Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

jeudi, 31 octobre 2013

SAM, responsable du climat estival de l’Afrique australe

En conditions moyennes, il existe un puissant courant-jet autour de l’Antarctique. Il s’agit d’un vent d’ouest étroitement lié à la présence d’anticyclones subtropicaux, et de dépressions polaires. Durant le printemps austral, l’appauvrissement de la couche d’ozone est à son maximum et aurait pour effet de rapprocher le courant-jet du pôle. Causant le renforcement de la phase positive du Southern Annular Mode (SAM), mode d’oscillation qui caractérise les variations des centres d’action atmosphériques entre les moyennes et les hautes latitudes. Les anticyclones subtropicaux se renforcent aux moyennes latitudes, et les centres dépressionnaires s’activent d’autant plus aux pôles. Ce renforcement du SAM joue un rôle sur le climat estival de l’Afrique australe.

afrique,ozone,climat,changements climatiques,météo,antarctique,atmosphère


Chaque année, au démarrage de l’été austral, il se forme juste au-dessus de l’Angola un système dépressionnaire nommé Angola Low. Il est le centre d’action dominant la température estivale de toute la région sud-africaine. La nouvelle étude, parue dans Nature Geoscience et menée par l’équipe du chercheur Desmond Manatsa, suggère que l’intensification du trou de la couche d’ozone estival amplifie ce système dépressionnaire, qui transporte de l’air humide et chaud des basses latitudes vers l’Afrique australe. L’équipe a utilisé des réanalyses pour comparer la variabilité du SAM, de la température et de l’appauvrissement de la couche d’ozone. Ils ont découpé leur étude en deux périodes : les périodes 1970-1993 et 1993-2011. L’année 1993 caractérise l’année du renforcement du trou de l’ozone. Ils ont ainsi trouvé une corrélation (avec 90 % de confiance) entre l’augmentation du trou de l’ozone et du système dépressionnaire Angola Low.


Le trou de l’ozone, à son maximum, s’étend sur 28.5 millions de km2. Il résulte principalement de l’émission des CFC, dont l’utilisation est aujourd’hui interdite. Si l’on en croit les modèles de prévision climatique, ce trou pourrait complètement se dissiper à l’horizon de 2065. En attendant, il est toujours présent, et domine la variabilité saisonnière du climat.

Source : futura-sciences.com

samedi, 14 septembre 2013

Une forte accumulation de neige aux hautes latitudes

Au cours des deux derniers millions d'années, la Terre a connu de longues périodes glaciaires séparées par de courtes périodes plus chaudes, les interglaciaires. Cette succession était causée par les changements d'insolation engendrés par les variations cycliques de la distance entre la Terre et le Soleil et par l'inclinaison et la direction de l'axe de notre planète par rapport à notre étoile. Il y a 70 000 ans, suite à une réduction de l'insolation, le niveau de la mer a baissé de 80 mètres. Ceci montre qu'il y a eu une forte accumulation de neige aux hautes latitudes à l'origine de la calotte autour du pôle Nord. Or, les températures froides sont généralement associées à un temps sec et des précipitations rares. Pour qu'il y ait des chutes de neige, le temps doit être humide et la température modérément basse. Dans ces conditions, comment expliquer une accumulation de neige au pôle ?

terre,planète,antarctique,températures,neige,sciences,océan


Pour répondre à cette question, les chercheurs ont analysé des carottes de sédiments marins prélevées au large de la Galice en Espagne et du golfe de Gascogne, contenant du pollen, excellent indicateur de la végétation et de la température du continent, et des foraminifères, organismes marins microscopiques dotés d'un squelette calcaire qui renseignent sur la température de l'océan. Les scientifiques ont ainsi pu reconstituer l'évolution de la végétation recouvrant la façade atlantique et celle des températures de l'océan Atlantique. Ils ont observé un étonnant découplage entre la température du golfe de Gascogne et celle du continent européen. Lorsque les températures étaient très froides sur le continent, l'océan est resté chaud, en particulier lors des périodes de refroidissement intense qui ont eu lieu lors de l'entrée en glaciation. Ce découplage correspond aux périodes où le Gulf Stream, puissant courant marin qui transporte vers le nord les eaux chaudes du golfe du Mexique, est dirigé vers le golfe de Gascogne par des débâcles modérées d'icebergs provenant du nord du continent américain. C'est ce contraste de température entre le golfe de Gascogne et le continent adjacent qui a dégagé une forte humidité qui ,portée par les vents vers le pôle Nord, aurait, selon les chercheurs, provoqué les importantes chutes de neige à l'origine de la calotte polaire.

