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mercredi, 02 avril 2014

Les virus du permafrost

Un nouveau type de virus géant a survécu plus de trente mille ans à la congélation, dans une couche de permafrost sibérien contemporaine de l'extinction de l'homme de Neandertal, selon une étude publiée dans les comptes rendus de l'Académie des sciences américaines. Selon Jean-Michel Claverie, coauteur de l'étude, la démonstration que des virus enfouis dans le sol il y a plus de trente mille ans puissent survivre et être encore infectieux suggère que la fonte du permafrost due au réchauffement climatique et l'exploitation minière et industrielle des régions arctiques pourraient comporter des risques pour la santé publique.

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La région de Choukotka, d'où provient ce virus géant, abrite de grandes réserves de pétrole, de gaz naturel, de charbon, d'or et de tungstène. La possibilité d'une réémergence de virus considérés comme éradiqués à partir du permafrost n'est plus un scénario de science-fiction. Celui de la variole par exemple, qui a sévi jadis en Sibérie, se multiplie de façon similaire à ce virus géant et pourrait toujours exister sous terre. Récemment, c'est un nouveau parasite protozoaire séquestré par la glace qui a émergé et a affecté otaries, morses et ours de l'Arctique au Canada.

Source : lemonde.fr

lundi, 03 mars 2014

L'Arctique devrait avoir disparu en 2054

La perte de glace dans l'Arctique est stupéfiante. Depuis 1979, le volume de la glace de mer en été a diminué jusqu'à plus de 80% au-delà même des prévisions des scientifiques.


A ce rythme, la banquise arctique devrait avoir complètement disparu en septembre 2054 selon des estimations effectuées par des scientifiques de l'Université d'État de New York à Albany. Selon les scientifiques, l'Arctique sans banquise devrait avoir des conséquences significatives sur les écosystèmes océaniques, les rétroactions biogéochimiques, les conditions météorologiques extrêmes et le climat dans les moyennes et hautes latitudes, cela affectera également les activités maritimes et commerciales de l'Arctique, y compris l'expédition, le transport et l'exploration de l'énergie, engendrant des bouleversements majeurs mais aussi des opportunités commerciales et stratégiques qui n'ont pas échappé aux grandes puissances déjà lancées dans cette course depuis quelques années.


Source : notre-planete.info

lundi, 30 septembre 2013

Circumnavigation de l’Océan Arctique

Tara réalise une circumnavigation de l’Océan Arctique. Le bateau a passé le passage du Nord-Est fin août, il est sur le point de franchir le passage du Nord-Ouest. Cette année, la carte des glaces en Arctique indique que la fonte de la banquise n’est pas aussi importante que le record observé lors de l’été 2012 ce qui, cependant, ne remet en aucun cas en cause la tendance au réchauffement observée ces dernières années. En effet, les sept plus importants minima de glace en Arctique ont eu lieu ces sept dernières années.


Le point du capitaine © V.Hilaire/francetv... par ThalassaVideo
L’Arctique est un des derniers grands espaces naturels préservés de la planète, un écosystème fragile et unique abritant une biodiversité aussi riche qu’inconnue. Avec le développement industriel, la croissance économique et la pression des activités humaines, les changements climatiques modifient la région à une rapidité vertigineuse. Parmi ces changements, il y a la fonte brutale de la glace d’été, l’acidification de l’Océan Arctique, le dégel du pergélisol en Sibérie et les menaces sur les espèces endémiques comme l’ours blanc de Sibérie. Ces phénomènes ont des conséquences sur la vie des 5 millions de personnes vivant dans le cercle arctique mais aussi dans le monde entier, et demandent une réponse globale et urgente.

Pour suivre l'expédition de Tara, on peut consulter le site oceans.taraexpeditions.org

mercredi, 14 août 2013

400 ours polaires chassés légalement chaque année

Le commerce international de l'ours est la deuxième menace pesant sur l'espèce, après le réchauffement climatique. Au Canada, quatre cents ours sont ainsi tués chaque année légalement pour alimenter le commerce de produits dérivés (peau, crâne, griffes, dents, etc). Et la demande augmente pour ces produits qui se raréfient. Le nombre de fourrures d'ours vendues aux enchères a ainsi considérablement augmenté et leur prix a doublé au cours de ces cinq dernières années, notamment sous l'effet d'une demande asiatique croissante.

