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vendredi, 17 mai 2013

Les arbres vont transpirer davantage

La température augmentant, les arbres vont transpirer davantage à l’avenir, et donc émettre en plus grand nombre des composés organiques volatils qui lutteront contre le réchauffement climatique en le réduisant d'environ 1%.

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Les aérosols émis dans l’atmosphère ne participent pas tous au réchauffement climatique. En effet, des particules en suspension dans l’air peuvent directement réfléchir la lumière solaire ou favoriser la formation de nuages. L’érosion éolienne et les volcans apportent à eux deux d’impressionnantes quantités de particules en suspension chaque année, tout comme les végétaux. En effet, les arbres émettent des composés organiques volatils ou COV lorsqu’ils ont chauds ou qu’ils sont stressés. Or, ces émissions biogéniques (isoprène, terpène, etc.) peuvent s’oxyder dans l’atmosphère, puis agglomérer d’autres aérosols. Ces particules de plus grande taille peuvent alors réfléchir la lumière solaire, ou servir de substrat pour la formation d’une goutte d’eau.

Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site futura-sciences.com

vendredi, 10 juin 2011

Auprès de Gliese 581, une exoplanète habitable

Une exoplanète qui gravite autour de l'étoile naine Gliese 581 ne ressemble pas à la Terre et pourtant elle semble être habitable. C'est la conclusion à laquelle sont arrivés des chercheurs de L'institut Simon Laplace.

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Sept fois plus massive que la Terre et située à 20,3 années-lumière de notre système solaire, Gliese 581 avait été jugée inhabitable lors de sa découverte en 2007. En s'inspirant des modèles climatiques utilisés sur Terre, les chercheurs estiment que Gliese 581 d pourrait bénéficier d'un effet de serre, dû à une épaisse couche de dioxyde de carbone (CO2), lui offrant un climat suffisamment chaud au point de permettre la formation d'océans, de nuages et de pluie.

Le rayonnement de l'étoile naine Gliese 581 faiblement réfléchi par l'atmosphère peut pénétrer plus profondément vers la surface de la planète et la chauffer plus efficacement malgré sa moindre intensité. Gliese 581 d pourrait baigner dans une sorte de pénombre rougeâtre surplombée d'une épaisse couche nuageuse.

vendredi, 06 février 2009

L'effet de serre

Le site menaceclimatique.free.fr a été réalisé dans le cadre de TPE de terminale S par 3 éleves. Ils ont choisi pour sujet le réchauffement climatique à l'échelle planétaire, et la menace éventuelle qu'il représente.

Voici leur étude de l'effet de serre.
L'effet de serre naturel
: La Terre reçoit la majeure partie de son énergie du Soleil. Une partie est absorbée par la Terre, et une autre renvoyée sous la forme de chaleur et surtout d'infrarouge. Certains gaz présents dans l'atmosphère (CO2 et méthane principalement) interceptent une partie de ces rayonnements infrarouges qui retournent donc chauffer le sol.

L'effet de serre artificiel : à l'effet de serre naturel s'ajoute un effet de serre artificiel dû aux rejets industriels et agricoles. Plus de la moitié du CO2 est absorbé par les océans et la végétation. Les aérosols issus de la pollution industrielle ont un effet inverse : ils réfléchissent partiellement les rayons solaires et ont donc un rôle refroidissant. Enfin, l'un des effets les plus complexes à évaluer est celui des nuages : hauts et légers, ils réfléchissent la lumière ; bas et épais, ils la laissent passer et renforcent l'effet de serre.