Source : notre-planete.info

vendredi, 26 juillet 2013

Le taux de fonte global s’accélère

En 2012, la banquise arctique atteignait son taux de fonte record, et 97 % de la couche de surface de la calotte groenlandaise présentait de l’eau de fonte. De nombreuses études ont mis en évidence une accélération de l’écoulement glaciaire aux endroits où la langue des glaciers se jette dans l’eau.

arctique,environnement,groenland,glaciers,glaciation,antarctique,climat,réchauffement climatique


Le glacier Sermeq Kujalleq est le glacier du Groenland qui fond le plus rapidement. Son front a reculé de 26 km entre 1851 et 1951, et il se déplace aujourd’hui à une vitesse de 40 m par jour. L’eau de fonte modifie les propriétés physiques de glace. Pour caractériser plus précisément cette relation, l’équipe du Cooperative Institute for Research in Environmental Sciences a développé un nouveau modèle de climat, qui se focalise sur les interactions entre l’eau de fonte et l’influence de la glace. Le nouveau modèle montre que deux processus sont principalement mis en jeu. D’une part, l’eau de fonte réchauffe le lit de la calotte glaciaire et favorise la formation d’une couche d’eau à l’interface continent-glace. Cette couche agit alors comme un lubrifiant et favorise le glissement du glacier. D’autre part, la glace de la calotte est réchauffée par l’eau et devient moins visqueuse et la couche de glace se déplace alors plus facilement. En considérant ce facteur de fonte interne, il est probable que le taux de fonte global s’accélère au fil du temps.

Source : futura-sciences.com

mardi, 19 mars 2013

La fonte des calottes glaciaires et l’élévation des mers

La fonte des calottes glaciaires contribue à l’élévation des mers. Mais dans quelle mesure ? Jusqu’à présent, les nombreuses études – près d’une trentaine – aboutissaient à des résultats parfois différents. Or, en marge de la conférence de Doha sur le climat, 47 scientifiques issus de 26 laboratoires internationaux viennent de publier dans la revue Science une étude qui devrait mettre tout le monde d’accord.

antarctique,arctique,océans,changements climatiques,groenland,sciences


En combinant les données de trois méthodes satellitaires indépendantes utilisant l’altimétrie, l’interférométrie et la gravimétrie, les chercheurs ont pu montrer qu’entre 1992 et 2011, la fonte des calottes polaires a participé à une hausse du niveau des mers de 11,1 mm, soit environ 20 % de la hausse totale, les 80 % restants étant assurés par la dilatation thermique des océans. La fonte de la calotte du Groenland participe aux 2/3 de cette augmentation. Elle perd ainsi près de 152 gigatonnes de glace en moyenne chaque année.

Source : universcience.fr

vendredi, 07 septembre 2012

14 mètres en 350 ans

Les chercheurs du Centre européen de recherche et d’enseignement en géosciences de l’environnement ont carotté trois sites situés dans des récifs coralliens, au large de l’île de Tahiti. En datant ces archives, ils ont pu reconstituer les variations du niveau marin sur les derniers 16 000 ans. Ces datations mettent en évidence une remontée extrêmement rapide du niveau de la mer au cours de la dernière déglaciation qui s’est déroulée entre -21 000 et -11 000. Au cours de cette transition entre une dernière période glaciaire et le climat chaud que connaît actuellement la Terre, le niveau marin global est remonté d’environ 120 à 130 mètres sur presque 15 000 ans. Il était déjà acquis que cette augmentation n’avait pas été constante, mais qu’elle avait été ponctuée par des élévations rapides du niveau marin associées à des débâcles massives des calottes de glace. La plus importante de ces hausses est appelée Melt-Water Pulse 1A (MWP-1A).