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Au printemps, les états réunis à la conférence de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (Cites), ont rejeté la proposition des Etats-Unis et de la Russie d'interdire le commerce international des ours blancs, sous la pression du Canada. Pourtant, une interdiction de ce commerce aurait envoyé un message clair et facilité le contrôle aux frontières, notamment afin de limiter le braconnage, responsable de la mort de deux cents ours l'an dernier. A l'inverse, le refus d'inscrire l'ours polaire à l'annexe I de la Cites va conforter les consommateurs et les chasseurs dans l'idée que l'espèce n'est pas si menacée que cela.

Source : lemonde.fr

vendredi, 26 juillet 2013

Le taux de fonte global s’accélère

En 2012, la banquise arctique atteignait son taux de fonte record, et 97 % de la couche de surface de la calotte groenlandaise présentait de l’eau de fonte. De nombreuses études ont mis en évidence une accélération de l’écoulement glaciaire aux endroits où la langue des glaciers se jette dans l’eau.

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Le glacier Sermeq Kujalleq est le glacier du Groenland qui fond le plus rapidement. Son front a reculé de 26 km entre 1851 et 1951, et il se déplace aujourd’hui à une vitesse de 40 m par jour. L’eau de fonte modifie les propriétés physiques de glace. Pour caractériser plus précisément cette relation, l’équipe du Cooperative Institute for Research in Environmental Sciences a développé un nouveau modèle de climat, qui se focalise sur les interactions entre l’eau de fonte et l’influence de la glace. Le nouveau modèle montre que deux processus sont principalement mis en jeu. D’une part, l’eau de fonte réchauffe le lit de la calotte glaciaire et favorise la formation d’une couche d’eau à l’interface continent-glace. Cette couche agit alors comme un lubrifiant et favorise le glissement du glacier. D’autre part, la glace de la calotte est réchauffée par l’eau et devient moins visqueuse et la couche de glace se déplace alors plus facilement. En considérant ce facteur de fonte interne, il est probable que le taux de fonte global s’accélère au fil du temps.

Source : futura-sciences.com

mardi, 04 juin 2013

TARA repart en expédition

En ce mois de mai, TARA repart en expédition mais cette fois vers l'Arctique. Un voyage de 7 mois sur 25.000 km autour du pôle Nord. Pour compléter les 27.000 échantillons prélevés lors de leur dernière expédition dans les autres océans du monde de 2009 à 2012, l'équipe de TARA s'attaque au plus grand poumon marin de la planète et prévoit de récolter près de 5.000 échantillons dans des conditions de grand froid. L'Arctique est la zone terrestre où le réchauffement climatique a le plus d'impact. La fonte des glaces qui a battu un record l'été dernier, inquiète les scientifiques et les poussent à vite établir un état des lieux sur la faune planctonique, si indispensable à l'équilibre de la chaîne alimentaire.

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L'équipe, composée de 6 scientifiques, 6 marins techniciens, une cuisinière, et deux chargés de communication, aura à passer une dizaine d'escales avec 2 passages clefs : un premier passage mi août au nord-est, au moment de la fonte des glaces et un second passage fin octobre au nord-ouest au moment du gel de la banquise. Le voilier aura la tâche de ne pas se retrouver coincé dans la glace, pour revenir en décembre à son port d'attache à Lorient.

Ce dimanche 2 juin 2013, à 23h07 et 41 secondes précisément selon le GPS du bord, Tara a franchi un cap symbolique pour cette expédition autour du pôle Nord : la traversée du cercle polaire arctique.
Source : actu-environnement.com

Pour en savoir plus sur cette nouvelle expédition, on peut consulter le site oceans.taraexpeditions.org

mardi, 19 mars 2013

La fonte des calottes glaciaires et l’élévation des mers

La fonte des calottes glaciaires contribue à l’élévation des mers. Mais dans quelle mesure ? Jusqu’à présent, les nombreuses études – près d’une trentaine – aboutissaient à des résultats parfois différents. Or, en marge de la conférence de Doha sur le climat, 47 scientifiques issus de 26 laboratoires internationaux viennent de publier dans la revue Science une étude qui devrait mettre tout le monde d’accord.

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En combinant les données de trois méthodes satellitaires indépendantes utilisant l’altimétrie, l’interférométrie et la gravimétrie, les chercheurs ont pu montrer qu’entre 1992 et 2011, la fonte des calottes polaires a participé à une hausse du niveau des mers de 11,1 mm, soit environ 20 % de la hausse totale, les 80 % restants étant assurés par la dilatation thermique des océans. La fonte de la calotte du Groenland participe aux 2/3 de cette augmentation. Elle perd ainsi près de 152 gigatonnes de glace en moyenne chaque année.

