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vendredi, 13 janvier 2012

Une fausse bonne idée

A l'origine, dans les années 80, l'introduction de la coccinelle asiatique (harmonia axyridis) paraissait une bonne idée pour lutter contre les pucerons et eviter l'emploi d'insecticides. Une coccinelle asiatique adulte est capable de manger 90 à 270 pucerons par jour. Dans les années 90, elle est commercialisée au nom de la lutte biologique. Son cout de production est moins élevé que celui des espèces locales.

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Il est difficile de distinguer la coccinelle asiatique de certaines espèces locales. Certaines coccinelles asiatiques n'ont pas de tâche et d'autres en possèdent de 1 à 9 points. Elles sont de grande taille, supérieure à 7mm, de couleur variable allant du jaune orangé au rouge. Certaines sont mêmes noires.

Depuis quelques années on se rend compte que son acclimatation est remarquable en Belgique, en Allemagne, dans le Nord puis l'Est de la France. Mais sa prolifération s'effectue aux dépend des espèces locales avec lesquelles elle entre en compétition pour l'alimentation et l'espace. Les espèces indigènes régressent d'autant que la coccinelle asiatique peut s'en prendre à leurs larves qu'elle dévore. Cette introduction se révèle comme une fausse bonne idée.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site passionvegetale.fr

mardi, 20 avril 2010

la coccinelle asiatique est devenue un insecte nuisible

L'aire native de la coccinelle Harmonia axyridis se situe en Asie. L'espèce a longtemps été utilisée en lutte biologique contre les pucerons. Mais d'espèce bénéfique, la coccinelle asiatique est passée au statut d'insecte nuisible. Son caractère nuisible est dû à son impact sur la biodiversité par la prédation des coccinelles indigènes, à son impact économique par la détérioration de la qualité des productions viticoles et son impact social par l'agrégation en grand nombre des coccinelles à l'automne dans les habitations provoquant des cas d'allergies.

coccinelle-asiatique.jpg

Les populations invasives en Europe de l'Ouest sont issues d'un mélange entre des individus provenant d'Amérique du Nord-Est et des individus utilisés en Europe pour la lutte biologique, avec une contribution génétique de l'ordre de 40% pour ces derniers. Les chercheurs impliqués dans cette étude n'ont pas détecté jusqu'à présent de foyers envahissants dont l'origine serait exclusivement liée à la souche de lutte biologique européenne.

Ces analyses ont ainsi démontré la contribution majeure de la population américaine du Nord-Est dans l'historique de l'invasion. Ce résultat illustre la notion de « tête de pont invasive » qui repose sur la mise en évidence d'une population envahissante particulière se comportant comme la source de nombreuses autres invasions dans des zones éloignées.

D'autre part, le scénario d'invasion déduit de cette analyse suggère la possibilité d'un changement évolutif dans la population « tête de pont », localisée en Amérique du Nord-Est pour la coccinelle asiatique. Cette hypothèse fait l'objet de recherches avec des approches de génétique quantitative menées par les mêmes équipes.

En Europe de l'Ouest, la question de l'effet sur la capacité d'invasion d'un mélange génétique entre les individus provenant d'Amérique du Nord-Est et ceux issus de la souche de lutte biologique précédemment citée est en cours d'étude.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site notre-planete.info

 

mercredi, 09 avril 2008

La lutte biologique dans nos jardins

398241477.jpgPour lutter contre l'invasion d'insectes dits « ravageurs ou nuisibles » comme les pucerons, acariens, thrips, aleurodes, on peut favoriser l'installation d'insectes auxiliaires, appelés aussi parasites, comme les coccinelles, des espèces d'acariens, thrips et hyménoptères prédateurs, guêpes... Il faut bien se renseigner avant d'introduire une espèce d'insectes auxiliaires. Il faut mesurer les quantités et les espèces d'insectes nuisibles à l'aide de panneaux adhésifs de couleur jaune ou bleu pour bien détecter les besoins. Chaque espèce d'insectes auxiliaires a son utilisation. Par exemple, les coccinelles utilisées pour lutter contre les pucerons dans les arbres ne sont pas les mêmes que celles utilisées pour lutter contre les pucerons des légumes. De plus, leur stade de développement a de l'importance (oeufs, larves, adultes).

Pour en savoir plus Biotop pour l'achat d'insectes ou Bug-Scan pour les panneaux adhésifs