changements climatiques,océans,antarctique,mer,histoire


Le début du MWP-1A a été daté à 14 650 ans, ce qui fait coïncider cet événement avec le début de la première phase chaude qui marqua la fin de la glaciation dans l’hémisphère Nord. Cette période, appelée Bølling, s’est étalée sur un peu moins de deux mille ans et a vu la température de l’hémisphère Nord augmenter de près de 5°C en quelques années. Selon les chercheurs du CEREGE, la remontée du niveau global des océans au cours du MWP-1A aurait été de presque 14 mètres en seulement 350 ans. La vitesse de la remontée du niveau marin aurait été au minimum de 40 mm/an, vitesse qu’il faut comparer au taux moyen de 10 mm/an estimé pour la dernière déglaciation ou à celui de 3 mm/an observé aujourd’hui par satellite. En s’appuyant sur des simulations de modèles géophysiques, les chercheurs ont aussi établi que la calotte antarctique avait contribué très significativement, probablement pour moitié, au MWP-1A. Ces travaux illustrent l’instabilité des calottes glaciaires, en particulier de la calotte antarctique, à une perturbation climatique majeure et imposent un regard nouveau sur la contribution future de la calotte antarctique à la remontée du niveau des mers dans le contexte actuel de réchauffement climatique.


Pour en savoir plus, on peut consulter l'article publié sur le site science.gouv.fr

vendredi, 10 août 2012

Un iceberg faisant deux fois la taille de Manhattan

Un iceberg faisant deux fois la taille de Manhattan s’est détaché du Glacier Petermann au Groenland. Le mouvement de cette grande quantité de glace dans l’océan n’aura pas d’impact immédiat sur le niveau des mers, dans la mesure où la glace faisait déjà partie de la calotte glaciaire qui était attachée à la terre, tout comme un glaçon fondant dans un verre d’eau ne fait pas augmenter le niveau d’eau dans le verre.

groenland,changement climatique,océan,sciences,antarctique

Selon Andreas Muenchow, un océanographe Arctique de l’Université du Delaware, cet iceberg pourrait avoir fourni plus de force frictionnelle pour boucher le passage du glacier que celui qui s’était détaché en 2010, qui était bien plus en aval. Andreas Muenchow a indiqué que le changement climatique était un facteur de l’état actuel du Glacier Petermann. Il a ajouté que ce glacier était aussi reculé dans la terre qu’au moment du début de la Révolution Industrielle il y a plus de 150 ans.

samedi, 14 avril 2012

La biodiversité de l'Antarctique menacée

Les espèces invasives menacent la biodiversité de l'Antarctique. Les graines transportées involontairement par les visiteurs pourraient perturber la biodiversité et le fonctionnement des écosystèmes de ce continent.

cnrs,sciences,biodiversité,antarctique,espèces,plantes invasives,grainesUne équipe internationale de scientifiques, parmi lesquels Marc Lebouvier, écologiste terrestre du laboratoire ECOBIO de l'Université de Rennes et du CNRS et Yves Frenot, directeur de l'Institut Polaire Français (IPEV), présente une évaluation du rôle des visiteurs dans le transport et l'introduction accidentelle de graines lors de leur voyage en Antarctique. A l'occasion de l'Année Polaire Internationale 2007-2008, plus de 5600 personnes rencontrées sur les navires ou avions de dessertes des programmes antarctiques nationaux ou des navires de tourisme ont répondu à un questionnaire sur leur origine et sur les pays fréquentés avant leur voyage en Antarctique. 853 d'entre-eux se sont prêtés à un examen minutieux de leurs effets personnels afin de déterminer à la fois le nombre de graines transportées et les espèces végétales concernées.

Les chercheurs ont mis en exergue les risques potentiels d'invasions biologiques en Antarctique en relation avec l'évolution rapide des conditions climatiques et soulignent les impacts que cela pourrait avoir sur la biodiversité et les écosystèmes locaux. Cette étude fournit aux signataires du Traité sur l'Antarctique et du Protocole pour la Protection de l'environnement, des bases de réflexion pour minimiser les risques d'introduction d'espèces sur le continent blanc.

