tout en précisant que d’autres phénomènes ont également pu contribuer à l’apparition et au maintien des rayures au cours de l’évolution.

Source : sciencesetavenir

vendredi, 13 janvier 2012

Une fausse bonne idée

A l'origine, dans les années 80, l'introduction de la coccinelle asiatique (harmonia axyridis) paraissait une bonne idée pour lutter contre les pucerons et eviter l'emploi d'insecticides. Une coccinelle asiatique adulte est capable de manger 90 à 270 pucerons par jour. Dans les années 90, elle est commercialisée au nom de la lutte biologique. Son cout de production est moins élevé que celui des espèces locales.

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Il est difficile de distinguer la coccinelle asiatique de certaines espèces locales. Certaines coccinelles asiatiques n'ont pas de tâche et d'autres en possèdent de 1 à 9 points. Elles sont de grande taille, supérieure à 7mm, de couleur variable allant du jaune orangé au rouge. Certaines sont mêmes noires.

Depuis quelques années on se rend compte que son acclimatation est remarquable en Belgique, en Allemagne, dans le Nord puis l'Est de la France. Mais sa prolifération s'effectue aux dépend des espèces locales avec lesquelles elle entre en compétition pour l'alimentation et l'espace. Les espèces indigènes régressent d'autant que la coccinelle asiatique peut s'en prendre à leurs larves qu'elle dévore. Cette introduction se révèle comme une fausse bonne idée.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site passionvegetale.fr

lundi, 21 novembre 2011

Mini-monstres, biodiversité de l'extrême

Dans le registre de la biodiversité de l’extrême, le Hall de l’Immeuble Gironde accueille du 7 au 28 novembre 2011, l’exposition «MINI-MONSTRES, Jurassic Park en Amazonie», conçue par Thierry Berrod. Cet hymne à la richesse du vivant propose une plongée dans l’univers des «membracides», ces insectes microscopiques, véritables sculptures vivantes que nous révèlent les techniques bien particulières mises en œuvre par un travail photographique.

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Entrée libre et gratuite, ouvert à tous.