Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

vendredi, 26 juillet 2013

Le taux de fonte global s’accélère

En 2012, la banquise arctique atteignait son taux de fonte record, et 97 % de la couche de surface de la calotte groenlandaise présentait de l’eau de fonte. De nombreuses études ont mis en évidence une accélération de l’écoulement glaciaire aux endroits où la langue des glaciers se jette dans l’eau.

arctique,environnement,groenland,glaciers,glaciation,antarctique,climat,réchauffement climatique


Le glacier Sermeq Kujalleq est le glacier du Groenland qui fond le plus rapidement. Son front a reculé de 26 km entre 1851 et 1951, et il se déplace aujourd’hui à une vitesse de 40 m par jour. L’eau de fonte modifie les propriétés physiques de glace. Pour caractériser plus précisément cette relation, l’équipe du Cooperative Institute for Research in Environmental Sciences a développé un nouveau modèle de climat, qui se focalise sur les interactions entre l’eau de fonte et l’influence de la glace. Le nouveau modèle montre que deux processus sont principalement mis en jeu. D’une part, l’eau de fonte réchauffe le lit de la calotte glaciaire et favorise la formation d’une couche d’eau à l’interface continent-glace. Cette couche agit alors comme un lubrifiant et favorise le glissement du glacier. D’autre part, la glace de la calotte est réchauffée par l’eau et devient moins visqueuse et la couche de glace se déplace alors plus facilement. En considérant ce facteur de fonte interne, il est probable que le taux de fonte global s’accélère au fil du temps.

Source : futura-sciences.com

vendredi, 14 juin 2013

De grands glaciers s'écoulaient des vallées alpines

Au dernier Maximum Glaciaire, une véritable montagne de glace recouvrait toute l'Europe du Nord, des îles britanniques jusqu'à la Sibérie. De grands glaciers s'écoulaient des vallées alpines. Le niveau des océans était alors plus bas de 120 mètres. En Europe centrale, la mer Noire n'était pas encore connectée à la mer Méditerranée et formait une mer d'eau douce. Par la suite, le réchauffement climatique a démarré et la calotte fennoscandienne a commencé à se retirer par effet de fonte, permettant la formation d'un lac de grande taille au pied du glacier. En conséquence, l'eau du lac pouvait s'infiltrer sous la glace déstabilisant la calotte. Entre 17 000 et 15 500 ans, la disparition de la calotte glaciaire s'est alors brusquement accélérée en déversant d'énormes quantités de glace dans le lac. D'immenses masses d'eau expulsées du lac ont afflué par la suite vers les fleuves alimentant la mer Noire.

changements climatiques,réchauffement climatique,glaciers,glaciation,europe,climat,ifremer,sciences



Les chercheurs de l'Ifremer et du CEREGE ont analysé la provenance géographique
ainsi que l'âge des sédiments amenés par les fleuves qui alimentaient la mer Noire ces 25 000 dernières années. Les résultats de cette étude permettent d'une part, d'expliquer l'élévation brutale du niveau de la mer Noire de 100 mètres en l'espace de 1 500 ans. Ces pulses d'eau de fonte ont contribué à l'inondation de 100 000 km2n de terres provoquant un recul du trait de côte d'environ 100 m par an. D'autre part, ils indiquent que la disparition d'une calotte de glace n'est pas un phénomène linéaire et n'est pas uniquement due à la fonte superficielle. Ponctuellement, la calotte glacière peut s'effondrer en déversant d'énormes quantités de glace, ce qui accélère drastiquement sa disparition. C'est une réelle avancée dans la compréhension de la dynamique de retrait des calottes passées et actuelles.

Source : notre-planete.info

jeudi, 11 octobre 2012

Les glaciers fondent comme neige au soleil

Avec la hausse des températures, les glaciers pyrénéens voient leur superficie fondre comme neige au soleil. D'un jour sur l'autre, le changement est imperceptible. Pourtant, à l'échelle de plusieurs années, la surface des glaciers diminue. Dans les Pyrénées comme dans les autres massifs français, ils sont menacés de disparition, la faute à l'augmentation des températures. D'ici 2050, ils pourraient avoir totalement disparu. En effet, le réchauffement climatique est particulièrement important dans la région, puisque d'ici 2100, on estime que la hausse pourrait être en moyenne de 4.5 à 5°C.

réchauffement climatique,changements climatiques,pyrénées,glaciation,météo,


Pour les spécialistes, cette envolée des températures, de l'ordre de 1,1°C lors du siècle dernier, est inexorable. Elle condamnerait les glaciers pyrénéens, dont l'espérance de vie est aujourd'hui limitée. Les prévisions les moins optimistes tablent pour une disparition en 2020, soit dans moins de 10 ans.