Pour en savoir plus, on peut lire le communiqué de presse publié sur le site du CNRS

samedi, 24 mars 2012

Prochaine ère glaciaire dans 1500 ans

Deux paramètres majeurs influent sur le climat de la planète : la concentration en gaz à effet de serre et la position astronomique de la Terre par rapport au soleil. Le premier modifie la température de l'atmosphère et le deuxième la quantité d'énergie reçue. Depuis environ 1,8 millions d'années, la Terre connaît une alternance de périodes glaciaires et interglaciaires rythmées principalement par des paramètres astronomiques : variation d'excentricité de l'ellipse de l'orbite terrestre, obliquité de l'axe des pôles et précession des équinoxes.

astronomie,planète,gaz à effets de serre,réchauffement climatique,terre,antarctique,histoire

Actuellement, la Terre vit une période interglaciaire qui a débuté il y a environ 11 600 ans, appelée Holocène, propice au développement des civilisations. Habituellement, les périodes interglaciaires  durent de quelques milliers d'années à 20 000 ans. En se basant sur les signes précurseurs d'un changement de cycle via l'analyse des changements brusques de températures au Groenland et en Antarctique, une équipe internationale de l'University College London a identifié une période similaire à la nôtre ) il y a 780 000 ans. D'après ses analyses, la prochaine période glaciaire ne devrait pas apparaître dans quelques dizaines de milliers d'années mais dans seulement 1500 ans.

Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site notre-planete.info

dimanche, 26 juin 2011

La magie des aurores boréales

La surface turbulente du soleil rejette dans l'espace des protons et des électrons. Lors de violentes tempêtes solaires, une grande quantité de ces particules subatomiques arrivent dans l'atmosphère terrestre et excitent les atomes d'oxygène et d'azote, lesquels deviennent subitement lumineux et produisent les magnifiques voiles de lumière colorée appelés aurores polaires. On les nomme polaires parce qu'une fois arrivées dans l'atmosphère terrestre, les particules sont prises au piège par le champ magnétique qui les force à se diriger vers les pôles magnétiques nord (aurore boréale) et sud (aurore australe). .

 La couleur jaune-verte, la plus éclatante et la plus fréquente, est émise par les atomes d'oxygène qui sont à environ 100 km d'altitude. Ceux qui sont plus haut, au-delà de 300 km, émettent une lumière rouge foncé. Ces aurores toutes rouges sont rares. Les molécules d'azote, qui sont neutres, à un bas niveau, produisent une lumière rouge pâle quand elles sont frappées par les électrons. L'azote de la haute atmosphère devient ionisé et émet du bleu et du violet. Ce sont justement les molécules d'azote qui produisent la bordure inférieure, dans les teintes de rouge-violet et les côtés vagués des aurores.

Pour mieux connaître ces phénomènes, on peut consulter le site meteo.org

L'aurore boréale du 16 février 2011

dimanche, 09 janvier 2011

Tara en route pour l'Antarctique

Depuis Buenos Aires et jusqu'à Ushuaia, Guillaume Bounaud est monté à bord de Tara. Photographe et réalisateur, il n'avait jamais entrepris de navigation hauturière de ce type. Et pour une première, c'est dans les 40ème rugissants et les cinquantièmes hurlants, qu'il a navigué... Il a réussi à faire de très belles photos et à s'adapter. Il a participé aux manoeuvres de voiles et a été l'un des animateurs de la vie à bord.


Mdd tv : Tara Océan - Portrait de Guillaume Bounaud
envoyé par developpement-durable. - Les derniers test hi-tech en vidéo.

Quelques mots du capitaine à propos du nouveau départ d'Ushuaia pour une navigation vers l'Antarctique.


Mdd tv : Tara Océan - Départ d'Ushuaia pour l'Antarctique.
envoyé par developpement-durable. - Les derniers test hi-tech en vidéo.

Cette semaine, station réussie dans le passage du Drake grâce à des conditions exceptionnelles dans l’un des endroits les plus agités du globe.

Pour suivre l'expédition, toujours la même adresse oceans.taraexpeditions.org

lundi, 29 novembre 2010

Le niveau de la mer s'élève plus vite que prévu

A Cancun, au Mexique, ce lundi 29 novembre, s'ouvre la seizième conférence des parties de la convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques.

Dans la continuité du processus de coopération engagé depuis la convention de Rio en 1992, 194 pays vont se réunir pour construire un accord mondial sur le climat et oublier l'échec de Copenhague en 2009.