Le gaz qui contribue le plus à l'effet de serre d'origine naturelle, est la vapeur d'eau. Sa proportion dans l'atmosphère est 100 fois plus importante que celle du gaz carbonique. Le dioxyde de carbone participe pour 39% à l'effet de serre d'origine naturelle. Il ne représente que 0,036% des gaz présents dans l'atmosphère, et a augmenté de 28% depuis les années 1900. Le méthane est 100 fois moins abondant que le CO2, mais absorbe 20 fois plus les rayons du Soleil. Il participe pour 2% à l'effet de serre d'origine naturelle et sa concentration atmosphérique a augmenté de 145% depuis un siècle.

mercredi, 04 février 2009

Les temps changent, agir sur le réchauffement est une urgence

Ce mercredi 4 février, diffusion à 20h35 sur France 2 du docu-fiction de 90mn

« Les temps changent » est un documentaire imaginant, à partir de projections de climatologues et scientifiques, quelle sera la vie sur Terre en 2075, si rien n'est fait pour agir sur le réchauffement de la planète.
les-temps-changent01.jpgLe format de docu-Fiction a été choisi pour que le téléspectateur se sente impliqué humainement à travers les histoires de plusieurs personnages, avec la volonté de provoquer un électrochoc et d'accélérer la prise de conscience de la situation. On suit le destin de quatre personnages, Julia, qui tente la reconversion de son domaine viticole dans la culture des oranges, Lotte, jeune avocate qui essaie de convaincre l'opinion publique de s’engager dans la lutte contre le réchauffement, son mari Niels, biologiste allemand qui part sur la banquise sur les traces du dernier ours polaire et Idri, qui quitte le Mali transformé en désert pour tenter sa chance en Europe.

Ce film n'a rien d'un docu-fiction catastrophiste, même si le récit est fondé sur un scénario relativement pessimiste des experts mondiaux du climat et se place dans le cas de figure d'un échec des négociations internationales visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre, à commencer par le sommet de Copenhague en décembre 2009. Les réalisateurs, Marion Milne, Jean-Christophe de Riviere et Philippe Dussau se sont basés sur les études effectuées par le prix Nobel de la Paix 2007, le Groupe international d’experts sur le changement climatique. Le GIEC affirme que le changement climatique est “très vraisemblablement” (90% de certitude) dû aux activités humaines (gaz, charbon, pétrole). Le climatologue de Météo-France, Stéphane Hallegatte a joué un rôle de conseiller scientifique et explique s'être placé plutôt dans le haut de la fourchette des prévisions pessimistes pour que l'illustration soit parlante.

Le film s'achève sur une note d'optimisme et un appel à réagir, nos mentalités et nos modes de vie doivent changer radicalement.

La sortie en DVD est prévue pour le 22 avril 2009

Pour en savoir plus, lire l'article sur teleobs.nouvelobs.com

jeudi, 14 août 2008

Etiquettes CO2 pour une meilleure information du consommateur

Voici les premières étiquettes CO2 sur les produits alimentaires. A compter du 1er janvier 2011, la mention de l'impact environnemental des produits de grande consommation sera obligatoire. En France, durant 6 mois, deux magasins expérimentent cet étiquetage sur lequel on peut lire la quantité estimée de gaz à effet de serre (exprimée en kg équivalent CO2) induite par la production, la distribution et la consommation du produit. Les premiers comparatifs font ressortir des bilans CO2 très élevés pour la viande ou les fruits et légumes hors saison. Pour un poulet, élevé de manière raisonnable sur le lieu de consommation, la quantité estimée de gaz à effet de serre peut-être 4 fois moins grande que pour la viande de boeuf de la grande distribution.

etiquette-CO2.jpg

Pour le moment, le calcul proposé ne prend pas en compte le déplacement effectué par le consommateur pour s'approvisionner. Pourtant prendre son véhicule pour se rendre au centre commercial, alourdit sensiblement le bilan de la quantité estimée de gaz à effet de serre de son caddie.

etiquette-CO2.png

La démarche d'O'Papilles est de minimiser le plus possible le nombre de kg equivalent CO2 par panier distribué. J'effectue 30km pour récolter les différents produits composants le panier (pain BIO fabriqué avec des céréales produites en Ile de France, fruits et légumes BIO de saison cultivés à Cergy, pommes, jus et pâtés produits dans le Vexin, bière élaborée avec l'orge cultivé dans le Vexin, miel des ruches installées dans les prairies en jachères du Vexin...) et par exemple 10km pour déposer 10 paniers sur un même lieu de travail.

Pour en savoir plus consulter le numéro 20 d'Echo Nature magazine ou consulter le site Echo Nature