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lundi, 18 mai 2015

Des virus cruciaux pour le cerveau

Selon une étude suédoise, certains virus insérés dans l'ADN, appelés rétrovirus endogènes, joueraient un rôle crucial dans le bon fonctionnement du cerveau. Ces virus, au fur et à mesure de notre évolution, ont peu à peu été intégrés par l'ADN. Environ 5 % de l'ADN serait ainsi constitués de rétrovirus endogène.

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Une nouvelle étude révèle que certains de ces rétrovirus endogènes joue un rôle crucial dans le fonctionnement cérébral : ils auraient une activité de régulation sur les gènes qui s'expriment dans le cerveau, par exemple en activant tel ou tel gène, ou encore en lui indiquant quand il doit s'exprimer. En d'autres termes, ces rétrovirus endogènes joueraient un rôle important dans les facultés cérébrales. L'activité de ces rétrovirus endogènes expliquerait notamment pourquoi les cellules du cerveau sont capables d'avoir un comportement aussi dynamique et multiforme.

Source : journaldelascience.fr

mercredi, 02 avril 2014

Les virus du permafrost

Un nouveau type de virus géant a survécu plus de trente mille ans à la congélation, dans une couche de permafrost sibérien contemporaine de l'extinction de l'homme de Neandertal, selon une étude publiée dans les comptes rendus de l'Académie des sciences américaines. Selon Jean-Michel Claverie, coauteur de l'étude, la démonstration que des virus enfouis dans le sol il y a plus de trente mille ans puissent survivre et être encore infectieux suggère que la fonte du permafrost due au réchauffement climatique et l'exploitation minière et industrielle des régions arctiques pourraient comporter des risques pour la santé publique.

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La région de Choukotka, d'où provient ce virus géant, abrite de grandes réserves de pétrole, de gaz naturel, de charbon, d'or et de tungstène. La possibilité d'une réémergence de virus considérés comme éradiqués à partir du permafrost n'est plus un scénario de science-fiction. Celui de la variole par exemple, qui a sévi jadis en Sibérie, se multiplie de façon similaire à ce virus géant et pourrait toujours exister sous terre. Récemment, c'est un nouveau parasite protozoaire séquestré par la glace qui a émergé et a affecté otaries, morses et ours de l'Arctique au Canada.

Source : lemonde.fr

samedi, 03 avril 2010

Le sol, réservoir de biodiversité

La Banque de la terre

En 2001, le Groupement d'intérêt scientifique Sol décide de créer le premier conservatoire des sols français. En effet, le sol est le réservoir de biodiversité le plus dense au monde.

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L'ADN du sol est un peu la mémoire des micro-organismes environnants. En l'analysant, on peut savoir quelles sont les populations de bactéries, de virus ou de champignons présents majoritairement dans la terre, ainsi que leurs proportions relatives. Mais il faut d'abord récupérer la précieuse molécule piégée dans les cellules. Les scientifiques mélangent donc la terre avec une solution qui fait éclater les parois des micro-organismes. Après ce traitement, les différentes molécules de l'ADN libérées forment un agrégat qu'on peut isoler et étudier. Chaque gramme de terre contient jusqu'à 10 milliards de bactéries, 1 million de champignons et au moins autant de virus. Ces derniers sont de bons indicateurs pour suivre la qualité de la terre (fertilité, pollution, ...).

Pour en svoir plus, on peut consulter le site savoirs.essonne.fr

jeudi, 31 juillet 2008

Les Isards des Pyrénées, une espèce menacée?

Depuis 2001, les isards, emblème des Pyrénées, sont menacés par une maladie virale, appelée la maladie de la frontière ou « Border Disease Virus, BDV » . Les isards malades se laissent approchés par l'homme et n'apporte aucune résistance en cas de capture, ils sont très fatigués, perdent l'équilibre, finissent par tomber dans le coma avant de mourir.

 

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Selon les chercheurs de l'université autonome de Barcelone, la maladie qui a touché en premier les isards de la Catalogne sud s'est propagée au Nord. Ce virus du genre pestivirus est à l'étude mais son origine n'est toujours pas connue. Elle a été détectée pour la première fois dans les années 60 à la frontière entre le Pays de Galles et l'Angleterre dans des troupeaux de moutons. L'étude épidémiologique dans un milieu aussi sauvage que les Pyrénées est difficile à mener, mais les résultats sont inquiétants, la moitié des isards de Cerdagne serait décimée. Difficile d'imaginer le Carlit sans le profil des isards sur les crêtes à la tombée du jour. Peut-on et surtout comment intervenir? A ce jour, la première réponse est l'interdiction de chasser l'isard sur presque la totalité du territoire catalan. Un comptage est prévu ce mois de juillet avec une étude des isards morts à l'université de Toulouse. Il faut savoir que les risques de contamination des autres espèces sauvages et même des espèces domestiques sont à craindre.

 

Pour en savoir plus : visiter le site pyrenees-pireneus.com ou lire l'article du n°637 de la semaine du Roussillon