Selon Global Carbon Project, la crise économique a eu pour conséquence une diminution de 1,3% des émissions de gaz à effet de serre en 2009, mais elles devraient à nouveau augmenter en 2010 de 3%. Dans ces conditions et en tenant compte des engagements actuels des états, limiter la hausse moyenne des températures de 2°C à l'horizon de 2050, comme le prévoit l'accord de Copenhague, semble impossible à tenir.

mer-niveau-cancun1.jpg

Le dernier rapport du GIEC, Groupe d'experts intergouvernementale sur l'évolution du climat, rendu en 2007 est obsolète à plusieurs niveaux. Selon Stefan Rahmstorf, professeur d'océanographie physique à l'université de Postdam, le niveau de la mer s'élève plus vite que les modèles ne l'avaient prévu. En fonction des scénarios de développement, le GIEC envisageait une élévation à la fin du siècle entre 20cm et 60cm. Mais ces calculs ne prenaient pas en compte le glissement des glaciers de l'Antartique. Les observations satellites les plus récentes montrent que ce phénomène s'est accéléré depuis 2007. Les deux inlandsis, celui du Groenland et de l'antarctique, qui correspondent aux calottes polaires, perdent à eux deux 500 milliards de tonnes de glace par an, deux fois plus qu'au début des années 2000. L'augmentation prévisible du niveau de la mer serait plutôt compris entre 50cm et 150cm à l'horizon de 2100. D'importantes disparités selon les régions seraient dues à des phénomènes géologiques locaux.

vendredi, 01 octobre 2010

Les concentrations d'ozone ont cessé de diminuer

Ces dix dernières années, les concentrations d'ozone ont cessé de diminuer, que ce soit à l'échelle du globe ou dans les régions polaires (Arctique et Antarctique), sans pour autant augmenter. Du fait de l'élimination progressive des substances nocives pour l'ozone en application du Protocole de Montréal, la couche d'ozone, en dehors des régions polaires, devrait revenir à son niveau d'avant 1980 avant le milieu du siècle. La reconstitution de la couche d'ozone pourrait être accélérée par le refroidissement – lié aux gaz à effet de serre – de la haute stratosphère. En revanche, le trou dans la couche d'ozone qui se forme chaque printemps au-dessus de l'Antarctique est un phénomène qui devrait persister beaucoup plus longtemps.

 

ozone-2010.jpg

Les conséquences, pour le climat, du trou dans la couche d'ozone au-dessus de l'Antarctique sont de plus en plus évidentes : on assiste à d'importants changements concernant la configuration des vents et des températures en surface. Il est confirmé qu'aux latitudes moyennes, le rayonnement ultraviolet parvenant à la surface de la Terre est resté à peu près constant durant la décennie écoulée. En Antarctique, on continue d'observer une forte intensité du rayonnement ultraviolet lorsque le trou saisonnier dans la couche d'ozone est important.

 

Pour en savoir plus on peut consulter le site notre-planete.info

mercredi, 15 avril 2009

Etudier l'Antarctique pour comprendre le réchauffement climatique

Deux horaires de diffusion sur France 5, bien matinaux pour Terra Antartica
Jeudi 16 Avril à 01h27 et Lundi 20 Avril à 03h00 - Durée : 150 min Réalisateur : Hiroshi Egawa, Atsushi Nishida

L'Antarctique, dernier endroit encore vierge de toute civilisation humaine.
Son climat austère a su protéger ce continent de l'invasion humaine et il a pu conserver sa merveilleuse pureté. Pour bien comprendre ce que subit notre planète aujourd'hui, il est nécessaire d'étudier soigneusement cette étonnante machine à remonter le temps, miroir de notre environnement. Ce projet est une formidable aventure pour tous les scientifiques participants, risquant leur vie pour mieux connaître notre terre. Des équipes internationales de chercheurs, qui étudient les changements climatiques planétaires, s'intéressent de très près à ce désert de glace. Ils tentent de comprendre le phénomène du réchauffement de la Terre en sondant la glace à l'aide de jets d'eau bouillante. Ils observent également l'influence des courants antarctiques sur le reste du globe et l'état de la couche d'ozone.

Quelques images de l'antarctique en attendant de voir le film Terra Antartica sur France 5