Source : midi-pyrenees.france3.fr

mardi, 20 décembre 2011

La forêt du Groënland a plus de 450 000 ans

Selon une étude du Département de Botanique de Copenhague, au Moyen-Âge, même au beau milieu de l'optimum climatique médiéval, le Groënland n'était recouvert que de bosquets, situés  à l'emplacement des 50 bosquets aujourd'hui répertoriés. Et la seule "forêt" naturelle de l'île, est située dans la vallée de Qingua. Elle est composée d'arbres ayant traversés les âges comme des sorbiers du Groënland, des bouleaux et des sorbiers d'Amérique du Nord.  En 2007, une équipe menée par le glaciologue E. Willerslev avait déjà confirmé l'absence de forêts depuis 450 000 ans en analysant les spores contenues dans la glace.

foret,groenland,glaciation,sciences,environnement,réchauffement climatique

Selon l'article publié sur le site notre-planete.info, La Saga d'Erik le Rouge nous le dit clair et net : Groënland, c'est une arnaque pour faire venir des immigrés! Au temps des vikings, le groënland n'a jamais été une terre verte couverte de forêts comme son nom le laisserait penser. Et l'argument utilisé par des sceptiques du réchauffement climatique, comme quoi le groenland a déjà été une terre verte et qu'il ne faudrait pas s'inquiéter de la fonte des glaces, ne tient pas.

jeudi, 08 décembre 2011

La fonte accélérée du pergélisol.

La fonte accélérée des sous-sols arctiques gelés, le pergélisol, va encore accentuer l'effet du réchauffement climatique dans des proportions d'autant plus inquiétantes qu'elles sont largement sous-estimées par les modèles climatiques actuels, avertit une étude publiée fin novembre 2011. Avec la hausse rapide des températures dans les régions arctiques, le pergélisol, qui reste habituellement gelé tout au long de l'année, est en train de fondre. Le pergélisol représente près de 19 millions de km2, soit environ un cinquième des terres émergées de l'Hémisphère nord.

groenland,glaciers,glaciation,changements climatiques,environnement,sciences,carbone,atmosphère

Ce pergélisol constitue une gigantesque réserve de carbone organique, les restes des plantes et des animaux qui se sont accumulés dans le sol au fil des millénaires. Ce stock de carbone est neutralisé par le gel dans le sous-sol, mais avec la fonte du pergélisol, les organismes microbiens commencent à le décomposer et à en libérer une partie dans l'atmosphère. Au total, les terres arctiques renfermeraient quelque 1700 milliards de tonnes de carbone.

C'est «environ quatre fois plus que tout le carbone émis par les activités humaines au cours des temps modernes et le double de ce que contient l'atmosphère actuellement», soulignent deux biologistes américains, Edward Schuur et Benjamin Abbott, dans un commentaire publié récemment par la revue britannique Nature. Selon ces scientifiques et une quarantaine d'experts internationaux du réseau Permafrost Carbon Network signataires de l'étude, ce chiffre représente «plus du triple» des estimations précédentes utilisées dans les modèles de changement climatique.

La raison de cet écart est toute simple: on mesure habituellement le carbone au sein du premier mètre de sol en surface. Mais au fil des millénaires, l'alternance de gel et de dégel et la migration des sédiments ont produit un effet de «brassage» qui a enfoui le carbone du pergélisol beaucoup plus profondément, expliquent ces experts.

D'après la dépêche de Laurent Banguet de l'Agence France-Presse à Paris

mercredi, 12 août 2009

le Bar de l'Atlantique et le Loup de la Méditerranée

Existe-t-il une différence entre le Bar de l'Atlantique et le Loup de la Méditerranée ?

Lors de la dernière glaciation, qui a débuté il y a 125000 ans et s'est terminée il y a 12000 ans, le niveau des océans et la température des eaux de surface ont fortement baissé, la circulation entre l'Atlantique et la Méditerranée a été très réduite et les bars ont été séparés des loups. bar-Dicentrarchus_labrax.jpgDepuis, ces deux populations de la même espèce marine fonctionnent-elles en populations séparées, relativement indépendantes les unes des autres ? La question se pose dès qu'il faut établir des quotas de pêche. Les scientifiques ont d'abord mené des analyses morphologiques des écailles et de l'oreille interne. Mais ces renseignements étaient insuffisants pour étudier les éventuelles reproductions entre bars et loups. Aussi les scientifiques ont dû approfondir leurs recherches et étudier les marqueurs génétiques, ces petites variations dans la séquence de l'ADN. Les conclusions de ces études sont : les bars et les loups sont bien distincts et la transition entre les deux populations se fait au sud de l'Espagne après le Détroit de Gibraltar, La durée de la glaciation a été suffisamment longue pour que les pools génétiques des deux populations divergent mais comment expliquer que cette différence perdure alors que les bars et les loups se côtoient et se reproduisent entre eux ? Une hypothèse des scientifiques est que les hybrides engendrés sont moins performants que les descendants des bars entre eux ou des loups entre eux. L'océan n'est pas une grande zone de mélange, il est le lieu d'adaptations et d'histoires complexes qui conditionnent les peuplements de poissons et dont l'homme doit tenir compte pour établir ses quotas de pêche.

Pour en savoir plus, on peut lire les dossiers de la recherche, magazine n°36 d'août 2009.