Source : universcience.fr

mardi, 18 septembre 2012

Exploitation du pétrole dans l'Arctique

L'Arctique renfermerait 13 % des ressources mondiales non découvertes de pétrole et 30 % de celles de gaz naturel, essentiellement en Russie et en Alaska, selon une étude de l'Institut de géophysique américain de 2008. Une manne qui attise les convoitises, alors que la demande en énergie devrait doubler d'ici à 2050 et au moment où la fonte des glaces est sur le point de battre son record historique.

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Pourtant, la part des hydrocarbures en provenance du Grand Nord dans la production énergétique mondiale devrait sensiblement baisser d'ici à 2050, estiment le Bureau central de statistique et le Centre de recherches sur le climat norvégiens, dans une nouvelle étude publiée dans la revue Energy Economics. La production de pétrole dans l'Arctique devrait ainsi représenter 8 % de la production mondiale en 2050, contre 10 % en 2010, même si elle doublera en valeur absolue sur cette période. Un recul qui s'explique tout d'abord par l'essor des hydrocarbures non conventionnels, tels que le gaz de schiste en Amérique du Nord, et le développement de la production de gaz conventionnel au Moyen-Orient, deux sources bien moins onéreuses à exploiter que les hydrocarbures de l'Arctique. Les gisements présumés de l'Arctique se trouvent en effet le plus souvent en mer, loin des infrastructures terrestres, dans des conditions climatiques extrêmes, où des vents violents et des blocs de glace dérivants peuvent perturber toute activité, en été comme en hiver. Autant de facteurs qui alourdissent les coûts.

Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site humanite-biodiversite.fr

mardi, 21 août 2012

Dragon des Neiges a traversé l'Arctique

La fonte de la mer de glace, flottant sur l’Océan Arctique, est en passe de battre le record atteint en 2007, rendant la région plus accessible mais menaçant le mode de vie des peuples indigènes et de la biodiversité. La mer de glace atteindra son niveau le plus bas en Septembre avant de croître à nouveau à l’approche de l’hiver.

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Le briseur de glace Xuelong, ou Dragon des Neiges, est devenu le premier navire de la Chine à traverser l’Océan Arctique, soulignant l’intérêt croissant de la Chine pour cette région isolée où une fonte de la glace sans précédent liée au changement climatique pourrait ouvrir de nouvelles voies commerciales. Le passage du Nord-Est est de plus en plus emprunté: en 2010, quatre navires l'ont pris, mais ils étaient 34 en 2011 et seront encore plus nombreux cette année. Le Xuelong, seul brise-glace que possède la Chine, a été acheté à l'Ukraine en 1993. Un autre brise-glace de 8000 tonnes, assemblé en Chine et conçu avec l'aide d'une société finlandaise, doit être mis à l'eau en 2014. La Chine, deuxième économie mondiale, étend sa portée à l’Arctique, qui est riche en pétrole et en gaz et est une route de navigation commerciale potentielle entre l’Atlantique nord et le Pacifique.

Source AFP
Pour en savoir plus, on peut consulter le site actualites-news-environnement.com

mardi, 26 juillet 2011

Comment évolue l’épaisseur de la banquise

Sur son orbite à une altitude d'une peu plus de 700 km qui lui assure une couverture jusqu'à une latitude jamais atteinte de 88°, le satellite CryoSat vient de passer les sept derniers mois à recueillir des mesures très précises afin d'étudier les variations dans l'épaisseur des glaces de notre planète.

Les satellites ont déjà montré que l’étendue de la banquise en Arctique est en diminution. En fait, le printemps 2011 a enregistré la troisième plus faible étendue jamais enregistrée par satellite.

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Toutefois, pour comprendre pleinement comment le changement climatique affecte les fragiles régions polaires, il est nécessaire de déterminer exactement comment évolue l’épaisseur de la banquise. CryoSat mesure la hauteur de la banquise au-dessus de la ligne de flottaison, ce que l’on appelle le « franc-bord », afin d’en déduire l’épaisseur totale. Les mesures utilisées pour générer la première carte de l’Arctique ont été collectées de janvier à février 2011, alors que la banquise approchait de son maximum annuel.

« Ces premiers résultats sont vraiment passionnants et nous commençons à voir se concrétiser le potentiel de la mission » a ajouté le Directeur de mission de CryoSat pour l’ESA, Tommaso Parrinello.

