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lundi, 30 juin 2014

Les orchidées sont suprenantes

Les orchidées sont surprenantes par leur beauté, leurs couleurs vives, leurs pétales délicats mais aussi leurs formes insolites. Certaines orchidées ressemblent à de petits bonshommes nus comme l'orchidée Orchis Italica.

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De nombreuses autres variétés semblent s'être inspirées de la nature : oiseaux majestueux, petits insectes farceurs, anges, danseuses que de formes artistiques.

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L’orchidée Phalaenopsis ressemblant à un oiseau

Source : planet.fr

mardi, 05 juin 2012

Le top 10 des espèces découvertes en 2011

Le top 10 des espèces découvertes en 2011 a été publié par l’International Institute for Species Exploration : un singe sans nez, un ver vivant dans les entrailles de la terre, une magnifique méduse venimeuse, une orchidée fleurissant la nuit, une minimouche parasite, un champignon pouvant être pressé comme une éponge, un coquelicot jaune, un millepatte de la taille d’une saucisse, un « cactus marchant » et une tarentule bleue.

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Il existe près de 25000 espèces d’orchidées. Parmi celles-ci, Bulbophyllum nocturnum, découverte en Nouvelle Guinée, serait la seule à fleurir de nuit.
Les fleurs de Bulbophyllum nocturnum sont relativement petites et vivent peu longtemps. Elles s’ouvrent vers 22h00 et se ferment le matin suivant. © Jaap Vermeulen

Pour en savoir plus sur ces 10 espèces, on peut lire l'article publié sur le site futura-sciences.com

samedi, 24 octobre 2009

Le marais de Stors classé Réserve Naturelle Régionale

Quatre nouveaux espaces de l'Ile de France ont été classés Réserves Naturelles Régionales: la boucle de Moisson (78), le domaine des Seiglats (77), le bassin de la Bièvre (92) et le marais de Stors dans le Val d'Oise. Situé sur la commune de Mériel, le Marais de Stors est en bordure de la forêt de L'Isle-Adam.

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Ce site se trouve dans une petite vallée occupée par le ru du Vieux Moûtiers bordé d'une pelouse calcicole sur le coteau calcaire et d'une tourbière neutro-alcaline dans le vallon. Ces milieux sont considérés comme très sensibles en Ile de France. L'altitude varie de 35 à 70 m.

 

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marais-stors4.jpgC’est à partir du 12è siècle, avec l’installation de l’Abbaye cistercienne de Notre-Dame du Val en amont du ru du Vieux Moûtiers, que sont aménagés les étangs servant de viviers et des seuils pour permettre aux moulins d’être alimentés en eau de manière régulière.

Le marais a été particulièrement drainé à la fin du 19ème siècle et au début du 20ème siècle pour créer des prairies.

Le marais a été abandonné à la fin des années 1970, entraînant une recolonisation rapide par la végétation naturelle.

 

marais-stors-flore.jpgLa flore du Marais de Stors se caractérise par sa grande diversité et la rareté de certaines espèces qui la composent.

350 espèces végétales sont répertoriées dont 35 sont rares en Ile de France. Celle du Coteau présente un intérêt particulier avec des pelouses calcicoles riches en orchidées.

 

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En 2001, l’inventaire réalisé par le Cendre Ornithologique d’Ile de France (CORIF) rend compte de 66 espèces dont 11 remarquables.

6 de ces espèces sont en déclin à l’échelon européen : Bécasse des bois, Pic vert, Faucon crécerelle, Rougequeue à front blanc, Hirondelle rustique et Tourterelle des bois.

5 autres sont en déclin à l’échelon régional : Gorgebleue à miroir, Pic noir, Hibou moyen-duc, Râle d’eau et Phragmite des joncs.

vendredi, 28 août 2009

La nature est particulièrement riche et contrastée dans le Val d’Oise

Au travers de sa diversité, c’est tout l’équilibre naturel du Val d'Oise qui est en jeu. Eléments naturels ordinaires et éléments remarquables se côtoient dans des zones urbaines, péri-urbaines, agricoles et forestières.

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De mai à juillet, on dénombre dans le Val d’Oise 31 espèces d’orchidées. Quelques unes sont inféodées aux sous-bois et aux zones humides mais la plupart ne se développent que sur les coteaux calcaires. Ces espaces ouverts, lumineux, conviennent en effet à ces végétaux qui ne supportent pas la compétition. Pour éviter leur disparition progressive par la colonisation des broussailles et des arbustes, ces coteaux doivent être régulièrement fauchés ou pâturés.

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Les activités agricoles ont modelé nos paysages et permis l’éclosion d’une flore et d’une faune qui y sont associées. Si l’agriculture intensive, l’abus d’engrais et de pesticides ont appauvri la biodiversité, certains espaces agricoles (vergers, prairies pâturées) restent de véritables oasis.

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Autour de certains villages et dans quelques vallées du Val d’Oise subsistent encore des vergers dits « hautes-tiges ». Sous ces arbres fruitiers, on faisait jadis paître du bétail ou pousser des céréales. Ces vergers, ainsi que les haies bocagères qui y sont souvent associées, constituent une mosaïque d’habitats, favorable à la biodiversité. La chouette chevêche ou la sittelle torchepot, un petit oiseau insectivore, nichent dans les cavités des vieux arbres, les chauves-souris y trouvent un gîte. Les insectes butineurs se délectent des fleurs de pommiers. Les petits mammifères (musaraigne, campagnol…) trouvent également refuge dans ces milieux. Pourvu qu’elles ne soient pas trop traitées chimiquement, les prairies qui s’étendent au pied des arbres fruitiers sont aussi le lieu de chasse privilégié du renard, de la buse, du faucon crécerelle…

Pour en savoir plus on peut consulter le site de l'agence de l'environnement du Val d'Oise