« Les prochains mois seront dédiés à compléter l’image pour avoir un meilleur aperçu de l’évolution des glaces polaires. »

Pour en savoir plus, on peut consulter le site de l'ESA

mercredi, 06 avril 2011

Le trou dans la couche d'ozone atteint des records

Selon une dépêche de l’AFP de ce mardi 5 avril 2011, le trou dans la couche d'ozone a atteint des records ce printemps au-dessus de l'Arctique en raison de la persistance dans l'atmosphère de substances nocives et d'un hiver très froid au niveau de la stratosphère.
L'Organisation météorologique mondiale (OMM) précise dans un communiqué que les observations effectuées à partir du sol et par ballon-sonde au-dessus de l'Arctique ainsi que par satellite révèlent que la colonne d'ozone a accusé une déperdition d'environ 40% dans cette région entre le début de l'hiver et la fin du mois de mars.

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La couche d'ozone protège la terre contre les rayons ultra-violets nocifs pour la santé. En Antarctique, le trou dans la couche d'ozone est un phénomène annuel qui survient en hiver et au printemps à cause des températures extrêmement basses qui règnent dans la stratosphère, alors que dans l'Arctique, les conditions météorologiques varient beaucoup plus d'une année sur l'autre et les températures sont toujours plus élevées que dans l'Antarctique..
Les substances qui appauvrissent la couche d'ozone telles que les chlorofluorocarbones (CFC), utilisées naguère dans les réfrigérateurs, les propulseurs d'aérosols et les extincteurs, ont été progressivement éliminées conformément aux dispositions du Protocole de Montréal. Grâce à cet accord international, la couche d'ozone en dehors des régions polaires devrait revenir à son niveau d'avant 1980 aux alentours de 2030-2040.

lundi, 10 janvier 2011

Le réchauffement planétaire n'est pas uniforme

L'année 2010 fera partie des trois années les plus chaudes depuis les premiers relevés météorologiques qui datent de 1850 et pourtant, pour la deuxième année consécutive, l'Europe affronte un hiver précoce et rigoureux. C'est la preuve que le réchauffement planétaire n'est pas uniforme et qu'il doit être considéré comme une moyenne à l'échelle de la planète avec des anomalies régionales.

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De nombreux pays en Europe connaissent des conditions hivernales précoces avec des chutes de neige abondantes et des températures très basses. Là aussi, une large zone de haute pression centrée sur l'Atlantique bloque le flux d'ouest et laisse s'engouffrer un flux de Nord-Est apportant de l'air polaire. Ces conditions météorologiques extrêmes sont liées à de vastes perturbations qui affectent la pression atmosphérique et le régime des vents dans l'hémisphère nord depuis la fin de l'automne. Les conditions ont été plus chaudes que la moyenne dans les régions polaires, l'étendue de la banquise arctique était très faible pour un mois de novembre. Ce phénomène pourrait être à l'origine du refroidissement de l'Europe. En effet les modèles des chercheurs de l'Institut Potsdam ont montré que le réchauffement de l'air sur la mer de Barents générait des vents froids durant l'hiver sur l'Europe. A cause du réchauffement climatique, on pourrait connaître davantage d'hivers très froids et neigeux.

Pour en savoir plus, on peut consulter l'article diffusé sur le site notre-planete.info

dimanche, 21 septembre 2008

Le dégel de la banquise

Après un an et demi de dérive sur la banquise de l'océan arctique, le bateau de l'expédition Tara est arrivé le 24 février 2008 à Lorient Les 20 "glacionautes" s’étaient laissés emprisonner par la banquise du pôle Nord. La dérive au coeur de la glace a été plus rapide que prévu. La goélette avait deux cent jours d’avance sur son programme initial, conséquence des effets du réchauffement climatique sur la région arctique.

Pour connaître les évènements prévus au sujet de l'expédition Tara

 

Cette deuxième vidéo pour mieux comprendre les conséquences du dégel de la banquise :


Relire l'article d'hier pour signer la pétition en ligne : la banquise, zone d'intérêt commun pour l'humanité

dimanche, 18 mai 2008

La planète blanche

 Un extrait de LA PLANETE BLANCHE accompagné par Atlantis (Summer Of Love), une chanson/poème écrite par Donovan Leitch.

Ce documentaire de Thierry Ragobert et Thierry Piantanida est sorti en salle le 22 mars 2006.

 L'Arctique est un univers unique, façonné par la glace et le vent. Un univers à part, habité par une faune unique qui a su s'adapter à des conditions extrêmes, à la limite de la survie.
Grande réserve d'eau douce pour la planète et élément régulateur du climat de l'hémisphère nord, l'Arctique, monde fragile, est aujourd'hui menacé. Va-t-il disparaître alors que nous commençons à peine à en découvrir toute la richesse ?